Medias - Page 20
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#LeTalkDuLundi sur la #findevie ! (Édition du 26 novembre 2018)
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Rediffusion du débat sur Solidays et le sida sur LCP-AN à 14H55
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Débat dans Droit de Suite sur LCP-AN sur le sida vers 21H25
Suite au documentaire sur les Solidays, je participerai au débat sur LCP-AN, Droit de suite avec Luc Barruet, Maïtena Biraben et Jean-Louis Touraine vers 21H25 jusque 22h00.
Nous y parlerons bien sûr des 20 ans des Solidays mais aussi de la situation du VIH/sida et des défis pour arriver un monde sans sida ! -
Ma chronique numéro 11 pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs de Sud Radio,
Ce jeudi, à l’hôtel de ville de Paris, en présence de la maire Anne Hidalgo et de la ministre de la santé, se dérouleront les 23èmes états généraux d’Elus Locaux Contre le Sida pour mobiliser les élus et toute la société sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour aboutir à la fin au VIH/sida.
Oui, chère Brigitte, un monde sans sida, c’est aujourd’hui possible.
L’ONUSIDA a même fixé la date de la fin de la pandémie à 2030 … Dans un peu plus de dix ans…
Vous imaginez, chers auditeurs, que des générations pourraient naître à partir de cette date sans qu’aucun enfant ne soit porteur du VIH.
Quel rêve fou pour celles et ceux qui, comme moi, ont connu le début de la pandémie et vu mourir tant de proches dans des souffrances indescriptibles et rejetés parfois même par leurs familles.
Pour en arriver là, il y a une étape intermédiaire : il faut que 90% des personnes séropositives soient dépistées en 2020, dans un peu plus d’un an. Que 90% de ces personnes dépistées soient mises sous traitement et que 90% de ces personnes traitées soient sans charge virale détectable. On pourrait même rajouter que 90% des discriminations qui frappent les personnes touchées aient enfin disparues.
En effet, dès qu’une personne est mise sous traitement, elle devient vite indétectable, c’est-à-dire qu’elle ne peut plus infecter.
On ne le sait pas assez, mais la plupart des personnes séropositives, qui connaissent leur statut et qui sont sous traitement, ne peuvent plus infecter.
Ce qui fait dire, non sans raison, au professeur Rozenbaum, l’un des codécouvreurs du VIH, que le meilleur moyen de ne pas attraper le VIH est de… coucher avec un séropositif sous traitement et sans charge virale. Provocateur mais vrai.
Une réalité d’ailleurs que méconnaissent la plupart de nos concitoyens et sûrement de vos auditeurs chère Brigitte.
Sur le papier tout est donc possible.
Sauf que la pression politique n’est pas là et donc le nerf de la guerre, c’est-à-dire les moyens financiers, non plus.
La France qui a même choisi d’aller plus loin en votant le trois fois 95 n’a atteint que 2 de ces 3 objectifs ambitieux et n’est plus le pays européen le plus engagé pour faire accéder les pays les plus pauvres à la prévention et à l’accès universel aux traitements.
L’année prochaine une grande réunion internationale du Fonds mondial, qui permet de faire accéder les pays les moins riches aux traitements, aura lieu en France. Une opportunité exceptionnelle !
Il faut que la France en profite pour s’engager fortement et renouer avec le grand discours mobilisateur que portaient les présidents Chirac et Lula.
Depuis le début de la pandémie, plus de 40 millions de personnes sont mortes du sida, encore un million succombent annuellement, soit 2500 personnes par jour. Ces morts ne doivent plus exister.
Nous sommes criminels de laisser ces personnes mourir alors que nous avons les traitements pour leur permettre de survivre.
C’est donc la mobilisation citoyenne qui peut encore faire entendre à nos responsables que ce beau défi doit être gagné.
C’est ce dont nous parlerons aussi aux États généraux d’ELCS jeudi dès 16H00 et n’hésitez pas à nous rejoindre en vous inscrivant par mail à info@elcs.fr !
Un monde sans sida, c’est possible, il dépend aussi de vous. De nous !
A la semaine prochaine. -
Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20.
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Ma Chronique numéro 10 pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio (13 novembre)
Bonjour Brigitte,
Bonjour à Sylvain Mimoun et à tous les auditeurs de Sud Radio,Aujourd’hui, ce sera plus « sérieuses news » que « sexy news » si vous l’acceptez chère Brigitte.
Le Parlement - Assemblée nationale et Sénat - est en train de discuter de la loi de financement de la sécurité sociale qui a, vous l’imaginez, de sacrées conséquences pour tous les Français - nous sommes toutes et tous des malades potentiels et 11 millions de personnes vivent en France avec une affection de longue durée qui permet notamment d’avoir le remboursement à 100% des frais médicaux liés justement à cette grave maladie.
C’est dire que cette loi est importante ! Essentielle, même !
Je voudrai faire un focus sur les soins palliatifs.
D’abord, qu’est-ce que c’est ?
Et bien, ce sont des soins actifs et continus qui sont pratiqués par une équipe interdisciplinaire en institution et à domicile.
Ils visent à 4 buts :
- soulager la douleur du patient en fin de vie;
- Apaiser sa souffrance psychique;
- Sauvegarder la dignité de la personne malade;
- Et enfin, soutenir son entourage.
Chacun sait l’importance des soins palliatifs qui concernent sûrement plus de 95% des situations de fin de vie. Ça fait même consensus.
Et, pourtant, ce n’est pas encore avec ce budget que sera assuré l’accès universel aux soins palliatifs !
Depuis 2005, pendant 7 années, il n’y a pas eu de plan...
Et, ce n’est pas celui lancé par Marisol Touraine en 2015 et qui s’achève en fin d’année - 190 petits millions d’euros sur 3 ans - qui aura permis un quelconque rattrapage !
C’est quand même incroyable d’entendre des élus nous dire a longueur de discours que les soins palliatifs sont la seule réponse humaine en fin de vie, ce qui, en plus, est faux, et ne jamais mettre les moyens financiers nécessaires !
La France est plutôt un exemple en matière de prise en charge du début de la vie. Mais, dès qu’il s’agit de la fin de vie, les politiques n’ont pas l’air de savoir qu’ils vont aussi mourir comme 100% d’entre nous. J’espère ne pas vous annoncer de mauvaises nouvelles chère Brigitte.
Et, en fin de vie, nous se sommes plus vraiment des citoyennes et des citoyens dès que nous franchissons les portes de l’hôpital.
J’ai choisi cet exemple pour montrer que sur les questions de santé, la réalité est souvent loin des discours officiels.
Les soins palliatifs sont unanimement reconnus et pourtant à peine de 20 à 25% des Français qui en ont besoin peuvent séjourner dans une unité de soins palliatifs. La Guyane par exemple, comme malheureusement d’autres départements, n’a aucune unité de soins palliatifs sur son territoire.
Cette réalité est révélatrice du décalage des politiques et ce n’est pas le nouveau monde politique qui change dans ce domaine les choses. Et, malheureusement…
De quoi désespérer du bon sens !
Avant de vous quitter, permettez-moi chère Brigitte d’avoir en ce 13 novembre une pensée émue pour les victimes des attentats et leurs proches. Un bien triste anniversaire ! Mais on ne les oublie pas...
A la semaine prochaine ! -
Mon édito dans le Journal de l'ADMD : MERCI !
Merci.
C’est ainsi, oui, que je débuterai cet éditorial à l’issue de notre 38e assemblée générale organisée cette année à Montpellier. Un quintuple remerciement.
Un remerciement très personnel pour ces magnifiques hommages rendus durant notre assemblée générale à notre ancien secrétaire général, Christophe Michel-Romero, notamment par notre vice-présidente, Francine Noël. Il fut un excellent secrétaire général, disponible, compétent et souriant. Il manquera assurément à notre association, tout comme il me manquera, évidemment, naturellement…
Un remerciement pour avoir approuvé l’ensemble des résolutions soumises au vote de nos adhérents. Aucune n’a recueilli moins de 93 % des suffrages. C’est ainsi que le rapport moral, le rapport d’activité, le rapport financier, tout comme le budget prévisionnel ainsi que le rapport de notre commissaire aux comptes ont été très largement approuvés.
Un remerciement pour avoir approuvé l’élection de notre nouvel administrateur, Jonathan Denis, qui a aussi été élu secrétaire général de l’ADMD par le conseil d’administration réuni le 5 octobre. Un jeune remplace un autre jeune… Avec lui, notre association est en ordre de marche, même si notre association n’a jamais cessé de fonctionner durant ces quelques mois de vacance ; la bonne organisation de cette 38e assemblée générale en est la preuve évidente.
Un remerciement pour avoir approuvé la proposition de loi que le conseil d’administration avait soumise au suffrage de nos adhérents. Avec près de 97 % d’approbation, c’est la reconnaissance de la stratégie menée par le conseil d’administration élu l’année dernière, en 2017, lors de la 37e assemblée générale de notre association ; c’est aussi la reconnaissance du travail mené collectivement par beaucoup de nos adhérents, par plusieurs de nos délégués, par la commission juridique et par la commission Soignants de notre association.
Un remerciement, enfin, peut-être tardif, pour tous les témoignages de sympathie et de soutien que je reçois quotidiennement des adhérents de l’ADMD et, bien sûr, de ses responsables, pour mon engagement en faveur de notre revendication bientôt quadragénaire. Cette présence est un soutien important qui, malgré le deuil, m’aide à être plus que jamais mobilisé pour notre ultime liberté.
Après ces remerciements, très francs et très sincères, je vous dis en avant ! et hauts les cœurs ! Ensemble, nous avons une bataille à gagner…
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Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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#LeTalkDuLundi sur la #findevie ! (Édition du 5 novembre 2018)
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100% Réveil Toulouse sur 100% Radio à 8H30
A l'occasion de mon déplacement à Toulouse, ce vendredi à 8H30, je serai l'invité de l'émission 100% Réveil sur 100% Radio. J'y parlerai de notre pétition au Premier ministre pour faire de la lutte contre le sexisme et les LGBTQIphobies la grande cause nationale 2019.
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Accueillir la mort : vers la fin d'un tabou ? France 3 Limousin
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Retrouvez-moi vers 10H30 dans Morandini Live sur CNEWS pur parler LGBTQIphobies et ma pétition (déjà 29 000 signataires !)
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Débat sur France 3 Limousin sur la fin de vie dans "Dimanche en Politique" le 4 novembre à 11H30
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Ma 8ème chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,
Dimanche, des milliers de Parisiennes et de Parisiens se sont rassemblés place de la République pour dénoncer la recrudescence d’actes homophobes ou transphobes qui ont même mené, cet été, à la mort d’une femme trans, la jeune Vanessa.
Il y a quelques jours, un couple gay était insulté par un chauffeur de VTC au cœur du 12èmearrondissement, arrondissement où je suis élu. Il y a une semaine exactement, c’était le président d’Urgence Homophobie à la sortie d’un restaurant. Juste avant, un couple de femmes agressé ou, encore, Arnaud et Rémi, il y a 3 semaines. J’arrête cette énumération à la Prévert.
Mais, ces actes de déferlements de haine et de violence sont devenus des épisodes quotidiens au point qu’ils se banalisent même. Déjà, en 2017, selon SOS Homophobie, les agressions avaient augmenté de 14%...
Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous, élus, médias et, bien sûr, citoyens.
On le sent bien, il y a souvent une hiérarchisation dans les discriminations : être sexiste ou LGBTQIphobe, c’est presque devenu acceptable pour certains. Et les réseaux sociaux ne sont pas les moins responsables de cette situation tant le laxisme de leurs dirigeants, derrière de belles paroles, y est trop souvent évident.
Pour certains, comme c’est le cas aux USA, ça ferait même partie de la liberté d’expression. Comment s’étonner, dans ces conditions, que sale pédésoit toujours, en 2018, la principale insulte entendue dans les cours d’école ??? Avec la résonnance que cela a pour de jeunes enfants qui se sentent différents.
Alors que faire ?
D’abord et nous en avons déjà longuement parlé dans cette chronique, l’école doit être en première ligne. Sur tout le territoire, une éducation à la sexualité doit être enfin menée.
La police qui a fait de grands efforts ces dernières années grâce notamment à l’association LGBT Flag doit vraiment former tous les policiers sur ces questions comme celle d’ailleurs du sexisme.
Mais on le sent bien, c’est un travail à long terme qui doit être mené. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai écrit au 1erministre pour lui proposer de faire de la lutte contre les LGBTQIphobies et le sexisme la grande cause nationale 2019.
Ca n’a jamais été le cas pour ces combats. Il est urgent d’y remédier car, un an d’actions contre les LGBTQIphobies et le sexisme, alors que nous serons en plein débat sur la PMA, je ne pense pas que ce soit réellement un luxe. C’est un geste fort et j’espère qu’Édouard Philipe y sera sensible…
En terminant cette chronique un petit mot sur une autre cause à laquelle je suis attaché : le droit de mourir dans la dignité.
On apprenait hier, dans le journal Libération, qu’une femme de 102 ans a été virée d’un service d’hospitalisation de long séjour de Paris car l’équipe ne supportait pas la décision de cette dame de partir prochainement en Belgique pour se faire euthanasier. Incroyable non ?
Le 2 novembre, ce sera la 11ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité et c’est donc l’occasion de rappeler l’urgence d’avoir une loi humaniste sur la fin de vie dans notre pays.
A Paris, rendez-vous est donné à 17H00, place de la République.
Auditrices et auditeurs de Sud Radio, je vous y attends nombreux !
Belle semaine… -
Retrouvons-Nous pour #LeTalkDuLundi à 12h sur Périscope et Twitter
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Compte rendu de la remise du label d'ELCS à Marseille dans La Provence
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"L'homophobie est un délit et non une forme de liberté d'expression !"
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