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Paris Autrement - Page 187

  • Créer une police urbaine de protection

    Grâce à la politique audacieuse de Nicolas Sarkozy, la délinquance a de nouveau baissé dans la capitale de 3,1% sur les sept premiers mois de l’année 2005 et de 6% comparé à juillet 2004. Réjouissons-nous-en, même si cette baisse ne doit pas nous faire oublier que ce sont près de 22.000 faits délictueux qui sont commis, chaque mois, dans la capitale. Sans compter les nombreuses incivilités non comptabilisées qui deviennent insupportables pour beaucoup d’entre nous, notamment les plus vulnérables !
    Certes, il ne s’agit pas de fantasmer, mais outre de se préoccuper de la délinquance quotidienne, une cité de plus de 2 millions d’habitants doit être tout particulièrement vigilante sur les risques terroristes.
    Curieusement, le maire de Paris n’a pas les mêmes pouvoirs que ses collègues de province. Si je comprends que – statut de capitale oblige – certains pouvoirs de police doivent être forcément partagés avec la préfecture, il n’y a plus aucune raison que le 1er édile de France soit dans ce domaine sous doté. J’ai proposé à mes collègues participant à cette primaire UMP de porter ce débat sur la place publique et bien sûr au Parlement.
    Afin de laisser la police nationale exercer principalement ses actions de maintien et de rétablissement de l’ordre public, il m’apparaît important de créer une Police urbaine de proximité [PUP] fonctionnant 24h/24. En fait, pour être juste, elle existe de manière embryonnaire - et sans dire son nom ! - avec la mise en place, depuis 2001, des 2200 agents de surveillance de la ville de recrutés par elle, mais gérés par la préfecture…
    Il s’agirait donc de sortir de l’hypocrisie en unifiant tous les services qui s’occupent de sécurité et de prévention à la ville - les agents de surveillance, dont les fameux Lustucru, les inspecteurs de sécurité de la ville, les inspecteurs chargés de la propreté, etc - et de redéployer du personnel municipal – Paris a plus de 40.000 employés – pour obtenir un effectif d’environ 3000 agents affectés à cette PUP sans surcoût insurmontable pour la collectivité et donc pour les Parisiens. Un contrat entre la ville et la préfecture déterminerait les compétences précises de cette police urbaine de proximité dont la formation serait de haut niveau.
    D’autre part, il s’agit de rationaliser la vidéo surveillance. Sans vouloir plagier la Grande-Bretagne et en étant très précautionneux pour la défense de nos libertés individuelles, il faudrait rendre encore plus efficace notre système de vidéo surveillance. Actuellement, 20.500 caméras pour un coût unitaire de 60.000€/an participent à notre sécurité. Seules 2070 surveillent les rues. Il s’agirait de mieux les répartir entre lieux publics et rues pour obtenir une efficacité maximale, sans trop augmenter ce budget qui est déjà important. Il faudra aussi s’assurer que la RATP achève l’installation des caméras dans les bus pour 2006 comme elle s’y est engagée.
    Dans cette période troublée, sans en rajouter, sans hurler avec les loups du tout sécuritaire, je suis sûr que la création d’une PUP permettra à la police nationale de se recentrer sur ses missions prioritaires de sécurité publique et de lutte contre le terrorisme.

  • C’est vraiment la rentrée…

    Ca y est… Comme beaucoup d’entre vous, c’est ma rentrée définitive !
    Aujourd’hui, après une semaine d’interruption, je me suis totalement réinvesti dans tous mes dossiers. ELCS d’abord, avec le point sur la préparation des 10 ans de l’association qui se dérouleront le samedi 26 novembre à l’Assemblée nationale sous la présidence de Jean-Louis Debré. Le sida, grande cause nationale 2005 ensuite, avec une rencontre avec Louis Schweitzer, président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) pour préparer le mois d’octobre, rendez-vous aussi avec Nathalie Briot, conseillère de Dominique de Villepin à Matignon et enfin Aujourd’hui, Autrement, Paris Autrement avec ce pique-nique nocturne dans le Bois de Vincennes où mes amis des Jeunes Actifs ,avec leurs responsables François Guéant et Gilles Laborde, des UMP de Paris nous ont rejoint ainsi que Madame H qui est venue m’interviewer pour les 20 ans de la nuit gay de Canal Plus qui sera diffusée en octobre prochain.
    L’occasion d’enterrer l’été dans la bonne humeur et d’expliquer aux militants à quel point j’ai besoin d’eux pour m’aider à réunir les précieux parrainages pour concourir à cette primaire. A cette occasion, j’ai aussi été heureux de retrouver mon ami le grand réalisateur de télévision Jean-Pierre Spiero et le jeune Anti, ancien concurrent de l’émission de téléréalité Nice People.
    Enfin, j’ai quand même pris le temps de faire des analyses pour m’assurer que mon putain de virus n’a pas profité de l’été pour m’envahir un peu plus…
    Et puis demain enfin, c’est le retour à Vigneux-sur-Seine pour préparer les projets d’automne de ma direction des solidarités.
    Incontestablement, c’est vraiment la rentrée…

  • L’inventive campagne de Paris Autrement

    C’est sous le titre « l’inventive campagne de Jean-Luc Romero » que titre un article de Sébastien Ramnoux dans Le Parisien Paris de ce lundi. Dans cet article d’une demie page, le journaliste rappelle nombre des propositions que j’ai faites depuis juin pour un Paris Autrement.
    Juste une petite erreur dans cet article : je n’ai évidement pas quitté le secrétariat national de l’UMP suite à un désaccord avec Nicolas Sarkozy, d’autant qu’il n’en était pas encore le responsable et que j’ai d’excellentes relations avec le ministre de l’intérieur depuis longtemps….
    En tous cas, cet article montre que notre campagne ne laisse pas indifférent ! Et cela fait plaisir de voir que le travail que je mène avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement est reconnu. D’ailleurs merci à toute cette équipe et notamment à mon directeur de campagne Philippe Lohéac !

  • Créer la Journée, Paris, capitale du monde

    Le quotidien Le Parisien l’a rappelé récemment : Paris ne dispose pas d’un grand festival des Arts de la rue, contrairement à d’autres grandes villes comme Aurillac ou Chalon-sur-Saône.
    Certes, tout au long de l’année, différentes manifestations de grande qualité se déroulent dans différents quartiers de la capitale et mettent en avant les Arts de la rue, permettant ainsi à de nombreux Parisiens d’accéder gratuitement au spectacle vivant. Il s’agit notamment de Onze’bouge dans le 11e, l’Opéra des rues, le Printemps des rues ou encore de certaines manifestations dans le cadre de Paris-Plage ou de Paris, Quartier d’Eté.
    Sois sûr, cher blogueur, qu’il ne s’agit pas, en ce qui me concerne, de donner du pain et des jeux à nos concitoyens pour s’affranchir des problèmes quotidiens que se doivent de résoudre les élus de la capitale.
    Ainsi, dans le cadre de Paris, Autrement, je propose qu’à la fin de l’été, au moment où s’achève Paris-Plage, la mairie de Paris organise une manifestation d’envergure dans laquelle les Arts de la rue auraient une place privilégiée.
    Plus précisément, il s’agit de lancer la Journée Paris, Capitale du monde. Ainsi, fin août, les 80 quartiers-villages de notre capitale célébreraient un pays différent, souvent lié à leur quartier, avec des associations parisiennes ou franciliennes composées de personnes originaires de ces pays. Les rues seraient pavoisées aux couleurs du pays choisi, des produits locaux seraient mis à disposition et différentes animations, notamment folkloriques, seraient organisées partout. Concomitamment, sur tous les ponts de la capitale, se déroulerait un grand festival des Arts de la rue.
    Cette manifestation d’envergure aux multiples facettes, qui enterrerait gaiement l’été, permettrait d’aborder la rentrée dans la bonne humeur et dans l’échange… moyen idéal aussi pour se remémorer les destinations exotiques connues durant l’été ou de les découvrir et de nouer enfin avec une culture pas assez mise en avant dans la Ville lumière : les Arts de la rue.

  • Dans le JDD, les élus de banlieue se prononcent sur le Grand Paris

    Suite à ma proposition de créer un Grand Paris, Denis Boulard, pour le JDD Paris paru ce dimanche, a interrogé plusieurs élus de banlieue ainsi que Jean-Paul Huchon.
    Si cette proposition ne soulève évidement pas l’enthousiasme d’élus qui craignent que Paris soit hégémonique dans un tel cas de figure - je propose dans ce cas que ce soit un maire de banlieue qui préside la future structure - ou pour certains, de perdre une partie de leurs pouvoirs, certains édiles sont plus nuancés comme le maire UMP de Saint-Mandé Patrick Beaudouin, Pierre Gosnat, maire PC d’Ivry-sur-Seine ou même le célèbre André Santini. D’autres vont même plus loin que moi, comme Jacques Masdeu-Arus, maire UMP de Poissy ou Manuel Valls, maire PS d’Evry, qui envisage carrément la disparition des départements.
    En ce qui me concerne, je rappelle que je prône la création d’un Grand Paris sous la forme, soit d’un district, soit d’une structure intercommunale nouvelle qui gérerait le logement - rappelons d’ailleurs que 20.000 logements appartenant à Paris, soit près de 10% des logements sociaux de Paris sont déjà situés en banlieue ! - le développement économique et la circulation.
    Le débat est lancé… Osons !

  • Lundi, pique-niquons ensemble au Bois de Vincennes

    Les vacances sont désormais bien terminées pour moi. Djerba et Alicante durant deux trop courtes semaines - Primaires obligent - ne sont plus que de doux souvenirs…
    Mais nous sommes encore en août. Alors profitons-en pour avoir une activité en plein air. Nous allons suffisamment écumer les salles de réunion à Paris ou en ce qui me concerne aussi à Vigneux-sur-Seine durant cet automne qui s’approche. Gardons, l’instant d’une soirée, le goût et l’odeur de nos belles nuits d’été.
    Comme chaque année, j’organise avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement et d’On Est Là !, un pique-nique amical dans mon quartier, au Bois de Vincennes. Cette année, les Jeunes Actifs de mon ami François Guéant ont décidé d’y participer à nos côtés.
    Je vous rappelle donc que celles et ceux, qui souhaitent venir se joindre à nous, n’oublient pas leur pique-nique et que nous nous retrouverons ce lundi 29 août à 19H30 précises devant le Mac Do de la Porte Dorée au coin de l’avenue Daumesnil et du boulevard Poniatowski. Le Métro est celui de la Porte Dorée sur la ligne 8 Balard-Créteil. Si par malheur, le beau temps n’est pas au rendez-vous, nous investirons un petit restaurant de mon quartier.
    Alors à lundi…Je vous attends !

  • Réduire la fracture numérique à Paris

    Parce que nous vivons dans la capitale, nous oublions souvent qu’il y a des Parisiennes et des Parisiens qui ne peuvent encore accéder aux évolutions technologiques récentes.
    Certes, nous sommes presque 44% à être équipés de DVD, soit à peine 4 points de plus que l’ensemble des Français. Dans le même temps, nous sommes loin d’être une majorité de foyers abonnés à Internet.
    Pourtant, aujourd’hui, chacun sait à quel point Internet est indispensable pour l’accès à l’emploi, mais aussi pour la vie quotidienne. Ainsi, seuls 42,5% des Parisiens sont abonnés à Internet, loin de la moitié des habitants de la ville lumière.
    La fracture numérique, c’est donc une réalité pour près de 58% de nos concitoyens parisiens.
    Pour y remédier, je propose deux mesures simples et déjà mises en œuvre dans d’autres collectivités locales.
    D’abord, il faut faire accéder les plus modestes à Internet car, en y regardant de plus prés, c’est bien eux qui sont les premières victimes de cette fracture. Je pense ainsi aux 185.000 ménages qui sont logés en HLM, c'est-à-dire presque 17% de la population de la capitale ! Il s’agit donc d’installer, dans les halls des immeubles sociaux, un ordinateur avec accès à Internet. Chaque famille aurait un code d’accès qui lui permettrait d’accéder à Internet de 8 heures à 22 heures.
    D’autre part, et comme plusieurs départements français l’on déjà fait, il faut offrir à chaque collégien un ordinateur portable qu’il conservera jusqu’en troisième. Cela permettra, notamment aux plus modestes, de se familiariser très tôt avec cet outil qui désormais leur sera indispensable toute la vie.
    Ces mesures ont un coût, mais elles sont une condition indispensable pour réduire, à Paris, ville riche, cette fracture numérique.
    Alors, osons !

  • Ce vendredi 19 août, à 6h20 sur RMC Info !

    Pas de grasse matinée pour moi ce vendredi matin, car j’interviens dans la tranche matinale de RMC Info à 6h20…. Le réveil sera dur !
    Si vous travaillez ou que vous rentrez de boîte à cette heure là, je vous parlerai de ma proposition de créer, à Paris, un pool d’assistantes maternelles ouvert 24h/24.
    J’ai récemment développé cette proposition sur mon blog et le Parisien, édition Paris, du jeudi 18 août l’a classé dans sa rubrique « Fallait y penser ».

  • Le Grand Paris, un vrai projet pour la capitale

    Depuis l’échec de la candidature de Paris pour l’organisation des JO de 2012, chacun a le sentiment d’un grand vide et même que Paris n’a plus aucun projet fédérateur pour les Parisiens.
    Il y en a pourtant une proposition qui pourrait nous rassembler et nous dépasser : créer le Grand Paris.
    Quel beau projet cela serait que de rassembler tant d’énergies sur un vrai projet d’intérêt général, je dirai même d’intérêt national.
    Certes, cela reste aujourd’hui le serpent de mer de notre vie politique.
    Jacques Chirac avait proposé la création d’un district dès 1986 et Michel Rocard penchait, en 1989, pour une structure intercommunale nouvelle. Aucun de ces projets ne verra le jour face à la frilosité de nombre d’élus craignant de perdre une parcelle de leurs pouvoirs !
    C’est pour cela que je propose, dans un premier temps, d’institutionnaliser une structure intercommunale légère. C’est une mesure qui peut et qui doit être mise en place rapidement. Les rencontres bilatérales ou informelles qui sont actuellement organisées et la dizaine de protocoles de coopération avec des villes du 92, 93 et 94 ont le mérite d’exister, mais elles sont loin de pouvoir répondre aux enjeux auxquels nous sommes confrontés.
    Chacun le sait : ce n’est pas Paris corseté dans son boulevard périphérique, sur ses maigres 105km², bien loin des 321km² de Londres, des 607km² Madrid ou des 879 km² de Moscou qui résoudra les défis auxquels il est confronté.
    Pour régler nos problèmes de logement, de circulation, d’environnement, d’emploi, rien ne peut se faire sans travailler avec toutes les autres communes de banlieue.
    Et cela deviendra efficace que le jour où l’on créera un Grand Paris et où chacun oubliera ses petits intérêts catégoriels.
    Pour y parvenir, il faut que Paris ne soit pas hégémonique pour ne pas effrayer les communes qui l’entourent et en contre-partie que les élus de ces communes comprennent qu’il leur faudra perdre aussi un peu de leur autonomie.
    Si cette double condition est remplie, nous pourrons obtenir du gouvernement toutes les réformes législatives et réglementaires indispensables pour créer le Grand Paris, seul à même de régler la plupart de nos problèmes quotidiens et de rivaliser avec les grandes métropoles européennes et mondiales.
    Ce chantier est difficile mais ô combien exaltant !

  • Faire élire le maire de Paris directement par tous les Parisiens !

    Ma réflexion du 15 août sur le système de parrainage de la primaire UMP à Paris n’a pas laissé indifférent, car l’AFP en a fait une dépêche hier en fin d’après-midi, reprise ensuite par des radios.
    Clairement, il ne s’agit pas ni pour moi, ni pour Aujourd’hui, Autrement de polémiquer comme le titre de la dépêche de l’AFP peut le laisser entendre : « Jean-Luc Romero conteste le système du parrainage »… Mais bien de montrer aux responsables parisiens que ce qui a été prévu, au moment où seuls des élus de Paris étaient candidats, est impossible à mettre en place avec 10 candidats. Nous aurons l’occasion d’y revenir d’ici le 12 septembre.
    En attendant, je souhaite continuer, comme je l’ai fait tout cet été, à vous proposer des orientations pour un Paris Autrement et à en débattre, sans tabous, avec vous.
    J’ai beaucoup évoqué, depuis plusieurs semaines, mes propositions concrètes pour améliorer le quotidien des Parisiens, mais je n’ai pas évoqué suffisamment le statut de Paris.
    Les plus jeunes d’entre vous ne le savent pas : jusque 1977, Paris n’avait pas de maire élu. C’est donc seulement depuis cette année là, que nous pouvons élire indirectement notre maire. Mais pourtant, nous ne sommes toujours pas au même niveau que les autres communes, car le maire de Paris n’a pas les mêmes compétences - notamment pour la circulation, l’hygiène, le stationnement et la sécurité - que les autres maires.
    L’élection municipale va être reportée à mars 2008 : cela donne le temps au gouvernement d’apporter quelques améliorations.
    D’une part, il s’agit de donner des pouvoirs équivalents au maire de Paris que ceux que possèdent ses collègues de province avec juste une nuance concernant la sécurité, car Paris est aussi la capitale de la France. On imagine mal un maire qui interdirait la circulation devant l’Assemblée nationale… Cette compétence doit être partagée avec le préfet de police. D'autre part, il faut trouver une solution à l'exiguïté de la superficie parisienne - 105 km² - en créant un Grand Paris. [je ferai, cette semaine, des propositions en ce sens]
    Enfin, et c’est là un changement démocratique majeur que la capitale mérite : Londres, New-York, Montréal [la photo en haut à gauche me représente avec le maire de Montréal] élisent directement leur maire.
    Cela donne à ces édiles une autorité et une légitimité incontestables.
    Pourquoi ne pas copier à Paris, ce que d’autres grandes mégapoles ont mis en place avec succès ?
    Cette proposition de faire élire directement le maire de Paris par les Parisiens, je la soumets aux autres candidats à la Primaire : défendons ensemble cette réforme : donnons aux Parisiens le maire qu’ils choisiront.
    Les Parisiennes et les Parisiens le valent bien !

  • Parrainages d’élus : Revenir sur cette obligation qui risque de confisquer le débat aux Parisiens

    15 août à Paris : calme !
    Même le bois de Vincennes situé à 50 mètres de mon domicile où j’ai couru, en fin de matinée, semble déserté. Seul mon Monoprix, rare magasin ouvert à côté de chez moi, montre des signes d’animation : on y fait même la queue aux caisses… le 15 août !
    J’ai pourtant hésité à quitter Paris pour ce long week-end. Jean-François Chassagne, président du SNEG, m’a invité à Nîmes, tout comme mon ami Jean-Bernard Bolvin, qui lui m’a convié dans la douce Charente.
    Mais j’ai préféré le calme parisien pour mieux avancer dans cette campagne pour un Paris Autrement qui me tient tant à cœur.
    L’échéance du 13 septembre approche : celle du dépôt limite des parrainages pour pouvoir concourir à cette primaire UMP à Paris voulue, à juste titre, par le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy.
    Ces parrainages, justement parlons-en !
    Le règlement intérieur nous oblige à avoir le soutien de 10 élus.
    Simple sur le papier, mais beaucoup moins dans la réalité.
    Déjà, l’idée même de parrainages d’élus - si elle se comprend dans le cadre d’une élection présidentielle -, paraît plus contestable pour une élection interne à un parti politique, dont l’objectif doit être de permettre la libre expression de tous ses membres, fussent-ils minoritaires.
    Ensuite, ce système favorise incontestablement celle et ceux qui sont déjà en place et qui bénéficient de moyens matériels et surtout des fichiers, car il est difficile de joindre des élus en plein été dans leur mairie !
    Enfin, la course compréhensible aux parrainages - pour les afficher ensuite -, que font les candidats parlementaires handicape incontestablement les autres candidats – nous sommes tout de même 10 aujourd’hui ! Elle conduit même à un certain malaise chez beaucoup d’élus UMP de Paris qui, craignant que leur choix leur soit reproché un jour, préfèrent renoncer à soutenir un candidat.
    En conclusion, j’ai peur que ce système ne permettre de retenir que les candidatures des maires-candidats en place et du président du groupe au conseil de Paris – qui disposent, dans leur seul arrondissement, des 10 élus nécessaires – empêchant au final tout renouvellement et tout vrai débat d’idées pour un Paris Autrement.
    Ce serait, si mes craintes et celles d'Aujourd'hui, Autrement se confirment, un bien mauvais signal que de limiter notre choix au moment où l’équipe actuelle à la tête de la mairie de notre belle capitale marque un peu d’essoufflement dans l’opinion.
    En juillet, j’ai eu l’occasion de dire mon inquiétude à Philippe Goujon, mais aussi à Claude Goasguen, Françoise de Panafieu, Jean Tibéri et Pierre Lellouche. Je reste pourtant optimiste car il est encore temps de revenir sur cette obligation…et ainsi de se donner toutes les chances de montrer aux Parisiennes et aux Parisiens que nous avons un vrai projet alternatif pour… un Paris Autrement !

  • Développer les rencontres entre le PSG et les jeunes Parisiens

    Le moral des sportifs revient à Paris : le PSG est en tête de la ligue 1 à l’issue de la 3e journée. Face à Toulouse, l’équipe parisienne a mis deux buts. Même s’il s’agit de ne pas crier victoire trop tôt, on en oublierait presque que Paris n’a pas obtenu l’organisation des JO de 2012 !
    Il est vrai que ces derniers temps, le PSG nous avait plutôt habitué à la défaite et surtout à la conduite inadmissible de certains de ses supporters.
    La ville qui subventionne ce grand club – 3,6 millions d’€/an en subvention et en achat de billets – devrait utiliser cette nouvelle forme du club pour proposer une meilleure collaboration. En effet, au moment où le foot est l’un des sports les plus populaires en France et à Paris, il est important d’utiliser cette popularité du PSG - 41.341 spectateurs au match PSG-Toulouse - au service de la jeunesse de notre ville.
    Le PSG, à l’initiative de la ville, pourrait encore aller beaucoup à la rencontre de nos jeunes. Dans nos écoles, nos collèges et nos lycées, grâce à la région, des rencontres institutionnalisées avec les joueurs devraient être fortement développées. On sait que la multiplication de ces rencontres aidera à développer la pratique sportive, mais aussi l’esprit sportif…et eu égard aux violences et aux insultes de l’année dernière, cela ne peut qu’être bénéfique…
    Alors, proposons une plus forte collaboration entre la ville et le PSG à son président, Pierre Blayau, et à son entraîneur, Laurent Fournier [ma photo] !

  • Vous faire entendre ma rage de vivre et d’aimer.

    J’ai donc répondu au feu roulant des questions du bouillant Daniel Schick [ma photo] de 13h15 à 14h00 sur Europe 1, (émission rediffusée ce matin à 1 heure) – 48 questions exactement, confirmées par l’animateur lui-même en fin d’émission !
    Mon ami André Staut m’avait accompagné à cette émission importante, mais croyez-le bien difficile même pour l’habitué des medias que je suis.
    Si l’essentiel de l’émission a été consacrée à la lutte contre le sida et notamment au sida grande cause nationale 2005, ELCS, Aujourd’hui, Autrement, mon outing, la révélation de ma séropositivité, ma candidature à la mairie de Paris, le mariage homo, bien des sujets de mon parcours ont aussi été abordés sans oublier ma mère... Vous pouvez d’ailleurs écouter cette émission en cliquant sur ce lien.
    J’espère que ce long entretien aura permis de mieux faire comprendre, mon parcours, mes ambitions, mais aussi vous faire entendre mes doutes, la difficulté de ma bataille quotidienne contre ce virus qui n’arrive pas à me dominer et au final ma rage de vivre et d’aimer.

  • Créer un pool d’assistantes maternelles ouvert 24h/24

    Même si nous sommes encore dans le temps des vacances, pensons un peu à la rentrée et notamment à celle des familles de notre Ville lumière.
    On le constate tous : la famille évolue à Paris plus qu’ailleurs.
    Si 50% des Parisiens vivent en famille - soit 1 million d’entre nous -, 27,5% des familles à Paris sont monoparentales.
    73% des mères d’un ou de deux enfants trav
    aillent.
    Parallèlement, si en France, 1 ménage sur 3 divorce, ils sont 50% à divorcer dans la capitale.
    Au-delà des jugements moraux, l’état des lieux établi récemment par l’atelier parisien d’urbanisme est incontestable.
    Il faut donc tenir compte de cette réalité dans une politique familiale pour un Paris Autrement.
    Les premières mesures concernent évidemment l’accueil des enfants quant on constate qu’aujourd’hui la majorité des Parisiennes travaillent.
    Pourtant, depuis mars 2001, aucune des 357 crèches municipales n’a décalé ses horaires.
    Seules une quinzaine de crèches associatives accueillent plus tôt les enfants – dès 7h30 – ou plus tard – jusqu’à 20h30 –, ainsi que les 18 crèches de l’AP-HP qui reçoivent les enfants de 6h00 à 22h00 !

    Certes, la mairie a lancé, en avril dernier, la garde à domicile à horaires décalés pour seulement certaines familles et dans deux arrondissements – les 10e et 18e – prévoyant ultérieurement et éventuellement d’élargir cette mesure aux 9e, 12e et 20e ardt.

    C’est un premier pas, mais qui demeure, près de 4 ans après l’élection de l’actuelle majorité municipale, largement insuffisant.

    Dans mes orientations pour un Paris Autrement, je propose d’ouvrir une crèche municipale à horaires élargis [soir et week-end] par arrondissement en ne craignant pas de confier ces missions à des associations pour agir vite.
    Ensuite, je suggère de créer un pool d’assistantes maternelles volantes, pour intervenir, 24 heures sur 24, dans les familles touchées par un problème grave et qui doivent faire garder d’urgence leurs enfants de moins de 4 ans.
    Bien sûr, la création d’un tel pool nécessitera enfin qu’on fasse un effort pour loger à Paris les assistantes maternelles qui sont souvent contraintes de vivre en banlieue pour des raisons financières.
    Enfin, qu’il me soit permis de me réjouir que la mairie de Paris soit revenue sur sa tentation de supprimer les jardins d’enfant de l’OPAC qui accueillent, ne l’oublions pas, près de 1400 enfants dans les arrondissements populaires. Ces structures pédagogiques et sociales accueillent des petits parisiens de 2,5 ans à 6 ans selon un mode de garde original et utile qu’il faut vraiment, j’en suis persuadé, encourager !
    N’hésitez pas à me faire des propositions sur cette question sensible…

  • Retrouvons l’imagination architecturale pour un nouveau Paris

    L’imagination architecturale n’est plus à Paris.
    Elle est à Londres, à Amsterdam, à Berlin, à Barcelone. Personne ne conteste ce constat déprimant.
    Chacun s’en plaint amèrement. Mais que fait-on pour remédier à cette situation ?
    La ville lumière qui a si longtemps montré le chemin de la modernité, de l’audace architecturale est incontestablement à la traîne des capitales européennes. Si certains veulent faire de la capitale un musée vivant sur son glorieux passé, ils sont incontestablement entrain de réussir ! Merci les Verts !
    Faisons un inventaire à la Prévert des grands projets pour Paris : le tramway, le quartier des Batignolles – mais qu’y fera t-on réellement depuis l’échec de la candidature de Paris aux JO 2012 ? – la passerelle Bercy-Tolbiac, les jardins du Nord, la cité de la mode, la restructuration contestée de Beaugrenelle, une réhabilitation a minima des Halles et la piscine sur Seine.
    Quelques permis de construire ont aussi été donnés pour quelques projets originaux mais modestes – l’immeuble Citroën, le Drugstore Publicis, le futur immeuble Bouygues, la façade du Fouquet’s et un immeuble ainsi que le design des abribus de la Zac Rive gauche conçus par le grand Norman Foster, créateur de la concombre érotique de Londres.
    Est-ce suffisant pour la capitale mondiale de la mode et du tourisme ?
    Certes, il ne s’agit pas de lancer de multiples projets pharaoniques aux coûts délirants ! Mais entre de tels projets et notre modestie architecturale, n’y a-t-il pas une voie médiane ? Et, devons-nous nous réjouir d’être aujourd’hui moins cités que Shanghai dans les cours d’architecture ?
    De plus, soyons-en conscients : le PLU [plan local d’urbanisme] qui va bientôt être adopté définitivement par le conseil de Paris ne va guère améliorer cette tendance !
    Pour un Paris Autrement, je propose, avec mes amis d’ Aujourd’hui, Autrement, qu’on ouvre, de nouveau et sans tabous, le débat sur la construction de tours à Paris.
    Pourquoi s’être offusqués, à droite comme à gauche, que des tours puissent être édifiées aux portes de Paris. Outre le fait qu’elles nous permettraient de construire les logements qui nous font tant défaut, pourquoi ce qui est la norme à Londres et surtout à Shanghai serait totalement interdit à Paris ? Pourquoi refuser même d’ouvrir largement ce débat en s’appuyant sur les excès des années 70 ? Au contraire, forts des échecs que sont la Tour Montparnasse, le quartier Beaugrenelle, pourquoi ne pourrions nous édifier des tours esthétiques répondant aux normes du développement durable et de haute qualité environnementale ? Pour un Paris autrement, je souhaite ouvrir ce débat dans cette campagne des primaires UMP pour Paris 2008 !
    Comme, il m’apparaît important de réinstaurer le concours des façades de la ville de Paris. Créé en 1887 pour remédier à la monotonie des façades haussmanniennes, ce concours supprimé en 1930 retrouve aujourd’hui tout son intérêt.
    Alors, allons-y plutôt que de tergiverser et de se réjouir que le PLU limite la hauteur des immeubles de la capitale à 37 mètres ?

  • PSG : soyons des supporters modèles même quand nous perdrons

    4-1 : PSG-Metz… Bravo !
    Le début de la saison s’annonce bien et le PSG renoue avec le succès pour cette nouvelle saison. J’en suis, comme beaucoup de Parisiens, heureux.
    Car, il est important pour la capitale d’avoir un grand club de foot qui fasse rêver jeunes et moins jeunes.
    La ville de Paris met des moyens financiers importants dans ce club détenu, rappelons-le, à 99% par Canal Plus, puisqu’une subvention de fonctionnement de 2,3 millions d’€ lui est attribué, sans oublier les 1,3 million d’€ d’achat de places. Ce n’est pas rien et cela oblige au moins à faire du foot de manière… éthique.
    Le public des supporters semble avoir renouer avec son équipe. Espérons que cela dure, car on ne pourra tolérer cette saison, comme cela s’est passé en 2004, les débordements, les violences et les propos racistes et homophobes de supporters extrémistes.Je n’oublie pas que le Parc des Princes est, je crois, le seul stade de France à bénéficier d’un contrat local de sécurité.
    Si le PSG renoue, à notre grand plaisir avec le succès, il faudra aussi que nous soyons des supporters modèles et tolérants… même quand nous perdrons un match !

  • Promouvoir la propriété sociale pour tous !

    Trouver un logement à Paris est devenu une vraie gageure !
    Le prix du loyer moyen au m² est passé de 13,59€ à 19,71€ de 2001 à 2005.
    Les propriétaires privés demandent des garanties de plus en plus exorbitantes refoulant ainsi les classes moyennes en dehors de Paris.
    Quant au logement social, il est en panne avec 102.750 familles en attente d’un logement à loyer modéré au 1er janvier 2005 !
    Dans le même temps, ceux qui veulent accéder à la propriété doivent disposer d’un matelas financier très confortable, puisque le prix moyen du m² dans la capitale est passé de 3003€ à 4316€ en 2005 !
    Bref, il faut être riche pour acheter un appartement à Paris…
    Pour arrêter cette hémorragie des classes moyennes qui ne peuvent plus se loger dans la ville lumière, je propose quatre mesures :
    1) Il faut promouvoir la propriété sociale. C'est-à-dire généraliser la possibilité pour un locataire qui a passé plus de 10 ans dans un logement social d’acquérir son logement.
    2) Soutenir ensuite énergiquement le développement des agences immobilières à vocation sociale qui permettent à ceux qui ont eu des accidents financiers de retrouver un logement.
    3) Cautionner ensuite les logements dans le privé des personnes handicapées ou atteintes d’une affection de longue durée est une impérieuse nécessité. On ne peut accepter aujourd’hui que ces catégories de la population n’aient pas une vraie priorité de logement !
    4) Enfin, il faut tripler le nombre de prêts à taux zéro - de 1000 à 3000 - accordé par la municipalité pour acheter sa première résidence principale et élargir ses conditions, notamment aux personnes atteintes de longue maladie qui n’arrivent pas à avoir de prêts bancaires.
    Ces mesures peuvent être appliquées immédiatement même si les conditions d’accession à la propriété sociale doivent être bien définies.
    Je les défendrai dans cette campagne pour un Paris Autrement.

  • C’est l’été, devenez populaire

    Mardi midi, les jeunes Populaires ont lancé Place de l’Hôtel de ville à Paris l’une des deux caravanes qui jalonnera de nombreuses stations balnéaires jusqu’aux universités d’été de l’UMP.
    La fédération de Paris a eu la bonne idée d’inviter les élus de la capitale encore présents à Paris à se joindre aux jeunes pour distribuer le dépliant de la campagne estivale intitulé « C’est l’été, devenez populaire ».
    C’est en vélo que je suis arrivé avec Philippe Lohéac, mon directeur de campagne [ma photo] pour un Paris Autrement et Isabelle Telle-Gaspar ainsi que mon fidèle Manuel Charrier.
    Nous y avons retrouvé mon président de groupe Roger Karoutchi mais aussi deux de mes concurrents aux primaires UMP de Paris, Claude Goasguen et Pierre Lellouche.
    C’est dans une ambiance bonne enfant que nous avons posé tous les trois pour la photo de groupe avec les jeunes Pop de Paris, mais aussi des élus de Paris, Florence Berthout, Roxane Decorte, Raoul Delamarre, Jack-Yves Bohbot et Claude-Annick Tissot.

  • Comprendre la colère des deux roues

    Le Parisien du 25 juillet nous rappelle que les PV pour scooters mal garés ont augmenté de 184%. Si l’on peut se réjouir que les engins, qui empêchent seniors ou familles avec poussette de déambuler tranquillement sur les trottoirs de Paris soient sanctionnés, on peut aussi comprendre la colère des propriétaires de deux roues.
    A Paris, il n’existe que 24.480 places pour deux roues et il en manque 100.000 !
    Pour pallier ce problème, la municipalité prévoit la création de 1000 places par an : à cette allure là, ce n’est pas demain que les 2 roues pourront se garer facilement dans la capitale….
    Dans ma Lettre pour un Paris Autrement, je propose de créer au moins 2000 places par an et de permettre, chaque fois que cela est possible, d’implanter ces places face aux commissariats ou postes de police.
    Je propose aussi d’expérimenter pendant un an la possibilité pour les motos et les scooters de circuler sur les voies de bus et faire un bilan coût/avantage pour la pollution et la circulation avant de l’étendre définitivement.
    Des idées simples que l’adjoint à l’environnement vert pourrait entendre s’il se donnait la peine de prendre en compte les propositions des usagers de deux roues aujourd’hui légitimement ulcérés !

  • Le gâchis de la Samaritaine

    J’ai déjeuné, ce mercredi midi, au Train bleu, le magnifique restaurant de la gare de Lyon, dans mon 12e arrondissement, avec Jean-François Legaret.
    Heureux de retrouver le maire du 1er arrondissement de Paris avec lequel j’ai siégé à la région de 1998 à 2004. Après avoir évoqué la situation parisienne suite à notre échec au JO, nous avons longuement disserté sur la situation dramatique de la Samaritaine [ma photo] qui est située au cœur de l’arrondissement dont il est le premier édile.
    Etonnant d’apprendre que les travaux de mise en conformité dureront 6 ans…
    Terrible ensuite de penser à la situation des 1450 employés, dont certains travaillent depuis plusieurs décennies dans ce magasin, qui avec 82 millions d’€ de chiffre d’affaire annuel, est le 3e plus important des grands magasins de la capitale !
    Depuis le rachat de la Samaritaine en 2001 par LVMH, on sentait bien que la clientèle traditionnelle désertait peu à peu cette enseigne créée en 1870 par le charentais bien nommé Cognacq.
    Mais comment peut-on, du jour au lendemain, annoncer une fermeture aussi longue ?
    Espérons cependant que LVMH ne joue pas cyniquement la montre pour revendre bientôt ces 61.000 m² au prix fort et abandonner l’un des joyaux du commerce parisien.
    Il appartiendra aux élus de vérifier l’application du futur PLU qui empêche de donner une autre destination à la Samaritaine que celle qu’elle a aujourd’hui : c'est-à-dire un grand magasin populaire aimé des Parisiens.
    Il nous appartient enfin d’être aux côtés de ces centaines de salariés révoltés et légitimement inquiets pour leur avenir !

    Quel gâchis ?