Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS - Page 67
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30 ans du sida – 30 millions de morts
Il y a quelques jours, nous commémorions les 30 ans de l’annonce des premiers cas de sida. 30 ans et surtout 30 millions de morts…
Dans le monde, 33 millions de personnes - 160.000 en France - vivent actuellement avec ce virus et 2 millions en meurent toujours annuellement. Alors que les traitements permettent de vivre longtemps avec le sida, la majorité des personnes vivant dans les pays pauvres et qui ont un besoin urgent d’être soignés n’accèdent toujours pas aux traitements en 2011 alors qu’en 2010, l’ONU et de nombreux pays s’étaient engagés pour un accès universel à la prévention et aux traitements. Avec 15 milliards de dollars par an, bien peu à côté de ce qui a été dépensé pour les banques, on pourrait éviter ces deux millions de morts. Mais nos vies ne semblent pas aussi importantes que les banques, doivent penser bien des dirigeants qui laissent ainsi mourir dans une indifférence glacée bien des femmes, bien des hommes et bien des enfants… Ces 30 ans se sont déroulés dans l’indifférence politique et médiatique. De quoi hurler de rage ! -
Réunion contre le sida et Gay Pride de Rennes
Ce samedi, j’animerai une réunion d’ELCSsur le sida au café de la Paix à Rennes à 10h30. A 14h00, à l’invitation d’Erwann Le Ho, président de la Gay Pride, je participerai à la marche des Fiertés LGBT de Rennes dont le départ est fixé à la place Charles de Gaulle.
Lire aussi Romandie.com (ici). -
AG du Crips Ile-de-France
Ce matin, je présiderai l’Assemblée générale et le conseil d’administration du Crips Ile-de-France. A quelques jours des Solidays où le Crips animera un stand de la région Ile-de-France, nous ferons le point sur les actions en cours et validerons les nouvelles orientations qui ont été actées ces derniers mois, notamment le recentrage de nos actions autour du VIH, des addictions et des discriminations.
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A Montpellier contre le sida
Ce vendredi soir, à 18h00, j’animerai une réunion d’ELCS sur le sida salle Magnol à la mairie de Montpellier. Ce sera l’occasion de faire le point sur la situation du VIH dans l’Hérault. D’autre part, je visiterai le Refuge et aurai un temps de discussion avec les jeunes gays résidents de cette structure à partir de 19h45.
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"Trois questions à" dans le Dauphiné
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Réunion du bureau du CRIPS
Pas de dimanche de repos avec mon déplacement pour le droit de mourir dans la dignité à Turin et la semaine repart sur des chapeaux de roues avec mes combats mais aussi mon nouveau livre « Homopoliticus, comme ils disent » pour lequel je ferai un déplacement en fin de semaine à Montpellier et des médias !
Aujourd’hui, je présiderai le bureau du CRIPS Ile-de-France qui sera notamment consacré à notre prochain conseil d’administration mais aussi aux Solidays et à la marche des Fiertés LGBT de Paris. -
« Drôle de rencontre » sur Canal Plus vers 13h15
Thierry Dagiral m’a invité pour sa chronique « Drôle d’endroit pour une rencontre » qui passera ce vendredi 13 mai vers 13h15 sur Canal Plus. Cette interview revient sur un moment fort de ma vie dans un endroit lié à ce moment. Je ne vous en dis pas plus : vous pourrez découvrir ce reportage réalisé près de Bastille ce midi… Et nous parlerosn bien sûr de mon livre à sortir mardi prochain: "Homopoliticus, comme ils disent..."
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A Annecy contre le sida sur TV Mont Blanc
Jean-Luc Romero en Haute-Savoie pour relancer la... par tv8montblanc -
A Annecy contre le sida !
Demain matin, samedi 7 mai, à l’hôtel de ville d’Annecy, j’animerai une réunion d’ELCS à 10 heures, salle des commissions. Une occasion de faire le point sur la pandémie de sida dans ce département et les actions qui y sont menées.
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Mon discours aux 80èmes rencontres du CRIPS
Discours de Jean-Luc Romero
Président du Crips Ile-de-France
80ème rencontres du Crips
« Vivre en France avec le VIH en 2011 : quels changements ? Quels enjeux ? »Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Le thème retenu pour cette 80ème édition des rencontres du Crips Ile-de-France est : « Vivre en France avec le VIH en 2011 : quels changements ? Quels enjeux ? ». Evidemment un vaste débat qui concerne réellement le cœur de l’activité du Crips Ile-de-France et qui annonce des interventions passionnantes.
Avant de laisser la parole à Didier et aux intervenants des tables-rondes, je voudrais vous donner mes impressions sur ce thème. Je vais vous les donner aussi bien en tant que président du Crips Ile-de-France que personne vivant avec le sida depuis près de 25 ans.
Vivre avec le VIH en 2011, quels changements ? Si l’on regarde quelques années en arrière, ma réponse est simple : c’est pouvoir bien sûr et heureusement vivre. Je dis cela comme une évidence. Pourtant nous le savons tous ici tant nous avons perdu de proches, il y a quelque années, on parlait de mort à court terme, à très court terme. Alors oui, en 2011, grâce au travail acharné des médecins et des chercheurs, on peut vivre avec le VIH. On peut vieillir. On peut presque faire des projets de vie. On peut avoir des enfants même si cela demeure complexe pour y arriver. D’une mort inéluctable, d’une survie éphémère, on est passé à une vie à organiser, à construire, avec comme compagnon du quotidien, à vie, le virus du sida et son cortège de traitements. Un compagnon souvent insupportable pourtant.
Mais n’allez pas croire que je verse dans la naïveté et un optimisme béat. Je connais trop cette réalité pour l'idéaliser. Vivre avec le VIH en France en 2011, c’est bel et bien vivre avec une maladie obstinément mortelle. C’est une évidence que je me sens obligé de redire tellement j’entends de gens banaliser la maladie et ses effets. -
2 milliards de dollars pour la taxe sur les billets d’avion
La taxe sur les billets d’avion aura rapporté 2 milliards de dollars en 4 ans. Cette taxe, créée à l’initiative de Jacques Chirac, en2006, apour but de permettre le financement des traitements contre le sida pour les malades des pays pauvres. C’est Unitaid, présidée par l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, qui gère cette taxe et 15 pays ont apporté leur obole. Malheureusement, l’actuel chef de l’Etat ne s’est pas approprié ce mode original et juste de financement de l’aide médicale aux pays en voie de développement. Plutôt que de se développer, le montant de la taxe stagne. Dramatique pour les millions de personnes qui meurent du sida dans le monde, alors que des solutions existent pourtant. On a trouvé 2000 milliards de dollars pour sauver les banques mondiales mais on est incapable de trouver 20 petits milliards qui permettraient de sauver annuellement 2 millions de vie !
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L’alerte pour les associations de lutte contre le sida !
La baisse des subventions pour les associations de lutte contre le sida est une terrible réalité en 2011. Alors que les associations sont submergées par les demandes de soutien des patients, il leur devient de plus en plus difficile de répondre aux demandes.
Jamais autant de gens n’ont vécu avec le sida dans notre pays – Plus de 160.000 personnes – mais les moyens baissent. C’est à n’y rien comprendre !
Aujourd’hui, des associations sont obligées de licencier ou même de fermer alors qu’elles jouent un rôle de service public. La situation est grave. A l’Etat de prendre ses responsabilités avant qu’il ne soit trop tard ! -
Je retourne à l’école : immersion en anglais !
Cette semaine, j’ai choisi de faire une immersion en anglais à Londres. A partir de ce matin, je prendrai donc des cours toute la semaine et en profiterai enfin pour passer le week-end dans la capitale de Grande-Bretagne.
Plus que jamais, l’anglais m’est nécessaire pour mes combats contre le sida et le droit de mourir dans la dignité – la langue officielle de la fédération mondiale des ADMD est l’anglais ! Mais aussi, parler correctement l’anglais est important dans le cadre de mon mandat de conseiller régional où je suis chargé de suivre l’accord de la région Ile-de-France avec la province de Gauteng en Afrique du Sud.
Je retourne à l’école : ça va me rajeunir ! -
Journée mondiale de l’hémophilie
Alors que 15.000 personnes en France sont touchées par cette maladie hémorragique, se déroule aujourd’hui la journée mondiale de l’hémophilie. Une occasion aussi pour moi de rendre hommage à ces malades qui, au début de l’épidémie de sida, ont été massivement contaminés par le VIH. Et malheureusement, beaucoup sont morts depuis…
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Contre la répression de la prostitution ! Pour la réglementation !
Le débat sur la prostitution est récurrent. Il est de nouveau à la une avec le récent rapport parlementaire qui propose, comme en Suède, la pénalisation des clients.
Comme toute personne engagée dans la vie de la cité, il y a bien longtemps que je réfléchis à cette question. J’y ai d’ailleurs consacré un chapitre dans mon livre « Lettre à une droite maladroite ». C’était déjà en 2004.
On peut rêver d’un monde sans prostitution ou encore sans drogues. Pourquoi pas ?
Tout le monde sait pourtant que cela est totalement irréaliste. On voit déjà les ravages que fait l’actuelle politique répressive sur les drogues - basée sur ce postulat. Tout le monde sait pourtant qu’il serait plus utile et humain de mettre tous les moyens de l'Etat contre les narco trafiquants et de faire une vraie politique de prévention plutôt que de s’attaquer aux petits consommateurs. Avec les résultats qu’on connaît !
Sur le travail du sexe, c’est la même chose. Il serait bien de mettre enfin le paquet contre le scandaleux trafic d’êtres humains et pour le démantèlement des réseaux. Et bien sûr qu’on empêche que de jeunes mineures soient ainsi exploitées !
Des prostitués – hommes et femmes – ont aussi choisi librement d’exercer ce métier. Plutôt que de les pénaliser, il serait plus juste et réaliste de réglementer cette profession. N’oublions pas aussi que la pénalisation du racolage n’a rien résolu. Au contraire, elle a poussé les femmes à se cacher et à prendre des risques à tel point que les associations de soutien ou de lutte contre le sida ont les pires difficultés à leur venir en aide !
Je suis résolument contre la pénalisation des prostituées et des clients et pour la réglementation ! -
Conférence à Sciences Po Paris sur le sida à 19h00.
Je participerai ce mercredi soir à 19h00 à une conférence organisée à Sciences Po Paris par l’association « Plug N’Play » sur « sida et discriminations ». Parmi les autres orateurs, je retrouverai la porte-parole de l‘Autre cercle, mon amie Catherine Tripon.
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L’exclusion des gays du don du sang est inutile et discriminatoire
Je ne reviendrai pas sur la polémique qu’a suscitée Nora Berra et que le site d'infos Yagg avait été le premier à révéler. Elle s’en est expliquée. Dont acte.
Ce qui par contre est plus regrettable, c’est que la ministre n’évolue absolument pas sur l’interdiction faite aux gays de donner leur sang. Pourtant, bien des pays avancent. Encore récemment, la ministre britannique de la santé a annoncé que son gouvernement travaillait sur la levée de cette exclusion.
Aujourd’hui, les tests ont évolué et permettent une grande sécurité pour le sang collecté. Reste la période d’une dizaine de jours avant le don où le VIH n’est pas détectable dans le sang.
Je propose depuis longtemps une solution simple qui concilie la fin de cette discrimination et une sécurité transfusionnelle nécessaire. Personne ne souhaite évidemment avoir un autre scandale du sang contaminé !
Comme on le fait pour les étrangers qui viennent d’une zone où la pandémie est forte, on fait un test à la personne qui vient donner son sang une première fois. On lui redemande de revenir trois mois plus tard : si son test est toujours négatif et qu’elle assure n’avoir eu aucun comportement à risques dans les 10 jours qui précédent ce nouveau test, elle peut donner son sang et ainsi sauver des vies ! Il s’agit simplement de transposer cette procédure aux gays et tout le monde sera gagnant : plus de mesure discriminatoire contre les gays, et plus de dons de sang pour celles et ceux qui en ont besoin…
Plus d'infos sur la polémique : Yagg (ici), NouvelObs.com (ici), France Info (ici), Actu Politique (ici), TF1 News (ici), Gay in Lyon (ici), Le Figaro (ici), AFP (ici), Biladi (ici), France Soir (ici).
Ma réaction sur RTL: (ici). -
Article dans Direct Matin
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Séminaire du CRIPS Ile-de-France
Lors de mon élection à la présidence du CRIPS Ile-de-France, j’ai proposé qu’on trouve un moment pour réfléchir aux actions passées et à l’avenir de cet organisme.
En effet, Le CRIPS a plus de 20 ans d’existence. Il a montré son utilité notamment dans la formation des lycéens et des apprentis. Elle est incontestable. Mais réfléchir au passé c’est aussi mieux préparer l’avenir. C’est ce que nous allons essayer de faire aujourd’hui.