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Paris Autrement - Page 182

  • Un environnement sain pour chaque Parisien

    Les Parisiens ne se contentent plus de vivre dans la Ville lumière.
    Ce qu’ils ont longtemps accepté, s’estimant privilégiés de vivre dans un tel environnement, ne leur suffit plus aujourd’hui. Ils veulent une certaine qualité de vie et aussi ne pas mettre en danger leur santé et bien sûr celle de leurs enfants.
    Je l’entends de plus en plus : les Parisiens ne supportent plus le bruit démesuré, la pollution mais aussi la saleté de leurs rues.
    Ils veulent bénéficier d’un environnement aussi sain et favorable que bien des villes de province.
    Très simplement, ils demandent plus d’espaces verts, plus que les 30 hectares supplémentaires prévus dans le futur PLU. Si nous réussissons à racheter tous les terrains des Batignolles, affectons d’office 20 ha supplémentaires à ceux prévus au PLU : c’est ainsi 50 ha de verdure que nous offrirons aux Parisiens.
    Si les études actuelles ne démontrent pas les dangers pour la santé des téléphones portables, le principe de précaution appelle les élus à beaucoup de vigilance en ce qui concerne les antennes relais, qui foisonnent sur les toits de la capitale. Sans emboîter le pas à des Verts trop souvent excessifs, je pense cependant qu’il faut abaisser le seuil d’exposition des Parisiens aux champs électromagnétiques des antennes relais à 1V/m [volts par mètre]. L’actuelle Charte de bonne conduite, signée par la ville et les opérateurs de téléphonie mobile, limite ce seuil à 2V/m. Même si les opérateurs tentent de nous convaincre que l’arrivée de l’UTMTS empêche tout abaissement de seuil, les spécialistes reconnaissent que la limitation à 1V/m est raisonnable et suffisante.
    Parallèlement, il faut reprendre à bras le corps le problème des pigeons qui souillent les façades, dégradent les monuments et même salissent les passants ! Je regrette que ce sujet soit insuffisamment abordé par la municipalité et je propose de mettre, de manière humaine, un terme à la prolifération des pigeons.
    Il faut aussi mener une réflexion avec la Chambre de commerce pour supprimer la distribution de sacs plastiques dans les commerces et offrir dans les mairies des sacs réutilisables et dégradables.
    Enfin, il m’apparaît important d’organiser, une fois par an, une grande campagne de sensibilisation dans les medias municipaux aux conséquences pour l’environnement de nos comportements.
    Le civisme environnemental, cela s’apprend aussi ! Alors qu’attendons-nous ?

  • Le débat Romero/Baupin à lire dans Métro Paris

    Dans le journal gratuit Métro, édition Paris, un débat m'oppose à Denis Baupin, maire adjoint de Paris chargé des transports, sur le thème : "Faut-il instaurer un péage à Paris?" J'y reprends les arguments que j'ai développés sur ce blog, il y a quelques jours, et insiste sur le fait qu'une telle mesure pourrait être proposée pour un an et soumise ensuite au vote des Parisiens. Denis Baupin s'y oppose estimant que "c'est une mesure discriminatoire", oubliant qu'il a généralisé le stationnement payant à Paris... A côté de ce débat, un article du journaliste Adrien Cadorel, titré "Expérience réussie à Londres", nous rappele que le péage londonnien a fait baisser de 18% la circulation. le débat reste donc ouvert. Il s'agit en effet pour moi de réfléchir à toutes les possibilités de désengorger notre capitale et de lancer la discussion... sans tabous !

  • Les dernières heures pour me parrainer

    La fin du délai pour parrainer un candidat aux Primaires de l’UMP pour Paris approche : le lundi 12 septembre au soir, il sera trop tard pour renvoyer ce sésame qui me permettra - ou non ? - de continuer cette aventure entreprise dès avril dernier : définir les conditions pour un Paris Autrement.
    Je ne tiens pas à cacher que cette étape reste difficile pour moi : je ne dispose d’aucun fichier et je n’ai pas de mandat territorial qui me permette de mieux convaincre les élus de m’aider à concourir pour cet exercice démocratique.
    Pire, les candidats en place ont fait la course aux parrainages asséchant les possibilités, alors que 10 parrainages leurs eussent été suffisants. Cette volonté d’obtenir un maximum de parrainages aurait pu être efficace pour l’élection, mais s’avère, aujourd’hui, juste utile pour limiter le nombre des candidats.
    Si seuls les parlementaires sont candidats, cela enlèvera une partie importante de l’intérêt de cet exercice démocratique, dont la finalité est certes de trouver le bon candidat pour Paris, mais aussi - et enfin ! - des idées nouvelles… La presse, à juste titre, pourra alors ironiser sur le mode « Plus ça change et plus c’est la même chose à droite à Paris ».
    En attendant, et parce que j’y crois toujours, je compte sur les élu(e)s et les militant(e)s qui apprécient les propositions que je décline sur ce blog, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, pour envoyer d’urgence leur parrainage à l’ UMP Paris. Philippe Lohéac reste à votre disposition au 06.07.31.66.12 si vous avez besoin d’informations complémentaires.
    Le compte à rebours est désormais lancé !
    J’ai besoin de vous…

  • Circulation à Paris : abordons le débat tabou sur le péage urbain !

    1,457 million de véhicules entrent quotidiennement dans Paris.
    Si 65% du trafic sur les 1600 km de rues de la capitale sont le fait des voitures particulières et 12% des utilitaires, seul 2% du trafic est généré par les vélos, loin des pourcentages d’Amsterdam, Berlin, Bologne ou de Copenhague qui vont de 5 à 15% !
    J’ai, comme chacun d’entre vous, bien conscience qu’il faut aujourd’hui concilier des données contradictoires : on ne pourra jamais interdire totalement la voiture du centre au risque d’asphyxier économiquement Paris, on ne peut dans le même temps accepter l’insuffisance des circulations douces dans notre capitale et l’on doit se battre contre la pollution, source de tant de maladies et d’allergies graves qui touchent les plus vulnérables d’entre nous : enfants, malades et seniors.
    Certes, il faut parfois se résoudre à contraindre, mais il faut d’abord en convaincre nos concitoyens par un vrai dialogue et choisir, chaque fois que cela est possible, l’incitation.
    Dans le cadre de cette campagne pour un Paris, Autrement, je propose qu’on ouvre, sans tabous, bien des pistes. Nous pourrons, le moment venu, trancher en faveur de celles qui nous paraissent les plus pertinentes.
    Justement, puisque je parle de lever les tabous, lever aujourd’hui celui qui déclenche le plus de passion et de cris, notamment de la part des Verts : le péage urbain !
    Que n’a-t-on entendu pour éluder ce débat ?
    Et d’abord que ce serait une mesure anti sociale… Curieux de la part de celles et ceux qui ont généralisé le stationnement payant à Paris : n’est-ce pas là une mesure discriminatoire pour les moins nantis ?
    Une ville l’a mis en œuvre depuis février 2003 : Londres. Le maire, qui en est à l’origine, n’est pas un fieffé conservateur, mais le plus gauchiste des maires que la capitale britannique n’ait jamais eu !
    Limité d’abord dans une zone de 20 km² concernant 170.000 habitants, le péage coûte 8 £/jour, du lundi au vendredi aux horaires ouvrés, mais ne concerne pas les résidents, les personnes handicapées, les véhicules électriques et ceux de plus de 9 places.
    Les résultats sont déjà encourageants : moins 15% pour le trafic (70.000 véhicules en moins !), moins 30% pour les embouteillages, régularité des bus en hausse de plus de 60% ! Ces résultats sont d’ailleurs si concluants que le maire de Londres a décidé d’élargir la zone concernée et que Stockholm en a même repris l’idée.
    Face à toutes les expériences menées, c’est celle de Londres qui, en l’état actuel de nos connaissances, a incontestablement les meilleurs résultats.
    C’est pourquoi, je lance dans cette primaire le débat et je propose de mener l’expérience d’un péage urbain à Paris durant un an. A l’issue de cette période, un référendum serait organisé pour décider de sa poursuite ou de son arrêt. Nous aurions alors tous les éléments objectifs pour peser le pour et le contre et pour décider de ce que nous voulons !
    Qu’en pensez-vous ?

  • Lancer enfin la construction d’un skate park couvert

    Paris reste une capitale insuffisamment à l’écoute de ses jeunes.


    Je rappelle que j’ai eu l’occasion récemment de proposer, avec mon ami Jonathan Denis, président de Jeunes Autrement Paris, qu’on revoie la composition du conseil de la jeunesse en le recentrant sur les jeunes - de 13 à 21 ans et non jusqu’à 25 ans comme aujourd’hui - et en augmentant le nombre de ses membres - 200 au lieu de 105, à raison de 10 par arrondissement et sur une base paritaire.
    J’évoque encore ce soir les aspirations des jeunes, car je reste toujours étonné qu’on ait tant de mal à comprendre leurs désirs, voire leurs cultures. A chaque époque, c’est la même chose, la même incompréhension. Qui se souvient aujourd’hui des cris des bien pensants, dans les années 60, après le concert de La Nation où Johnny Hallyday et les yéyés avaient réuni des dizaines de milliers de personnes ?
    On nous faisait presque passer Johnny pour un terrible révolutionnaire, lui qui a toujours plutôt appelé à voter Chirac que Arlette L. !
    Tout ceci pour en venir simplement à une nouvelle illustration de cette incompréhension : elle concerne la pratique du skate board dans la capitale.
    En effet une vieille ordonnance de 1862, qui interdit les « jeux dangereux sur la voie publique », est régulièrement opposée aux jeunes, mais aussi aux moins jeunes, qui circulent sur la voie publique en skate.
    Certes, les skates peuvent endommager le mobilier urbain. Mais dans ce cas, il faut aménager des lieux où cette activité puisse être exercée. A Paris seuls 3 skate park d’envergure modeste - Roller-Parc de Bercy (12e), Centre sportif Jules Noël (14e), Quai de Jemmapes (10e) - et quelques spots de street - la fontaine des Innocents (1er), les Blocs de Bercy (12e), Jardins du Trocadéro (16e), Dôme du Palais de Tokyo (16e), Place de la Bastille (11e), Bld Lenoir (11e) - permettent une pratique sûre de ce sport. Insuffisant !
    Depuis longtemps, des associations réclament, avec constance, un lieu couvert pour pratiquer en toute sécurité et sans poser de problèmes leur activité. Le temps est donc venu de répondre aux vœux des 3731 personnes qui ont signé, à ce jour, la pétition lancée par l’association Paris Skate Culture.
    En ce qui me concerne, pour un Paris, Autrement, je ne peux qu’y être favorable.

  • Le 8 septembre, débat pour un Paris Autrement avec mon amie Cécile Renson

    Afin de terminer cette pré-campagne pour les primaires UMP de Paris, qui s’achèvera le lundi 12 septembre 2005, je présenterai, avec mes amis d'Aujourd'hui Autrement, mes propositions pour un Paris Autrement au cours d’un café politique, le jeudi 8 septembre à 19h30 au Babu – salle du 1er étage – 18 boulevard Montmartre – 75009 Paris – Métro : Grands Boulevards.
    Cécile Renson, conseillère UMP de Paris, [photo de gauche], Muriel Schor, conseillère UMP du 17e ardt, [photo de droite] et Philippe Lohéac animeront cette réunion à mes côtés.
    Vous êtes donc, toutes et tous, les bienvenus à ce débat qui vous permettra de donner vos positions et bien sûr de critiquer aussi les différentes orientations que j’ai développées, cet été, sur ce blog et dans les medias.
    A noter d’ailleurs un nouvel écho sur notre campagne pour un Paris Autrement. Zurban, dans la rubrique « On en parle » du numéro du 31 août indique : « Jean-Luc Romero ne manque pas de projets… » Après l’Obs Paris, le Parisien Paris,.. Zurban… Ceci dit, ne nous réjouissons pas trop vite, car je n’ai toujours pas la totalité des parrainages pour concourir !
    En attendant, je compte sur vous le jeudi 8 septembre !

  • Créer une police urbaine de protection

    Grâce à la politique audacieuse de Nicolas Sarkozy, la délinquance a de nouveau baissé dans la capitale de 3,1% sur les sept premiers mois de l’année 2005 et de 6% comparé à juillet 2004. Réjouissons-nous-en, même si cette baisse ne doit pas nous faire oublier que ce sont près de 22.000 faits délictueux qui sont commis, chaque mois, dans la capitale. Sans compter les nombreuses incivilités non comptabilisées qui deviennent insupportables pour beaucoup d’entre nous, notamment les plus vulnérables !
    Certes, il ne s’agit pas de fantasmer, mais outre de se préoccuper de la délinquance quotidienne, une cité de plus de 2 millions d’habitants doit être tout particulièrement vigilante sur les risques terroristes.
    Curieusement, le maire de Paris n’a pas les mêmes pouvoirs que ses collègues de province. Si je comprends que – statut de capitale oblige – certains pouvoirs de police doivent être forcément partagés avec la préfecture, il n’y a plus aucune raison que le 1er édile de France soit dans ce domaine sous doté. J’ai proposé à mes collègues participant à cette primaire UMP de porter ce débat sur la place publique et bien sûr au Parlement.
    Afin de laisser la police nationale exercer principalement ses actions de maintien et de rétablissement de l’ordre public, il m’apparaît important de créer une Police urbaine de proximité [PUP] fonctionnant 24h/24. En fait, pour être juste, elle existe de manière embryonnaire - et sans dire son nom ! - avec la mise en place, depuis 2001, des 2200 agents de surveillance de la ville de recrutés par elle, mais gérés par la préfecture…
    Il s’agirait donc de sortir de l’hypocrisie en unifiant tous les services qui s’occupent de sécurité et de prévention à la ville - les agents de surveillance, dont les fameux Lustucru, les inspecteurs de sécurité de la ville, les inspecteurs chargés de la propreté, etc - et de redéployer du personnel municipal – Paris a plus de 40.000 employés – pour obtenir un effectif d’environ 3000 agents affectés à cette PUP sans surcoût insurmontable pour la collectivité et donc pour les Parisiens. Un contrat entre la ville et la préfecture déterminerait les compétences précises de cette police urbaine de proximité dont la formation serait de haut niveau.
    D’autre part, il s’agit de rationaliser la vidéo surveillance. Sans vouloir plagier la Grande-Bretagne et en étant très précautionneux pour la défense de nos libertés individuelles, il faudrait rendre encore plus efficace notre système de vidéo surveillance. Actuellement, 20.500 caméras pour un coût unitaire de 60.000€/an participent à notre sécurité. Seules 2070 surveillent les rues. Il s’agirait de mieux les répartir entre lieux publics et rues pour obtenir une efficacité maximale, sans trop augmenter ce budget qui est déjà important. Il faudra aussi s’assurer que la RATP achève l’installation des caméras dans les bus pour 2006 comme elle s’y est engagée.
    Dans cette période troublée, sans en rajouter, sans hurler avec les loups du tout sécuritaire, je suis sûr que la création d’une PUP permettra à la police nationale de se recentrer sur ses missions prioritaires de sécurité publique et de lutte contre le terrorisme.

  • C’est vraiment la rentrée…

    Ca y est… Comme beaucoup d’entre vous, c’est ma rentrée définitive !
    Aujourd’hui, après une semaine d’interruption, je me suis totalement réinvesti dans tous mes dossiers. ELCS d’abord, avec le point sur la préparation des 10 ans de l’association qui se dérouleront le samedi 26 novembre à l’Assemblée nationale sous la présidence de Jean-Louis Debré. Le sida, grande cause nationale 2005 ensuite, avec une rencontre avec Louis Schweitzer, président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) pour préparer le mois d’octobre, rendez-vous aussi avec Nathalie Briot, conseillère de Dominique de Villepin à Matignon et enfin Aujourd’hui, Autrement, Paris Autrement avec ce pique-nique nocturne dans le Bois de Vincennes où mes amis des Jeunes Actifs ,avec leurs responsables François Guéant et Gilles Laborde, des UMP de Paris nous ont rejoint ainsi que Madame H qui est venue m’interviewer pour les 20 ans de la nuit gay de Canal Plus qui sera diffusée en octobre prochain.
    L’occasion d’enterrer l’été dans la bonne humeur et d’expliquer aux militants à quel point j’ai besoin d’eux pour m’aider à réunir les précieux parrainages pour concourir à cette primaire. A cette occasion, j’ai aussi été heureux de retrouver mon ami le grand réalisateur de télévision Jean-Pierre Spiero et le jeune Anti, ancien concurrent de l’émission de téléréalité Nice People.
    Enfin, j’ai quand même pris le temps de faire des analyses pour m’assurer que mon putain de virus n’a pas profité de l’été pour m’envahir un peu plus…
    Et puis demain enfin, c’est le retour à Vigneux-sur-Seine pour préparer les projets d’automne de ma direction des solidarités.
    Incontestablement, c’est vraiment la rentrée…

  • L’inventive campagne de Paris Autrement

    C’est sous le titre « l’inventive campagne de Jean-Luc Romero » que titre un article de Sébastien Ramnoux dans Le Parisien Paris de ce lundi. Dans cet article d’une demie page, le journaliste rappelle nombre des propositions que j’ai faites depuis juin pour un Paris Autrement.
    Juste une petite erreur dans cet article : je n’ai évidement pas quitté le secrétariat national de l’UMP suite à un désaccord avec Nicolas Sarkozy, d’autant qu’il n’en était pas encore le responsable et que j’ai d’excellentes relations avec le ministre de l’intérieur depuis longtemps….
    En tous cas, cet article montre que notre campagne ne laisse pas indifférent ! Et cela fait plaisir de voir que le travail que je mène avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement est reconnu. D’ailleurs merci à toute cette équipe et notamment à mon directeur de campagne Philippe Lohéac !

  • Créer la Journée, Paris, capitale du monde

    Le quotidien Le Parisien l’a rappelé récemment : Paris ne dispose pas d’un grand festival des Arts de la rue, contrairement à d’autres grandes villes comme Aurillac ou Chalon-sur-Saône.
    Certes, tout au long de l’année, différentes manifestations de grande qualité se déroulent dans différents quartiers de la capitale et mettent en avant les Arts de la rue, permettant ainsi à de nombreux Parisiens d’accéder gratuitement au spectacle vivant. Il s’agit notamment de Onze’bouge dans le 11e, l’Opéra des rues, le Printemps des rues ou encore de certaines manifestations dans le cadre de Paris-Plage ou de Paris, Quartier d’Eté.
    Sois sûr, cher blogueur, qu’il ne s’agit pas, en ce qui me concerne, de donner du pain et des jeux à nos concitoyens pour s’affranchir des problèmes quotidiens que se doivent de résoudre les élus de la capitale.
    Ainsi, dans le cadre de Paris, Autrement, je propose qu’à la fin de l’été, au moment où s’achève Paris-Plage, la mairie de Paris organise une manifestation d’envergure dans laquelle les Arts de la rue auraient une place privilégiée.
    Plus précisément, il s’agit de lancer la Journée Paris, Capitale du monde. Ainsi, fin août, les 80 quartiers-villages de notre capitale célébreraient un pays différent, souvent lié à leur quartier, avec des associations parisiennes ou franciliennes composées de personnes originaires de ces pays. Les rues seraient pavoisées aux couleurs du pays choisi, des produits locaux seraient mis à disposition et différentes animations, notamment folkloriques, seraient organisées partout. Concomitamment, sur tous les ponts de la capitale, se déroulerait un grand festival des Arts de la rue.
    Cette manifestation d’envergure aux multiples facettes, qui enterrerait gaiement l’été, permettrait d’aborder la rentrée dans la bonne humeur et dans l’échange… moyen idéal aussi pour se remémorer les destinations exotiques connues durant l’été ou de les découvrir et de nouer enfin avec une culture pas assez mise en avant dans la Ville lumière : les Arts de la rue.

  • Dans le JDD, les élus de banlieue se prononcent sur le Grand Paris

    Suite à ma proposition de créer un Grand Paris, Denis Boulard, pour le JDD Paris paru ce dimanche, a interrogé plusieurs élus de banlieue ainsi que Jean-Paul Huchon.
    Si cette proposition ne soulève évidement pas l’enthousiasme d’élus qui craignent que Paris soit hégémonique dans un tel cas de figure - je propose dans ce cas que ce soit un maire de banlieue qui préside la future structure - ou pour certains, de perdre une partie de leurs pouvoirs, certains édiles sont plus nuancés comme le maire UMP de Saint-Mandé Patrick Beaudouin, Pierre Gosnat, maire PC d’Ivry-sur-Seine ou même le célèbre André Santini. D’autres vont même plus loin que moi, comme Jacques Masdeu-Arus, maire UMP de Poissy ou Manuel Valls, maire PS d’Evry, qui envisage carrément la disparition des départements.
    En ce qui me concerne, je rappelle que je prône la création d’un Grand Paris sous la forme, soit d’un district, soit d’une structure intercommunale nouvelle qui gérerait le logement - rappelons d’ailleurs que 20.000 logements appartenant à Paris, soit près de 10% des logements sociaux de Paris sont déjà situés en banlieue ! - le développement économique et la circulation.
    Le débat est lancé… Osons !

  • Lundi, pique-niquons ensemble au Bois de Vincennes

    Les vacances sont désormais bien terminées pour moi. Djerba et Alicante durant deux trop courtes semaines - Primaires obligent - ne sont plus que de doux souvenirs…
    Mais nous sommes encore en août. Alors profitons-en pour avoir une activité en plein air. Nous allons suffisamment écumer les salles de réunion à Paris ou en ce qui me concerne aussi à Vigneux-sur-Seine durant cet automne qui s’approche. Gardons, l’instant d’une soirée, le goût et l’odeur de nos belles nuits d’été.
    Comme chaque année, j’organise avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement et d’On Est Là !, un pique-nique amical dans mon quartier, au Bois de Vincennes. Cette année, les Jeunes Actifs de mon ami François Guéant ont décidé d’y participer à nos côtés.
    Je vous rappelle donc que celles et ceux, qui souhaitent venir se joindre à nous, n’oublient pas leur pique-nique et que nous nous retrouverons ce lundi 29 août à 19H30 précises devant le Mac Do de la Porte Dorée au coin de l’avenue Daumesnil et du boulevard Poniatowski. Le Métro est celui de la Porte Dorée sur la ligne 8 Balard-Créteil. Si par malheur, le beau temps n’est pas au rendez-vous, nous investirons un petit restaurant de mon quartier.
    Alors à lundi…Je vous attends !

  • Réduire la fracture numérique à Paris

    Parce que nous vivons dans la capitale, nous oublions souvent qu’il y a des Parisiennes et des Parisiens qui ne peuvent encore accéder aux évolutions technologiques récentes.
    Certes, nous sommes presque 44% à être équipés de DVD, soit à peine 4 points de plus que l’ensemble des Français. Dans le même temps, nous sommes loin d’être une majorité de foyers abonnés à Internet.
    Pourtant, aujourd’hui, chacun sait à quel point Internet est indispensable pour l’accès à l’emploi, mais aussi pour la vie quotidienne. Ainsi, seuls 42,5% des Parisiens sont abonnés à Internet, loin de la moitié des habitants de la ville lumière.
    La fracture numérique, c’est donc une réalité pour près de 58% de nos concitoyens parisiens.
    Pour y remédier, je propose deux mesures simples et déjà mises en œuvre dans d’autres collectivités locales.
    D’abord, il faut faire accéder les plus modestes à Internet car, en y regardant de plus prés, c’est bien eux qui sont les premières victimes de cette fracture. Je pense ainsi aux 185.000 ménages qui sont logés en HLM, c'est-à-dire presque 17% de la population de la capitale ! Il s’agit donc d’installer, dans les halls des immeubles sociaux, un ordinateur avec accès à Internet. Chaque famille aurait un code d’accès qui lui permettrait d’accéder à Internet de 8 heures à 22 heures.
    D’autre part, et comme plusieurs départements français l’on déjà fait, il faut offrir à chaque collégien un ordinateur portable qu’il conservera jusqu’en troisième. Cela permettra, notamment aux plus modestes, de se familiariser très tôt avec cet outil qui désormais leur sera indispensable toute la vie.
    Ces mesures ont un coût, mais elles sont une condition indispensable pour réduire, à Paris, ville riche, cette fracture numérique.
    Alors, osons !

  • Ce vendredi 19 août, à 6h20 sur RMC Info !

    Pas de grasse matinée pour moi ce vendredi matin, car j’interviens dans la tranche matinale de RMC Info à 6h20…. Le réveil sera dur !
    Si vous travaillez ou que vous rentrez de boîte à cette heure là, je vous parlerai de ma proposition de créer, à Paris, un pool d’assistantes maternelles ouvert 24h/24.
    J’ai récemment développé cette proposition sur mon blog et le Parisien, édition Paris, du jeudi 18 août l’a classé dans sa rubrique « Fallait y penser ».

  • Le Grand Paris, un vrai projet pour la capitale

    Depuis l’échec de la candidature de Paris pour l’organisation des JO de 2012, chacun a le sentiment d’un grand vide et même que Paris n’a plus aucun projet fédérateur pour les Parisiens.
    Il y en a pourtant une proposition qui pourrait nous rassembler et nous dépasser : créer le Grand Paris.
    Quel beau projet cela serait que de rassembler tant d’énergies sur un vrai projet d’intérêt général, je dirai même d’intérêt national.
    Certes, cela reste aujourd’hui le serpent de mer de notre vie politique.
    Jacques Chirac avait proposé la création d’un district dès 1986 et Michel Rocard penchait, en 1989, pour une structure intercommunale nouvelle. Aucun de ces projets ne verra le jour face à la frilosité de nombre d’élus craignant de perdre une parcelle de leurs pouvoirs !
    C’est pour cela que je propose, dans un premier temps, d’institutionnaliser une structure intercommunale légère. C’est une mesure qui peut et qui doit être mise en place rapidement. Les rencontres bilatérales ou informelles qui sont actuellement organisées et la dizaine de protocoles de coopération avec des villes du 92, 93 et 94 ont le mérite d’exister, mais elles sont loin de pouvoir répondre aux enjeux auxquels nous sommes confrontés.
    Chacun le sait : ce n’est pas Paris corseté dans son boulevard périphérique, sur ses maigres 105km², bien loin des 321km² de Londres, des 607km² Madrid ou des 879 km² de Moscou qui résoudra les défis auxquels il est confronté.
    Pour régler nos problèmes de logement, de circulation, d’environnement, d’emploi, rien ne peut se faire sans travailler avec toutes les autres communes de banlieue.
    Et cela deviendra efficace que le jour où l’on créera un Grand Paris et où chacun oubliera ses petits intérêts catégoriels.
    Pour y parvenir, il faut que Paris ne soit pas hégémonique pour ne pas effrayer les communes qui l’entourent et en contre-partie que les élus de ces communes comprennent qu’il leur faudra perdre aussi un peu de leur autonomie.
    Si cette double condition est remplie, nous pourrons obtenir du gouvernement toutes les réformes législatives et réglementaires indispensables pour créer le Grand Paris, seul à même de régler la plupart de nos problèmes quotidiens et de rivaliser avec les grandes métropoles européennes et mondiales.
    Ce chantier est difficile mais ô combien exaltant !

  • Faire élire le maire de Paris directement par tous les Parisiens !

    Ma réflexion du 15 août sur le système de parrainage de la primaire UMP à Paris n’a pas laissé indifférent, car l’AFP en a fait une dépêche hier en fin d’après-midi, reprise ensuite par des radios.
    Clairement, il ne s’agit pas ni pour moi, ni pour Aujourd’hui, Autrement de polémiquer comme le titre de la dépêche de l’AFP peut le laisser entendre : « Jean-Luc Romero conteste le système du parrainage »… Mais bien de montrer aux responsables parisiens que ce qui a été prévu, au moment où seuls des élus de Paris étaient candidats, est impossible à mettre en place avec 10 candidats. Nous aurons l’occasion d’y revenir d’ici le 12 septembre.
    En attendant, je souhaite continuer, comme je l’ai fait tout cet été, à vous proposer des orientations pour un Paris Autrement et à en débattre, sans tabous, avec vous.
    J’ai beaucoup évoqué, depuis plusieurs semaines, mes propositions concrètes pour améliorer le quotidien des Parisiens, mais je n’ai pas évoqué suffisamment le statut de Paris.
    Les plus jeunes d’entre vous ne le savent pas : jusque 1977, Paris n’avait pas de maire élu. C’est donc seulement depuis cette année là, que nous pouvons élire indirectement notre maire. Mais pourtant, nous ne sommes toujours pas au même niveau que les autres communes, car le maire de Paris n’a pas les mêmes compétences - notamment pour la circulation, l’hygiène, le stationnement et la sécurité - que les autres maires.
    L’élection municipale va être reportée à mars 2008 : cela donne le temps au gouvernement d’apporter quelques améliorations.
    D’une part, il s’agit de donner des pouvoirs équivalents au maire de Paris que ceux que possèdent ses collègues de province avec juste une nuance concernant la sécurité, car Paris est aussi la capitale de la France. On imagine mal un maire qui interdirait la circulation devant l’Assemblée nationale… Cette compétence doit être partagée avec le préfet de police. D'autre part, il faut trouver une solution à l'exiguïté de la superficie parisienne - 105 km² - en créant un Grand Paris. [je ferai, cette semaine, des propositions en ce sens]
    Enfin, et c’est là un changement démocratique majeur que la capitale mérite : Londres, New-York, Montréal [la photo en haut à gauche me représente avec le maire de Montréal] élisent directement leur maire.
    Cela donne à ces édiles une autorité et une légitimité incontestables.
    Pourquoi ne pas copier à Paris, ce que d’autres grandes mégapoles ont mis en place avec succès ?
    Cette proposition de faire élire directement le maire de Paris par les Parisiens, je la soumets aux autres candidats à la Primaire : défendons ensemble cette réforme : donnons aux Parisiens le maire qu’ils choisiront.
    Les Parisiennes et les Parisiens le valent bien !

  • Parrainages d’élus : Revenir sur cette obligation qui risque de confisquer le débat aux Parisiens

    15 août à Paris : calme !
    Même le bois de Vincennes situé à 50 mètres de mon domicile où j’ai couru, en fin de matinée, semble déserté. Seul mon Monoprix, rare magasin ouvert à côté de chez moi, montre des signes d’animation : on y fait même la queue aux caisses… le 15 août !
    J’ai pourtant hésité à quitter Paris pour ce long week-end. Jean-François Chassagne, président du SNEG, m’a invité à Nîmes, tout comme mon ami Jean-Bernard Bolvin, qui lui m’a convié dans la douce Charente.
    Mais j’ai préféré le calme parisien pour mieux avancer dans cette campagne pour un Paris Autrement qui me tient tant à cœur.
    L’échéance du 13 septembre approche : celle du dépôt limite des parrainages pour pouvoir concourir à cette primaire UMP à Paris voulue, à juste titre, par le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy.
    Ces parrainages, justement parlons-en !
    Le règlement intérieur nous oblige à avoir le soutien de 10 élus.
    Simple sur le papier, mais beaucoup moins dans la réalité.
    Déjà, l’idée même de parrainages d’élus - si elle se comprend dans le cadre d’une élection présidentielle -, paraît plus contestable pour une élection interne à un parti politique, dont l’objectif doit être de permettre la libre expression de tous ses membres, fussent-ils minoritaires.
    Ensuite, ce système favorise incontestablement celle et ceux qui sont déjà en place et qui bénéficient de moyens matériels et surtout des fichiers, car il est difficile de joindre des élus en plein été dans leur mairie !
    Enfin, la course compréhensible aux parrainages - pour les afficher ensuite -, que font les candidats parlementaires handicape incontestablement les autres candidats – nous sommes tout de même 10 aujourd’hui ! Elle conduit même à un certain malaise chez beaucoup d’élus UMP de Paris qui, craignant que leur choix leur soit reproché un jour, préfèrent renoncer à soutenir un candidat.
    En conclusion, j’ai peur que ce système ne permettre de retenir que les candidatures des maires-candidats en place et du président du groupe au conseil de Paris – qui disposent, dans leur seul arrondissement, des 10 élus nécessaires – empêchant au final tout renouvellement et tout vrai débat d’idées pour un Paris Autrement.
    Ce serait, si mes craintes et celles d'Aujourd'hui, Autrement se confirment, un bien mauvais signal que de limiter notre choix au moment où l’équipe actuelle à la tête de la mairie de notre belle capitale marque un peu d’essoufflement dans l’opinion.
    En juillet, j’ai eu l’occasion de dire mon inquiétude à Philippe Goujon, mais aussi à Claude Goasguen, Françoise de Panafieu, Jean Tibéri et Pierre Lellouche. Je reste pourtant optimiste car il est encore temps de revenir sur cette obligation…et ainsi de se donner toutes les chances de montrer aux Parisiennes et aux Parisiens que nous avons un vrai projet alternatif pour… un Paris Autrement !

  • Développer les rencontres entre le PSG et les jeunes Parisiens

    Le moral des sportifs revient à Paris : le PSG est en tête de la ligue 1 à l’issue de la 3e journée. Face à Toulouse, l’équipe parisienne a mis deux buts. Même s’il s’agit de ne pas crier victoire trop tôt, on en oublierait presque que Paris n’a pas obtenu l’organisation des JO de 2012 !
    Il est vrai que ces derniers temps, le PSG nous avait plutôt habitué à la défaite et surtout à la conduite inadmissible de certains de ses supporters.
    La ville qui subventionne ce grand club – 3,6 millions d’€/an en subvention et en achat de billets – devrait utiliser cette nouvelle forme du club pour proposer une meilleure collaboration. En effet, au moment où le foot est l’un des sports les plus populaires en France et à Paris, il est important d’utiliser cette popularité du PSG - 41.341 spectateurs au match PSG-Toulouse - au service de la jeunesse de notre ville.
    Le PSG, à l’initiative de la ville, pourrait encore aller beaucoup à la rencontre de nos jeunes. Dans nos écoles, nos collèges et nos lycées, grâce à la région, des rencontres institutionnalisées avec les joueurs devraient être fortement développées. On sait que la multiplication de ces rencontres aidera à développer la pratique sportive, mais aussi l’esprit sportif…et eu égard aux violences et aux insultes de l’année dernière, cela ne peut qu’être bénéfique…
    Alors, proposons une plus forte collaboration entre la ville et le PSG à son président, Pierre Blayau, et à son entraîneur, Laurent Fournier [ma photo] !

  • Vous faire entendre ma rage de vivre et d’aimer.

    J’ai donc répondu au feu roulant des questions du bouillant Daniel Schick [ma photo] de 13h15 à 14h00 sur Europe 1, (émission rediffusée ce matin à 1 heure) – 48 questions exactement, confirmées par l’animateur lui-même en fin d’émission !
    Mon ami André Staut m’avait accompagné à cette émission importante, mais croyez-le bien difficile même pour l’habitué des medias que je suis.
    Si l’essentiel de l’émission a été consacrée à la lutte contre le sida et notamment au sida grande cause nationale 2005, ELCS, Aujourd’hui, Autrement, mon outing, la révélation de ma séropositivité, ma candidature à la mairie de Paris, le mariage homo, bien des sujets de mon parcours ont aussi été abordés sans oublier ma mère... Vous pouvez d’ailleurs écouter cette émission en cliquant sur ce lien.
    J’espère que ce long entretien aura permis de mieux faire comprendre, mon parcours, mes ambitions, mais aussi vous faire entendre mes doutes, la difficulté de ma bataille quotidienne contre ce virus qui n’arrive pas à me dominer et au final ma rage de vivre et d’aimer.

  • Créer un pool d’assistantes maternelles ouvert 24h/24

    Même si nous sommes encore dans le temps des vacances, pensons un peu à la rentrée et notamment à celle des familles de notre Ville lumière.
    On le constate tous : la famille évolue à Paris plus qu’ailleurs.
    Si 50% des Parisiens vivent en famille - soit 1 million d’entre nous -, 27,5% des familles à Paris sont monoparentales.
    73% des mères d’un ou de deux enfants trav
    aillent.
    Parallèlement, si en France, 1 ménage sur 3 divorce, ils sont 50% à divorcer dans la capitale.
    Au-delà des jugements moraux, l’état des lieux établi récemment par l’atelier parisien d’urbanisme est incontestable.
    Il faut donc tenir compte de cette réalité dans une politique familiale pour un Paris Autrement.
    Les premières mesures concernent évidemment l’accueil des enfants quant on constate qu’aujourd’hui la majorité des Parisiennes travaillent.
    Pourtant, depuis mars 2001, aucune des 357 crèches municipales n’a décalé ses horaires.
    Seules une quinzaine de crèches associatives accueillent plus tôt les enfants – dès 7h30 – ou plus tard – jusqu’à 20h30 –, ainsi que les 18 crèches de l’AP-HP qui reçoivent les enfants de 6h00 à 22h00 !

    Certes, la mairie a lancé, en avril dernier, la garde à domicile à horaires décalés pour seulement certaines familles et dans deux arrondissements – les 10e et 18e – prévoyant ultérieurement et éventuellement d’élargir cette mesure aux 9e, 12e et 20e ardt.

    C’est un premier pas, mais qui demeure, près de 4 ans après l’élection de l’actuelle majorité municipale, largement insuffisant.

    Dans mes orientations pour un Paris Autrement, je propose d’ouvrir une crèche municipale à horaires élargis [soir et week-end] par arrondissement en ne craignant pas de confier ces missions à des associations pour agir vite.
    Ensuite, je suggère de créer un pool d’assistantes maternelles volantes, pour intervenir, 24 heures sur 24, dans les familles touchées par un problème grave et qui doivent faire garder d’urgence leurs enfants de moins de 4 ans.
    Bien sûr, la création d’un tel pool nécessitera enfin qu’on fasse un effort pour loger à Paris les assistantes maternelles qui sont souvent contraintes de vivre en banlieue pour des raisons financières.
    Enfin, qu’il me soit permis de me réjouir que la mairie de Paris soit revenue sur sa tentation de supprimer les jardins d’enfant de l’OPAC qui accueillent, ne l’oublions pas, près de 1400 enfants dans les arrondissements populaires. Ces structures pédagogiques et sociales accueillent des petits parisiens de 2,5 ans à 6 ans selon un mode de garde original et utile qu’il faut vraiment, j’en suis persuadé, encourager !
    N’hésitez pas à me faire des propositions sur cette question sensible…