Paris Autrement - Page 112
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Session du conseil régional d'Ile-de-France
Durant deux jours, le conseil régional d'Ile-de-France va se réunir en session sous la présidence de Valérie Pécresse. J'aurai l'occasion d'intervenir sur plusieurs dossiers durant cette session.
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Politique de RDR : Faire, plutôt que faire croire ! (tribune dans Le Huffington Post avec Rémi Féraud, maire du 10ème ardt de Paris)
Politique de réduction des risques à destination des usagers de drogue :
Faire, plutôt que faire croire !
Rémi Féraud, maire du Xe arrondissement de Paris
Jean-Luc Romero-Michel, président d’Elus Locaux Contre le SidaExpérimentation d’une salle de consommation à moindre risque… Quelques mots qui ont provoqué de légitimes questions tout autant que d’illégitimes outrances et violences. Alors que la loi de santé a officialisé l’expérimentation de ces dispositifs de réduction de risque et que la première salle va être expérimentée dans le 10e arrondissement de Paris sur le site de l'hôpital Lariboisière, cela nous donne l’occasion de rétablir des vérités.
Beaucoup disaient cette question extrêmement compliquée et épineuse, porteuse d’un renoncement face aux drogues et cause de futures violences. De notre côté, nous pensons que nombreuses sont les personnes qui ont rendu cette question compliquée et que certains ont même trouvé un grand intérêt à agiter le « chiffon rouge », avec une visée plus politicienne des choses, bien peu soucieux de la réalité de vie des personnes toxicomanes et des riverains et sans prise en compte d’aucune manière du terrain.
Alors, est-ce que cette question de la salle de consommation à moindre risque méritait un débat ? Bien sûr et même un long débat ! Rien de pire que les évidences affirmées comme telles. Oui, il fallait entendre les opinions divergentes, prendre en compte les remarques, prendre le temps d’aborder toutes les questions, informer sur les expériences chez 8 de nos voisins européens et sur le succès de ces initiatives, expliquer, en dépassant les représentations que nous pouvons tout avoir, l’intérêt de ces structures tant en termes de santé que de sécurité publiques. Nos concitoyens ont le droit d’être exigeants et nous, élus et militants associatifs avons le devoir de répondre à cette exigence.
Par contre, est-ce que cette question de la salle de consommation à moindre risque méritait un débat politicien marqué tant par des violentes attaques que par un déni de réalité ? Non. Nous pensons sincèrement que nos concitoyens méritent un peu mieux que des invectives qui ne font que jouer sur la peur. Ils demandent des actions qui soient efficaces et qui aient un impact réel sur leur quotidien, en tout cas, pas une logorrhée dont l’unique but est de faire peur !
La salle de consommation à moindre risque n’est pas une fin en soi, elle ne constitue qu’un outil parmi d’autres - parmi lesquels l’échange de seringues, le testing, les traitements de substitution - d’une politique cohérente et innovante de réduction des risques en direction des usagers de drogues.
Cette politique de réduction des risques (RdR), légalisée en 2005, est tout simplement une des politiques de santé publique les plus efficaces ; elle a notamment permis que la part des usagers des drogues dans les nouvelles découvertes de séropositivité au VIH soit de moins de 1% contre 30% au début de l’épidémie. En cela, la RdR n’est en rien une politique du renoncement comme certains détracteurs de la promotion de la santé publique peuvent l’affirmer. Au contraire, elle est une réponse qui prend à bras le corps le problème, notamment celui de l’hépatite C : pour rappel, ce sont pratiquement la moitié des usagers de drogues par voie intraveineuse qui sont contaminés au VHC. La RDR ne crée pas de problèmes, elle ne « fixe » pas les zones de consommation, bien au contraire ! Les dispositifs sont installés là où il y a déjà des problèmes ! Cette évidence, certains préfèrent ne pas la voir ou n’y ont jamais été confrontés.
La RdR, c’est vouloir une réponse efficace plutôt que des slogans rassurants mais creux. Des actes plutôt que des paroles ! S’engager dans la RdR, c’est croire en l’intelligence des personnes qui savent pertinemment que jamais un discours simpliste ne remplacera une action de terrain. Alors, à la posture nous préférons l’action. Faire, plutôt que faire croire. -
Lancement de l'ADMD Tour à la Bastille à 15h - Paris 12
Christophe Michel et Mélanie Raphaël, co respnsables des Jeunes ADMD, lancent la deuxième édition de l'ADMD Tour ce dimanche de 12h à 17h00 place de la Bastille dans le 12ème arrondissement de Paris. Un village associatif accompagnera ce lancement. Le bus sera inauguré à 15h00 par le célèbre animateur de Fort Boyard, Olivier Minne.
Inutile de vous dire à quel point, en tant que président de l'ADMD, je suis fier de voir cette mobilisation des jeunes pour notre Ultime Liberté. L'ADMD Jeunes ne fait que progresser et c'est un véritable signe d'espoir... -
Toutes et tous solidaires des victimes d'Orlando à la Marche LGBTI de Paris
Comme tous les ans, j'accompagnerai Anne Hidalgo, la maire de Paris, à la Marche des Fiertés LGBTI de Paris qui se déroule cet après-midi dans les rues de Paris et s'achève dans mon cher 12ème arrondissement, place de la Bastille.
La Marche 2016 a lieu dans un contexte de grande tristesse avec la tuerie d'Orlando où 49 hommes et femmes ont été tués dans la grande boîte gay de Floride le Pulse.
Nous penserons toutes et tous forcément et intensément à ces victimes en défilant contre les LGBTphobies et pour l'égalité. -
Invité de France Inter ce samedi à 8h20
Demain, à l'occasion de la Marche des Fiertés LGBTI de Paris, je serai l'invité de 8h20 de France Inter.
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Serveur d'un soir pour "Un pot, une capote" au Banana Café !
Comme tous les ans, le jour de la marche des Fiertés LGBTI, je serai serveur d'un soir au Banana Café chez mes amis Michel et Rudy.
Cette opération de sensibilisation "Un pot, une capote" est importante en ce jour de grande célébration dans la communauté gay.
Peut-être donc à samedi soir, à partie de 00h30, au Banana où j'aurai le plaisir de vous servir votre cocktail préféré ! -
Sortie du guide API d'ELCS à 18h30 à la Concrète à Paris 12
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Débat sur la fin de vie au PRG
A l'invitation de Eddie Ait, je suis l'invité du Forum pour une nouvelle France organisé par le PRG sur le thème de la fin de vie ce lundi, à 19h30. Le combat pour une fin de vie choisie continue plus que jamais !
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Célébrations de mariages à Paris 12
J'adore célébrer des mariages et je ne vais pas être déçu d'en avoir toute la journée de ce samedi...
Ces célébrations sont toujours un beau moment pour les élus car nous partageons un moment d'intense émotion avec les nouveaux époux. Rare... -
Présentation du Pass Culture à Paris 12
Afin de mieux faire connaître le Pass Culture de Paris 12, vous êtes attendus au kiosque citoyen de 17 à 21h.
De nombreux acteurs culturels qui régulièrement donnent des offres privilégiées aux habitants de Paris 12 seront présents à ce kiosque pour vous présenter leur programme culturel.
A ce soir ! -
Fête (faîtes) de la musique à Paris 12 !
C'est le premier jour de l'été - on ne s'en était pas rendu compte ! - et donc, c'est la fête de la musique...
Dans cette ambiance morose, c'est une occasion de sortir car la musique sera partout à Paris 12, comme partout.
Alors sortez et découvrez l'immense talent de tant d'amateurs qui, aux côtés des concerts officiels, vont jouer, chanter, danser aux quatre coins de notre arrondissement.
Et, peut-être, nous rencontrerons-nous ?
Faites de la musique et profitez de ce moment rare.
A ce soir ! -
Mon intervention à la région sur la prévention santé pour les jeunes
Orientations pour une politique régionale de prévention santé en faveur des jeunes
Madame la présidente, madame la vice-présidente, mes chers collègues,
Vouloir mener une ambitieuse politique de prévention santé à destination des jeunes est un objectif que, je crois, nous partageons toutes et tous sur ces bancs, quelque soit le groupe politique auquel nous appartenons.
L'hygiène de vie, la nutrition, l'éducation à la vie sexuelle et affective, le mal être et les conduites addictives sont effectivement des questions déterminantes pour la santé des jeunes.
Mais le plus difficile reste de définir vraiment cette politique et surtout de trouver les moyens financiers pour la mettre en œuvre.
Avec ce seul rapport qui est à notre disposition, il nous est, vous en conviendrez, très difficile de nous positionner sur les thématiques, certes fort légitimes, mais nous n'avons pas une vision précise des besoins réels et surtout des actions que mènent déjà de nombreux acteurs dans ces domaines.
En effet, nous n'arrivons pas sur un terrain en friche et ces questions sont portées par d'autres structures associatives ou par d'autres collectivités territoriales. D'où la nécessité d'avoir un diagnostic précis qui aurait dû être inséré avec ces orientations générales. Sincèrement, je ne pense pas que tous les acteurs, notamment associatifs, investis dans l'hygiène de vie fassent mal leur travail.
Et ce qui questionne le plus : ce sont bien sûr les moyens financiers. Vous souhaitez, et en tant qu'ancien président du Crips je m'en réjouis, confier cette mission globale de prévention santé auprès des jeunes au Crips. C'est effectivement un acteur incontournable sur ces thématiques. Mais s'il doit augmenter ses moyens contre le sida - nous en parlerons dans la délibération suivante - et mener de nouvelles actions, ce n'est pas avec son budget actuel qu'il pourra le faire ! Vous le savez.
Les personnels du Crips, auxquels je veux rendre ici hommage pour leur dévouement, sont particulièrement formés pour l'éducation à la vie affective et sexuelle et aux conduites addictives. Mais pas dans les autres domaines.
Si on ne veut pas baisser les actions de sensibilisation dans les lycées dans ces deux domaines et ce serait contradictoire avec votre volonté ici affirmée, il va donc falloir augmenter considérablement les moyens humains du Crips. Pas sûr que notre collectivité puisse tenir aujourd'hui un tel engagement ! Et trouver des financements dans le secteur privé entrera en concurrence avec la politique de lutte contre le sida qui doit aussi trouver d'autres partenaires financiers pour être efficiente.
Par ailleurs, je vous rappelle que le Crips doit s'occuper des populations vulnérables au VIH/sida, notamment les gays, les trans et les migrants. Il ne faudrait pas que cette nouvelle politique se fassent au détriment de ces catégories clés pour aboutir à la fin du sida en Île-de-France.
Enfin, reste la question du nom du Crips.
J'ai déjà eu l'occasion de dire à la présidente que pour moi, ce serait un mauvais signal de retirer le mot sida qui est au cœur de l'action du Crips. Je sais que désormais, il n’en est pas question et je m’en réjouis. Rajouter une lettre pourquoi pas, mais faisons attention à ne pas avoir un message contraire à ce que nous souhaitons. Car faire de la prévention santé chez les jeunes ne peut se faire au détriment de la lutte contre le sida. Je sais que vous en convenez.
Je vous remercie. -
Conseil d'arrondissement de Paris 12
Ce lundi, à 19h00, se déroule le dernier conseil d'arrondissement avant la pause estivale. Il sera bien sûr présidé par la maire Catherine Baratti-Elbaz et est ouvert au public.
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Mon intervention "Pour une région Ile-de-France sans sida"
« Pour une région Île-de-France sans sida »
Intervention de Jean-Luc Romero-Michel
Conseiller régional d’Île-de-France,
Ambassadeur d'une Île-de-France sans sida
Paris - Vendredi 17 juin 2016
Madame la présidente, Madame la vice-présidente, Mes chers collègues,
37 millions de personnes vivent avec le VIH/sida dans le monde, 150 000 en France et près de 40 % de ces personnes séropositives sont sur le territoire de notre région Île-de-France qui est ainsi la région métropolitaine la plus concernée par ce terrible virus.
Madame la présidente, mes chers collègues, jamais autant d'hommes et de femmes n'auront vécu avec le VIH/sida ici et ailleurs !
Et pourtant, alors que près de 4000 personnes continuent à en mourir quotidiennement dans le monde, on n'a jamais aussi peu parlé du VIH/sida. Pire, dans nos pays dits riches, cette maladie est devenue invisible car les personnes ont peur, encore et je dirai même plus que jamais en 2016, de dire leur séropositivité.
Je me sens souvent bien isolé en étant le seul élu de notre pays à avoir dit vivre avec ce virus. Et, en même temps, je comprends mes compagnons d'infortune. Dire son VIH conduit souvent aux discriminations. Toutes les études en attestent.
Alors, à celles et à ceux, qui banalisent, je rappelle que même avec les nouveaux traitements que nous avons la chance d'avoir dans nos pays - une pensée pour les 22 millions de séropositifs dans le monde qui n'y ont pas accès et qui meurent dans une indifférence glacée - la vie avec le VIH est une vie d'épreuves et d'embûches.* Difficulté, voire impossibilité, pour beaucoup de se construire une vie affective et sexuelle, tant les gens restent terrorisés face à cette maladie. Paradoxalement, on a plus peur des malades que de la maladie…
* Difficulté dans la vie professionnelle : le risque d’être sans emploi est 5 fois plus élevé pour une personne séropositive que pour la population générale. 62% des personnes séropositives ne disent pas, ne peuvent pas dire leur séropositivité au travail.
* Difficulté, voire une quasi impossibilité de contracter un prêt pour acheter un appartement, créer une entreprise alors que nous avons presque la même espérance de vie que les personnes séronégatives !
* Difficulté de voyager et s'installer à l'étranger car, tels des lépreux des temps modernes ou des terroristes, 35 pays nous interdisent encore leur territoire.
* Discriminés enfin jusqu'à la mort car en France, contre les avis de tous les organismes scientifiques ou éthiques, les personnes séropositives n'ont pas droit aux soins de conservation à leur mort et sont souvent mis dans un cercueil sans que leurs proches puissent leur rendre un ultime hommage.
Et pourtant, l'espoir est aussi là… Un monde sans sida, c'est possible. C'est réalisable si nous nous y mettons tous, États, ONG, collectivités locales.
En lançant La déclaration de Paris, la maire Anne Hidalgo a déjà convaincu plus de 200 grandes villes à travers le monde de s'engager dans le 3 fois 90 d'ONUSIDA. Un plan a depuis été décliné pour la capitale qui est désormais engagée Pour un Paris sans sida !
Lors de la session budgétaire, j'ai demandé que notre région s'engage Pour une région Île-de-France sans sida et vous m'aviez répondu favorablement, madame la présidente. Je me réjouis de votre réactivité et de bien vouloir vous approprier ce défi.
Ce plan qui sera présenté à l'automne a cependant des préalables.
D'une part, pour réussir, et le rapport le précise, il doit s'inscrire dans un travail commun avec Paris, mais aussi avec d'autres collectivités comme la Seine-Saint-Denis, deuxième département le plus touché par le VIH/sida en Île-de-France après la capitale. Mais aussi avec les villes franciliennes.
Élus Locaux Contre le Sida (ELCS) mobilise les communes de notre région pour qu'elles s'engagent et nous avons créé, il y a 3 ans, un label « ville engagée contre le sida ». Plusieurs villes de droite comme de gauche ont souhaité candidaté et ont obtenu ce label.
Il faudra donc aussi s'appuyer sur ce réseau car si les élus locaux ne s'engagent pas, nous ne pourrons aboutir à une Île-de-France sans sida.
D'autre part, ce plan ne pourra se faire sans les associations de lutte contre le sida, mais aussi sans celles qui accompagnent les populations les plus vulnérables, c'est-à-dire, les gays, les trans, les migrants, les travailleurs et travailleuses du sexe, les usagers de drogues…
Enfin, il ne faudra pas oublier le volet international et le travail déjà entrepris par la précédente majorité avec Métropolis et Dakar, Gauteng, Antananarivo, Kayes, Santiago du Chili, etc.
Ces préalables posés, il ne s'agit pas aujourd'hui de voter un plan ou un agenda. Il sera fixé par une conférence des associations appuyées par l'ORS et le Crips.
Il s'agit d'affirmer ce vendredi 17 juin 2016, et je l'espère unanimement, que nous sommes déterminés à aboutir au 3 X 90 en 2020 et à une Île-de-France sans sida en 2030.
Quelques évidences cependant.
Il faudra axer notre réponse sur la promotion de la prévention diversifiée, un accès le plus large possible au dépistage, une lutte sans faille contre les discriminations et la précarité que subissent les personnes infectées.
A ELCS, nous nous battons depuis longtemps pour la gratuité des préservatifs masculins et féminins, au moins pour les précaires, les jeunes et les personnes séropositives. C'est plus que jamais d'actualité.
La PrEP constitue une révolution dans la prévention, donner ce traitement préventif aux populations les plus vulnérables pour qu'elles évitent d'être infectées est essentiel et l'expérience de San Francisco montre son efficacité impressionnante. Quand il y a une volonté politique, on progresse vraiment.
L'accès universel au dépistage est un des piliers d’une politique efficace. Il faudra notamment assurer dans les associations la possibilité de fournir gratuitement l'autotest car 28€, ce n'est pas acceptable, comme il faudra donner plus de moyens aux associations pour mener les TROD qui ont montré leur efficacité. Quand j'étais président du CRIPS, avec le bureau, nous avions voulu lancer un bus de prévention et avions demandé l'agrément pour effectuer des TROD. Il faudra donner plus de moyens à cette mission pour toucher notamment les départements les plus éloignés, et qui ont souvent moins accès au dépistage, le 95, 91, 78, 95 et bien sûr la Seine-et-Marne.
Il ne peut y avoir de lutte efficace contre le sida sans associer et prendre en compte les personnes vivant avec ce virus. Le volet lutte contre les discriminations et la précarité, notamment pour les migrants sans papiers, devra être conséquent.
J'en termine en me réjouissant, même si l'émotion est forte, que l’Île-de-France poursuive sa mobilisation contre le sida et, grâce à cet engagement, l'amplifie.
Aux côtés de Jean Spiri, je serai, si vous le votez, madame la présidente, mes chers collègues, un ambassadeur d'une Île-de-France sans sida très exigeant, qui ne prend pas ce titre comme un simple symbole et je sais, madame la présidente, que vous respecterez cette exigence d’efficacité.
Comme personne vivant avec le VIH depuis près de 30 ans, je mettrai toute mon expérience, toutes ces souffrances vécues, cette force que m'a même donné ce virus en m'obligeant à le combattre quotidiennement, au service de notre région jusqu’à la disparition totale du VIH et pour laisser aux jeunes générations une Île-de-France sans sida. Un monde sans sida.
Un rêve que je n'aurais jamais pu imaginer possible, un jour de septembre 1987, quand j'apprenais ma propre séropositivité.
Je vous remercie. -
J'ai signé l'Appel du 18 joint ...
En 1993, le CIRC (Collectif d’Information et de Recherche Cannabique) réactivait l’Appel du 18 joint, lancé en 1976 par quelques fougueux journalistes de Libération et d'Actuel, une initiative qui demandait « la dépénalisation totale du cannabis, de son usage, de sa possession et de sa culture. »
Quarante ans plus tard, le texte de l'Appel n’a, hélas, rien perdu de son actualité. Alors que la société a radicalement changé et que les mœurs ont évolué, la loi votée en 1970 n'a cessé, elle, de se durcir. Comme le notait le texte originel, le discours stigmatisant sur le cannabis « permet de maintenir et de renforcer une répression de plus en plus lourde... Des arrestations massives de jeunes... ». Une politique qui « justifie la détention de centaines de personnes... des emprisonnements qui frappent en priorité la jeunesse » issue des quartiers populaires et de l’immigration.
Aujourd'hui, force est de constater que la répression du cannabis a coûté très cher attisant les flammes de l'incendie qu'elle était censée éteindre en dynamisant le trafic et en multipliant le nombre de consommateurs.
Le cannabis n’est pas interdit parce qu’il pose un problème de santé publique, mais principalement pour des raisons culturelles et politiques
Outre-atlantique, dans le pays qui a mené une guerre acharnée contre « la drogue », la moitié des États ont légalisé le cannabis thérapeutique et plusieurs d'entre eux ont réglementé sa production, sa distribution et sa consommation récréative, ouvrant la voie à une nouvelle économie florissante… Aujourd’hui, les nombreux pays qui ont assoupli leur législation s’en félicitent.
En France comme partout en Europe, et quelle que soit la législation, l’économie du cannabis se manifeste par la présence de centaines de commerces proposant tout le matériel nécessaire (et parfois des graines), pour s’adonner en toute sérénité à la culture domestique du cannabis. Une activité qui génère déjà des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects, lesquels se multiplieront le jour où nos députés daigneront admettre que la consommation de cannabis est intégrée dans nos mœurs et qu’il faut l'encadrer.
Il ne s'agit donc plus désormais de débattre sur la pertinence de la prohibition, un échec indiscutable, mais de travailler sur une alternative qui redonnera au cannabis sa liberté et à ses usagers leur dignité.
Parce que le cannabis est un sujet trop complexe pour être laissé aux seuls politiciens, le CIRC appelle les associations, les personnalités du monde artistique, médiatique, sportif et les simples citoyen(ne)s, à s'emparer du sujet.
Par le présent appel, nous exigeons du gouvernement qu'il abroge l'article L.3421-4 du Code de la Santé Publique punissant la « présentation sous un jour favorable des stupéfiants », mesure nécessaire pour permettre la tenue d’états généraux réunissant institutions et associations afin d’engager une réflexion sur la sortie de la prohibition du cannabis.Lien permanent Catégories : Coup de gueule, Paris Autrement, Politique française, Santé, Soutiens 0 commentaire -
Session de la région : une Ile-de-France sans sida
Ce vendredi se déroule la session du conseil régional d'Ile-de-France.
Plusieurs dossiers sur la santé et la prévention y seront discutés. Notamment, celui pour une Ile-de-France sans sida comme je l'avais proposé durant le débat budgétaire. Anne Hidalgo a déjà lancé un Paris sans sida et il est important que notre région qui a 40% des cas de VIH/sida soit à la pointe de ce combat pour qu'en 2030, le sida disparaisse enfin ! -
Commission permanente de la région Ile-de-France
Ce mercredi, se déroule la commission permanente de al région Ile-de-France sous la présidence de Valérie Pécresse.
Je suivrai particulièrement deux dossiers.
D'une part, la subvention pour la Marche des Fiertés LGBTI de Paris et l'implication de la région dans cette manifestation pour l'égalité.
D'autre part, la subvention pour l'établissement culture, le 100 Charenton, qui est situé dans le 12ème arrondissement. -
Vidéo de la Fête Arc-en-Ciel à la Foire du Trône à Paris 12
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Groupe d'études sur le cannabis à la région Ile-de-France
Je représenterai mon groupe au groupe d'études sur le cannabis qui se réunit pour la première fois ce jeudi à à la région Ile-de-France. J'espère que ce groupe en viendra à la conclusion que les tests salivaires imposés aux lycéens pour détecter leur consommation de cannabis est une très mauvaise idée et totalement contre-productive.