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"L'homophobie est un délit et non une forme de liberté d'expression !"
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#LeTalkDuLundi sur la fin de vie (édition du 15 octobre 2018)
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A l'occasion de ma réunion publique ADMD à Nîmes, je serai l'invité de la rédaction de France Bleu Gard à 7h50 pour évoquer la question de la fin de vie.
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Débat sur les Violences homophobes sur CNEWS : "Pour certains être homophobes c'est la liberté d'expression..."
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Ma 6ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio (9 octobre 2018)
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,
La semaine dernière, un parlementaire, le député Hervé Saulignac a fait adopter en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale un amendement qui supprime la discrimination qui existe entre hétérosexuels et gays pour le don du sang.
Pour mémoire, c’est la circulaire du 20 juin 1983 du Directeur Général de la Santé, Jacques Roux, qui a exclu du don du sang les homosexuels. Nous étions alors au début des années sida.
En effet, un hétéro qui a pris des risques avant de donner son sang est interdit de don pendant quatre mois alors que depuis juillet 2016, les gays peuvent enfin donner leur sang mais, après un an d’abstinence !
Imaginez, un jeune gay obligé de n’avoir aucune relation sexuelle pour donner son sang ! Inconcevable pour beaucoup… Oserait-on demander cela à un hétéro ?
Certes, vous me direz chère Brigitte, que l’interdiction est basée sur l’épidémiologie car les gays sont plus touchés par le VIH que les hétéros – 13% des gays pour 0,2% de la population générale.
Mais si cet argument était pertinent, pourquoi n’interdit-on pas, par exemple, pendant un an, le don du sang à un africain du sud hétéro qui vient d’un pays où 15% de la population générale est infectée par le virus. Idem pour tous ceux et pour toutes celles qui viennent d’une zone très touchée par le VIH/sida.
Baser une interdiction, qui est légitime pour assurer la sécurité transfusionnelle, ne peut l’être pour une population entière, mais pour les personnes qui ont réellement un comportement à risques.
Dès 2002 déjà, le Comité national consultatif d’éthique estimait que si « le principe de sécurité doit être un principe absolu, il ne pouvait servir à justifier un traitement discriminatoire. »
Sur ma saisine et celle d’Elus Locaux Contre le sida, le 6 février 2006, la Halde considérait que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement » et, en juillet 2006, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, demandait qu’on transforme l’interdiction faite à un groupe en une interdiction pour des comportements. Mais son administration ne suivra pas.
En 2012, en pleine campagne présidentielle, François Hollande assure « Oui, je mettrai fin à l’exclusion du don du sang […] parce qu’il est dévastateur à tout niveau d’accréditer une forme de présomption de séropositivité des hommes homosexuels. »
Mais le 4 novembre 2015, sa ministre de la santé, Marisol Touraine, annonce juste une levée partielle du don du sang avec cette fameuse année d’abstinence.
Pourtant, elle aurait pu s’inspirer de nos voisins, l’Espagne et l’Italie, qui, dès 2001, excluaient du don du sang pour une période déterminée tous ceux et toutes celles qui avaient des comportements à risques sans distinguer entre hétéros et homos.
Et, bien sûr, ils n’ont eu aucun scandale du sang contaminé depuis…
Aujourd’hui, les tests réalisés sur le sang sont de plus en plus perfectionnés mais durant une douzaine de jours, il y a une période silencieuse où on ne peut détecter le VIH.
C’est en posant les bonnes questions qu’on assure vraiment la sécurité et non pas en poussant des gens à mentir comme ça a été souvent le cas par le passé.
Si l’Assemblée nationale adopte cet amendement, ce sera la fin d’une discrimination et cela permettra à plus de personnes de faire des dons du sang.
On en a tant besoin, chère Brigitte !
A la semaine prochaine. -
Ma 5ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,
Heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous désormais hebdomadaire.
Je vais vous surprendre mais récemment, le 13 septembre, une circulaire de l’Éducation nationale destinée aux recteurs d’académie concernait l’éducation à la sexualité.
Et oui, en 2018, il a semblé nécessaire au ministère de rappeler aux recteurs qu’il fallait respecter la loi de 2001 qui prévoit au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité dans les écoles primaires, les collèges et les lycées.
Depuis 45 ans, on ne compte plus les circulaires demandant de mettre en œuvre des séances d’éducation sexuelle et affective à l’école. Et pourtant, le constat est amer.
Selon le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 25% des écoles primaires - soit, j’insiste, ¼ des écoles primaires ! - et même 11% des lycées n’avaient mis en place aucune séance pour l’année scolaire 2014/2015. Et, je n’ose évoquer quelle formation reçoivent les enseignants sur cette thématique ?
Quand j’étais président du CRIPS, qui forme 90% des lycéens et des apprentis en Ile-de-France aux questions des IST, du VIH et de l’éducation à la sexualité, j’ai pu apprécier la difficulté à évoquer ces thèmes. Alors que nous étions en plein débat sur le mariage pour tous, certains parents refusaient carrément que leurs enfants assistent à des cours ou des sessions évoquant de près ou de loin la sexualité ou la vie affective. Plus globalement, ce qu’on appelle la santé sexuelle.
A l’époque, des mails circulaient déjà évoquant la promotion de l’homosexualité ou même, imaginez chère Brigitte, de la masturbation.
Et bien quelques années plus tard, les rumeurs vont de plus belle et des fake news prétendent que la très sérieuse Organisation mondiale de la santé ose faire la promotion de la masturbation dès la maternelle !
Les fantasmes liés à l’évocation des sexualités à l’école sont bien sûr totalement infondés.
Ceux qui crient qu’en parler incite à la consommation se trompent lourdement.
La preuve, c’est que l’âge du premier rapport sexuel n’a pas baissé considérablement. Au contraire, il reste stable… Et on sait que, dans le pays où l’éducation à la sexualité est effective, cela permet d’avoir des générations plus respectueuses de l’égalité hommes-femmes, moins enclines aux discriminations et aux violences sexistes et sexuelles.
En cette période où tout et n’importe quoi peut se dire sur les réseaux sociaux et où les fake news sont désormais légion, qui peut prétendre que former nos jeunes dans les écoles n’est pas une nécessité voire même une urgence ?
Le 26 septembre dernier, la chaire Unesco santé sexuelle et droits humains a réfléchi sur les nouveaux enjeux de l’éducation à la santé sexuelle, pour 2030 avec comme sous-titre engagé « En finir avec les inégalités, révolutionner l’éducation à la sexualité. »
Grâce à des experts scientifiques internationaux, mais aussi à des parents d’élèves et des jeunes, ils ont pu mettre en évidence l’importance d’une éducation à la santé sexuelle dès le plus jeune âge.
Ils ont démontré aussi la nécessité d’intégrer dans l’éducation le rôle des déterminants environnementaux qui influencent les comportements sexuels. Bien sûr, ils confirment qu’il faut débuter, dès le plus jeune âge, en adaptant l’éducation à l’âge tout en promouvant et respectant les valeurs des droit humains.
En conclusion, il faut espérer qu’il ne va pas falloir une énième circulaire. En 1973 - il y a 45 ans ! -, la circulaire Fontanet proposait pour la première fois une information sur ce qu’on appelait le système de reproduction.
Dans les années 1980, avec l’apparition du sida, on intensifie les actions, mais on les limite trop souvent aux seuls risques liés au VIH et aux IST.
Il faudra attendre 2001, pour qu’on évoque plus largement la santé sexuelle.
Toutes ces évolutions sont bien sûr positives, mais encore faudrait-il que tous nos jeunes en bénéficient !
Espérons que cette nouvelle circulaire y contribuera enfin. Et surtout, définitivement ! -
Euthanasie : "C'est aux parlementaires de s'emparer du sujet de la fin de vie." - Le Magazine de la Santé
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Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20
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Ma 4ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invitée Anne-Clotilde Ziégler et à tous les auditeurs,
Heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous désormais hebdomadaire.
Si vous le voulez bien, je termine aujourd’hui sur la succession de coming out auxquels nous avons assistés dans le monde politique ces derniers mois et donc sur la relation de nos élus à l’homosexualité et plus généralement à la question LGBTQI.
A celles et à ceux qui n’ont pas suivi ma chronique, la semaine dernière, je rappelle qu’en 1960, l’homosexualité était un fléau social pour nos parlementaires puis dès 1968, une maladie mentale. Et cela durera jusque 1981.
On sent que ces derniers mois, le rapport compliqué des responsables politiques avec l’homosexualité évolue. Enfin !
Il est vrai que, depuis les dernières élections, de plus en plus d’élus de droite, de gauche et même d’extrême-droite ont fait leur coming out.
Ce qui ne se dit pas n’existe pas dans le champ politique. Pendant longtemps, il a été tabou, en France, de parler de son homosexualité et peu d’élus ont osé faire, ces 30 dernières années, ce qu’on appelle un coming out, c’est-à-dire sortir du placard en assumant publiquement son homosexualité.
Le premier coming outmédiatique d’une personnalité politique importante ne se fera vraiment en France qu’en 1997 - il y a à peine plus de 20 ans -, avec l’ancien ministre et maire de Pau, André Labarrère.
A 70 ans, celui qui ne voulait pas dire son homosexualité du vivant de sa mère, écrira même un roman à clés « Le bal des célibataires. »
J’ai eu la chance de connaître cet homme plein d’humour et il ne regrettera jamais d’avoir été ce courageux pionnier.
En 1998, nous sommes en pleins débats sur le PACS. Bertrand Delanoë, candidat à la mairie de Paris, décide de faire son coming out dans l‘émission Zone Interdite sur M6.
Il le fera avec une grande pudeur et refusera d’y revenir, excepté pour le documentaire Homopoliticus que nous avions écrit avec Alex Dzerdz.
Cette déclaration de celui qui va devenir le premier maire officiellement gay de la capitale aura beaucoup d’impact alors que les parlementaires s’écharpent sur le PaCS au Parlement.
En 1999, c’est Françoise Gaspard, députée-maire de Dreux, qui révélera son homosexualité devenant ainsi la première femme parlementaire à le faire.
Depuis, on remarquera les coming out souvent médiatique de Christophe Girard, Philippe Meynard, Roger Karoutchi, Bruno Julliard, Franck Riester, Luc Carvounas, et quelques autres.
Mais durant les dernières législatures, il n’y avait jamais plus de deux ou trois députés officiellement gay. Une seule sénatrice lesbienne Corinne Bouchoux sous le pécédent Sénat. Aucun élu transgenre.
Avec cette nouvelle élection législative, il y a un plus d’un an, quelque chose a changé.
Aujourd’hui, sept députés sont officiellement gays – on triple le nombre ! - et une députée, Laurence Venceunebrock-Mialon, devient la deuxième femme de l’histoire de l’Assemblée nationale à dire son homosexualité.
A noter, et c’est cela qui est vraiment nouveau, qu’il y a désormais des députés LGBT de gauche mais aussi de droite. Et étonnant, mais vrai, deux députés sont issus du parti de Marine le Pen.
Enfin et, pour la première fois, un groupe d’études sur les questions LGBTQI a été créé à l’Assemblée et réunit une quinzaine de députés sur… 577…
Je relativiserai cependant car de tels groupes existent depuis bien longtemps dans les Parlements qui nous entourent.
Et puis, surtout, ce mouvement est encore bien timide comparé aux démocraties voisines.
Par exemple, en Grande-Bretagne, 45 députés ont dit leur homosexualité… Presque 9 fois plus qu’en France…
On a donc encore du chemin à faire, mais nous venions de loin.
En tous cas et incontestablement, ces coming out sont utiles et exemplaires.
A mardi prochain… -
"Les parlementaires doivent entendre les Français sur la question de la fin de vie."
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Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 15H30
Vous pouvez retrouvez ma chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio ce mardi vers 15H30. Aujourd'hui, je continue avec le thème des rapports entre politique et homosexualité et particulièrement le coming out des politiques.
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Sur France Info à 14H10
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