Medias - Page 23
-
-
Valeurs Actuelles me donne la nausée. Soutien à Bilal Hassani i
Quand je lis cet article de Valeurs Actuelles, la nausée me prend.
Et oui, un gay d’origine marocaine peut représenter la France à l'Eurovision !!!
Au fait, je suis gay et de parents espagnols, ai-je le droit d’être un élu parisien et francilien ? Soutien à Bilal Hassani! -
Don du sang : vers un assouplissement des règles pour les homosexuels ?
-
Ma chronique numéro 14 pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio (18 décembre 2018)
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs de Sud Radio,
L’année 2018 s’achève après un long débat sur les lois bioéthiques qui n’a pourtant pas encore abouti à un projet de loi.
Mais, 2019 pourrait être l’année où les questions de société seront à l’honneur.
Même si le gouvernement a encore repoussé le vote de l’ouverture de la procréation médicalement assistée à juin, c’est-à-dire après les élections européennes ; ce débat va avoir lieu.
Le président s’est engagé sur cette réforme si le conseil consultatif national d’éthique y était favorable, ce qui est le cas dans deux avis.
On sait que ce débat risque d’être violent mais il en va de l’égalité.,
Autre débat qui sera peut-être enfin conclu : celui du don du sang ouvert aux gays.
En effet, si depuis peu, les gays peuvent donner leur sang, ils doivent pour cela être abstinents sexuellement pendant un an. Une obligation qui n’est pas imposée aux hétérosexuels qui ont des conduites à risques. Vous imaginez qu’imposer une abstinence d’un an aboutit au final à interdire le don du sang aux gays. La ministre de la santé s’est engagée à reposer la question de cette abstinence en début d’année. Ce sera donc l’occasion d’y revenir ici.
Autre thème qui nécessitera une évaluation est celui du remboursement des préservatifs par la sécurité sociale mais sur seule prescription des médecins, alors que la contraception du lendemain peut être donnée aux filles mineures par les pharmacies, sans passer par un médecin.
Cette annonce de gratuité était attendue depuis longtemps et il ne faudrait pas que cette mesure soit inopérante pour une partie de la population qui n’oserait demander cela à leur médecin. Il faudra simplifier la dispensation et on y reviendra.
Évidemment, le droit de mourir dans la dignité reviendra dans l’actualité. Les 3 lois Leonetti ne fonctionnent pas et tout le monde le constate. On meurt mal en France. Aujourd’hui, de nombreux parlementaires ont présenté des textes pour légaliser l’euthanasie. Cette question sera donc débattue de nouveau en 2019 et l’ADMD sera vigilante.
La pénalisation des clients de travailleuses et travailleurs du sexe sera aussi un des thèmes de l’année à venir. En effet, de nombreuses associations dont Médecins du monde, AcceptessT, le Strass, Elus locaux contre le sida et bien d’autres ont saisi le conseil constitutionnel par le biais d’une question préjudicielle de constitutionnalité. Ils estiment que la pénalisation du client est contraire à la liberté. Ils démontrent que cette mesure a aussi incontestablement mis en danger les travailleuses du sexe.
Enfin, on attend la réponse du gouvernement à la demande lancée par ELCS que la lutte contre le sexisme et les LGBTQIphobies soit la grande cause nationale. Cela permettrait pendant un an une mobilisation alors que les agressions homophobes ou transphobes se multiplient.
2019 sera donc une année de changements sociétaux. Sans compter, les changements sociaux dus à un autre mouvement, celui des gilets jaunes. Mais ça, c’est une autre question sur laquelle nous reviendront en 2019…
Je vous remercie.j
Belle fin d’année chère Brigitte et aux auditeurs.
Profitez de chaque moment.
Et à l’année prochaine. -
Euthanasie : "Nous voulons avoir le choix en fin de vie."
-
Retrouvez-moi en direct sur France Bleu Occitanie à 7H50 sur lAa fin de vie
Je serai l'invité de ce vendredi matin à 7H50 de France Bleu Occitanie pour parler de fin de vie et de l'ADMD.
-
"Beaucoup de séropositifs survivent, vivent des minima sociaux et sont discriminés."
-
Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20
-
Retrouvez-moi dans "Affaires sensibles" sur France Inter à 15h00
-
Ma 13ème chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio (4 décembre 2018)
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs de Sud Radio,
Pour le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, la ministre de la santé, Agnès Buzuyn, a annoncé une nouvelle qu’on n’attendait plus et à laquelle on ne croyait plus la gratuité des préservatifs !
En effet, dans quelques jours, dès le 10 décembre, les médecins pourront prescrire des préservatifs qui seront remboursés par la sécurité sociale à hauteur de 60%. Et, espérons que les assurances complémentaires, qu’on n’entend pas beaucoup ces jours-ci, rembourseront les 40% restants.
Cela fait des décennies qu’avec Élus Locaux contre le Sida, je demande ce remboursement.
Que n’ai-je pas entendu quand je le proposais. Et pourtant n’était ce pas du bon sens ?
Est-ce normal que les personnes séropositives ou des personnes précaires ne soient pas remboursées de leurs capotes alors que les bas de contention le sont, à juste titre, pour prévenir une phlébite ?
Les réactions à l’annonce de la ministre ont été souvent caricaturales sur les réseaux sociaux entre faux et vrais arguments.
Certains l’ont accusé carrément d’encourager la luxure, d’autres une mesure difficilement applicable.
Étonnant quand même, et vous serez d’accord chère Brigitte, d’entendre, en 2018, des gens continuer à sembler estime que la sexualité serait quelque chose d’immoral, voire de sale. Certes, dans un pays aux racines judéo-chrétiennes comme le nôtre, on a toujours eu un discours complexe sur le sexe. Vous en parlez souvent ici chère Brigitte.
Mais, quand même accuser la ministre de la santé d’être le nouveau parangon de la luxure, c’est, reconnaissons-le, totalement délirant en 2018…
En fait, cette mesure est une vraie mesure de santé publique car le préservatif protège contre le sida mais aussi contre toutes les infections sexuellement transmissibles qui sont en forte progression ces dernières années. C’est aussi un contraceptif !
L’autre argument qui a été opposé à la ministre a plus de pertinence : la difficulté notamment pour un jeune de se faire prescrire un préservatif. C’est vrai que ce n’est pas simple et qu’il faudra réfléchir à étendre sans prescription notamment dans les pharmacies qui donnent déjà gratuitement et, sans ordonnance, la pilule du lendemain aux jeunes filles mineures.
Il faudra aussi qu’on sensibilise les personnes à la nécessité de se faire dépister régulièrement. N’oublions pas que nous avons 25 000 personnes sur les 170 000 qui vivent avec le VIH qui ne connaissent pas leur séropositivité en France. Ce sont ces personnes qui sont la clé de la fin de la pandémie.
Il faudra aussi parler de la Prep à celles et à ceux qui pourraient en avoir besoin. Ce traitement qui permet à des populations exposées et vulnérables de prendre un anti rétroviral, avant leur rapport sexuel, pour leur éviter d’être infectés au VIH.
En tous cas, en permettant, ce remboursement, la ministre a fait tomber un tabou. Et pour cela, elle doit être sincèrement remerciée.
Désormais en France, tous les moyens de se prémunir du VIH et des IST sont accessibles.
Pour le dépistage, même les autotests se trouvent de plus en plus gratuitement grâce à Paris et à l’Ile-de-France et, prochainement, Paris sans sida va même permettre aux Parisiens de faire gratuitement leur test VIH dans leur laboratoire d’analyses privé sans avoir besoin d’une ordonnance pour se faire rembourser.
Les capotes vont donc être plus accessibles comme la Prep.
Peut-être de quoi arriver à une France sans sida comme le suggère l’ONUSIDA pour 2030.
Les bonnes nouvelles sont rares : réjouissons-nous, chère Brigitte, de la gratuité prochaine des capotes !
Je vous remercie.
A la semaine prochaine. -
Débat à Sciences Po Lille à 18H30
Lien permanent Catégories : Agenda, Agenda, LGBTQI+, LGBTQI+, Livre "Portraits de VI(H)ES", Livre "Portraits de VI(H)ES", Livre "SurVivant - Mes 30 ans avec le sida", Livre "SurVivant - Mes 30 ans avec le sida", Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, L'évolution de mon virus, L'évolution de mon virus, Ma Vie De Militant !, Ma Vie De Militant !, Ma Vie Sans Chris, Ma Vie Sans Chris, Medias, Medias, Mes déplacements en province et DOM-TOM, Mes déplacements en province et DOM-TOM, Podcast et videos, Podcast et videos, Politique française, Politique française, Santé, Santé 0 commentaire -
Débat à Sciences Po Lille à 18H30
Lien permanent Catégories : Agenda, Agenda, LGBTQI+, LGBTQI+, Livre "Portraits de VI(H)ES", Livre "Portraits de VI(H)ES", Livre "SurVivant - Mes 30 ans avec le sida", Livre "SurVivant - Mes 30 ans avec le sida", Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, L'évolution de mon virus, L'évolution de mon virus, Ma Vie De Militant !, Ma Vie De Militant !, Ma Vie Sans Chris, Ma Vie Sans Chris, Medias, Medias, Mes déplacements en province et DOM-TOM, Mes déplacements en province et DOM-TOM, Podcast et videos, Podcast et videos, Politique française, Politique française, Santé, Santé 0 commentaire -
Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20
-
Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
-
#LeTalkDuLundi sur la #findevie ! (Édition du 26 novembre 2018)
-
Rediffusion du débat sur Solidays et le sida sur LCP-AN à 14H55
-
Débat dans Droit de Suite sur LCP-AN sur le sida vers 21H25
Suite au documentaire sur les Solidays, je participerai au débat sur LCP-AN, Droit de suite avec Luc Barruet, Maïtena Biraben et Jean-Louis Touraine vers 21H25 jusque 22h00.
Nous y parlerons bien sûr des 20 ans des Solidays mais aussi de la situation du VIH/sida et des défis pour arriver un monde sans sida ! -
Ma chronique numéro 11 pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs de Sud Radio,
Ce jeudi, à l’hôtel de ville de Paris, en présence de la maire Anne Hidalgo et de la ministre de la santé, se dérouleront les 23èmes états généraux d’Elus Locaux Contre le Sida pour mobiliser les élus et toute la société sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour aboutir à la fin au VIH/sida.
Oui, chère Brigitte, un monde sans sida, c’est aujourd’hui possible.
L’ONUSIDA a même fixé la date de la fin de la pandémie à 2030 … Dans un peu plus de dix ans…
Vous imaginez, chers auditeurs, que des générations pourraient naître à partir de cette date sans qu’aucun enfant ne soit porteur du VIH.
Quel rêve fou pour celles et ceux qui, comme moi, ont connu le début de la pandémie et vu mourir tant de proches dans des souffrances indescriptibles et rejetés parfois même par leurs familles.
Pour en arriver là, il y a une étape intermédiaire : il faut que 90% des personnes séropositives soient dépistées en 2020, dans un peu plus d’un an. Que 90% de ces personnes dépistées soient mises sous traitement et que 90% de ces personnes traitées soient sans charge virale détectable. On pourrait même rajouter que 90% des discriminations qui frappent les personnes touchées aient enfin disparues.
En effet, dès qu’une personne est mise sous traitement, elle devient vite indétectable, c’est-à-dire qu’elle ne peut plus infecter.
On ne le sait pas assez, mais la plupart des personnes séropositives, qui connaissent leur statut et qui sont sous traitement, ne peuvent plus infecter.
Ce qui fait dire, non sans raison, au professeur Rozenbaum, l’un des codécouvreurs du VIH, que le meilleur moyen de ne pas attraper le VIH est de… coucher avec un séropositif sous traitement et sans charge virale. Provocateur mais vrai.
Une réalité d’ailleurs que méconnaissent la plupart de nos concitoyens et sûrement de vos auditeurs chère Brigitte.
Sur le papier tout est donc possible.
Sauf que la pression politique n’est pas là et donc le nerf de la guerre, c’est-à-dire les moyens financiers, non plus.
La France qui a même choisi d’aller plus loin en votant le trois fois 95 n’a atteint que 2 de ces 3 objectifs ambitieux et n’est plus le pays européen le plus engagé pour faire accéder les pays les plus pauvres à la prévention et à l’accès universel aux traitements.
L’année prochaine une grande réunion internationale du Fonds mondial, qui permet de faire accéder les pays les moins riches aux traitements, aura lieu en France. Une opportunité exceptionnelle !
Il faut que la France en profite pour s’engager fortement et renouer avec le grand discours mobilisateur que portaient les présidents Chirac et Lula.
Depuis le début de la pandémie, plus de 40 millions de personnes sont mortes du sida, encore un million succombent annuellement, soit 2500 personnes par jour. Ces morts ne doivent plus exister.
Nous sommes criminels de laisser ces personnes mourir alors que nous avons les traitements pour leur permettre de survivre.
C’est donc la mobilisation citoyenne qui peut encore faire entendre à nos responsables que ce beau défi doit être gagné.
C’est ce dont nous parlerons aussi aux États généraux d’ELCS jeudi dès 16H00 et n’hésitez pas à nous rejoindre en vous inscrivant par mail à info@elcs.fr !
Un monde sans sida, c’est possible, il dépend aussi de vous. De nous !
A la semaine prochaine. -
Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20.
-
Ma Chronique numéro 10 pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio (13 novembre)
Bonjour Brigitte,
Bonjour à Sylvain Mimoun et à tous les auditeurs de Sud Radio,Aujourd’hui, ce sera plus « sérieuses news » que « sexy news » si vous l’acceptez chère Brigitte.
Le Parlement - Assemblée nationale et Sénat - est en train de discuter de la loi de financement de la sécurité sociale qui a, vous l’imaginez, de sacrées conséquences pour tous les Français - nous sommes toutes et tous des malades potentiels et 11 millions de personnes vivent en France avec une affection de longue durée qui permet notamment d’avoir le remboursement à 100% des frais médicaux liés justement à cette grave maladie.
C’est dire que cette loi est importante ! Essentielle, même !
Je voudrai faire un focus sur les soins palliatifs.
D’abord, qu’est-ce que c’est ?
Et bien, ce sont des soins actifs et continus qui sont pratiqués par une équipe interdisciplinaire en institution et à domicile.
Ils visent à 4 buts :
- soulager la douleur du patient en fin de vie;
- Apaiser sa souffrance psychique;
- Sauvegarder la dignité de la personne malade;
- Et enfin, soutenir son entourage.
Chacun sait l’importance des soins palliatifs qui concernent sûrement plus de 95% des situations de fin de vie. Ça fait même consensus.
Et, pourtant, ce n’est pas encore avec ce budget que sera assuré l’accès universel aux soins palliatifs !
Depuis 2005, pendant 7 années, il n’y a pas eu de plan...
Et, ce n’est pas celui lancé par Marisol Touraine en 2015 et qui s’achève en fin d’année - 190 petits millions d’euros sur 3 ans - qui aura permis un quelconque rattrapage !
C’est quand même incroyable d’entendre des élus nous dire a longueur de discours que les soins palliatifs sont la seule réponse humaine en fin de vie, ce qui, en plus, est faux, et ne jamais mettre les moyens financiers nécessaires !
La France est plutôt un exemple en matière de prise en charge du début de la vie. Mais, dès qu’il s’agit de la fin de vie, les politiques n’ont pas l’air de savoir qu’ils vont aussi mourir comme 100% d’entre nous. J’espère ne pas vous annoncer de mauvaises nouvelles chère Brigitte.
Et, en fin de vie, nous se sommes plus vraiment des citoyennes et des citoyens dès que nous franchissons les portes de l’hôpital.
J’ai choisi cet exemple pour montrer que sur les questions de santé, la réalité est souvent loin des discours officiels.
Les soins palliatifs sont unanimement reconnus et pourtant à peine de 20 à 25% des Français qui en ont besoin peuvent séjourner dans une unité de soins palliatifs. La Guyane par exemple, comme malheureusement d’autres départements, n’a aucune unité de soins palliatifs sur son territoire.
Cette réalité est révélatrice du décalage des politiques et ce n’est pas le nouveau monde politique qui change dans ce domaine les choses. Et, malheureusement…
De quoi désespérer du bon sens !
Avant de vous quitter, permettez-moi chère Brigitte d’avoir en ce 13 novembre une pensée émue pour les victimes des attentats et leurs proches. Un bien triste anniversaire ! Mais on ne les oublie pas...
A la semaine prochaine !








