Medias - Page 23
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Retrouvez-moi vers 10H30 dans Morandini Live sur CNEWS pur parler LGBTQIphobies et ma pétition (déjà 29 000 signataires !)
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Débat sur France 3 Limousin sur la fin de vie dans "Dimanche en Politique" le 4 novembre à 11H30
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Ma 8ème chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,
Dimanche, des milliers de Parisiennes et de Parisiens se sont rassemblés place de la République pour dénoncer la recrudescence d’actes homophobes ou transphobes qui ont même mené, cet été, à la mort d’une femme trans, la jeune Vanessa.
Il y a quelques jours, un couple gay était insulté par un chauffeur de VTC au cœur du 12èmearrondissement, arrondissement où je suis élu. Il y a une semaine exactement, c’était le président d’Urgence Homophobie à la sortie d’un restaurant. Juste avant, un couple de femmes agressé ou, encore, Arnaud et Rémi, il y a 3 semaines. J’arrête cette énumération à la Prévert.
Mais, ces actes de déferlements de haine et de violence sont devenus des épisodes quotidiens au point qu’ils se banalisent même. Déjà, en 2017, selon SOS Homophobie, les agressions avaient augmenté de 14%...
Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous, élus, médias et, bien sûr, citoyens.
On le sent bien, il y a souvent une hiérarchisation dans les discriminations : être sexiste ou LGBTQIphobe, c’est presque devenu acceptable pour certains. Et les réseaux sociaux ne sont pas les moins responsables de cette situation tant le laxisme de leurs dirigeants, derrière de belles paroles, y est trop souvent évident.
Pour certains, comme c’est le cas aux USA, ça ferait même partie de la liberté d’expression. Comment s’étonner, dans ces conditions, que sale pédésoit toujours, en 2018, la principale insulte entendue dans les cours d’école ??? Avec la résonnance que cela a pour de jeunes enfants qui se sentent différents.
Alors que faire ?
D’abord et nous en avons déjà longuement parlé dans cette chronique, l’école doit être en première ligne. Sur tout le territoire, une éducation à la sexualité doit être enfin menée.
La police qui a fait de grands efforts ces dernières années grâce notamment à l’association LGBT Flag doit vraiment former tous les policiers sur ces questions comme celle d’ailleurs du sexisme.
Mais on le sent bien, c’est un travail à long terme qui doit être mené. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai écrit au 1erministre pour lui proposer de faire de la lutte contre les LGBTQIphobies et le sexisme la grande cause nationale 2019.
Ca n’a jamais été le cas pour ces combats. Il est urgent d’y remédier car, un an d’actions contre les LGBTQIphobies et le sexisme, alors que nous serons en plein débat sur la PMA, je ne pense pas que ce soit réellement un luxe. C’est un geste fort et j’espère qu’Édouard Philipe y sera sensible…
En terminant cette chronique un petit mot sur une autre cause à laquelle je suis attaché : le droit de mourir dans la dignité.
On apprenait hier, dans le journal Libération, qu’une femme de 102 ans a été virée d’un service d’hospitalisation de long séjour de Paris car l’équipe ne supportait pas la décision de cette dame de partir prochainement en Belgique pour se faire euthanasier. Incroyable non ?
Le 2 novembre, ce sera la 11ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité et c’est donc l’occasion de rappeler l’urgence d’avoir une loi humaniste sur la fin de vie dans notre pays.
A Paris, rendez-vous est donné à 17H00, place de la République.
Auditrices et auditeurs de Sud Radio, je vous y attends nombreux !
Belle semaine… -
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Ma 6ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio (9 octobre 2018)
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,
La semaine dernière, un parlementaire, le député Hervé Saulignac a fait adopter en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale un amendement qui supprime la discrimination qui existe entre hétérosexuels et gays pour le don du sang.
Pour mémoire, c’est la circulaire du 20 juin 1983 du Directeur Général de la Santé, Jacques Roux, qui a exclu du don du sang les homosexuels. Nous étions alors au début des années sida.
En effet, un hétéro qui a pris des risques avant de donner son sang est interdit de don pendant quatre mois alors que depuis juillet 2016, les gays peuvent enfin donner leur sang mais, après un an d’abstinence !
Imaginez, un jeune gay obligé de n’avoir aucune relation sexuelle pour donner son sang ! Inconcevable pour beaucoup… Oserait-on demander cela à un hétéro ?
Certes, vous me direz chère Brigitte, que l’interdiction est basée sur l’épidémiologie car les gays sont plus touchés par le VIH que les hétéros – 13% des gays pour 0,2% de la population générale.
Mais si cet argument était pertinent, pourquoi n’interdit-on pas, par exemple, pendant un an, le don du sang à un africain du sud hétéro qui vient d’un pays où 15% de la population générale est infectée par le virus. Idem pour tous ceux et pour toutes celles qui viennent d’une zone très touchée par le VIH/sida.
Baser une interdiction, qui est légitime pour assurer la sécurité transfusionnelle, ne peut l’être pour une population entière, mais pour les personnes qui ont réellement un comportement à risques.
Dès 2002 déjà, le Comité national consultatif d’éthique estimait que si « le principe de sécurité doit être un principe absolu, il ne pouvait servir à justifier un traitement discriminatoire. »
Sur ma saisine et celle d’Elus Locaux Contre le sida, le 6 février 2006, la Halde considérait que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement » et, en juillet 2006, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, demandait qu’on transforme l’interdiction faite à un groupe en une interdiction pour des comportements. Mais son administration ne suivra pas.
En 2012, en pleine campagne présidentielle, François Hollande assure « Oui, je mettrai fin à l’exclusion du don du sang […] parce qu’il est dévastateur à tout niveau d’accréditer une forme de présomption de séropositivité des hommes homosexuels. »
Mais le 4 novembre 2015, sa ministre de la santé, Marisol Touraine, annonce juste une levée partielle du don du sang avec cette fameuse année d’abstinence.
Pourtant, elle aurait pu s’inspirer de nos voisins, l’Espagne et l’Italie, qui, dès 2001, excluaient du don du sang pour une période déterminée tous ceux et toutes celles qui avaient des comportements à risques sans distinguer entre hétéros et homos.
Et, bien sûr, ils n’ont eu aucun scandale du sang contaminé depuis…
Aujourd’hui, les tests réalisés sur le sang sont de plus en plus perfectionnés mais durant une douzaine de jours, il y a une période silencieuse où on ne peut détecter le VIH.
C’est en posant les bonnes questions qu’on assure vraiment la sécurité et non pas en poussant des gens à mentir comme ça a été souvent le cas par le passé.
Si l’Assemblée nationale adopte cet amendement, ce sera la fin d’une discrimination et cela permettra à plus de personnes de faire des dons du sang.
On en a tant besoin, chère Brigitte !
A la semaine prochaine. -
Ma 5ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,
Heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous désormais hebdomadaire.
Je vais vous surprendre mais récemment, le 13 septembre, une circulaire de l’Éducation nationale destinée aux recteurs d’académie concernait l’éducation à la sexualité.
Et oui, en 2018, il a semblé nécessaire au ministère de rappeler aux recteurs qu’il fallait respecter la loi de 2001 qui prévoit au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité dans les écoles primaires, les collèges et les lycées.
Depuis 45 ans, on ne compte plus les circulaires demandant de mettre en œuvre des séances d’éducation sexuelle et affective à l’école. Et pourtant, le constat est amer.
Selon le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 25% des écoles primaires - soit, j’insiste, ¼ des écoles primaires ! - et même 11% des lycées n’avaient mis en place aucune séance pour l’année scolaire 2014/2015. Et, je n’ose évoquer quelle formation reçoivent les enseignants sur cette thématique ?
Quand j’étais président du CRIPS, qui forme 90% des lycéens et des apprentis en Ile-de-France aux questions des IST, du VIH et de l’éducation à la sexualité, j’ai pu apprécier la difficulté à évoquer ces thèmes. Alors que nous étions en plein débat sur le mariage pour tous, certains parents refusaient carrément que leurs enfants assistent à des cours ou des sessions évoquant de près ou de loin la sexualité ou la vie affective. Plus globalement, ce qu’on appelle la santé sexuelle.
A l’époque, des mails circulaient déjà évoquant la promotion de l’homosexualité ou même, imaginez chère Brigitte, de la masturbation.
Et bien quelques années plus tard, les rumeurs vont de plus belle et des fake news prétendent que la très sérieuse Organisation mondiale de la santé ose faire la promotion de la masturbation dès la maternelle !
Les fantasmes liés à l’évocation des sexualités à l’école sont bien sûr totalement infondés.
Ceux qui crient qu’en parler incite à la consommation se trompent lourdement.
La preuve, c’est que l’âge du premier rapport sexuel n’a pas baissé considérablement. Au contraire, il reste stable… Et on sait que, dans le pays où l’éducation à la sexualité est effective, cela permet d’avoir des générations plus respectueuses de l’égalité hommes-femmes, moins enclines aux discriminations et aux violences sexistes et sexuelles.
En cette période où tout et n’importe quoi peut se dire sur les réseaux sociaux et où les fake news sont désormais légion, qui peut prétendre que former nos jeunes dans les écoles n’est pas une nécessité voire même une urgence ?
Le 26 septembre dernier, la chaire Unesco santé sexuelle et droits humains a réfléchi sur les nouveaux enjeux de l’éducation à la santé sexuelle, pour 2030 avec comme sous-titre engagé « En finir avec les inégalités, révolutionner l’éducation à la sexualité. »
Grâce à des experts scientifiques internationaux, mais aussi à des parents d’élèves et des jeunes, ils ont pu mettre en évidence l’importance d’une éducation à la santé sexuelle dès le plus jeune âge.
Ils ont démontré aussi la nécessité d’intégrer dans l’éducation le rôle des déterminants environnementaux qui influencent les comportements sexuels. Bien sûr, ils confirment qu’il faut débuter, dès le plus jeune âge, en adaptant l’éducation à l’âge tout en promouvant et respectant les valeurs des droit humains.
En conclusion, il faut espérer qu’il ne va pas falloir une énième circulaire. En 1973 - il y a 45 ans ! -, la circulaire Fontanet proposait pour la première fois une information sur ce qu’on appelait le système de reproduction.
Dans les années 1980, avec l’apparition du sida, on intensifie les actions, mais on les limite trop souvent aux seuls risques liés au VIH et aux IST.
Il faudra attendre 2001, pour qu’on évoque plus largement la santé sexuelle.
Toutes ces évolutions sont bien sûr positives, mais encore faudrait-il que tous nos jeunes en bénéficient !
Espérons que cette nouvelle circulaire y contribuera enfin. Et surtout, définitivement ! -
Euthanasie : "C'est aux parlementaires de s'emparer du sujet de la fin de vie." - Le Magazine de la Santé
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