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Paris Autrement - Page 186

  • Allez Claude un petit effort, laisse ta voiture !

    Claude Goasguen est entier. Je ne lui reprocherai pas : moi aussi, je le suis.
    Il s’est donc laissé aller sur LCI sur la politique des transports de la ville de Paris, traitant les élus Verts de « Khmers verts »… Il a plutôt raison !
    Mais, quand le candidat à la candidature UMP annonce que s’il est élu maire de Paris, il supprimera les couloirs de bus - pour info, ils ont été initiés par Jean Tibéri, Claude étant lui aussi maire-adjoint ! -, quand il qualifie le tramway des maréchaux de projet dépassé, alors que toutes les grandes villes de France - UMP notamment ! - s’y sont mises et qu’il en avait lui-même approuvé la création, en tant que membre de l’exécutif, sous la mandature de Tibéri -, il est à contre sens des desideratas des citadins et bien sûr des objectifs de développement durable.
    Certes, il a raison de stigmatiser la volonté des Verts d’imposer tout et n’importe quoi et souvent sans réelle concertation : il est inutile de faire des voies de bus de 4,5 mètres, alors que Jean Tibéri les avaient proposées à juste titre à 3,50 mètres et provocateur de mettre en place le T3 sans travail poussé avec les villes environnantes.
    Mais quant à défendre le « tout automobile » en 2005, cher Claude, on n’est quand même plus dans les années 70 !
    Parlons-en de nos modes de circulation non polluants, du vélo…ça changera à droite : c’est aussi cela le Paris Autrement que je défends avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pour le trafic en surface à Paris, près de 65% est le fait des voitures particulières et 12% des utilitaires. Seuls 2% pour les vélos… Même Strasbourg – ville UMP – fait bien mieux que notre chère capitale, co-gérée par les Verts, avec 10% de son trafic pour les vélos !
    Justement, soyons constructifs, que faudrait-il faire pour donner une plus grande place au vélo, aux circulations douces à Paris ?
    D’abord, comme je l’ai proposé cet été, durant la pré-campagne des primaires UMP, il s’agit d’offrir 50 euros par foyer fiscal parisien achetant un vélo [Voir Amsterdam ; ADEME donne 400€ aux particuliers pour l’achat de vélos ou scooters électriques].
    Ensuite, plutôt que de gloser et de s’émerveiller, comme le fait Denis Baupin, sur l’expérience réussie par le Grand Lyon, il faut à notre tour mettre à disposition des Parisiens 8000 velo’v, ce système de vélos « intelligent » en libre service, d’autant qu’en confiant ce service à un concessionnaire privé, cela ne grèverait guère les finances de la capitale.
    Plus de vélos, cela veut forcément dire plus de places pour les garer. Actuellement, il manque 100.000 places à Paris pour les 2 roues – seules 954 ont été créées en 2004 ! Créer au moins 2.000 places de stationnement par an pour les 2 roues et permettre, chaque fois que cela est possible, d’implanter ces places face aux commissariats de police, m’apparaissent des préalables indispensables pour faciliter la vie des cyclistes parisiens et accélérer l’augmentation des déplacements par ce moyen.
    Enfin, il faudrait développer le ramassage scolaire à pied et à vélo et la ville doit impérativement impulser ce développement.
    Plutôt que de pleurer sur le passé, voilà cinq propositions réalistes pour développer – sans forcer ! – les déplacements à vélo à Paris.
    Allez, cher Claude, un petit effort, laisse ta voiture !

  • C’est parti pour la Cité nationale de l’histoire de l’immigration !

    La Cité nationale de l’histoire de l’immigration ouvrira ses portes en 2007 dans l’ancien musée des arts océaniens de la Porte dorée [ma photo].
    Le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres, vient de confier au cabinet d’architectes B&H l’aménagement des 8500 m² de la future cité. Les travaux coûteront 17 millions d’€.
    C’est le député européen, Jacques Toubon, qui préside la mission de préfiguration de cette nouvelle institution parisienne.
    Je me réjouis que notre 12e arrondissement, si longtemps méprisé, attire - récemment encore, la Cinémathèque a ouvert à Bercy - de plus en plus de lieux de culture et de connaissance.

  • Paris : concilier enfin patrimoine et modernité !

    De retour de l’Existrans’, où j’ai eu le plaisir de marcher aux côtés de mon ami Jack-Yves Bohbot, conseiller de Paris UMP et d’Eddie Aït, mon collègue PRG de la région, j’ai lu tous mes journaux de la semaine qui traînaient dans mon salon et notamment Libération de mercredi dernier.
    Dans les pages cultures, un article est consacré aux dernières réalisations de l’architecte Jean Nouvel : l’extension du musée Reina Sofia à Madrid et la Tour Agbar à Barcelone. Une fois de plus, c’est de ce qui se fait dans les grandes métropoles européennes dont on parle, plus des constructions faites à Paris. Il y a bien longtemps que Paris ne montre plus la voie de la modernité architecturale !
    Certes, Jean Nouvel est aussi l’architecte du futur musée du Quai Branly, voulu par le chef de l’Etat, et qui devrait être enfin terminé au printemps 2006.
    Mais, la réalisation de la tour Agbar est l’occasion, une nouvelle fois, de s’interroger sur « le mystère Paris. »
    Comment se fait-il que toutes les capitales européennes montrent une imagination architecturale sans borne, sans pour autant détruire l’âme millénaire de leurs villes et que, dans le même temps, Paname s’installe dans le rôle de ville musée, de ville du passé incapable de concilier patrimoine et modernité.
    J’ai déjà eu l’occasion de dire que pour un Paris Autrement, je proposais de réinstaurer le concours des façades, mais aussi de faire des tours esthétiques aux entrées de Paris et de haute qualité environnementale. Je persiste et je signe.
    Au conseil de Paris, cette semaine l’exécutif de gauche a failli exploser au sujet de la crise du logement.
    La réalité a la vie dure : 102.750 familles sont en attente de logements à Paris fin 2004, plus de 10.000 sans abris - il y a même 30 fonctionnaires de la ville qui vivent à la rue ! – 976 immeubles de la ville sont insalubres…
    Des solutions existent incontestablement et elles peuvent être rapidement mises en oeuvre.
    Il faut d’abord créer une prime aux propriétaires qui ont un appartement libre – 40.000 appartements vides à Paris, même 140.000 selon le DAL – et cautionner ceux qui ont des difficultés passagères ou les personnes atteintes d’ALD 30.
    D’autre part, il faut - je me répète - construire des tours. Et cela peut être rapide.
    La Tour Agbar de Jean Nouvel a été construite en… dix mois !!!!!
    Les terrains des Batignolles pourraient être rapidement libérés par de telles constructions : on y ferait du logement social, intermédiaire et aussi des bureaux : une mixité totale.
    Pour cela, il faut un peu de courage, faire tomber partiellement cette interdiction de construire des immeubles de plus de 37 mètres que les élus s’apprêtent pourtant à reconduire dans le PLU…
    Et que les conservateurs se rassurent, on ne construira pas de tours dans le vieux centre de notre ville lumière !
    Plutôt que de disserter sans fin, agissons aujourd’hui et demain construisons enfin le … Grand Paris !

  • Nuit blanche dans le 12e

    Ce soir se déroule la quatrième édition de Nuit blanche créée par Christophe Girard. Un événement incontestablement fort de l’agenda culturel de la ville de Paris mis en scène par Jean Blaise. Cette 4e édition d’un coût de 1,2 million d’€ espère même dépasser le million de participants de 2004.
    A noter cette année les différentes manifestations qui se dérouleront dans mon cher 12e arrondissement.
    D’abord l’ambiance cinéma - et même cinéma d’horreur - tout le long de la coulée verte, cette ancienne voie de chemin de fer à 15 mètres de hauteur côté bastille traversant le 12e et qui va transformer comme l’écrit Zurban, « la promenade du Viaduc des arts en boulevard du crime. » Hitchcock, Kubrick et Lynch sur ce parcours. Bref une promenade que je ne manquerais pour rien au monde cette nuit !
    Ensuite, sur l’avenue Daumesnil, les cabines téléphoniques sonneront toute la nuit. N’hésitez pas à répondre au téléphone si la cabine s’allume : un inconnu vous racontera sa vie, puis vous écoutera… Une réalisation de Grégory Chatonsky.
    Enfin, De rue et de cirque, juste à côté de chez moi, Porte dorée, sur la pelouse de Reuilly.
    N’oubliez pas la piscine de Reuilly où Mich Kill My Dog lancera ses ondes électros sur les courageux nageurs et bien sûr la toute nouvelle Cinémathèque à Bercy dont la magnifique façade de Franck O. Gehry connaîtra de multiples animations en lumière et en images… cinéma oblige.
    Je crois que cette nuit, comme beaucoup d’entre vous, je ne vais pas beaucoup dormir…

  • Romero doit mourir

    A ce vieux responsable politique parisien - rassurez-vous, son nom est inconnu ! - qui continue malgré mon retrait de la primaire à se répandre en me qualifiant d’OVNI et de microbe - allusion fine à mon virus -, je lui offre cette belle affiche que l’un d’entre vous m’a gentiment faite.
    Romero doit mourir… mais il va se battre et gagner face aux cons !

  • La cinémathèque aujourd’hui… à Bercy !

    Après une inauguration officielle lundi soir, la Cinémathèque s’ouvre au public, ce mercredi, au 51 rue de Bercy dans ce 12e arrondissement qui m’est si cher.
    Fini les quartiers chics, le cinéma retrouve ses origines populaires en revenant dans le quartier qui l’a vu naître en 1936, à un an de son soixantième anniversaire. Sûr que son génial créateur Henri Langlois en serait ravi !
    Revenir dans un quartier qui est en passe de devenir un grand lieu de culture entre Bercy, la Bibliothèque Nationale et bientôt l’Université de Paris VII à laquelle la Cinémathèque sera reliée grâce au 37e pont parisien - la passerelle Simone de Beauvoir - qui sera ouvert en juin 2006.
    La Cinémathèque se retrouve dans un bâtiment de 15.000 m² construit par Franck O. Gehry, le génial architecte du Musée Guggenheim de Bilbao, et initialement prévu pour abriter l’American Center.
    Ce bâtiment inauguré en juin 1994 - contesté par certains - montre une certaine originalité, comparé aux bâtiments plus récents et si classiques qui inondent notre capitale. Cet immeuble lumineux, bien intégré dans son environnement, possède des espaces intérieurs exceptionnels que l’Atelier de l’Ile a particulièrement mis en valeur dans cette restructuration. Avec, ceci dit, un budget conséquent, mais mérité de 33,9M€… sans compter les 23,5M€ pour acquérir cet immeuble.
    Quatre salles de cinéma, un musée du cinéma - seul bémol, car trop exigu avec ses 1100 m² - la bibliothèque du film et dès janvier 2006 un restaurant et une librairie.
    Avec une programmation de 50 séances de cinéma par semaine - deux fois plus qu’avant -, la Cinémathèque va, je l’espère, toucher un plus large public. La volonté de Claude Berri et de Serge Toubiana de faire de grands efforts en direction des enfants et des jeunes générations est essentielle.
    Il nous faudra donc être vigilant quant à ce double objectif : séduire un public large, intéresser les jeunes générations au cinéma, leur en donner même la passion.
    Avec un budget de fonctionnement conséquent - 16,1M€ -, provenant essentiellement des pouvoirs publics, nous avons le droit et le devoir d’être exigeants.
    J’appréhende donc cette « renaissance » de la Cinémathèque avec optimisme et enthousiasme.
    Avec Berri et Toubiana, nous avons incontestablement le meilleur casting pour diriger cette institution.
    A eux, de nous apporter à leur tour…cette connaissance du 7e Art, cette magie, cette part de rêve que nous attendons toutes et tous d’une grande Cinémathèque.

  • Un moment rare

    Philippe Lohéac [ma photo] m’a demandé de l’accompagner ce soir à un rendez-vous dont il ne pouvait me parler. Il ne m’a rien dit jusqu’au bout, même si en arrivant à la mairie du 1er arrondissement, j’ai compris qu’à défaut de rendez-vous secret, une surprise m’attendait !
    En effet, Philippe et Jean-François Legaret, maire du 1er ardt [ma photo], avaient voulu me faire le cadeau de réunir pour un pot amical cette équipe de campagne pour un
    Paris Autrement qui m’a tant aidé durant ces 4 mois de pré-campagne.
    Impossible de vous cacher à quel point j’étais touché par cette rencontre où presque toute l’équipe avait répondu présent.
    Merci pour ce moment rare !

  • Dimanche sur France 3 Ile-de-France Centre à 11H55

    A l’occasion des 12èmes journées du patrimoine, Paul Wermus m’a invité pour son émission Piques et Polémiques, ce dimanche 18 septembre 2005, à 11H55, sur France 3 Ile-de-France Centre. J’y débattrai avec de nombreux invités - Roland Castro, Christophe Girard, Guillaume Durand, etc… - sur le thème « Paris, ville musée; Paris, ville morte ? ». L’occasion pour moi d’y défendre les propositions que j’ai faites, avec Aujourd'hui, Autrement, pour un Paris Autrement, un Paris qui ne veut pas être une ville musée, mais une ville vivante et actuelle.
    Rappelez-vous, j’avais défendu sur ce blog l’idée de réintroduire le concours des façades et de relancer le débat tabou sur les tours sans oublier l’idée d’un Grand Paris.
    A dimanche ?

  • The winner is…

    Comme vous, j’ai appris que seuls quatre candidats allaient finalement participer à la primaire UMP pour Paris : Claude Goasguen, Pierre Lellouche, Françoise de Panafieu et Jean Tiberi.
    En ce qui me concerne – mais de peu ! – je n’ai pu maintenir ma candidature, faute du soutien de suffisamment d’élus. Les adhérents étaient par contre au rendez-vous. Dès que j’aurai reçu la liste des militants qui m’ont parrainé directement, et qui s’ajoutent à ceux que je n’ai pas envoyés en raison de mon retrait, je publierai le nombre exact de ces soutiens.
    J’ai eu l’occasion de dire, tout au long de cette pré-campagne, que le parrainage des élus empêcherait toute candidature nouvelle. J’avais malheureusement raison.
    Sans porter de jugement de valeurs sur ces 4 personnalités, comment pensons-nous renouveler l'offre politique à droite, lancer de nouvelles propositions pour les municipales à Paris, en s’appuyant exclusivement sur les mêmes qu’en 2001 ? Tous ont eu déjà l'occasion, de diverses manières, de toucher à l'action municipale avant 2001. Ils sont - involontairement - une partie de l'explication de la victoire de Bertrand Delanoë.
    Deux avantages à ce choix, - et pour sourire une seconde ! - : cela ne coûtera pas cher en photos, car ils pourront reprendre celles des dernières municipales et en plus ils auront même l’air plus jeunes !
    Trêve de plaisanterie et sans rancœur, je souhaite que ces candidats sachent proposer une équipe et un programme à même de rassembler toute la droite et le centre.
    Mais, pour convaincre, ils ne devront pas oublier que c’est à l’Est que la victoire s’obtiendra, que ce n’est pas en stigmatisant les bobos qu’on rassemblera les Parisiens et surtout que celle ou celui qui gagnera devra savoir rassembler bien au-delà des militants UMP, c’est à dire toutes les Parisiennes et tous les Parisiens.
    En ce qui me concerne, avec Aujourd’hui, Autrement, nous allons plus que jamais contribuer au débat d’idées pour un Paris Autrement.
    Soyons bons perdants, bonne chance aux nominés !

  • Vers la verbalisation du skateboard à Paris ?

    J’ai lu dans Le Parisien Paris de lundi que les skaters, outre qu’une ordonnance de…1862 leur interdit les trottoirs, viennent de se voir interdire, un nouveau lieu, pour la pratique de leur sport.
    En effet, le parvis du palais de Tokyo leur est désormais fermé au risque de 30€ d’amende s’ils outrepassent cette interdiction…
    Si cette interdiction pourrait apparaître légitime, en raison des dégradations que cette pratique fait encourir au mobilier urbain ou pour le bruit qu’elle cause, elle apparaît aujourd’hui tout à fait provocatrice.
    Comme le rappelle Rémy Walter, responsable de l’association PARIS Skate Culture : « Si nous avions un lieu pour nous retrouver par tous les temps, on n’aurait pas besoin d’aller sur le parvis du palais de Tokyo ! »
    Certes l’adjoint aux sports du maire de Paris nous dit aujourd’hui qu’il n’est pas opposé à la construction d’un skatepark couvert à Paris, mais nous le promet pour le prochain mandat de Bertrand Delanoë ! Ce n’est guère sérieux…
    En ce qui me concerne, comme je l’ai fait pendant la pré-campagne des Primaires pour un Paris Autrement, je vais continuer avec mes amis d’Aujourd’hui Autrement à maintenir la pression pour qu’on avance enfin sur ce dossier et que l’association Paris Skate culture – je vous recommande de signer sa pétition – obtienne enfin satisfaction.

  • Désolé, Je suis là et bien là !

    Certains commentaires sur ce blog, à la suite de mon retrait de la primaire UMP, m’imaginent baissant les bras et disparaissant carrément du paysage politico médiatique… désolé, ils vont être déçus.
    Certes, je me dois de reconnaître que vendredi et samedi ont été deux journées de remise ne cause. On n’arrête pas une aventure comme celle-ci, après s’être tant engagé, sans regrets et sans amertume.
    Regrets, car je crois qu’avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, nous n’avons pas démérité dans la définition d’un Paris, Autrement. Mais nous n’abandonnerons pas…
    Amertume, car durant cette semaine des manoeuvres honteuses, des rumeurs limites ne m’ont pas épargné. Un jour, quand le temps aura passé, et que j’aurai le recul nécessaire, je vous raconterai tout cela. Vous ne serez pas déçus : tout y était les petites lâchetés, les doubles jeux, les tricheries, les insultes…
    Cette semaine, je tourne donc une page, j’achève un chapitre, pas le livre.
    Dès ce dimanche, j'ai travaillé avec Philippe Lohéac pour réagir aux déclarations scandaleuses de Philippe de Villiers et notre réaction a été publiée par l'AFP. Outre une semaine chargée qui s'ouvre à Vigneux-sur-Seine, je vais aussi avoir de nombreux enregistrements medias.
    Pour le sida, d’abord. Avant le bureau du Sida, grande cause nationale 2005, qui se déroule aujourd’hui, en fin d’après-midi, je répondrai aux questions du journal de la santé pour France 5. Mercredi soir ensuite, j’enregistrerai Courts chez Pink qui sera diffusée en décembre et vendredi, je participerai, là en direct, à une émission de la chaîne de la TNT, Direct 8, pendant plus d’une heure. Et enfin, le bureau d'Elus Locaux Contre le sida, sera suivi par ITV qui m'accompagnera toute la journée de vendredi.
    Mardi, j’enregistrerai Jules et les filles pour France 3, émission consacrée au coming out et dimanche je participerai au débat de Paul Wermus « Piques et polémiques » sur France 3 Ile-de-France-Centre sur le thème « Paris devient-elle une ville musée ? »
    Bref, pour celui qui pronostiquait sur ce blog ma disparition du paysage médiatique, désolé, je suis là et bien là…
    En attendant, bonne semaine à toutes et tous !

  • J’ai décidé de me retirer de la primaire UMP

    J’ai pris la décision de me retirer de la course aux parrainages pour l’investiture de l’UMP à l’occasion des élections municipales à Paris en 2008.

    Du fond du coeur, je remercie celles et ceux qui m’ont fait confiance, Philippe Lohéac, mon directeur de campagne, pour son dévouement et toute ma jeune équipe d’Aujourd’hui, Autrement. Je suis aussi tout particulièrement reconnaissant à Jean-François Legaret, maire du 1er ardt, pour son aide précieuse, à Cécile Renson et à Murielle Schor, élues de Paris, pour leur engagement déterminé à mes côtés.

    Enfin, je souhaite bonne chance à celles et ceux qui concourent toujours pour obtenir ces sésames qui leur permettront de participer à la primaire UMP pour Paris.

    Si la procédure mise en place par le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, est une excellente façon de désigner celui ou celle qui portera à Paris les couleurs de la droite républicaine, l’application qui en a été faite l’a, en partie, pervertie.

    Le parrainage des élus, dont j’ai demandé la suppression à plusieurs reprises, implique pressions, négociations et compromis, créant de dangereux rapports de force au sein de la droite parisienne et une course effrénée des candidats - parlementaires pour obtenir le maximum de parrains, bien au-delà de ce qui est nécessaire.

    Egalement, l’attitude du président de la fédération de Paris du Parti Radical, par un jeu de parrainages en blanc qu’il a gelés, a empêché la réalisation de plusieurs promesses de parrainages qui m’avaient été faites.

    A ce jour, donc, je ne dispose que de 9 signatures [7 fermes et 2 promesses] d’élus parisiens. Et je ne souhaite pas renier mes convictions et mon projet en participant à d’aventureuses tractations.

    Néanmoins, et je m’en réjouis, je dispose du soutien de militants de l’UMP, bien au-delà de la centaine nécessaire. Les nombreux parrainages en ma possession et non encore transmis à la commission de l’UMP seront rendus aux signataires pour leur permettre de faire un nouveau choix. Si ils le souhaitent.

    Durant ces derniers mois au cours desquels j’ai décliné, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, de nombreuses propositions pour Paris, j’ai constaté un véritable engouement et un phénomène de sympathie allant même au-delà des clivages traditionnels. Je compte bien capitaliser cette confiance.

    Avec toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le Paris Autrement que j’ai exposé et que je continuerai à développer sur mon blog (www.romero-blog.fr) et à Aujourd’hui, Autrement, nous construirons, pour mars 2008, un Paris Autrement.

  • Merci !

    Amicale soirée au Babu ce jeudi soir.
    L’équipe, dirigée par Philippe Lohéac, qui a porté cette campagne pour un Paris, Autrement était là, tout comme les élus de Paris Jean-François Legaret, Cécile Renson et Murielle Schor. Je profite aussi de ce mot matinal pour remercier particulièrement Jean-François Legaret [ma photo].
    Après l’interdiction incroyable faite aux élus et militants par le Parti Radical Paris de parrainer les candidats, j’ai perdu deux signatures d’élus et une dizaine de militants. Cette interdiction m’a laissé une élue radicale, qui a eu le courage de braver cette consigne incroyable et totalement contraire à l’esprit des primaires. On en reparlera !
    Je reviens à Jean-François Legaret, car suite à cette consigne peu démocratique, il m’a aidé à retrouver des nouveaux soutiens :
    Je suis, aujourd’hui, à 9 parrainages dont 7 sont entre mes mains et 2 promesses. MERCI ! Mais il m’en manque toujours un…
    Eu égard aux différentes manœuvres de ces derniers jours, et comme je l’ai indiqué à France 3 Ile-de-France, présent à notre réunion, j’ai décidé que si ce vendredi matin, je ne disposais pas du 10ème soutien, je m’arrêterai afin d’éviter d’entrer dans un grand marchandage… où j’y perdrai, à coup sûr, mes principes.
    En attendant, merci à Aujourd'hui, Autrement et à toutes celles et à tous ceux qui croient dans notre campagne pour un Paris Autrement.
    Et à tout à l’heure sur ce blog pour, je l’espère encore, une bonne nouvelle !

  • Retrouvez-moi ce jeudi sur France Inter et au Babu !

    Deux rendez-vous, si vous le souhaitez, ce jeudi. A 6h25, je parlerai de mon blog sur France Inter.
    A 19h30, j’achèverai, au cours d’un café politique, ma pré-campagne pour les Primaires UMP de Paris au Babu 18, bvd Montmartre dans le 9e – salle du 1er étage. Cécile Renson et Muriel Schor participeront à mes côtés à cette réunion. Vous y êtes les bienvenus.

  • Un environnement sain pour chaque Parisien

    Les Parisiens ne se contentent plus de vivre dans la Ville lumière.
    Ce qu’ils ont longtemps accepté, s’estimant privilégiés de vivre dans un tel environnement, ne leur suffit plus aujourd’hui. Ils veulent une certaine qualité de vie et aussi ne pas mettre en danger leur santé et bien sûr celle de leurs enfants.
    Je l’entends de plus en plus : les Parisiens ne supportent plus le bruit démesuré, la pollution mais aussi la saleté de leurs rues.
    Ils veulent bénéficier d’un environnement aussi sain et favorable que bien des villes de province.
    Très simplement, ils demandent plus d’espaces verts, plus que les 30 hectares supplémentaires prévus dans le futur PLU. Si nous réussissons à racheter tous les terrains des Batignolles, affectons d’office 20 ha supplémentaires à ceux prévus au PLU : c’est ainsi 50 ha de verdure que nous offrirons aux Parisiens.
    Si les études actuelles ne démontrent pas les dangers pour la santé des téléphones portables, le principe de précaution appelle les élus à beaucoup de vigilance en ce qui concerne les antennes relais, qui foisonnent sur les toits de la capitale. Sans emboîter le pas à des Verts trop souvent excessifs, je pense cependant qu’il faut abaisser le seuil d’exposition des Parisiens aux champs électromagnétiques des antennes relais à 1V/m [volts par mètre]. L’actuelle Charte de bonne conduite, signée par la ville et les opérateurs de téléphonie mobile, limite ce seuil à 2V/m. Même si les opérateurs tentent de nous convaincre que l’arrivée de l’UTMTS empêche tout abaissement de seuil, les spécialistes reconnaissent que la limitation à 1V/m est raisonnable et suffisante.
    Parallèlement, il faut reprendre à bras le corps le problème des pigeons qui souillent les façades, dégradent les monuments et même salissent les passants ! Je regrette que ce sujet soit insuffisamment abordé par la municipalité et je propose de mettre, de manière humaine, un terme à la prolifération des pigeons.
    Il faut aussi mener une réflexion avec la Chambre de commerce pour supprimer la distribution de sacs plastiques dans les commerces et offrir dans les mairies des sacs réutilisables et dégradables.
    Enfin, il m’apparaît important d’organiser, une fois par an, une grande campagne de sensibilisation dans les medias municipaux aux conséquences pour l’environnement de nos comportements.
    Le civisme environnemental, cela s’apprend aussi ! Alors qu’attendons-nous ?

  • Le débat Romero/Baupin à lire dans Métro Paris

    Dans le journal gratuit Métro, édition Paris, un débat m'oppose à Denis Baupin, maire adjoint de Paris chargé des transports, sur le thème : "Faut-il instaurer un péage à Paris?" J'y reprends les arguments que j'ai développés sur ce blog, il y a quelques jours, et insiste sur le fait qu'une telle mesure pourrait être proposée pour un an et soumise ensuite au vote des Parisiens. Denis Baupin s'y oppose estimant que "c'est une mesure discriminatoire", oubliant qu'il a généralisé le stationnement payant à Paris... A côté de ce débat, un article du journaliste Adrien Cadorel, titré "Expérience réussie à Londres", nous rappele que le péage londonnien a fait baisser de 18% la circulation. le débat reste donc ouvert. Il s'agit en effet pour moi de réfléchir à toutes les possibilités de désengorger notre capitale et de lancer la discussion... sans tabous !

  • Les dernières heures pour me parrainer

    La fin du délai pour parrainer un candidat aux Primaires de l’UMP pour Paris approche : le lundi 12 septembre au soir, il sera trop tard pour renvoyer ce sésame qui me permettra - ou non ? - de continuer cette aventure entreprise dès avril dernier : définir les conditions pour un Paris Autrement.
    Je ne tiens pas à cacher que cette étape reste difficile pour moi : je ne dispose d’aucun fichier et je n’ai pas de mandat territorial qui me permette de mieux convaincre les élus de m’aider à concourir pour cet exercice démocratique.
    Pire, les candidats en place ont fait la course aux parrainages asséchant les possibilités, alors que 10 parrainages leurs eussent été suffisants. Cette volonté d’obtenir un maximum de parrainages aurait pu être efficace pour l’élection, mais s’avère, aujourd’hui, juste utile pour limiter le nombre des candidats.
    Si seuls les parlementaires sont candidats, cela enlèvera une partie importante de l’intérêt de cet exercice démocratique, dont la finalité est certes de trouver le bon candidat pour Paris, mais aussi - et enfin ! - des idées nouvelles… La presse, à juste titre, pourra alors ironiser sur le mode « Plus ça change et plus c’est la même chose à droite à Paris ».
    En attendant, et parce que j’y crois toujours, je compte sur les élu(e)s et les militant(e)s qui apprécient les propositions que je décline sur ce blog, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, pour envoyer d’urgence leur parrainage à l’ UMP Paris. Philippe Lohéac reste à votre disposition au 06.07.31.66.12 si vous avez besoin d’informations complémentaires.
    Le compte à rebours est désormais lancé !
    J’ai besoin de vous…

  • Circulation à Paris : abordons le débat tabou sur le péage urbain !

    1,457 million de véhicules entrent quotidiennement dans Paris.
    Si 65% du trafic sur les 1600 km de rues de la capitale sont le fait des voitures particulières et 12% des utilitaires, seul 2% du trafic est généré par les vélos, loin des pourcentages d’Amsterdam, Berlin, Bologne ou de Copenhague qui vont de 5 à 15% !
    J’ai, comme chacun d’entre vous, bien conscience qu’il faut aujourd’hui concilier des données contradictoires : on ne pourra jamais interdire totalement la voiture du centre au risque d’asphyxier économiquement Paris, on ne peut dans le même temps accepter l’insuffisance des circulations douces dans notre capitale et l’on doit se battre contre la pollution, source de tant de maladies et d’allergies graves qui touchent les plus vulnérables d’entre nous : enfants, malades et seniors.
    Certes, il faut parfois se résoudre à contraindre, mais il faut d’abord en convaincre nos concitoyens par un vrai dialogue et choisir, chaque fois que cela est possible, l’incitation.
    Dans le cadre de cette campagne pour un Paris, Autrement, je propose qu’on ouvre, sans tabous, bien des pistes. Nous pourrons, le moment venu, trancher en faveur de celles qui nous paraissent les plus pertinentes.
    Justement, puisque je parle de lever les tabous, lever aujourd’hui celui qui déclenche le plus de passion et de cris, notamment de la part des Verts : le péage urbain !
    Que n’a-t-on entendu pour éluder ce débat ?
    Et d’abord que ce serait une mesure anti sociale… Curieux de la part de celles et ceux qui ont généralisé le stationnement payant à Paris : n’est-ce pas là une mesure discriminatoire pour les moins nantis ?
    Une ville l’a mis en œuvre depuis février 2003 : Londres. Le maire, qui en est à l’origine, n’est pas un fieffé conservateur, mais le plus gauchiste des maires que la capitale britannique n’ait jamais eu !
    Limité d’abord dans une zone de 20 km² concernant 170.000 habitants, le péage coûte 8 £/jour, du lundi au vendredi aux horaires ouvrés, mais ne concerne pas les résidents, les personnes handicapées, les véhicules électriques et ceux de plus de 9 places.
    Les résultats sont déjà encourageants : moins 15% pour le trafic (70.000 véhicules en moins !), moins 30% pour les embouteillages, régularité des bus en hausse de plus de 60% ! Ces résultats sont d’ailleurs si concluants que le maire de Londres a décidé d’élargir la zone concernée et que Stockholm en a même repris l’idée.
    Face à toutes les expériences menées, c’est celle de Londres qui, en l’état actuel de nos connaissances, a incontestablement les meilleurs résultats.
    C’est pourquoi, je lance dans cette primaire le débat et je propose de mener l’expérience d’un péage urbain à Paris durant un an. A l’issue de cette période, un référendum serait organisé pour décider de sa poursuite ou de son arrêt. Nous aurions alors tous les éléments objectifs pour peser le pour et le contre et pour décider de ce que nous voulons !
    Qu’en pensez-vous ?

  • Lancer enfin la construction d’un skate park couvert

    Paris reste une capitale insuffisamment à l’écoute de ses jeunes.


    Je rappelle que j’ai eu l’occasion récemment de proposer, avec mon ami Jonathan Denis, président de Jeunes Autrement Paris, qu’on revoie la composition du conseil de la jeunesse en le recentrant sur les jeunes - de 13 à 21 ans et non jusqu’à 25 ans comme aujourd’hui - et en augmentant le nombre de ses membres - 200 au lieu de 105, à raison de 10 par arrondissement et sur une base paritaire.
    J’évoque encore ce soir les aspirations des jeunes, car je reste toujours étonné qu’on ait tant de mal à comprendre leurs désirs, voire leurs cultures. A chaque époque, c’est la même chose, la même incompréhension. Qui se souvient aujourd’hui des cris des bien pensants, dans les années 60, après le concert de La Nation où Johnny Hallyday et les yéyés avaient réuni des dizaines de milliers de personnes ?
    On nous faisait presque passer Johnny pour un terrible révolutionnaire, lui qui a toujours plutôt appelé à voter Chirac que Arlette L. !
    Tout ceci pour en venir simplement à une nouvelle illustration de cette incompréhension : elle concerne la pratique du skate board dans la capitale.
    En effet une vieille ordonnance de 1862, qui interdit les « jeux dangereux sur la voie publique », est régulièrement opposée aux jeunes, mais aussi aux moins jeunes, qui circulent sur la voie publique en skate.
    Certes, les skates peuvent endommager le mobilier urbain. Mais dans ce cas, il faut aménager des lieux où cette activité puisse être exercée. A Paris seuls 3 skate park d’envergure modeste - Roller-Parc de Bercy (12e), Centre sportif Jules Noël (14e), Quai de Jemmapes (10e) - et quelques spots de street - la fontaine des Innocents (1er), les Blocs de Bercy (12e), Jardins du Trocadéro (16e), Dôme du Palais de Tokyo (16e), Place de la Bastille (11e), Bld Lenoir (11e) - permettent une pratique sûre de ce sport. Insuffisant !
    Depuis longtemps, des associations réclament, avec constance, un lieu couvert pour pratiquer en toute sécurité et sans poser de problèmes leur activité. Le temps est donc venu de répondre aux vœux des 3731 personnes qui ont signé, à ce jour, la pétition lancée par l’association Paris Skate Culture.
    En ce qui me concerne, pour un Paris, Autrement, je ne peux qu’y être favorable.

  • Le 8 septembre, débat pour un Paris Autrement avec mon amie Cécile Renson

    Afin de terminer cette pré-campagne pour les primaires UMP de Paris, qui s’achèvera le lundi 12 septembre 2005, je présenterai, avec mes amis d'Aujourd'hui Autrement, mes propositions pour un Paris Autrement au cours d’un café politique, le jeudi 8 septembre à 19h30 au Babu – salle du 1er étage – 18 boulevard Montmartre – 75009 Paris – Métro : Grands Boulevards.
    Cécile Renson, conseillère UMP de Paris, [photo de gauche], Muriel Schor, conseillère UMP du 17e ardt, [photo de droite] et Philippe Lohéac animeront cette réunion à mes côtés.
    Vous êtes donc, toutes et tous, les bienvenus à ce débat qui vous permettra de donner vos positions et bien sûr de critiquer aussi les différentes orientations que j’ai développées, cet été, sur ce blog et dans les medias.
    A noter d’ailleurs un nouvel écho sur notre campagne pour un Paris Autrement. Zurban, dans la rubrique « On en parle » du numéro du 31 août indique : « Jean-Luc Romero ne manque pas de projets… » Après l’Obs Paris, le Parisien Paris,.. Zurban… Ceci dit, ne nous réjouissons pas trop vite, car je n’ai toujours pas la totalité des parrainages pour concourir !
    En attendant, je compte sur vous le jeudi 8 septembre !