Il y a des jours où je préférerai rester chez moi. C’était le cas aujourd’hui et j’ai dû me faire violence pour ne pas annuler mes rendez-vous. Le décès de Michel est dur à encaisser.
J’ai donc enregistré une interview chez moi pour un 52 minutes qui passera sur la chaîne de la TNT, NT1, dans l’émission « On va tout vous dire ». Ce documentaire sera consacré à la famille et les journalistes voulaient connaître mon point de vue sur le mariage homosexuel, les réticences d’une partie de la classe politique française à ce sujet, ainsi que les raisons de son vote en Espagne. Diffusion prévue en décembre.
J’ai aussi déjeuné ce midi avec Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture et actuel président de TV5, chez Françoise, aux Invalides. Ce moment rare a été l’occasion de constater une nouvelle fois nos convergences de vue sur de nombreux sujets et aussi notre volonté de faire de la politique autrement. Jean-Jacques m’a même rappelé qu’il refusait tout embrigadement et qu’au conseil régional de Lorraine, il vote en son âme et conscience, n’hésitant pas, comme il l’a fait récemment, à donner sa procuration au président socialiste de région plutôt qu’à son groupe qui s’apprêtait à voter dans un sens qui allait à l’encontre de son intime conviction. Pour avoir dû voter à quelques reprises contre l’avis de mon groupe, je sais à quel point cela crée de tensions. Mais, je sais aussi qu’on gagne toujours en restant fidèle à ses convictions. Etre élu, ce ne devrait pas nous transformer en moutons, obligés de suivre les yeux fermés les consignes d’un groupe. L’honneur de la politique, c’est parfois de dire non.
Début de soirée enfin, plus classique. Avec Philippe Lohéac, je suis passé au lancement de campagne de Françoise de Panafieu au Théâtre Montparnasse. Contrairement, aux conclusions hâtives, que certains ne manqueront pas de tirer, ce n’est pas un acte d’allégeance à la candidature de Françoise. Mais un geste amical envers celle qui m’a invité et pour laquelle j’ai de l’amitié.
Pour ce qui est des municipales à Paris, avec mes amis de Paris Autrement et d'Aujourd'hui, Autrement, nous déciderons le moment venu de notre stratégie et d’un éventuel soutien à un candidat. C’est incontestablement prématuré aujourd’hui, d’autant que nous ne connaissons pas les propositions des actuels candidats, même si, ce soir, Françoise a présenté devant une salle pleine, mais composée surtout de seniors, ses 6 orientations pour un Paris gagnant.
En ce qui nous concerne, pour un Paris, Autrement, nous avons un programme, des idées ambitieuses, notamment sur le Grand Paris, et c’est en fonction des réponses précises qu’apporteront, au cours de cette campagne les uns et les autres, que nous déciderons de notre stratégie.
Nous avons donc le temps, car 2008 : c’est pas demain !
