Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS - Page 71
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Grand Zapping Show contre le sida !
A peine rentré de mes réunions à Perpignan, je rejoindrai le forum des associations du 12ème arrondissement de Paris, puis je représenterai, ce samedi soir, le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, au Grand Zapping Show contre le sida qui se déroule au Champ de Mars
depuis hier.
Cette manifestation de solidarité est organisée par Solidarité Sida dont le président d’honneur est Antoine de Caunes. -
Communiqué de presse du 07 septembre 2010
Communiqué de presse du 07 septembre 2010
Salles de consommation à moindre risque :
après le OUI de Bachelot, le NON de Fillon, le OUI des français, le « A VOIR » des parlementaires …
Vraie avancée ou tentative d’étouffer le débat ?
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se dit satisfait mais prudent quant à l’annonce de la création d’une mission d'information parlementaire sur les toxicomanies, qui réfléchira notamment à la question de l'ouverture en France de salles de consommation à moindre risque.
Le président d’ELCS rappelle que ces structures, déjà mises en place avec succès notamment en Espagne, en Suisse, en Allemagne - sont des lieux de prévention et d’accompagnement : les toxicomanes accueillis dans ces lieux sont informés sur les bonnes pratiques en matière d’injection afin d’éviter les surdoses et les contaminations par le VIH ou le VHC, encore trop fréquentes chez les usagers de drogues. Par ailleurs, les usagers de drogues qui fréquentent ces lieux se voient également proposer un sevrage.
Jean-Luc Romero se dit très prudent par rapport à cette annonce : en effet, alors qu’une majorité de français se déclarait pour l’expérimentation de telles structures, le gouvernement s’était dit opposé à toute avancée dans le domaine !
Concrètement, quelle pourra être la marge de manœuvre effective d’une mission parlementaire alors que la question semble déjà entendue pour le gouvernement ?
Jean-Luc Romero espère que la création de cette mission d’information ne soit pas une tentative d’étouffer une débat aussi important mais bel et bien une volonté de réfléchir sur une question aussi importante de santé publique.
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RDV avec Fadela Amara
J’ai rendez-vous, ce soir, avec la secrétaire d’état chargée de la politique de la ville, Fadela Amara, pour évoquer la lutte contre le sida et contre l’homophobie dans les banlieues. Je la rencontrerai en fin d’après-midi alors qu’elle doit poser bientôt avec un malade du sida dans le cadre du livre de photos et de témoignages que publiera ELCS en fin d’année à l’occasion des 15 ans de l’association. Un livre qui montrera les mille visages de la maladie puisque pour la 1ère fois, des malades et des séropositifs poseront à côté d’élus et évoqueront la vie avec le sida en 2010.
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Déplacements à Perpignan, Juvisy et Aix-en-Provence en septembre
Avec cette rentrée, je reprends mes déplacements pour une fin de vie digne et la lutte contre le sida. Dans une semaine, le 11 septembre, je serais à Perpignan pour une réunion ELCS, une réunion publique ADMD à 18h00 suivie d’une dédicace des « Voleurs de liberté ». Le 16 septembre, je représenterai le président Jean-Paul Huchon mais aussi ELCS aux 20 ans de Diagonale, association de lutte contre le sida, à Juvisy dans l’Essonne. Enfin, le 25 septembre, j’animerai une réunion de l’ADMD à Aix-en-Provence, suivie d’une dédicace des « Voleurs de liberté ».
Un bon début d’automne pour reprendre la mobilisation !
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Retour aux réalités !
Après une quinzaine de jours à Miami, retour aux réalités !
Me voici de nouveau à Paris avec bien des défis en cette rentrée d’automne : défis professionnels à Vigneux-sur-Seine, défis électifs à la région Ile-de-France, défis militants à l’ADMD, ELCS et au Crips Ile-de-France. Sans oublier de continuer à faire connaître mon dernier livre « Les voleurs de liberté » qui, presque un an après sa sortie, suscite toujours beaucoup d’intérêt lors de mes déplacements en province. Preuve que la question de la fin de vie préoccupe nos concitoyens. Contrairement à nos gouvernants !
Bref une rentrée bien chargée !
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19ème conférence sur le sida en 2012 à Washington !
La 18ème conférence internationale sur le sida est à peine terminée que déjà se prépare la 19ème conférence. Elle se réunira à Washington aux Etats-Unis en 2012.
Un moment important pour les 20.000 congressistes attendus car cette conférence n’a pu avoir lieu ces dernières années aux Etats-Unis car ils interdisaient leur territoire aux personnes séropositives.
Faire la prochaine conférence aux USA est un signal aux 51 pays qui continuent à discriminer les personnes vivant avec le sida.
Mais d’ici 2012, combien d’entre nous auront disparu : le sida tue 2 millions de personnes par an. Au congrès de Washington, 4 millions de personnes seront décédées depuis le dernier congrès de Vienne…
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Itw dans les JT de RTL et de France Bleu Nord
J’ai beau être en vacances depuis une petite semaine, je suis quand même resté en contact permanent avec la France pour suivre les dossiers qui me tiennent à cœur. Cette semaine, j’ai répondu à plusieurs interviews sur Florence Cassez, mais aussi sur l’interdiction de circuler des séropositifs… c’était un direct sur RFI à… 5H30 du matin pour moi, 11h30 en France.
Hier, j’ai répondu aux questions de France Bleu Nord à l’occasion de ma visite à Florence Cassez que je ferai ce lundi. Vous pourrez entendre cette interview dans les JT de lundi matin sur France Bleu Nord.
Aujourd’hui, j’ai répondu aux questions de RTL sur l’étude très sérieuse et étonnante faite pas deux chercheurs auprès de 904 homosexuels et qui démontre que les gays, à compétence égale, sont payés 6,5% de moins dans le privé que les hétérosexuels. L’interview passe dans les JT de RTL. Pour plus d’infos sur cette étude qu’il serait stupide de mettre en cause sans l’avoir lue, cliquez ici. -
Le gouvernement devra rendre compte de son irresponsabilité sur la santé publique !
Dans un sondage Ifop pour La lettre de l’Opinion, rendu public aujourd’hui, 53% des Français sont favorables à l’ouverture de salles de consommation supervisées pour usagers de drogue.
Dans le détail, 11% sont “très favorables” et 42% “plutôt favorables”, tandis que parmi les 47% d’opposants, 23% y sont “plutôt opposés” et 24%“ très opposés”.
Pour mémoire, des salles de consommation existent dans plus de 45 villes de 8 pays, (Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Espagne, Norvège, Suisse, Canada, Australie,…), destinés aux toxicomanes les plus précarisés.
L’étude de l’Inserm, publiée cet été, a montré l’intérêt indiscutable de ces salles pour la santé publique. Malgré cela, le gouvernement continue a refusé de prendre en compte les éléments scientifiques pour revenir sur sa décision de refuser l’expérimentation des salles d’injection. Sa décision est lourde conséquence pour la santé publique. Un jour, il devra rendre compte de son irresponsabilité dans ce domaine. -
A 11h45 dans « Priorité Santé » sur RFI
J’interviendrai, en direct et par téléphone, dans l’émission « Priorité Santé » sur RFI ce jeudi à 11h45.
Je répondrai aux questions de la journaliste Claire Hédon sur les interdictions de circuler des personnes séropositives. L’occasion de faire le point alors qu’en 2010, trois nouveaux pays ont enfin levé les interdictions d’entrées imposées aux sidéens – les Etats-Unis, la Chine et la Namibie. Je répondrai d’ailleurs des Etats-Unis où je peux désormais séjourner depuis le 1er janvier et pour moi, il sera 5h45 du matin… Vive les vacances !
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Refus de l’expérimentation des salles de consommation à moindre risque : non assitance à personnes en danger !
Communiqué de presse du 12 août 2010
A l’heure où le gouvernement choisit de stigmatiser les populations émigrées et les populations défavorisées, il ajoute à sa triste liste les malades.
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, déclare trouver incompréhensible la déclaration de Matignon qui clôt - pour le moment il l’espère - le débat sur l’expérimentation des salles de consommations à moindre risque et ce contre l’avis de l’INSERM, de Roselyne Bachelot, ministre de la santé.
Selon lui, Matignon se trompe totalement de débat : il n’est pas de se demander si l’on est pour ou contre les drogues mais bel et bien de prendre en charge ou non des personnes en situation d’extrême précarité et par là-même d’améliorer ou non la santé et la sécurité publique. Manifestement, Matignon a préféré l’immobilisme idéologique à un pragmatisme efficace …
Le président d’ELCS affirme que ne pas expérimenter ces structures en France relève de l’hypocrisie la plus complète : en France, on donne des seringues à des usagers de drogues en leur disant d’aller se piquer on ne sait où, dans la rue ou dans les halls d’immeuble. On donne des traitements de substitution mais on sait très bien que certains se les injectent. La mise en place de ces structures innovantes serait un vrai gain en termes de santé pour les usagers de drogues mais aussi en termes de sécurité et d’ordre public.
Jean-Luc Romero rappelle également que les salles de consommation à moindre risque existent déjà chez nos voisins européens notamment en Espagne, en Suisse, en Allemagne. Les résultats obtenus sont à chaque fois très bons et les structures totalement acceptées par les riverains.
Jean-Luc Romero regrette vivement que Matignon ait choisi une position populiste inefficace et dangereuse pour la santé et la sécurité publique plutôt qu’une approche humaine et scientifique, dégagée d’arrières pensées idéologiques. Cette décision constitue une non-assistance à personne en danger comme ce fut le cas quand la France a tardé à permettre la vente libre de seringues ce qui entraîna des milliers de contaminations qu’on aurait pu éviter.
A l’heure où le gouvernement choisit de stigmatiser les populations émigrées et les populations défavorisées, il ajoute à sa triste liste les malades.
Lire aussi France 24 (ici), Le Parisien (ici), Afrique Actu (ici), Nousvousils (ici), Paperblog (ici). -
Les capotes doivent être gratuites, notamment pour les séropos !
Communiqué de presse du 11 août 2010
Face à la crise, il n’y a pas que les banques qui ont besoin d’aide …
la prévention doit être une priorité !
Les capotes doivent être gratuites,
notamment pour les personnes séropositives !
Face à la crise et la précarisation grandissante de nos concitoyens, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, réclame que l’Etat prenne ses responsabilités d’acteur de santé publique : il demande donc aux pouvoirs publics la gratuité totale des préservatifs masculins et féminins !
Il est bien évident que face aux difficultés financières des Français, même si des efforts importants ont été faits quant au coût des préservatifs, comme par exemple la campagne des préservatifs à 20 cents, l’achat de préservatifs masculins peut malheureusement devenir une dépense secondaire. Il en est de même pour les préservatifs féminins qui coûtent plus de 1 euro !
L’Etat doit donc prendre en charge le coût des préservatifs. Ce faisant, il joue son rôle d’acteur de santé mais également de bon gestionnaire des dépenses publiques : en effet, il est évident que, sur le plan économique, prévenir coûte bien moins cher que traiter.
Concrètement, l’espérance de vie d’une personne contaminée par le VIH/sida à 20 ans étant aujourd’hui de 69,4 ans et le coût moyen mensuel d’un traitement de 1500 euros, cette personne « coûtera » à la société 900.000 euros. Le coût global de la gratuité totale des préservatifs serait bien moins important ! Au-delà de l’intérêt premier patient qui doit primer et sans tomber dans le cynisme, cela prouve bien, sur le plan économique et financier la justification d’une prévention généralisée.
Concrètement, plusieurs systèmes peuvent être envisagés :
- mise en place de la gratuité totale via des contrats passés entre Etat et fabricants et mise à disposition dans les lieux publics (mairies, gymnases, hôtels des impôts, centres de la sécurité sociale…) comme dans les cafés, les restaurants et, bien sûr, les pharmacies.
- remboursement des préservatifs via une prescription faite par un médecin pour les personnes séropositives et pour ceux pour qui le coût est un réel obstacle comme les jeunes de moins de 25 ans et les personnes vivant avec les minima sociaux.
Une multitude de circuits peuvent être imaginé, le tout étant une question de volontarisme politique. Les banques ont été aidées de façon massive, pourquoi pas la prévention et notamment les personnes séropositives ?
Le débat mérite d’être enfin lancé !
Lire aussi CiteGay (ici). -
Dîner avec les séropositifs isolés à Basiliade car la maladie ne prend pas de vacances !
Lors de la campagne électorale, nous étions allés, avec mon amie Anne Hidalgo, dîner à Basiliade, seule association qui organise tous les soirs, près de République, un dîner pour les personnes séropositives.
J’avais promis d’y revenir. Je tiens ma promesse et j’irai ce soir dîner avec les séropositifs isolés qui trouvent, grâce à Basiliade, non seulement un repas mais aussi un peu de chaleur humaine. C’est pour eux d’autant plus important à cette époque de l’année où Paris est désert et où bien des institutions d’accompagnement sont fermées.
Ce sera la quatrième fois que je vais à ce dîner mais je sais d’avance à quel point ce moment sera fort. Merci à Didier Arthaud et ses bénévoles de Basiliade d’être là même quand tout le monde est parti. Car pour les malades, la maladie ne prend pas de vacances.
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Pour la mise en place de salles d’injection en France !
Cela fait bien des années que je réclame la mise en place de salles d’injection pour les usagers de drogue. J’avais longuement développé les raisons, notamment de santé publique, d’une telle ouverture comme la délivrance de l’héroïne sous contrôle médical dans mon livre « Lette à une droite maladroite » en mars 2003.
Depuis, je vais chaque année à Genève pour constater l’évolution de ces programmes qui ont près de 10 ans et qui donnent des résultats spectaculaires. Et sont même plébiscités par les riverains !
Roselyne Bachelot a annoncé à Vienne qu’elle lancerait une expérimentation. C’est une excellente nouvelle même si on a beaucoup perdu de temps. Désormais, il faudra que le président de la MILDT porte enfin cette politique de santé publique innovante mais avec l’actuel titulaire de ce poste on peut douter de sa bonne volonté et de son empressement…
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Préparer la rentrée pour ELCS et le combat contre le sida
Ce soir, j’ai une réunion de travail avec les collaborateurs d’Elus Locaux Contre le Sida pour préparer la rentrée de cet automne. Elle sera chargée.
Après une quinzaine de jours de vacances, je reprendrai dès début septembre mes réunions en province pour continuer ce bruit de fond autour de la lutte contre le sida et en solidarité avec les personnes touchées.
Nous aurons bien sûr les 15èmes états généraux d’ELCS en fin d’année et la sortie d’un livre de photos et de témoignages de personnes séropositives. J’avais annoncé dans « Virus de vie », le livre où je révélé ma séropositivité, que je voulais publier un livre qui montre à chacun que tout le monde peut être touché par le sida. Le livre que nous préparons permettra à chacun de se dire : cette personne cela pourrait être moi. Si tout se passe bien, ce livre de témoignages et de photos sera prêt pour la journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre prochain et marquera ainsi solennellement le 15ème anniversaire d’ELCS. -
Pour la taxe Robin des bois !
Durant la dernière conférence internationale sur le sida à Vienne, l’idée d’une taxe sur les transactions financières pour financer la lutte contre le sida a été soutenue par de nombreux militants, mais aussi par Philippe Douste-Blazy, président d’Unitaid, qui gère la taxe sur les billets d’avion.
Cette taxe que les militants appellent avec humour « Robin Hood », « Robin des bois » consisterait en un micro prélèvement de 0,005% sur les transactions financières sachant que 97% sont de nature spéculative. Une telle taxe pourrait ramener 33 milliards de dollars par an, ce qui permettrait de donner des médicaments anti rétroviraux aux 10 millions de malades qui n’ont pas de traitement et qui en besoin d’urgence.
La décision est entre les mains des décideurs politiques qui ont ainsi l’occasion de respecter l’engagement du millénaire qui prévoyait un accès universel aux traitements.
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Communiqué de presse d'ELCS
Communiqué de presse du 30 juillet 2010
Pas un mot de Nicolas Sarkozy sur les discriminations imposées par Andorre aux séropositifs …
Nicolas Sarkozy ne peut avoir un discours humaniste en France et discriminatoire en Andorre!
Suite à la visite de Nicolas Sarkozy en Andorre, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se dit très déçu de l‘absence de prise de parole du président de la République française et coprince d’Andorre quant aux restrictions imposées, par cette principauté, à la liberté d’établissement des personnes séropositives.
Le président d’ELCS rappelle que ce sont près de 17 des 53 pays constituant la région Europe de l'OMS qui pratiquent des restrictions à l'entrée ou au séjour sur leur territoire des personnes séropositives. Cette liste de pays ne comporte pas la France - respectant ainsi un engagement historique de promotion des droits de l’homme - mais la principauté d’Andorre y figure notamment en ce qui concernant le volet de la liberté d’établissement.
Alors que son intervention avait été réclamée, Jean-Luc Romero dénonce l’absence de prise de position de Nicolas Sarkozy : en tant que coprince, ce dernier a bien évidemment le pouvoir de faire changer les choses face à une discrimination inhumaine, injustifiable et intolérable.
Nicolas Sarkozy ne peut avoir un discours humaniste en France et discriminatoire en Andorre!
Alire aussi la dépêche AFP sur Romandie.com (ici). -
La scandaleuse et indigne attitude de l’Autriche sur le sida !
L’Autriche a souhaité recevoir du 18 au 23 juillet dernier la 18ème conférence internationale sur le sida qui a réuni de 20 à 30.000 congressistes. On la comprend : la manne pour Vienne s’élève à 40 millions d’euros !
On aurait pu penser qu’en recevant l’événement phare de la lutte contre le sida, l’Autriche se sentirait responsable de la lutte contre le sida à l’international. Et bien, on se trompait.
Alors que l’Autriche n’a donné à ce jour que 775.000 euros au fonds mondial contre le sida, ce pays a annoncé, à quelques jours de la conférence internationale, qu’elle ne ferait aucun don à la conférence de reconstitution du fonds qui se tiendra cet automne.
Cette position est scandaleuse car les pays riches s’étaient engagés à permettre l’accès universel des malades des pays pauvres dès 2010. On en est loin car aujourd’hui seuls 5,2 millions de malades sur les 15 millions qui en ont besoin d’urgence bénéficient d’un traitement. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, on condamne à mort 10 millions de personnes alors qu’avec 25 milliards de dollars, on pourrait soigner toutes les personnes qui en ont besoin. Et 25 milliards de dollars, c’est peu comparé à ce qui a été dépensé pour sauver les banques.
Au-delà du fait que les pays riches ne sont pas à la hauteur, le cynisme de l’Autriche qui vient d’empocher 40 millions d’euros grâce à la lutte contre le sida fait froid dans le dos.
Ok pour prendre l’argent du sida. Pas d’accord pour redonner un peu pour sauver des vies ! L’attitude de l’Autriche est autant scandaleuse qu’indigne.
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La révélation du sida dans L'Hebdo (grand hebdo suisse)
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La Déclaration de Vienne
A l’occasion de la 18ème conférence internationale sur le sida, la Déclaration de Vienne est une
déclaration officielle qui vise à améliorer la santé et la sécurité communautaires par le biais de l’intégration de preuves scientifiques dans les politiques sur les drogues illicites. De nombreux scientifiques, professionnels de la santé et des citoyens appuient ce document afin de porter ces enjeux à l’attention des gouvernements et des organismes internationaux, et de montrer que la réforme des politiques sur les drogues est une question d’importance primordiale à l’échelle mondiale.
La déclaration a été rédigée par une équipe de spécialistes internationaux et mise de l’avant par plusieurs des plus importants organismes scientifiques qui œuvrent en politiques sur le VIH et le sida à l’échelle mondiale: la Société internationale sur le sida, le Centre international pour la science dans les politiques sur les drogues (ICSDP) et le Centre d’excellence de la C. B. en VIH/sida. Pour lire et surtout signer la Déclaration, cliquez (ici).