Un environnement sain pour chaque Parisien
Les Parisiens ne se contentent plus de vivre dans la Ville lumière.
Ce qu’ils ont longtemps accepté, s’estimant privilégiés de vivre dans un tel environnement, ne leur suffit plus aujourd’hui. Ils veulent une certaine qualité de vie et aussi ne pas mettre en danger leur santé et bien sûr celle de leurs enfants.
Je l’entends de plus en plus : les Parisiens ne supportent plus le bruit démesuré, la pollution mais aussi la saleté de leurs rues.
Ils veulent bénéficier d’un environnement aussi sain et favorable que bien des villes de province.
Très simplement, ils demandent plus d’espaces verts, plus que les 30 hectares supplémentaires prévus dans le futur PLU. Si nous réussissons à racheter tous les terrains des Batignolles, affectons d’office 20 ha supplémentaires à ceux prévus au PLU : c’est ainsi 50 ha de verdure que nous offrirons aux Parisiens.
Si les études actuelles ne démontrent pas les dangers pour la santé des téléphones portables, le principe de précaution appelle les élus à beaucoup de vigilance en ce qui concerne les antennes relais, qui foisonnent sur les toits de la capitale. Sans emboîter le pas à des Verts trop souvent excessifs, je pense cependant qu’il faut abaisser le seuil d’exposition des Parisiens aux champs électromagnétiques des antennes relais à 1V/m [volts par mètre]. L’actuelle Charte de bonne conduite, signée par la ville et les opérateurs de téléphonie mobile, limite ce seuil à 2V/m. Même si les opérateurs tentent de nous convaincre que l’arrivée de l’UTMTS empêche tout abaissement de seuil, les spécialistes reconnaissent que la limitation à 1V/m est raisonnable et suffisante.
Parallèlement, il faut reprendre à bras le corps le problème des pigeons qui souillent les façades, dégradent les monuments et même salissent les passants ! Je regrette que ce sujet soit insuffisamment abordé par la municipalité et je propose de mettre, de manière humaine, un terme à la prolifération des pigeons.
Il faut aussi mener une réflexion avec la Chambre de commerce pour supprimer la distribution de sacs plastiques dans les commerces et offrir dans les mairies des sacs réutilisables et dégradables.
Enfin, il m’apparaît important d’organiser, une fois par an, une grande campagne de sensibilisation dans les medias municipaux aux conséquences pour l’environnement de nos comportements.
Le civisme environnemental, cela s’apprend aussi ! Alors qu’attendons-nous ?