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Paris Autrement - Page 180

  • Réduire la fracture numérique à Paris

    Parce que nous vivons dans la capitale, nous oublions souvent qu’il y a des Parisiennes et des Parisiens qui ne peuvent encore accéder aux évolutions technologiques récentes.
    Certes, nous sommes presque 44% à être équipés de DVD, soit à peine 4 points de plus que l’ensemble des Français. Dans le même temps, nous sommes loin d’être une majorité de foyers abonnés à Internet.
    Pourtant, aujourd’hui, chacun sait à quel point Internet est indispensable pour l’accès à l’emploi, mais aussi pour la vie quotidienne. Ainsi, seuls 42,5% des Parisiens sont abonnés à Internet, loin de la moitié des habitants de la ville lumière.
    La fracture numérique, c’est donc une réalité pour près de 58% de nos concitoyens parisiens.
    Pour y remédier, je propose deux mesures simples et déjà mises en œuvre dans d’autres collectivités locales.
    D’abord, il faut faire accéder les plus modestes à Internet car, en y regardant de plus prés, c’est bien eux qui sont les premières victimes de cette fracture. Je pense ainsi aux 185.000 ménages qui sont logés en HLM, c'est-à-dire presque 17% de la population de la capitale ! Il s’agit donc d’installer, dans les halls des immeubles sociaux, un ordinateur avec accès à Internet. Chaque famille aurait un code d’accès qui lui permettrait d’accéder à Internet de 8 heures à 22 heures.
    D’autre part, et comme plusieurs départements français l’on déjà fait, il faut offrir à chaque collégien un ordinateur portable qu’il conservera jusqu’en troisième. Cela permettra, notamment aux plus modestes, de se familiariser très tôt avec cet outil qui désormais leur sera indispensable toute la vie.
    Ces mesures ont un coût, mais elles sont une condition indispensable pour réduire, à Paris, ville riche, cette fracture numérique.
    Alors, osons !

  • Ce vendredi 19 août, à 6h20 sur RMC Info !

    Pas de grasse matinée pour moi ce vendredi matin, car j’interviens dans la tranche matinale de RMC Info à 6h20…. Le réveil sera dur !
    Si vous travaillez ou que vous rentrez de boîte à cette heure là, je vous parlerai de ma proposition de créer, à Paris, un pool d’assistantes maternelles ouvert 24h/24.
    J’ai récemment développé cette proposition sur mon blog et le Parisien, édition Paris, du jeudi 18 août l’a classé dans sa rubrique « Fallait y penser ».

  • Le Grand Paris, un vrai projet pour la capitale

    Depuis l’échec de la candidature de Paris pour l’organisation des JO de 2012, chacun a le sentiment d’un grand vide et même que Paris n’a plus aucun projet fédérateur pour les Parisiens.
    Il y en a pourtant une proposition qui pourrait nous rassembler et nous dépasser : créer le Grand Paris.
    Quel beau projet cela serait que de rassembler tant d’énergies sur un vrai projet d’intérêt général, je dirai même d’intérêt national.
    Certes, cela reste aujourd’hui le serpent de mer de notre vie politique.
    Jacques Chirac avait proposé la création d’un district dès 1986 et Michel Rocard penchait, en 1989, pour une structure intercommunale nouvelle. Aucun de ces projets ne verra le jour face à la frilosité de nombre d’élus craignant de perdre une parcelle de leurs pouvoirs !
    C’est pour cela que je propose, dans un premier temps, d’institutionnaliser une structure intercommunale légère. C’est une mesure qui peut et qui doit être mise en place rapidement. Les rencontres bilatérales ou informelles qui sont actuellement organisées et la dizaine de protocoles de coopération avec des villes du 92, 93 et 94 ont le mérite d’exister, mais elles sont loin de pouvoir répondre aux enjeux auxquels nous sommes confrontés.
    Chacun le sait : ce n’est pas Paris corseté dans son boulevard périphérique, sur ses maigres 105km², bien loin des 321km² de Londres, des 607km² Madrid ou des 879 km² de Moscou qui résoudra les défis auxquels il est confronté.
    Pour régler nos problèmes de logement, de circulation, d’environnement, d’emploi, rien ne peut se faire sans travailler avec toutes les autres communes de banlieue.
    Et cela deviendra efficace que le jour où l’on créera un Grand Paris et où chacun oubliera ses petits intérêts catégoriels.
    Pour y parvenir, il faut que Paris ne soit pas hégémonique pour ne pas effrayer les communes qui l’entourent et en contre-partie que les élus de ces communes comprennent qu’il leur faudra perdre aussi un peu de leur autonomie.
    Si cette double condition est remplie, nous pourrons obtenir du gouvernement toutes les réformes législatives et réglementaires indispensables pour créer le Grand Paris, seul à même de régler la plupart de nos problèmes quotidiens et de rivaliser avec les grandes métropoles européennes et mondiales.
    Ce chantier est difficile mais ô combien exaltant !

  • Faire élire le maire de Paris directement par tous les Parisiens !

    Ma réflexion du 15 août sur le système de parrainage de la primaire UMP à Paris n’a pas laissé indifférent, car l’AFP en a fait une dépêche hier en fin d’après-midi, reprise ensuite par des radios.
    Clairement, il ne s’agit pas ni pour moi, ni pour Aujourd’hui, Autrement de polémiquer comme le titre de la dépêche de l’AFP peut le laisser entendre : « Jean-Luc Romero conteste le système du parrainage »… Mais bien de montrer aux responsables parisiens que ce qui a été prévu, au moment où seuls des élus de Paris étaient candidats, est impossible à mettre en place avec 10 candidats. Nous aurons l’occasion d’y revenir d’ici le 12 septembre.
    En attendant, je souhaite continuer, comme je l’ai fait tout cet été, à vous proposer des orientations pour un Paris Autrement et à en débattre, sans tabous, avec vous.
    J’ai beaucoup évoqué, depuis plusieurs semaines, mes propositions concrètes pour améliorer le quotidien des Parisiens, mais je n’ai pas évoqué suffisamment le statut de Paris.
    Les plus jeunes d’entre vous ne le savent pas : jusque 1977, Paris n’avait pas de maire élu. C’est donc seulement depuis cette année là, que nous pouvons élire indirectement notre maire. Mais pourtant, nous ne sommes toujours pas au même niveau que les autres communes, car le maire de Paris n’a pas les mêmes compétences - notamment pour la circulation, l’hygiène, le stationnement et la sécurité - que les autres maires.
    L’élection municipale va être reportée à mars 2008 : cela donne le temps au gouvernement d’apporter quelques améliorations.
    D’une part, il s’agit de donner des pouvoirs équivalents au maire de Paris que ceux que possèdent ses collègues de province avec juste une nuance concernant la sécurité, car Paris est aussi la capitale de la France. On imagine mal un maire qui interdirait la circulation devant l’Assemblée nationale… Cette compétence doit être partagée avec le préfet de police. D'autre part, il faut trouver une solution à l'exiguïté de la superficie parisienne - 105 km² - en créant un Grand Paris. [je ferai, cette semaine, des propositions en ce sens]
    Enfin, et c’est là un changement démocratique majeur que la capitale mérite : Londres, New-York, Montréal [la photo en haut à gauche me représente avec le maire de Montréal] élisent directement leur maire.
    Cela donne à ces édiles une autorité et une légitimité incontestables.
    Pourquoi ne pas copier à Paris, ce que d’autres grandes mégapoles ont mis en place avec succès ?
    Cette proposition de faire élire directement le maire de Paris par les Parisiens, je la soumets aux autres candidats à la Primaire : défendons ensemble cette réforme : donnons aux Parisiens le maire qu’ils choisiront.
    Les Parisiennes et les Parisiens le valent bien !

  • Parrainages d’élus : Revenir sur cette obligation qui risque de confisquer le débat aux Parisiens

    15 août à Paris : calme !
    Même le bois de Vincennes situé à 50 mètres de mon domicile où j’ai couru, en fin de matinée, semble déserté. Seul mon Monoprix, rare magasin ouvert à côté de chez moi, montre des signes d’animation : on y fait même la queue aux caisses… le 15 août !
    J’ai pourtant hésité à quitter Paris pour ce long week-end. Jean-François Chassagne, président du SNEG, m’a invité à Nîmes, tout comme mon ami Jean-Bernard Bolvin, qui lui m’a convié dans la douce Charente.
    Mais j’ai préféré le calme parisien pour mieux avancer dans cette campagne pour un Paris Autrement qui me tient tant à cœur.
    L’échéance du 13 septembre approche : celle du dépôt limite des parrainages pour pouvoir concourir à cette primaire UMP à Paris voulue, à juste titre, par le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy.
    Ces parrainages, justement parlons-en !
    Le règlement intérieur nous oblige à avoir le soutien de 10 élus.
    Simple sur le papier, mais beaucoup moins dans la réalité.
    Déjà, l’idée même de parrainages d’élus - si elle se comprend dans le cadre d’une élection présidentielle -, paraît plus contestable pour une élection interne à un parti politique, dont l’objectif doit être de permettre la libre expression de tous ses membres, fussent-ils minoritaires.
    Ensuite, ce système favorise incontestablement celle et ceux qui sont déjà en place et qui bénéficient de moyens matériels et surtout des fichiers, car il est difficile de joindre des élus en plein été dans leur mairie !
    Enfin, la course compréhensible aux parrainages - pour les afficher ensuite -, que font les candidats parlementaires handicape incontestablement les autres candidats – nous sommes tout de même 10 aujourd’hui ! Elle conduit même à un certain malaise chez beaucoup d’élus UMP de Paris qui, craignant que leur choix leur soit reproché un jour, préfèrent renoncer à soutenir un candidat.
    En conclusion, j’ai peur que ce système ne permettre de retenir que les candidatures des maires-candidats en place et du président du groupe au conseil de Paris – qui disposent, dans leur seul arrondissement, des 10 élus nécessaires – empêchant au final tout renouvellement et tout vrai débat d’idées pour un Paris Autrement.
    Ce serait, si mes craintes et celles d'Aujourd'hui, Autrement se confirment, un bien mauvais signal que de limiter notre choix au moment où l’équipe actuelle à la tête de la mairie de notre belle capitale marque un peu d’essoufflement dans l’opinion.
    En juillet, j’ai eu l’occasion de dire mon inquiétude à Philippe Goujon, mais aussi à Claude Goasguen, Françoise de Panafieu, Jean Tibéri et Pierre Lellouche. Je reste pourtant optimiste car il est encore temps de revenir sur cette obligation…et ainsi de se donner toutes les chances de montrer aux Parisiennes et aux Parisiens que nous avons un vrai projet alternatif pour… un Paris Autrement !

  • Développer les rencontres entre le PSG et les jeunes Parisiens

    Le moral des sportifs revient à Paris : le PSG est en tête de la ligue 1 à l’issue de la 3e journée. Face à Toulouse, l’équipe parisienne a mis deux buts. Même s’il s’agit de ne pas crier victoire trop tôt, on en oublierait presque que Paris n’a pas obtenu l’organisation des JO de 2012 !
    Il est vrai que ces derniers temps, le PSG nous avait plutôt habitué à la défaite et surtout à la conduite inadmissible de certains de ses supporters.
    La ville qui subventionne ce grand club – 3,6 millions d’€/an en subvention et en achat de billets – devrait utiliser cette nouvelle forme du club pour proposer une meilleure collaboration. En effet, au moment où le foot est l’un des sports les plus populaires en France et à Paris, il est important d’utiliser cette popularité du PSG - 41.341 spectateurs au match PSG-Toulouse - au service de la jeunesse de notre ville.
    Le PSG, à l’initiative de la ville, pourrait encore aller beaucoup à la rencontre de nos jeunes. Dans nos écoles, nos collèges et nos lycées, grâce à la région, des rencontres institutionnalisées avec les joueurs devraient être fortement développées. On sait que la multiplication de ces rencontres aidera à développer la pratique sportive, mais aussi l’esprit sportif…et eu égard aux violences et aux insultes de l’année dernière, cela ne peut qu’être bénéfique…
    Alors, proposons une plus forte collaboration entre la ville et le PSG à son président, Pierre Blayau, et à son entraîneur, Laurent Fournier [ma photo] !

  • Vous faire entendre ma rage de vivre et d’aimer.

    J’ai donc répondu au feu roulant des questions du bouillant Daniel Schick [ma photo] de 13h15 à 14h00 sur Europe 1, (émission rediffusée ce matin à 1 heure) – 48 questions exactement, confirmées par l’animateur lui-même en fin d’émission !
    Mon ami André Staut m’avait accompagné à cette émission importante, mais croyez-le bien difficile même pour l’habitué des medias que je suis.
    Si l’essentiel de l’émission a été consacrée à la lutte contre le sida et notamment au sida grande cause nationale 2005, ELCS, Aujourd’hui, Autrement, mon outing, la révélation de ma séropositivité, ma candidature à la mairie de Paris, le mariage homo, bien des sujets de mon parcours ont aussi été abordés sans oublier ma mère... Vous pouvez d’ailleurs écouter cette émission en cliquant sur ce lien.
    J’espère que ce long entretien aura permis de mieux faire comprendre, mon parcours, mes ambitions, mais aussi vous faire entendre mes doutes, la difficulté de ma bataille quotidienne contre ce virus qui n’arrive pas à me dominer et au final ma rage de vivre et d’aimer.

  • Créer un pool d’assistantes maternelles ouvert 24h/24

    Même si nous sommes encore dans le temps des vacances, pensons un peu à la rentrée et notamment à celle des familles de notre Ville lumière.
    On le constate tous : la famille évolue à Paris plus qu’ailleurs.
    Si 50% des Parisiens vivent en famille - soit 1 million d’entre nous -, 27,5% des familles à Paris sont monoparentales.
    73% des mères d’un ou de deux enfants trav
    aillent.
    Parallèlement, si en France, 1 ménage sur 3 divorce, ils sont 50% à divorcer dans la capitale.
    Au-delà des jugements moraux, l’état des lieux établi récemment par l’atelier parisien d’urbanisme est incontestable.
    Il faut donc tenir compte de cette réalité dans une politique familiale pour un Paris Autrement.
    Les premières mesures concernent évidemment l’accueil des enfants quant on constate qu’aujourd’hui la majorité des Parisiennes travaillent.
    Pourtant, depuis mars 2001, aucune des 357 crèches municipales n’a décalé ses horaires.
    Seules une quinzaine de crèches associatives accueillent plus tôt les enfants – dès 7h30 – ou plus tard – jusqu’à 20h30 –, ainsi que les 18 crèches de l’AP-HP qui reçoivent les enfants de 6h00 à 22h00 !

    Certes, la mairie a lancé, en avril dernier, la garde à domicile à horaires décalés pour seulement certaines familles et dans deux arrondissements – les 10e et 18e – prévoyant ultérieurement et éventuellement d’élargir cette mesure aux 9e, 12e et 20e ardt.

    C’est un premier pas, mais qui demeure, près de 4 ans après l’élection de l’actuelle majorité municipale, largement insuffisant.

    Dans mes orientations pour un Paris Autrement, je propose d’ouvrir une crèche municipale à horaires élargis [soir et week-end] par arrondissement en ne craignant pas de confier ces missions à des associations pour agir vite.
    Ensuite, je suggère de créer un pool d’assistantes maternelles volantes, pour intervenir, 24 heures sur 24, dans les familles touchées par un problème grave et qui doivent faire garder d’urgence leurs enfants de moins de 4 ans.
    Bien sûr, la création d’un tel pool nécessitera enfin qu’on fasse un effort pour loger à Paris les assistantes maternelles qui sont souvent contraintes de vivre en banlieue pour des raisons financières.
    Enfin, qu’il me soit permis de me réjouir que la mairie de Paris soit revenue sur sa tentation de supprimer les jardins d’enfant de l’OPAC qui accueillent, ne l’oublions pas, près de 1400 enfants dans les arrondissements populaires. Ces structures pédagogiques et sociales accueillent des petits parisiens de 2,5 ans à 6 ans selon un mode de garde original et utile qu’il faut vraiment, j’en suis persuadé, encourager !
    N’hésitez pas à me faire des propositions sur cette question sensible…

  • Retrouvons l’imagination architecturale pour un nouveau Paris

    L’imagination architecturale n’est plus à Paris.
    Elle est à Londres, à Amsterdam, à Berlin, à Barcelone. Personne ne conteste ce constat déprimant.
    Chacun s’en plaint amèrement. Mais que fait-on pour remédier à cette situation ?
    La ville lumière qui a si longtemps montré le chemin de la modernité, de l’audace architecturale est incontestablement à la traîne des capitales européennes. Si certains veulent faire de la capitale un musée vivant sur son glorieux passé, ils sont incontestablement entrain de réussir ! Merci les Verts !
    Faisons un inventaire à la Prévert des grands projets pour Paris : le tramway, le quartier des Batignolles – mais qu’y fera t-on réellement depuis l’échec de la candidature de Paris aux JO 2012 ? – la passerelle Bercy-Tolbiac, les jardins du Nord, la cité de la mode, la restructuration contestée de Beaugrenelle, une réhabilitation a minima des Halles et la piscine sur Seine.
    Quelques permis de construire ont aussi été donnés pour quelques projets originaux mais modestes – l’immeuble Citroën, le Drugstore Publicis, le futur immeuble Bouygues, la façade du Fouquet’s et un immeuble ainsi que le design des abribus de la Zac Rive gauche conçus par le grand Norman Foster, créateur de la concombre érotique de Londres.
    Est-ce suffisant pour la capitale mondiale de la mode et du tourisme ?
    Certes, il ne s’agit pas de lancer de multiples projets pharaoniques aux coûts délirants ! Mais entre de tels projets et notre modestie architecturale, n’y a-t-il pas une voie médiane ? Et, devons-nous nous réjouir d’être aujourd’hui moins cités que Shanghai dans les cours d’architecture ?
    De plus, soyons-en conscients : le PLU [plan local d’urbanisme] qui va bientôt être adopté définitivement par le conseil de Paris ne va guère améliorer cette tendance !
    Pour un Paris Autrement, je propose, avec mes amis d’ Aujourd’hui, Autrement, qu’on ouvre, de nouveau et sans tabous, le débat sur la construction de tours à Paris.
    Pourquoi s’être offusqués, à droite comme à gauche, que des tours puissent être édifiées aux portes de Paris. Outre le fait qu’elles nous permettraient de construire les logements qui nous font tant défaut, pourquoi ce qui est la norme à Londres et surtout à Shanghai serait totalement interdit à Paris ? Pourquoi refuser même d’ouvrir largement ce débat en s’appuyant sur les excès des années 70 ? Au contraire, forts des échecs que sont la Tour Montparnasse, le quartier Beaugrenelle, pourquoi ne pourrions nous édifier des tours esthétiques répondant aux normes du développement durable et de haute qualité environnementale ? Pour un Paris autrement, je souhaite ouvrir ce débat dans cette campagne des primaires UMP pour Paris 2008 !
    Comme, il m’apparaît important de réinstaurer le concours des façades de la ville de Paris. Créé en 1887 pour remédier à la monotonie des façades haussmanniennes, ce concours supprimé en 1930 retrouve aujourd’hui tout son intérêt.
    Alors, allons-y plutôt que de tergiverser et de se réjouir que le PLU limite la hauteur des immeubles de la capitale à 37 mètres ?

  • PSG : soyons des supporters modèles même quand nous perdrons

    4-1 : PSG-Metz… Bravo !
    Le début de la saison s’annonce bien et le PSG renoue avec le succès pour cette nouvelle saison. J’en suis, comme beaucoup de Parisiens, heureux.
    Car, il est important pour la capitale d’avoir un grand club de foot qui fasse rêver jeunes et moins jeunes.
    La ville de Paris met des moyens financiers importants dans ce club détenu, rappelons-le, à 99% par Canal Plus, puisqu’une subvention de fonctionnement de 2,3 millions d’€ lui est attribué, sans oublier les 1,3 million d’€ d’achat de places. Ce n’est pas rien et cela oblige au moins à faire du foot de manière… éthique.
    Le public des supporters semble avoir renouer avec son équipe. Espérons que cela dure, car on ne pourra tolérer cette saison, comme cela s’est passé en 2004, les débordements, les violences et les propos racistes et homophobes de supporters extrémistes.Je n’oublie pas que le Parc des Princes est, je crois, le seul stade de France à bénéficier d’un contrat local de sécurité.
    Si le PSG renoue, à notre grand plaisir avec le succès, il faudra aussi que nous soyons des supporters modèles et tolérants… même quand nous perdrons un match !

  • Promouvoir la propriété sociale pour tous !

    Trouver un logement à Paris est devenu une vraie gageure !
    Le prix du loyer moyen au m² est passé de 13,59€ à 19,71€ de 2001 à 2005.
    Les propriétaires privés demandent des garanties de plus en plus exorbitantes refoulant ainsi les classes moyennes en dehors de Paris.
    Quant au logement social, il est en panne avec 102.750 familles en attente d’un logement à loyer modéré au 1er janvier 2005 !
    Dans le même temps, ceux qui veulent accéder à la propriété doivent disposer d’un matelas financier très confortable, puisque le prix moyen du m² dans la capitale est passé de 3003€ à 4316€ en 2005 !
    Bref, il faut être riche pour acheter un appartement à Paris…
    Pour arrêter cette hémorragie des classes moyennes qui ne peuvent plus se loger dans la ville lumière, je propose quatre mesures :
    1) Il faut promouvoir la propriété sociale. C'est-à-dire généraliser la possibilité pour un locataire qui a passé plus de 10 ans dans un logement social d’acquérir son logement.
    2) Soutenir ensuite énergiquement le développement des agences immobilières à vocation sociale qui permettent à ceux qui ont eu des accidents financiers de retrouver un logement.
    3) Cautionner ensuite les logements dans le privé des personnes handicapées ou atteintes d’une affection de longue durée est une impérieuse nécessité. On ne peut accepter aujourd’hui que ces catégories de la population n’aient pas une vraie priorité de logement !
    4) Enfin, il faut tripler le nombre de prêts à taux zéro - de 1000 à 3000 - accordé par la municipalité pour acheter sa première résidence principale et élargir ses conditions, notamment aux personnes atteintes de longue maladie qui n’arrivent pas à avoir de prêts bancaires.
    Ces mesures peuvent être appliquées immédiatement même si les conditions d’accession à la propriété sociale doivent être bien définies.
    Je les défendrai dans cette campagne pour un Paris Autrement.

  • C’est l’été, devenez populaire

    Mardi midi, les jeunes Populaires ont lancé Place de l’Hôtel de ville à Paris l’une des deux caravanes qui jalonnera de nombreuses stations balnéaires jusqu’aux universités d’été de l’UMP.
    La fédération de Paris a eu la bonne idée d’inviter les élus de la capitale encore présents à Paris à se joindre aux jeunes pour distribuer le dépliant de la campagne estivale intitulé « C’est l’été, devenez populaire ».
    C’est en vélo que je suis arrivé avec Philippe Lohéac, mon directeur de campagne [ma photo] pour un Paris Autrement et Isabelle Telle-Gaspar ainsi que mon fidèle Manuel Charrier.
    Nous y avons retrouvé mon président de groupe Roger Karoutchi mais aussi deux de mes concurrents aux primaires UMP de Paris, Claude Goasguen et Pierre Lellouche.
    C’est dans une ambiance bonne enfant que nous avons posé tous les trois pour la photo de groupe avec les jeunes Pop de Paris, mais aussi des élus de Paris, Florence Berthout, Roxane Decorte, Raoul Delamarre, Jack-Yves Bohbot et Claude-Annick Tissot.

  • Comprendre la colère des deux roues

    Le Parisien du 25 juillet nous rappelle que les PV pour scooters mal garés ont augmenté de 184%. Si l’on peut se réjouir que les engins, qui empêchent seniors ou familles avec poussette de déambuler tranquillement sur les trottoirs de Paris soient sanctionnés, on peut aussi comprendre la colère des propriétaires de deux roues.
    A Paris, il n’existe que 24.480 places pour deux roues et il en manque 100.000 !
    Pour pallier ce problème, la municipalité prévoit la création de 1000 places par an : à cette allure là, ce n’est pas demain que les 2 roues pourront se garer facilement dans la capitale….
    Dans ma Lettre pour un Paris Autrement, je propose de créer au moins 2000 places par an et de permettre, chaque fois que cela est possible, d’implanter ces places face aux commissariats ou postes de police.
    Je propose aussi d’expérimenter pendant un an la possibilité pour les motos et les scooters de circuler sur les voies de bus et faire un bilan coût/avantage pour la pollution et la circulation avant de l’étendre définitivement.
    Des idées simples que l’adjoint à l’environnement vert pourrait entendre s’il se donnait la peine de prendre en compte les propositions des usagers de deux roues aujourd’hui légitimement ulcérés !

  • Le gâchis de la Samaritaine

    J’ai déjeuné, ce mercredi midi, au Train bleu, le magnifique restaurant de la gare de Lyon, dans mon 12e arrondissement, avec Jean-François Legaret.
    Heureux de retrouver le maire du 1er arrondissement de Paris avec lequel j’ai siégé à la région de 1998 à 2004. Après avoir évoqué la situation parisienne suite à notre échec au JO, nous avons longuement disserté sur la situation dramatique de la Samaritaine [ma photo] qui est située au cœur de l’arrondissement dont il est le premier édile.
    Etonnant d’apprendre que les travaux de mise en conformité dureront 6 ans…
    Terrible ensuite de penser à la situation des 1450 employés, dont certains travaillent depuis plusieurs décennies dans ce magasin, qui avec 82 millions d’€ de chiffre d’affaire annuel, est le 3e plus important des grands magasins de la capitale !
    Depuis le rachat de la Samaritaine en 2001 par LVMH, on sentait bien que la clientèle traditionnelle désertait peu à peu cette enseigne créée en 1870 par le charentais bien nommé Cognacq.
    Mais comment peut-on, du jour au lendemain, annoncer une fermeture aussi longue ?
    Espérons cependant que LVMH ne joue pas cyniquement la montre pour revendre bientôt ces 61.000 m² au prix fort et abandonner l’un des joyaux du commerce parisien.
    Il appartiendra aux élus de vérifier l’application du futur PLU qui empêche de donner une autre destination à la Samaritaine que celle qu’elle a aujourd’hui : c'est-à-dire un grand magasin populaire aimé des Parisiens.
    Il nous appartient enfin d’être aux côtés de ces centaines de salariés révoltés et légitimement inquiets pour leur avenir !

    Quel gâchis ?

  • Surfez sur les blogs « Autrement »

    Plusieurs responsables d’Aujourd’hui, Autrement ont créé leur blog ces dernières semaines.
    Réunis dans un portail conçu par mon ami Manuel Charrier, ces blogs peuvent être accessibles d’un seul clic : "http://www.cafes-politiques.com".
    Vous pouvez ainsi accéder directement au blog de Frédéric Latour [ma photo], efficace président des Jeunes Autrement http://fredericlatour.typepad.com/ à celui de Jonathan Denis, président des jeunes Autrement Paris et de Jeunes contre le Sida : http://jonatahndenis.hautetfort.com/, de Yoann Gillet-Truillet, le plus jeune responsable de notre mouvement en charge des lycées et des universités : http://www.wmaker.net/cafespolitiques/yoanngt/.
    Notre déléguée, chargée de la famille et des seniors, Anne-Marie Engler a ouvert un site qui se veut d’une grande utilité pour les seniors les plus isolés http://annecom.noosblog.fr/mon_weblog/ et enfin bien sûr le blog personnel de Manuel Charrier - http://www.wmaker.net/cafespolitiques/autrementdit/ - qui a conçu un quizz expliquant de manière humoristique les raisons de soutenir ma candidature à la primaire UMP…
    Six blogs, que je vous conseille, et qui nous aideront à décliner, en fonction des différents centres d’intérêts de leurs auteurs, les idées fortes que nous proposons pour un Paris Autrement.
    En attendant, surfez bien sur les jeunes blogs de mes amis.

  • Paris a besoin du Superdôme

    J’ai déjà eu l’occasion de vous dire - mon message intitulé l’effet blog ? - que Paris a incontestablement besoin d’une nouvelle salle pour les spectacles populaires qui attirent des foules importantes.
    Bercy, le Zenith, le Palais des Congrès, le Palais des Sports sont des salles de grande capacité.
    Après mon passage aux Francofolies de La Rochelle, je reste persuadé que la capitale de la France - passage incontournable pour toutes les tournées des stars francophones et internationales - doit avoir une nouvelle salle de plus grande capacité adaptable aux spectacles et aux sports.
    Bercy - celle qui peut accueillir le plus de public aujourd’hui - ne suffit plus et vieillit même…
    Pour cette raison, le Superdôme de 20.000 places, prévu dans le cadre des infrastructures de Paris 2012, doit être absolument construit.
    Il ne peut être envoyé aux oubliettes et faire les frais de notre mésaventure olympique, car Paris en a besoin.

    Je le rappellerai dans la campagne pour un Paris Autrement.
    Bon courage à celles et ceux qui, comme moi, ne sont pas encore en vacances !

  • Toxicomanie à Paris : avoir le courage de proposer des mesures courageuses et humaines !

    Président de Sida, grande cause nationale 2005, je connais les résultats bénéfiques de la politique de réduction des risques [RDR] chez les toxicomanes. Cette politique, trop souvent méconnue, a donné des résultats spectaculaires en terme de santé publique - les toxicomanes constituaient près de 25% des cas de sida au début des années 90 et seulement 3% des nouvelles contaminations en 2005 - mais aussi en matière de sécurité.
    Il a cependant fallu attendre 2004 pour que cette politique soit reconnue par une loi de santé publique, puis par un décret du 14 avril 2005 qui détermine le référentiel national des actions de RDR en direction des usagers de drogue.
    Alors que, malgré des résultats incontestables, de nombreux élus contestent encore cette politique et mettent souvent en cause les structures bas-seuil pour les usagers de drogue, j’ai trouvé important de retourner à Espoir Goutte d’Or [EGO] http://ego.club.fr, cette association du 18e arrondissement au cœur du quartier de la Goutte d’Or, qui mène une action exemplaire dans ce champ.
    Cette association - qui suit notamment presque tous les 3000 crackers qui sont dans le nord de Paris - organise chaque mercredi, à 18h30, une réunion de libre parole où sont conviés, les riverains, les usagers de drogue, la police et les professionnels. Pilotée par la charismatique Lia, cette réunion est unique en France et permet à chacun de se comprendre et à créer du lien entre des gens qui ne devraient jamais se rencontrer mais à coup sûr s’opposer.
    Roxane Decorte, élue du quartier, est venue pour la première fois comprendre l’intérêt d’un tel lieu pour le quartier. En ce qui me concerne, c’est ma 4e réunion car j’y ai déjà emmené d’autres élus de gauche et de droite comme Francine Bavay, Christophe Najdovski ou mon amie Dominique Versini quand elle était secrétaire d’Etat.
    Je comprends, bien sûr, les inquiétudes de certains riverains qui craignent qu’un tel lieu facilite ou encourage même l’usage de substances illégales, voire attire des populations toxicomanes dans un quartier.
    Pourtant, les résultats de ce lieu, qui existe depuis 19 ans, ne sont plus à démontrer. Même les habitants de l’immeuble abritant EGO sont aujourd’hui convaincus de l’utilité d’un tel lieu pour la tranquillité de leur quartier !
    La réunion, à laquelle j’assiste de nouveau, me convainc encore que pour mieux faire admette de tels lieux, il faut d’abord qu’ils soient mieux répartis sur toute la ville pour ne stigmatiser aucune population – qu’il faut donc en créer partout ! – et que ces lieux doivent mettre en œuvre, chaque semaine, une telle réunion - seul moyen pour chacun [riverains, toxicomanes, police et professionnels associatifs ou de santé] de faire entendre des attentes antagonistes !
    Je suis convaincu qu’à Paris, il faut expliquer inlassablement l’intérêt de la création de telles structures. Qu’elles ne sont pas un abandon de la lutte contre la dépendance, mais bien la seule politique à même de responsabiliser les toxicomanes et même dans de nombreux cas de les conduire à retrouver une vie sans produits.
    D’ailleurs, les Français l’ont bien compris : près des ¾ ne pensent pas qu’ils soient possible de parvenir à un monde sans drogues, 80% sont favorables aux traitements de substitution et 60% à la vente libre des seringues.
    Alors qu’à Paris, vivent 25% des cas de sida de tout le pays, les élus parisiens doivent avoir le courage de soutenir la politique de RDR, et même de lui donner une nouvelle impulsion, car nous gagnerions beaucoup pour notre santé publique, pour notre sécurité, pour rétablir le lien social, à transposer les innovations de certaines grandes villes européennes, comme Genève, Amsterdam, ou Barcelone.
    Même si certaines mesures demeurent impopulaires à Paris, je continuerai à les défendre au cours de cette primaire, à les expliquer inlassablement car je suis persuadé qu’il est du rôle et de l’honneur d’un candidat de convaincre aussi qu’il faut savoir proposer des mesures dérangeantes mais utiles pour l’intérêt général.
    En attendant, je vous souhaite un bon week-end et je pars, dimanche, assister à la clôture des Francofolies à La Rochelle.

  • J’obtiens 39,50% des voix dans le sondage de mon collègue Bohbot !

    Heureusement que mes activités professionnelles à Vigneux m’obligent à retourner à la dure réalité de notre situation sociale !
    Quand j’entends et je vois certains responsables politiques évoquer avec tant de distance les difficultés de nos concitoyens, je comprends mieux pourquoi, les Français doutent de plus en plus des partis de gouvernement.
    Quand je suis le piteux spectacle que nous donnent certains responsables politiques socialistes dont la seule ambition semble être de décrocher l’Elysée, j’en viens à espérer qu’ils seront enfin renvoyer à leurs chères études ou à une légitime.. retraite !.
    Quand je lis enfin les propos outranciers de certains de mes amis politiques qui aujourd’hui nous expliquent comment nous aurions pu gagner la JO 2012, je me dis qu’ils nous prennent vraiment pour des imbéciles
    . Pourquoi ne sont-ils pas intervenus auparavant pour donner leur recette miraculeuse à Bertrand Delanoë, Jacques Chirac, Jean-Paul Huchon ou Jean-François Lamour qui ont présenté tous les quatre notre dossier de candidature au CIO ?
    Sûr que tous ces donneurs de leçons à posteriori, de gauche comme de droite, feraient bien de nous suggérer des solutions pour endiguer le chômage parisien qui sévit plus qu’ailleurs - 11,4% de taux de chômage à Paris contre 9,9% dans toute la France -, ou pour faire baisser le nombre de Rmistes à Paris qui augmente plus qu’ailleurs – 11% d’augmentation pour 9% dans tout le pays – ou enfin pour mieux prévenir le sida qui concentre dans la seule capitale plus du quart des cas de tout notre pays !
    En attendant et pour terminer sur une note plus légère, je ne suis pas peu fier d’avoir appris par Manuel que mon blog est montré en exemple dans un article de l’Express de cette semaine La blog attitude ou encore d’avoir appris par mon ami Frédéric Latour que ce mardi soir je suis en tête dans le sondage sur les primaires qu’a lancé le sympathique Jack-Yves Bohbot, fidèle soutien de Claude Goasguen, sur son blog http://bobhot.typepad.com/ .
    J’y obtiens 98 voix sur 248 suffrages exprimés soit 39,50% des voix devant Claude Goasguen, 86 voix, soit 34,70% et Françoise de Panafieu avec 41 voix soit 16,50% des voix http://www.pouroucontre.com/cgi-file/vote.cgi?num=39413 .
    Sûr que ce plaisir sera éphémère…
    Alors profitons-en : on a trop peu d’occasion de réjouir dans cette période de sinistrose !
    Ce mercredi soir, je participerai à la réunion hebdomadaire d’Espoir Goutte d’Or, dans le 18e ardt de Paris, afin de discuter avec les responsables de cette remarquable association de la politique de réduction des risques chez les toxicomanes à mettre en œuvre dans notre capitale.
    Bon week-end à celles et ceux qui profitent du pont du 14 juillet et belle fête nationale !

  • Atténuer la vision trop isolationniste de Paris par rapport à la banlieue

    Lors d’un précédent point, je vous avais indiqué quelques pistes gérer autrement Paris [Les raisons de ma candidature – 22 juin 2005].
    Je n’ai pas encore eu l’occasion d’insister sur la nécessité d’établir un partenariat fort et exemplaire avec les villes de banlieue.
    Alors que le Conseil de Paris se tient depuis lundi, évoquons ce dossier chaud et déterminant pour l'avenir de notre capitale et de notre région.
    De nombreuses décisions ne peuvent être prises unilatéralement par la capitale, car elles ont des conséquences évidentes pour nos communes voisines. Je pense bien sûr à celles concernant la circulation, les transports, la sécurité, l’environnement… Ainsi, il est clair qu’en décidant du tracé de notre futur tramway, nous n’avons pas suffisamment associé les communes limitrophes à cette réalisation importante et incontestablement indispensable.
    Certes, la mairie a organisé ponctuellement des consultations des villes au cours de plusieurs conférences. Récemment encore, le maire de Paris a signé un accord de coopération avec la communauté de Saint-Denis.
    Mais, je suis persuadé que nous pouvons aller plus loin et mieux organiser notre partenariat. Il s’agirait d’abord de créer un conseil permanent des villes de la banlieue parisienne afin de travailler ensemble sur les grands dossiers ayant une incidence au-delà de la seule capitale.
    De même, il ne faut pas rechigner à mettre la main à la poche pour soutenir des infrastructures utiles à la banlieue mais qui auront des incidences directes pour les Parisiennes et les Parisiens. Par exemple, il s’agira de soutenir et participer au financement par la Région des transports de banlieue à banlieue - cofinancer le projet de rocade en métro sur 40 km - et développer – en coordination avec les villes – les parkings aux terminus des lignes de métro et de RER.
    Il faut incontestablement atténuer la vision actuelle trop isolationniste ignorant trop souvent le reste de l’Ile-de-France.
    Enfin, il s’agit d’être plus efficace pour Paris en mobilisant tous les élus de la capitale, bien au-delà des élus du Conseil de Paris. Il faut d’organiser une session trimestrielle des élus de Paris (parlementaires, députés européens parisiens, conseillers régionaux de Paris, conseillers de Paris) afin de créer une synergie. Cela permettra aux dossiers parisiens d’être mieux défendus, au-delà de nos clivages, auprès de l’Etat ou du conseil régional. Et cela n’a jamais été fait !
    J’aurai l’occasion d’évoquer ces propositions avec Philippe Goujon, président de la fédération UMP que je rencontre ce soir.
    En attendant, je compte sur celles et ceux d'entre vous qui sont militants UMP de Paris pour m'aider à trouver les parrainages nécessaires pour concourir dans la primaire UMP et cela afin de donner une vraie palette de choix aux Parisiens.
    Et ne pas leur donner l'impresssion que les jeux sont faits d'avance... bref pour ne pas confisquer Paris aux Parisiennes et aux Parisiens !
    Merci pour votre mobilisation...

  • Triste…

    Triste…
    Triste, tel est mon état d’esprit, comme celui de beaucoup de Franciliens présents ce midi sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris.
    Quel dommage de découvrir, dans les salons de la Mairie de Paris, nos regards hagards à l’annonce du nom de la capitale emportant l’organisation des JO de 2012 : Londres.
    La France n’a pas démérité dans la présentation de sa candidature donnant une image positive, humble malgré un excellent dossier, refusant toute agressivité.
    Nous n’avons rien à regretter !

    Nous avons perdu en gardant notre âme et en respectant l’esprit olympique.
    Certains partisans de Londres – et pas des moindres – ont utilisé des méthodes que nous désapprouvons. C’est regrettable. Tous les moyens ne sont pas bons à employer pour arriver à ses fins.
    Il ne faut pas galvauder les principes de l’Olympisme.
    N’oublions cependant pas que le dossier de Londres était excellent, même s’il est d’un coût excessif – 15 milliards d’€ comparé aux 7 milliards de Paris.
    Mais restons immuablement bon joueur et souhaitons désormais bonne chance pour London 2012 !