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Paris Autrement - Page 183

  • Retrouvons l’imagination architecturale pour un nouveau Paris

    L’imagination architecturale n’est plus à Paris.
    Elle est à Londres, à Amsterdam, à Berlin, à Barcelone. Personne ne conteste ce constat déprimant.
    Chacun s’en plaint amèrement. Mais que fait-on pour remédier à cette situation ?
    La ville lumière qui a si longtemps montré le chemin de la modernité, de l’audace architecturale est incontestablement à la traîne des capitales européennes. Si certains veulent faire de la capitale un musée vivant sur son glorieux passé, ils sont incontestablement entrain de réussir ! Merci les Verts !
    Faisons un inventaire à la Prévert des grands projets pour Paris : le tramway, le quartier des Batignolles – mais qu’y fera t-on réellement depuis l’échec de la candidature de Paris aux JO 2012 ? – la passerelle Bercy-Tolbiac, les jardins du Nord, la cité de la mode, la restructuration contestée de Beaugrenelle, une réhabilitation a minima des Halles et la piscine sur Seine.
    Quelques permis de construire ont aussi été donnés pour quelques projets originaux mais modestes – l’immeuble Citroën, le Drugstore Publicis, le futur immeuble Bouygues, la façade du Fouquet’s et un immeuble ainsi que le design des abribus de la Zac Rive gauche conçus par le grand Norman Foster, créateur de la concombre érotique de Londres.
    Est-ce suffisant pour la capitale mondiale de la mode et du tourisme ?
    Certes, il ne s’agit pas de lancer de multiples projets pharaoniques aux coûts délirants ! Mais entre de tels projets et notre modestie architecturale, n’y a-t-il pas une voie médiane ? Et, devons-nous nous réjouir d’être aujourd’hui moins cités que Shanghai dans les cours d’architecture ?
    De plus, soyons-en conscients : le PLU [plan local d’urbanisme] qui va bientôt être adopté définitivement par le conseil de Paris ne va guère améliorer cette tendance !
    Pour un Paris Autrement, je propose, avec mes amis d’ Aujourd’hui, Autrement, qu’on ouvre, de nouveau et sans tabous, le débat sur la construction de tours à Paris.
    Pourquoi s’être offusqués, à droite comme à gauche, que des tours puissent être édifiées aux portes de Paris. Outre le fait qu’elles nous permettraient de construire les logements qui nous font tant défaut, pourquoi ce qui est la norme à Londres et surtout à Shanghai serait totalement interdit à Paris ? Pourquoi refuser même d’ouvrir largement ce débat en s’appuyant sur les excès des années 70 ? Au contraire, forts des échecs que sont la Tour Montparnasse, le quartier Beaugrenelle, pourquoi ne pourrions nous édifier des tours esthétiques répondant aux normes du développement durable et de haute qualité environnementale ? Pour un Paris autrement, je souhaite ouvrir ce débat dans cette campagne des primaires UMP pour Paris 2008 !
    Comme, il m’apparaît important de réinstaurer le concours des façades de la ville de Paris. Créé en 1887 pour remédier à la monotonie des façades haussmanniennes, ce concours supprimé en 1930 retrouve aujourd’hui tout son intérêt.
    Alors, allons-y plutôt que de tergiverser et de se réjouir que le PLU limite la hauteur des immeubles de la capitale à 37 mètres ?

  • PSG : soyons des supporters modèles même quand nous perdrons

    4-1 : PSG-Metz… Bravo !
    Le début de la saison s’annonce bien et le PSG renoue avec le succès pour cette nouvelle saison. J’en suis, comme beaucoup de Parisiens, heureux.
    Car, il est important pour la capitale d’avoir un grand club de foot qui fasse rêver jeunes et moins jeunes.
    La ville de Paris met des moyens financiers importants dans ce club détenu, rappelons-le, à 99% par Canal Plus, puisqu’une subvention de fonctionnement de 2,3 millions d’€ lui est attribué, sans oublier les 1,3 million d’€ d’achat de places. Ce n’est pas rien et cela oblige au moins à faire du foot de manière… éthique.
    Le public des supporters semble avoir renouer avec son équipe. Espérons que cela dure, car on ne pourra tolérer cette saison, comme cela s’est passé en 2004, les débordements, les violences et les propos racistes et homophobes de supporters extrémistes.Je n’oublie pas que le Parc des Princes est, je crois, le seul stade de France à bénéficier d’un contrat local de sécurité.
    Si le PSG renoue, à notre grand plaisir avec le succès, il faudra aussi que nous soyons des supporters modèles et tolérants… même quand nous perdrons un match !

  • Promouvoir la propriété sociale pour tous !

    Trouver un logement à Paris est devenu une vraie gageure !
    Le prix du loyer moyen au m² est passé de 13,59€ à 19,71€ de 2001 à 2005.
    Les propriétaires privés demandent des garanties de plus en plus exorbitantes refoulant ainsi les classes moyennes en dehors de Paris.
    Quant au logement social, il est en panne avec 102.750 familles en attente d’un logement à loyer modéré au 1er janvier 2005 !
    Dans le même temps, ceux qui veulent accéder à la propriété doivent disposer d’un matelas financier très confortable, puisque le prix moyen du m² dans la capitale est passé de 3003€ à 4316€ en 2005 !
    Bref, il faut être riche pour acheter un appartement à Paris…
    Pour arrêter cette hémorragie des classes moyennes qui ne peuvent plus se loger dans la ville lumière, je propose quatre mesures :
    1) Il faut promouvoir la propriété sociale. C'est-à-dire généraliser la possibilité pour un locataire qui a passé plus de 10 ans dans un logement social d’acquérir son logement.
    2) Soutenir ensuite énergiquement le développement des agences immobilières à vocation sociale qui permettent à ceux qui ont eu des accidents financiers de retrouver un logement.
    3) Cautionner ensuite les logements dans le privé des personnes handicapées ou atteintes d’une affection de longue durée est une impérieuse nécessité. On ne peut accepter aujourd’hui que ces catégories de la population n’aient pas une vraie priorité de logement !
    4) Enfin, il faut tripler le nombre de prêts à taux zéro - de 1000 à 3000 - accordé par la municipalité pour acheter sa première résidence principale et élargir ses conditions, notamment aux personnes atteintes de longue maladie qui n’arrivent pas à avoir de prêts bancaires.
    Ces mesures peuvent être appliquées immédiatement même si les conditions d’accession à la propriété sociale doivent être bien définies.
    Je les défendrai dans cette campagne pour un Paris Autrement.

  • C’est l’été, devenez populaire

    Mardi midi, les jeunes Populaires ont lancé Place de l’Hôtel de ville à Paris l’une des deux caravanes qui jalonnera de nombreuses stations balnéaires jusqu’aux universités d’été de l’UMP.
    La fédération de Paris a eu la bonne idée d’inviter les élus de la capitale encore présents à Paris à se joindre aux jeunes pour distribuer le dépliant de la campagne estivale intitulé « C’est l’été, devenez populaire ».
    C’est en vélo que je suis arrivé avec Philippe Lohéac, mon directeur de campagne [ma photo] pour un Paris Autrement et Isabelle Telle-Gaspar ainsi que mon fidèle Manuel Charrier.
    Nous y avons retrouvé mon président de groupe Roger Karoutchi mais aussi deux de mes concurrents aux primaires UMP de Paris, Claude Goasguen et Pierre Lellouche.
    C’est dans une ambiance bonne enfant que nous avons posé tous les trois pour la photo de groupe avec les jeunes Pop de Paris, mais aussi des élus de Paris, Florence Berthout, Roxane Decorte, Raoul Delamarre, Jack-Yves Bohbot et Claude-Annick Tissot.

  • Comprendre la colère des deux roues

    Le Parisien du 25 juillet nous rappelle que les PV pour scooters mal garés ont augmenté de 184%. Si l’on peut se réjouir que les engins, qui empêchent seniors ou familles avec poussette de déambuler tranquillement sur les trottoirs de Paris soient sanctionnés, on peut aussi comprendre la colère des propriétaires de deux roues.
    A Paris, il n’existe que 24.480 places pour deux roues et il en manque 100.000 !
    Pour pallier ce problème, la municipalité prévoit la création de 1000 places par an : à cette allure là, ce n’est pas demain que les 2 roues pourront se garer facilement dans la capitale….
    Dans ma Lettre pour un Paris Autrement, je propose de créer au moins 2000 places par an et de permettre, chaque fois que cela est possible, d’implanter ces places face aux commissariats ou postes de police.
    Je propose aussi d’expérimenter pendant un an la possibilité pour les motos et les scooters de circuler sur les voies de bus et faire un bilan coût/avantage pour la pollution et la circulation avant de l’étendre définitivement.
    Des idées simples que l’adjoint à l’environnement vert pourrait entendre s’il se donnait la peine de prendre en compte les propositions des usagers de deux roues aujourd’hui légitimement ulcérés !

  • Le gâchis de la Samaritaine

    J’ai déjeuné, ce mercredi midi, au Train bleu, le magnifique restaurant de la gare de Lyon, dans mon 12e arrondissement, avec Jean-François Legaret.
    Heureux de retrouver le maire du 1er arrondissement de Paris avec lequel j’ai siégé à la région de 1998 à 2004. Après avoir évoqué la situation parisienne suite à notre échec au JO, nous avons longuement disserté sur la situation dramatique de la Samaritaine [ma photo] qui est située au cœur de l’arrondissement dont il est le premier édile.
    Etonnant d’apprendre que les travaux de mise en conformité dureront 6 ans…
    Terrible ensuite de penser à la situation des 1450 employés, dont certains travaillent depuis plusieurs décennies dans ce magasin, qui avec 82 millions d’€ de chiffre d’affaire annuel, est le 3e plus important des grands magasins de la capitale !
    Depuis le rachat de la Samaritaine en 2001 par LVMH, on sentait bien que la clientèle traditionnelle désertait peu à peu cette enseigne créée en 1870 par le charentais bien nommé Cognacq.
    Mais comment peut-on, du jour au lendemain, annoncer une fermeture aussi longue ?
    Espérons cependant que LVMH ne joue pas cyniquement la montre pour revendre bientôt ces 61.000 m² au prix fort et abandonner l’un des joyaux du commerce parisien.
    Il appartiendra aux élus de vérifier l’application du futur PLU qui empêche de donner une autre destination à la Samaritaine que celle qu’elle a aujourd’hui : c'est-à-dire un grand magasin populaire aimé des Parisiens.
    Il nous appartient enfin d’être aux côtés de ces centaines de salariés révoltés et légitimement inquiets pour leur avenir !

    Quel gâchis ?

  • Surfez sur les blogs « Autrement »

    Plusieurs responsables d’Aujourd’hui, Autrement ont créé leur blog ces dernières semaines.
    Réunis dans un portail conçu par mon ami Manuel Charrier, ces blogs peuvent être accessibles d’un seul clic : "http://www.cafes-politiques.com".
    Vous pouvez ainsi accéder directement au blog de Frédéric Latour [ma photo], efficace président des Jeunes Autrement http://fredericlatour.typepad.com/ à celui de Jonathan Denis, président des jeunes Autrement Paris et de Jeunes contre le Sida : http://jonatahndenis.hautetfort.com/, de Yoann Gillet-Truillet, le plus jeune responsable de notre mouvement en charge des lycées et des universités : http://www.wmaker.net/cafespolitiques/yoanngt/.
    Notre déléguée, chargée de la famille et des seniors, Anne-Marie Engler a ouvert un site qui se veut d’une grande utilité pour les seniors les plus isolés http://annecom.noosblog.fr/mon_weblog/ et enfin bien sûr le blog personnel de Manuel Charrier - http://www.wmaker.net/cafespolitiques/autrementdit/ - qui a conçu un quizz expliquant de manière humoristique les raisons de soutenir ma candidature à la primaire UMP…
    Six blogs, que je vous conseille, et qui nous aideront à décliner, en fonction des différents centres d’intérêts de leurs auteurs, les idées fortes que nous proposons pour un Paris Autrement.
    En attendant, surfez bien sur les jeunes blogs de mes amis.

  • Paris a besoin du Superdôme

    J’ai déjà eu l’occasion de vous dire - mon message intitulé l’effet blog ? - que Paris a incontestablement besoin d’une nouvelle salle pour les spectacles populaires qui attirent des foules importantes.
    Bercy, le Zenith, le Palais des Congrès, le Palais des Sports sont des salles de grande capacité.
    Après mon passage aux Francofolies de La Rochelle, je reste persuadé que la capitale de la France - passage incontournable pour toutes les tournées des stars francophones et internationales - doit avoir une nouvelle salle de plus grande capacité adaptable aux spectacles et aux sports.
    Bercy - celle qui peut accueillir le plus de public aujourd’hui - ne suffit plus et vieillit même…
    Pour cette raison, le Superdôme de 20.000 places, prévu dans le cadre des infrastructures de Paris 2012, doit être absolument construit.
    Il ne peut être envoyé aux oubliettes et faire les frais de notre mésaventure olympique, car Paris en a besoin.

    Je le rappellerai dans la campagne pour un Paris Autrement.
    Bon courage à celles et ceux qui, comme moi, ne sont pas encore en vacances !

  • Toxicomanie à Paris : avoir le courage de proposer des mesures courageuses et humaines !

    Président de Sida, grande cause nationale 2005, je connais les résultats bénéfiques de la politique de réduction des risques [RDR] chez les toxicomanes. Cette politique, trop souvent méconnue, a donné des résultats spectaculaires en terme de santé publique - les toxicomanes constituaient près de 25% des cas de sida au début des années 90 et seulement 3% des nouvelles contaminations en 2005 - mais aussi en matière de sécurité.
    Il a cependant fallu attendre 2004 pour que cette politique soit reconnue par une loi de santé publique, puis par un décret du 14 avril 2005 qui détermine le référentiel national des actions de RDR en direction des usagers de drogue.
    Alors que, malgré des résultats incontestables, de nombreux élus contestent encore cette politique et mettent souvent en cause les structures bas-seuil pour les usagers de drogue, j’ai trouvé important de retourner à Espoir Goutte d’Or [EGO] http://ego.club.fr, cette association du 18e arrondissement au cœur du quartier de la Goutte d’Or, qui mène une action exemplaire dans ce champ.
    Cette association - qui suit notamment presque tous les 3000 crackers qui sont dans le nord de Paris - organise chaque mercredi, à 18h30, une réunion de libre parole où sont conviés, les riverains, les usagers de drogue, la police et les professionnels. Pilotée par la charismatique Lia, cette réunion est unique en France et permet à chacun de se comprendre et à créer du lien entre des gens qui ne devraient jamais se rencontrer mais à coup sûr s’opposer.
    Roxane Decorte, élue du quartier, est venue pour la première fois comprendre l’intérêt d’un tel lieu pour le quartier. En ce qui me concerne, c’est ma 4e réunion car j’y ai déjà emmené d’autres élus de gauche et de droite comme Francine Bavay, Christophe Najdovski ou mon amie Dominique Versini quand elle était secrétaire d’Etat.
    Je comprends, bien sûr, les inquiétudes de certains riverains qui craignent qu’un tel lieu facilite ou encourage même l’usage de substances illégales, voire attire des populations toxicomanes dans un quartier.
    Pourtant, les résultats de ce lieu, qui existe depuis 19 ans, ne sont plus à démontrer. Même les habitants de l’immeuble abritant EGO sont aujourd’hui convaincus de l’utilité d’un tel lieu pour la tranquillité de leur quartier !
    La réunion, à laquelle j’assiste de nouveau, me convainc encore que pour mieux faire admette de tels lieux, il faut d’abord qu’ils soient mieux répartis sur toute la ville pour ne stigmatiser aucune population – qu’il faut donc en créer partout ! – et que ces lieux doivent mettre en œuvre, chaque semaine, une telle réunion - seul moyen pour chacun [riverains, toxicomanes, police et professionnels associatifs ou de santé] de faire entendre des attentes antagonistes !
    Je suis convaincu qu’à Paris, il faut expliquer inlassablement l’intérêt de la création de telles structures. Qu’elles ne sont pas un abandon de la lutte contre la dépendance, mais bien la seule politique à même de responsabiliser les toxicomanes et même dans de nombreux cas de les conduire à retrouver une vie sans produits.
    D’ailleurs, les Français l’ont bien compris : près des ¾ ne pensent pas qu’ils soient possible de parvenir à un monde sans drogues, 80% sont favorables aux traitements de substitution et 60% à la vente libre des seringues.
    Alors qu’à Paris, vivent 25% des cas de sida de tout le pays, les élus parisiens doivent avoir le courage de soutenir la politique de RDR, et même de lui donner une nouvelle impulsion, car nous gagnerions beaucoup pour notre santé publique, pour notre sécurité, pour rétablir le lien social, à transposer les innovations de certaines grandes villes européennes, comme Genève, Amsterdam, ou Barcelone.
    Même si certaines mesures demeurent impopulaires à Paris, je continuerai à les défendre au cours de cette primaire, à les expliquer inlassablement car je suis persuadé qu’il est du rôle et de l’honneur d’un candidat de convaincre aussi qu’il faut savoir proposer des mesures dérangeantes mais utiles pour l’intérêt général.
    En attendant, je vous souhaite un bon week-end et je pars, dimanche, assister à la clôture des Francofolies à La Rochelle.

  • J’obtiens 39,50% des voix dans le sondage de mon collègue Bohbot !

    Heureusement que mes activités professionnelles à Vigneux m’obligent à retourner à la dure réalité de notre situation sociale !
    Quand j’entends et je vois certains responsables politiques évoquer avec tant de distance les difficultés de nos concitoyens, je comprends mieux pourquoi, les Français doutent de plus en plus des partis de gouvernement.
    Quand je suis le piteux spectacle que nous donnent certains responsables politiques socialistes dont la seule ambition semble être de décrocher l’Elysée, j’en viens à espérer qu’ils seront enfin renvoyer à leurs chères études ou à une légitime.. retraite !.
    Quand je lis enfin les propos outranciers de certains de mes amis politiques qui aujourd’hui nous expliquent comment nous aurions pu gagner la JO 2012, je me dis qu’ils nous prennent vraiment pour des imbéciles
    . Pourquoi ne sont-ils pas intervenus auparavant pour donner leur recette miraculeuse à Bertrand Delanoë, Jacques Chirac, Jean-Paul Huchon ou Jean-François Lamour qui ont présenté tous les quatre notre dossier de candidature au CIO ?
    Sûr que tous ces donneurs de leçons à posteriori, de gauche comme de droite, feraient bien de nous suggérer des solutions pour endiguer le chômage parisien qui sévit plus qu’ailleurs - 11,4% de taux de chômage à Paris contre 9,9% dans toute la France -, ou pour faire baisser le nombre de Rmistes à Paris qui augmente plus qu’ailleurs – 11% d’augmentation pour 9% dans tout le pays – ou enfin pour mieux prévenir le sida qui concentre dans la seule capitale plus du quart des cas de tout notre pays !
    En attendant et pour terminer sur une note plus légère, je ne suis pas peu fier d’avoir appris par Manuel que mon blog est montré en exemple dans un article de l’Express de cette semaine La blog attitude ou encore d’avoir appris par mon ami Frédéric Latour que ce mardi soir je suis en tête dans le sondage sur les primaires qu’a lancé le sympathique Jack-Yves Bohbot, fidèle soutien de Claude Goasguen, sur son blog http://bobhot.typepad.com/ .
    J’y obtiens 98 voix sur 248 suffrages exprimés soit 39,50% des voix devant Claude Goasguen, 86 voix, soit 34,70% et Françoise de Panafieu avec 41 voix soit 16,50% des voix http://www.pouroucontre.com/cgi-file/vote.cgi?num=39413 .
    Sûr que ce plaisir sera éphémère…
    Alors profitons-en : on a trop peu d’occasion de réjouir dans cette période de sinistrose !
    Ce mercredi soir, je participerai à la réunion hebdomadaire d’Espoir Goutte d’Or, dans le 18e ardt de Paris, afin de discuter avec les responsables de cette remarquable association de la politique de réduction des risques chez les toxicomanes à mettre en œuvre dans notre capitale.
    Bon week-end à celles et ceux qui profitent du pont du 14 juillet et belle fête nationale !

  • Atténuer la vision trop isolationniste de Paris par rapport à la banlieue

    Lors d’un précédent point, je vous avais indiqué quelques pistes gérer autrement Paris [Les raisons de ma candidature – 22 juin 2005].
    Je n’ai pas encore eu l’occasion d’insister sur la nécessité d’établir un partenariat fort et exemplaire avec les villes de banlieue.
    Alors que le Conseil de Paris se tient depuis lundi, évoquons ce dossier chaud et déterminant pour l'avenir de notre capitale et de notre région.
    De nombreuses décisions ne peuvent être prises unilatéralement par la capitale, car elles ont des conséquences évidentes pour nos communes voisines. Je pense bien sûr à celles concernant la circulation, les transports, la sécurité, l’environnement… Ainsi, il est clair qu’en décidant du tracé de notre futur tramway, nous n’avons pas suffisamment associé les communes limitrophes à cette réalisation importante et incontestablement indispensable.
    Certes, la mairie a organisé ponctuellement des consultations des villes au cours de plusieurs conférences. Récemment encore, le maire de Paris a signé un accord de coopération avec la communauté de Saint-Denis.
    Mais, je suis persuadé que nous pouvons aller plus loin et mieux organiser notre partenariat. Il s’agirait d’abord de créer un conseil permanent des villes de la banlieue parisienne afin de travailler ensemble sur les grands dossiers ayant une incidence au-delà de la seule capitale.
    De même, il ne faut pas rechigner à mettre la main à la poche pour soutenir des infrastructures utiles à la banlieue mais qui auront des incidences directes pour les Parisiennes et les Parisiens. Par exemple, il s’agira de soutenir et participer au financement par la Région des transports de banlieue à banlieue - cofinancer le projet de rocade en métro sur 40 km - et développer – en coordination avec les villes – les parkings aux terminus des lignes de métro et de RER.
    Il faut incontestablement atténuer la vision actuelle trop isolationniste ignorant trop souvent le reste de l’Ile-de-France.
    Enfin, il s’agit d’être plus efficace pour Paris en mobilisant tous les élus de la capitale, bien au-delà des élus du Conseil de Paris. Il faut d’organiser une session trimestrielle des élus de Paris (parlementaires, députés européens parisiens, conseillers régionaux de Paris, conseillers de Paris) afin de créer une synergie. Cela permettra aux dossiers parisiens d’être mieux défendus, au-delà de nos clivages, auprès de l’Etat ou du conseil régional. Et cela n’a jamais été fait !
    J’aurai l’occasion d’évoquer ces propositions avec Philippe Goujon, président de la fédération UMP que je rencontre ce soir.
    En attendant, je compte sur celles et ceux d'entre vous qui sont militants UMP de Paris pour m'aider à trouver les parrainages nécessaires pour concourir dans la primaire UMP et cela afin de donner une vraie palette de choix aux Parisiens.
    Et ne pas leur donner l'impresssion que les jeux sont faits d'avance... bref pour ne pas confisquer Paris aux Parisiennes et aux Parisiens !
    Merci pour votre mobilisation...

  • Triste…

    Triste…
    Triste, tel est mon état d’esprit, comme celui de beaucoup de Franciliens présents ce midi sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris.
    Quel dommage de découvrir, dans les salons de la Mairie de Paris, nos regards hagards à l’annonce du nom de la capitale emportant l’organisation des JO de 2012 : Londres.
    La France n’a pas démérité dans la présentation de sa candidature donnant une image positive, humble malgré un excellent dossier, refusant toute agressivité.
    Nous n’avons rien à regretter !

    Nous avons perdu en gardant notre âme et en respectant l’esprit olympique.
    Certains partisans de Londres – et pas des moindres – ont utilisé des méthodes que nous désapprouvons. C’est regrettable. Tous les moyens ne sont pas bons à employer pour arriver à ses fins.
    Il ne faut pas galvauder les principes de l’Olympisme.
    N’oublions cependant pas que le dossier de Londres était excellent, même s’il est d’un coût excessif – 15 milliards d’€ comparé aux 7 milliards de Paris.
    Mais restons immuablement bon joueur et souhaitons désormais bonne chance pour London 2012 !

  • En avant Paris 2012 !

    Encore quelques heures et nous saurons si Paris sera la ville organisatrice des jeux Olympiques de 2012.
    Depuis 1924, la capitale de notre pays n’avait pas organisé cette immense fête de tous les sports qui est aussi la plus grande manifestation d’amitié et solidarité entre les peuples.
    Presque 7 milliards d’€, 60.000 emplois créés jusque 2012 - dont 42.000 emplois pérennes -, des infrastructures innovantes, telles sont plusieurs des retombées dont bénéficieront les habitants de Paris Ile-de-France, mais aussi tous les Français. Il est quasi assuré, grâce à l’effet JO, que 4 millions de sportifs s’ajouteront aux 34 millions existant faisant ainsi, dans notre pays, du sport l’une des activités humaines les plus fédératrices.
    Le dossier a été préparé dans une unanimité qui en fait sa force. Voir Jacques Chirac, Bertrand Delanoë, Jean-François Lamour et Jean-Paul Huchon défendre, côte à côte, la candidature de Paris est l’exemple même d’une France qui sait se dépasser quand une ambition humaine et un défi exaltant l’animent. Mercredi, nous serons nombreux à retenir notre respiration quand sonnera l’heure du choix.
    En attendant : en avant Paris 2012 !

  • Le tramway comme un boomerang ?

    Week-end à Marseille pour la dernière Gay Pride de la saison en France. Afin d’achever le mois homosexualité et sida, de la grande cause nationale 2005 que je préside, je me suis rendu dans la cité phocéenne ce week-end. Réunion sur le sida avec les élus de Marseille dont Renaud Muselier encore légitimement sonné - mais pas aigri ! - par son éviction du gouvernement, débat sur homosexualité et sida avec le député européen vert Jean-Luc Benhamias aux Danaïdes, rencontre avec la presse, marche par une chaleur de plomb qu’un léger Mistral rendait supportable et rencontre avec le maire Jean-Claude Gaudin.
    Heureux d’avoir longuement discuté, à l’occasion de cette Marche, avec Sébastien Nouchet, qui m’a confirmé que son affaire judiciaire n’avançait pas. Il semblait déterminé, malgré les séquelles effroyables de ses brûlures et ses difficultés à s’exprimer longuement, à se battre afin que l’horreur qui l’a frappé ne puisse plus jamais arriver à un autre homosexuel. Brûlé vif à cause de son homosexualité dans le pays des droits de l’homme ! Et certains osent encore nous dire que l’homophobie est désormais une vue de l’esprit, un fantasme pour militants en manque de combats ou même une volonté sordide de victimisation pour arriver à imposer un prétendu pouvoir gay.

    La Gay Pride de Marseille a dû emprunter un parcours différent des autres années évitant la symbolique Canebière et le Vieux port. Toujours étonnant d’entendre les habitants d’une ville critiquer le manque de travaux ou, à l’inverse, se plaindre des désagréments que causent les mêmes travaux d’amélioration qu’ils appelaient de leurs vœux quelques temps auparavant. Vous ne pouvez imaginer ce que j’ai entendu durant mon week-end marseillais !
    A Marseille, comme à Paris ou à Nice, ce qui fait parler ce sont ces embouteillages insupportables que génère la réalisation du tramway. Même arguments entendus en son temps à Strasbourg, à Caen ou à Bordeaux et dans bien d’autres villes qui se sont lancées dans la construction d’un tram… Amusant de constater que les mêmes arguments sont utilisés souvent par les oppositions de droite ou de gauche contre les exécutifs municipaux face aux conséquences inévitables mais heureusement passagères de ces travaux pourtant indispensables.
    En entendant certains élus d’opposition marseillais tenant des propos outranciers sur la pagaille à Marseille, je ne pouvais m’empêcher de penser à certains élus parisiens qui critiquent, sans mesure aucune, avec les mêmes arguments la réalisation du tramway parisien - oubliant curieusement qu’il a été lancé à l’initiative de Jean Tibéri !
    Ces élus feraient bien de ne pas exploiter la colère souvent légitime de riverains qui, à Paris, n’ont pas été - je le concède volontiers - suffisamment informés et consultés -, car ils risquent de reprendre comme un boomerang l’incompréhension de ces mêmes riverains qui constateront vite à quel point la mise en place d’un tramway à Paris est une solution moderne, écologique et respectueuse du développement durable. Certains seraient aussi bien inspirés, plutôt que de continuer à s’arc bouter contre la réalisation désormais inéluctable du tramway des maréchaux ou à attiser les rancoeurs des Parisiens sous-informés, d’accompagner les riverains dans leurs revendications de prise en considération des nuisances passagères qu’ils supportent et de proposer des solutions pour y remédier. C’est aussi cela être un opposant efficace : proposer des remèdes à des problèmes que l’exécutif municipal sous estime.
    Belle semaine !

  • Organiser une séance de questions des Parisiens avant le conseil de Paris

    Longue réunion de l’équipe de campagne de Paris Autrement ce lundi soir. Outre réfléchir à la meilleure stratégie pour persuader les élus de parrainer ma candidature, nous avons longuement discuté du programme que nous avons présenté, il y a déjà dix jours, lors d’une conférence de presse et au cours de l’apéro improvisé du Pont des Arts.
    Nous sommes revenus sur nos propositions de démocratie locale [voir mon long commentaire Paris Autrement] et notamment ma proposition d’organiser avant chaque conseil de Paris une séance de questions ouvertes aux Parisiens sur tirage au sort. Cette idée que j’ai rapportée de mon dernier voyage au Québec n’a pas suscité jusqu’à ce jour de réactions. Nous avons décidé de la relancer pour connaître l’opinion des bloggers et des Parisiens.
    Il s’agirait en effet de permettre aux Parisiens - comme cela existe à Montréal - de poser, tous les mois, une question d’intérêt local au Maire mais aussi à n’importe quel élu, même issu de l’opposition municipale. Ces séances de questions seraient retransmises sur le site Internet de la ville, mais aussi sur la télé locale que nous proposons de créer à Paris.
    Combinée avec l’organisation de deux référendums locaux pendant la mandature - dont l’un à l’initiative de l’opposition -, cette séance de questions permettrait ainsi aux Parisiens d’être mieux entendus et aux élus de mieux appréhender les attentes de nos concitoyens. D’un coût nul, cet exercice démocratique redonnerait un intérêt réel aux séances du conseil de Paris qui se déroulent - trop souvent et malheureusement ! - dans l’indifférence des Parisiennes et des Parisiens. A vous de nous donner votre avis pour savoir si nous devons garder cette proposition !
    Petit moment de solidarité enfin : AIDES [www.aides.org]a lancé pour cet été, avec la société Diamspower, une série de bracelets de toutes les couleurs [ma photo]. Cet été, comme le propose AIDES, affichez votre solidarité à la lutte contre le sida en portant ce bracelet. Il vous en coûtera 5 € dont 1 € ira à l’association AIDES. En ce qui me concerne - ainsi que de nombreux membres d’Aujourd’hui, Autrement -, je le porte déjà au poignet. Le mien est bleu !
    Solidairement.

  • Paris Autrement : les raisons de ma candidature

    Certains me demandent encore – et c’est bien la moindre des choses - les raisons de ma candidature aux primaires pour la désignation du candidat de l’opposition municipale à Paris. Elles sont au nombre de quatre.
    * Pour donner une palette de choix dans cette primaire.
    La pire des choses serait de donner l’impression que les jeux sont faits d’avance comme certains le voudraient tant. Il faut ouvrir le jeu pour donner un vrai choix aux militants.
    * Deuxième raison : il s’agit de tirer les conclusions des changements sociologiques de Paris et des attentes de pluralisme et de transparence des Parisiens.
    La capitale est une ville plus jeune qu’on le pense souvent, notamment chez mes amis de la droite et du centre : il y a plus de personnes appartenant aux catégories actives que dans le reste du pays : 36% des Parisiens ont entre 20 et 39 ans contre 27,4% de la population française dans son ensemble.
    Alors, comment mieux prendre en compte ces évolutions et ces attentes ?
    a) D’abord en renouvelant les générations :
    Philippe Séguin avait la volonté d’injecter un peu de sang neuf dans ses équipes. Malgré sa volonté, trop peu des jeunes militants qu’il a mis en selle ont résisté à la bérézina électorale.
    Il nous faut, cette fois-ci, renouveler en partie nos élus. Sans faire de jeunisme, il s’agit d’éviter les renouvellements de baux emphytéotiques à certains élus qui n’ont qu’un mérite : hanter les antichambres des décideurs politiques. A Aujourd’hui, Autrement, nous nous y attachons d’autant que plus de 50 % de nos troupes ont moins de 30 ans.
    b) Ensuite, il faut faire plus confiance aux femmes.
    La loi sur la parité oblige à constituer des listes paritaires. Elle n’oblige malheureusement pas à des exécutifs à égalité hommes/femmes.
    Dans une ville où 53% des Parisiens sont des Parisiennes, nous avons l’obligation d’une parité totale. Des élus, mais aussi des responsables. C’est un engagement fort que je prends. C’est le nôtre et j’essaierai, durant cette primaire, de l’imposer aux autres candidats.
    c) Il nous faut instaurer des nouvelles pratiques politiques et institutionnelles à Paris.
    Pour ne pas être suspecté de gérer la ville dans le sens de nos intérêts personnels et patrimoniaux, il semble important d’ériger un corps de règles à respecter absolument.
    Je propose ainsi de voter un code de déontologie, comme cela existe à Québec, qui définit les règles d’éthique que doivent suivre élus et fonctionnaires.
    Outre ces règles, il s’agit de s’engager, puisque la loi ne nous y oblige pas, à exercer un mandat unique, à ne pas cumuler mandat de maire, d’adjoint de Paris et activité professionnelle, de limiter le nombre d’adjoints à 20, mais aussi de donner une autonomie financière aux arrondissements et de valoriser cette force vive constituée par les 517 conseillers d’arrondissement.
    Parmi ces règles enfin, mieux associer tous les Parisiens durant le mandat. Faire de notre capitale un laboratoire participatif est une exigence pour qui veut faire de la politique autrement : il s’agit notamment d’organiser une séance de questions des Parisiens avant le conseil comme cela se pratique à Montréal et de mettre en oeuvre au moins deux référendum locaux par mandature.
    * Troisièmement, il s’agit de se réconcilier avec celles et ceux que la droite a trop souvent méprisés ou négligés.
    Nous ne gagnerons pas en opposant les Parisiens entre eux, mais en les rassemblant. En 2001, certains n’avaient pas perçu à quel point les gays avaient été blessés par les débats sur le PaCS.
    Nous en avons payé le prix fort.
    Il serait d’ailleurs judicieux que la droite soit à l’origine d’un grand centre gay et lesbien tel qu’il existe dans toutes les capitales et qui nous fait encore défaut ici, à Paris.
    Aujourd’hui, si nous n’y prenons pas garde, nous subirons le même revers de la part des jeunes et des bobos.
    De grâce, ne passons pas de l’homophobie à la bobophobie !
    Nous essaierons, en ce qui nous concerne, de ne pas négliger cette fois-ci ces membres du corps social qui ont droit aux mêmes attentions que les autres !
    * Ultime raison de ma candidature, je souhaite ouvrir des voies nouvelles pour un Paris, Autrement.
    Pour Aujourd’hui, Autrement, il ne s’agit pas, à ce moment de la primaire, d’offrir un programme clé en mains, mais de mettre dans le débat des proposions à même de susciter l’intérêt voire même la controverse chez les Parisiens.
    Sans faire un catalogue à la Prévert, je vais, chaque semaine jusqu’en septembre vous décliner ces pistes.
    J’espère que vous serez nombreux à me donner votre avis.
    En attendant belle fête de la musique !

  • Les primaires pour Paris, c’est parti !

    Depuis ce lundi matin, les élus et les militants peuvent envoyer leur parrainage à l’UMP pour les primaires qui désigneront le candidat de l’opposition municipale à la mairie de Paris..
    La droite et le centre n’ont pas su, ces dernières années, donner le nouvel élan que tant de Parisiennes et de Parisiens attendent. Ils n’ont pas su - et pour certains pas voulu - comprendre l’évolution de cette ville, sentir son pouls rythmé, comprendre sa soif de modernité, d’ouverture sur les autres et de tolérance.
    Nicolas Sarkozy [ma photo] a souhaité à juste titre reconstruire une opposition à Paris, une opposition constructive et porteuse d’espérances, une opposition qui croit de nouveau en sa capacité à rassembler les Parisiennes et les Parisiens autour d’un projet ambitieux et exaltant.
    Pour y parvenir, il a lancé cette primaire à laquelle avec le soutien d’Aujourd’hui, Autrement, parti politique associé au Parti Radical d’André Rossinot, j’ai décidé de concourir. Si je me félicite de cette organisation démocratique, je souhaite encore comme je l’ai dit, lors de ma conférence de presse jeudi dernier, qu’elle soit améliorée de deux manières.

    - Je suggère de supprimer l’exigence de parrainages. Elle met les élus parisiens dans une situation inégale et semble peu compatible avec une volonté d’ouvrir le jeu à Paris. De grâce, n’ayons pas peur de la démocratie !
    - Il faut ensuite élargir cette primaire. Quelle dynamique extraordinaire sortirait d’une primaire ouverte à tous les candidats de droite et du centre ! Je suis persuadé que si tous les candidats actuels le demandent à Nicolas Sarkozy, ce dernier, et lui seul, a la capacité de persuader d’autres candidats, notamment Bernard Debré, de participer à cette compétition dès qu’elle devient loyale.
    Il n’est pas trop tard pour revoir les conditions de la primaire…
    Quoi qu’il arrive, je me lance donc dans cette compétition pour définir un Paris Autrement.
    J’espère d’ailleurs que certains medias vont prendre enfin cette candidature en compte, car ce week-end, j’ai eu 2 mauvaises surprises – j’ai pas de chance avec la presse cette fin de semaine. Dans le Figaro, le chapeau de l’interview de Claude Goasguen indique que je ne participe pas à la primaire (sic) ! Quant au Parisien de samedi, dans la rubrique Couloirs, on présente 4 candidats pour Paris, oubliant ma candidature.
    Soit je gène les biens pensants, soit les journalistes politiques ont besoin de revoir leurs fiches…
    En ce qui me concerne, chaque semaine jusqu’en septembre, je vous détaillerai les propositions que nous avons élaborées avec les équipes d’Aujourd’hui, Autrement. Vous pourrez par vos critiques, vos suggestions, nous aider à améliorer notre projet pour un Paris Autrement.
    Oui, vraiment, les primaires pour Paris, c’est parti.
    Bonne semaine.

  • Lettre à Paris

    [Aujourd'hui, j'ai lancé ma campagne pour les primaires UMP lors d'une conférence de presse suivie ce soir d'un apéro improvisé sur le Pont des Arts. Je voulais vous donner la primeur de cette lettre à Paris qui introduit le programme d'une vingtaine de pages qui a été remis à la presse.]
    C’est un Béthunois qui s’adresse à toi, Paris, un gars du Nord descendu vers la capitale voilà plus de vingt ans pour conquérir sa liberté, pour vivre sa jeunesse dans cette ville extraordinaire. C’est une lettre d’amour, Paris, que tu recevras. Ne rougis pas. Tu la mérites.Pour quelqu’un qui, comme moi, a vécu sa première jeunesse dans une petite ville à l’horizon borné, où même le ciel, si bas, forme une barrière, quelle aventure de te découvrir, toi multiforme, infatigable, aussi haute et profonde que large, toi où tout est démesuré.
    Le Parisien de naissance ne connaît pas ce bonheur. Privilégié parce que tu as tout mis à sa portée dès son premier jour sur cette terre, il lui est difficile de te rendre cet hommage. Il ne réalise pas sa chance de vivre entre tes bras.
    Paris, à travers le monde, tu restes synonyme de grandeur, de puissance, d’élégance, de liberté. Ta libération en 1944 a rendu l’espoir aux peuples en guerre. Les belles dames et les beaux messieurs font et défont la mode. Une colère de toi et le monde s’interroge.
    Paris, tu es synonyme également de révolution, de plaisirs interdits, d’amours canailles. Ton peuple, toujours effervescent, est toujours prêt à descendre dans la rue. Tes petits hôtels, tes ruelles, tes bancs publics accueillent et protègent les gestes interdits.
    Paris, tu sais nous surprendre. Une promenade à travers toi nous confronte à des bruits, des odeurs, des couleurs, des impressions, des visions qui nous tiennent en éveil et nous excitent. Tu n’es pas un jardin paisible dans lequel les promeneurs, mains derrière le dos, se laissent sombrer dans l’ennui.
    Paris, tu t’ouvres aux autres comme tu t’es ouvert à moi. Tes femmes et tes hommes sont aux couleurs multiples comme le sont les fleurs d’un grand pré.
    Et puis, Paris, je dois te rendre une grâce particulière. Dans la tourmente du dimanche 29 mai, dans une France frileuse qui a dit « non » à l’Europe, dans la colère d’un espoir perdu, tu nous as donné une grande joie. Tu as su dire « oui ». Toi, qui pour les peuples opprimés a représenté l’espoir, tu as su, une fois encore, te déclarer accueillante.
    Non, Paris, tu ne nous as pas déçus. Ton peuple, une fois encore inspiré, a montré le chemin de la Paix.

  • Les premiers aléas de campagne

    L’après-midi s’achevait calmement à la mairie de Vigneux quand Philippe Lohéac m’annonce que le théâtre Molière annule ma conférence de presse prévue dans quelques heures sur ordre de la mairie de Paris ! Le choc…
    Tout est prêt : le programme, l’équipe et nous n’avons plus de lieu pour présenter notre campagne !!!
    J’appelle le maire de Paris qui m’explique très amicalement qu’il ne souhaite pas qu’un lieu culturel puisse être utilisé à des fins politiques et regrette que la direction du théâtre m’ait donné cette autorisation, il y a plusieurs semaines. Il est sincèrement désolé mais ne souhaite transiger à cette règle, ce que je comprends aisément. Il a raison.
    Seul hic – et Bertrand n’était pas informé – mais nous avions eu cette autorisation sans mentir sur le but de cette réunion : le lancement de la campagne Paris Autrement. Et nous ne pouvions connaître cette règle qu’on ne nous a pas opposé préalablement.
    Si le maire est incontestablement de bonne foi, je m’étonne que certains services aient cru bon de le prévenir que ce soir… Comme si, on avait voulu m’empêcher de faire cette réunion sachant qu’avec nos faibles moyens, il serait difficile de trouver une situation de rechange.
    Si tel est le cas, nos méchants génies seront déçus : nous avons trouvé un autre lieu et la conférence de presse se déroulera bien à 11 heures. Rendez-vous devant le théâtre Molière. Pour éviter un nouveau mauvais coup, vous comprendrez qu’on garde ce lieu secret pour l’instant !
    Quant à ce jeudi soir à 18h30, j’espère que personne ne nous empêchera de nous retrouver simplement et amicalement sur le Pont des Arts [ma photo] !Dernière chose, si vous avez une minute, lisez le VSD de cette semaine : j’y débats avec le député villiériste ultra droitier Paul-Marie Couteaux su l’intérêt de la Gay Pride ! Vous y constaterez qu’un monde nous sépare… et cela ne vous étonnera pas !
    A tout à l’heure avec Paris Autrement.

  • Je propose aux 4 autres candidats de l'UMP à la Mairie de Paris, un débat sur l'Europe

    J'ai proposé aux candidats de l’UMP, à Paris, de se mobiliser ensemble pour le "OUI" au référendum et de montrer ainsi que ce qui nous rassemble est incontestablement le plus fort.
    J'ai écrit une lettre à Françoise de Panafieu, Jean Tiberi, Pierre Lellouche et Claude Goasguen pour leur proposer l’organisation d’un Café politique sur le thème de l’Europe.
    En effet, à quelques semaines du référendum sur le projet de constitution européenne, alors qu’une partie importante des Français déclare vouloir voter « non » pour des raisons liées à la politique gouvernementale, j'appelle à faire œuvre de pédagogie et à aller sur le terrain pour convaincre ceux qui, parfois légitimement, ne croient plus en l’avenir.
    L’exercice auquel je convie mes quatre partenaires de l’UMP montrera de manière certaine qu’il est des sujets essentiels sur lesquels la droite républicaine est unie, au-delà des légitimes ambitions de chacun pour Paris et que ce qui nous rassemble est incontestablement le plus fort.
    Les modalités de cette rencontre seront arrêtées de manière consensuelle. Parce que c’est de l’Europe dont il s’agit et non pas d’intérêts partisans.