Article dans Le Républicain Lorrain
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Profitant de mon passage dans la Drôme, Jacques Besset, délégué ADMD, a organisé l’assemblée générale des adhérents de notre association à l’hôtel Salons de France à Loriol près de Valence.
Ce sera l’occasion d’évoquer la mobilisation de notre association dans le cadre du congrès mondial des ADMD qui se déroulera le 31 octobre à Paris et la 1ère journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité lancé aussi à Paris le 2 novembre prochain.
Retour en fin de journée à Paris.
Aux côtés de Jacques Besset, délégué ADMD de la Drôme et trésorier national de notre association, j’animerai une réunion publique à 20h30 dans la salle François Mitterrand à l’hôtel de ville de Bourg-lès-Valence.
J’évoquerai la situation actuelle de la fin de vie et la nécessité d’avoir enfin une loi républicaine légalisant l’aide active à mourir.
Alors que notre association compte aujourd’hui 45.768 adhérents, la Drôme en comptabilise 357 et toute la région Rhône-Alpes, 4603.
Cette réunion est ouverte à tous et vous y êtes cordialement invités adhérent ou non de l’ADMD. A ce soir !
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Bien sûr, vendredi dernier, je me suis réjoui de l’annonce faite par le président de la République d’une augmentation des moyens alloués aux soins palliatifs, en France à hauteur de 230 millions d’euros. En effet, dans notre pays, la prise en charge de la douleur et de la fin de vie est très largement imparfaite. |
Je ne vous ai pas donné les résultats des différents votes révélés lors de la dernière assemblée générale de l’ADMD samedi dernier. J’ai eu raison de vous inciter à voter. Certes, il n’y avait pas d’enjeu puisque aucun siège de notre conseil d’administration n’était à renouveler.
Et pourtant, le taux de participation s’est accru de près de 6 points cette année. L’adhésion à la politique menée (rapport moral de la résolution 1) s’est-elle accrue de près de 10 points avec 97,24% de réponse « Oui ».
Un score qui est encourageant après cette année de forte mobilisation du siège et des 105 délégués de notre association. Que chacun soit remercié d’autant que la mobilisation ne va pas faiblir avec l’organisation de notre congrès mondial prévu du 30 octobre au 2 novembre 2008.
Je suis invité à Metz par Claude Walter, délégué de l’ADMD pour la Moselle, pour animer une assemblée générale des adhérents de l’ADMD, puis une réunion publique vendredi 13 juin en fin d’après-midi. La réunion publique, sur le thème « comment obtenir notre dernière liberté ? », se déroulera à 17h30 au Grand Grenier des Récollets à l’Institut européen. Je retrouverai avec plaisir Marthy Putz, une des responsables de l’ADMD-Luxembourg. Ce sera ainsi l’occasion de parler de la loi légalisant l’euthanasie qui a été votée en première lecture par la chambre des députés du Grand Duché. Cette réunion est ouverte à tous et vous y êtes les bienvenus.
Je suis heureux de vous présenter le logo du congrès mondial des ADMD qui se déroulera à Paris du 30 octobre au 2 novembre 2008. A cette occasion, et comme je l’avais proposé au Board mondial de la World federation of right to die societies, nous lancerons à Paris la 1ère journée internationale pour le droit de mourir dans la dignité.
J’aurai bientôt l’occasion de vous parler plus longuement de cette grande manifestation.
J’ai dépassé la semaine dernière les 4000 contacts sur Facebook, exactement 4030 aujourd’hui. Je le souligne car peu de responsables associatifs et politiques ont réuni autant « d’amis » sur ce site de convivialité et que cela est d’une aide importante pour mes combats pour la liberté de circulation des séropos et pour notre dernière liberté.
En m’inscrivant, en fin d’année dernière, sur ce site sur l’insistance de mes proches, je doutais de son intérêt et de son efficacité. Je m’étais trompé, car Facebook m’a permis d’entrer en contact avec bien des personnes – élus, medias, militants – qui m’aident beaucoup pour l’interdiction de circuler des personnes séropositives et donc soutiennent le combat d’ELCS. D’ailleurs la cause et le groupe créés sur Facebook contre l’interdiction de circuler réunissent aussi 3750 et 3400 soutiens. Merci donc à tous ceux qui m’ont rejoint sur Facebook et n’hésitez pas aussi, si bien sûr vous êtes sur Facebook, à afficher ma nouvelle page qui a été créée il y a quelques jours en cliquant ici.
Plus de 600 personnes ont participé à l'AG de l'ADMD et à la réunion publique de l'après-midi à la Gare de l'Est en présence des députés du Luxembourrg Lidye Err et Jean Huss. Stone, déléguée de l'ADMD du 2ème ardt, a aussi tenu à venir témoigner. Un gros succès qui montre à quel point les Parisiens sont mobilisés pour obtenir leur dernière liberté.
Vivement ce soir que je me repose un peu de toutes ces semaines surchargées plus que fatigantes même si elles sont passionnantes.
Aujourd’hui, matinée consacrée à l’assemblée générale ordinaire de l’ADMD – rapports moral, d’activités, financier – puis l’après-midi sera ouverte aussi aux non adhérents de l’ADMD avec une grande réunion publique à l’hôtel Best Western de la Gare de l’Est de Paris où nous entendrons les deux députés luxembourgeois à l’origine de la loi dépénalisant l’euthanasie dans le Grand Duché.
Vous y êtes donc toutes et tous conviés !
Mercredi, en ma qualité de président de l’ADMD, j’étais auditionné par la mission sur la fin de vie que préside le député UMP Jean Léonetti à l’Assemblée nationale. J’avais souhaité être entouré de Claudine Lassen, responsable médicale de l’association et de Philippe Lohéac.
Ce fut un exercice difficile pour moi car je commençais mon nouveau traitement ce jour là, mais je crois avoir réussi à donner le change pour défendre notre revendication : une loi de liberté pour tous les Français. La vidéo intégrale peut être visionnée sur le site de l’Assemblée nationale en cliquant ici.
Lire aussi l'article de Romandie.com qui reprend la dépêche AFP parue après mon audition en cliquant ici.
Comme le week-end dernier, cette fin de semaine sera, en ce qui me concerne, quasi exclusivement consacrée à l’ADMD avec aujourd’hui une réunion de formation avec les nouveaux délégués de province à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, un conseil d’administration de l’ADMD à Bagnolet et enfin un dîner avec les délégués de province qui arrivent dès ce soir pour l’assemblée générale de notre association qui se déroule ce samedi à Paris.
Bref encore un week-end de mobilisation pour notre dernière liberté…
A la suite de l’émission diffusée sur M6 et de l’article du Nouvel Observateur concernant l’association Dignitas, j’ai reçu un courrier nombreux. Certains correspondants me félicitant pour le soutien que j’apporterais à cette association suisse. D’autres me reprochant des relations qui seraient trop étroites.
Pourtant, c’est dans la modération que se situe l’état d’esprit qui m’anime à l’égard de Ludwig Minelli et de son association.
L’ADMD œuvre pour obtenir, comme c’est le cas en Belgique, aux Pays-Bas et, plus récemment, au Luxembourg, une loi légalisant l’euthanasie active. La Suisse, je le rappelle, ne possède pas de telle loi et les associations comme Dignitas n’agissent que grâce à une interprétation paradoxale de la loi.
Néanmoins, il est évident que de nombreux adhérents de l’ADMD font confiance à Dignitas afin de leur permettre de maîtriser leur propre parcours de fin de vie. Il en va ainsi uniquement par la faute d’une législation française clairement inadaptée aux souffrances les plus aigües de nos compatriotes.
C’est pourquoi, reconnaissant la qualité du service rendu par M. Minelli et par son équipe, attestée par les personnes qui ont procédé à des accompagnements, je lui ai demandé un rendez-vous afin d’éclaircir certains détails de sa procédure. Il s’agit notamment du coût de la prestation, fixé à 10000 francs suisses, de l’intitulé et de la domiciliation du compte bancaire utilisé pour percevoir ces sommes depuis les pays autres que la Suisse et, naturellement, du nouveau moyen de suicide utilisé, c'est-à-dire un sac rempli d’hélium.
Il ne s’agit donc pas, de ma part, d’apporter un soutien inconditionnel aux agissements de M. Minelli et mes propos publiés par le Nouvel Observateur, sortis de leur contexte, ne reflètent pas cette position d’équilibre. Il s’agit pour moi – et je me ferai accompagner, le 18 juillet prochain par la responsable de la commission médicale de l’ADMD – de contrôler les conditions de départ de celles et ceux de nos amis qui font le voyage vers la Suisse afin de mieux les informer et, le cas échéant, de les mettre en garde.
J’espère très sincèrement avoir répondu à votre interrogation et apaisé vos craintes.
Selon la presse d’hier matin, 3 juin, à l’issue d’une réunion au Palais de l’Elysée, le président de la République aurait dit à quelques-uns de ses soutiens les plus fidèles : « Tout le monde peut avoir des idées du moment que ça va vers l’avant et pas vers l’arrière ».
Fort de cette demande, j’ai écrit à Nicolas Sarkozy afin de lui faire trois propositions de réforme sociétale pour que la France poursuive sa marche dans le sens de l’Histoire.
La première, c’est la légalisation du mariage civil pour les couples de même sexe. En 1999, certains parlementaires de la Droite ont entrainé l’ensemble des partis libéraux vers l’outrance, engendrant une défiance à leur égard des parties les plus jeunes et progressistes de la population française. Nicolas Sarkozy lui-même a reconnu, il y a quelques années, l’erreur fondamentale alors commise.
La deuxième, c’est un accompagnement du travail parlementaire actuellement réalisé pour modifier notre législation sur la fin de vie. Comme l‘a dit le candidat Sarkozy avant son élection en 2007, la souffrance appartient au malade et non à celui qui se tient à côté du lit. Il faut à présent légiférer, comme l’ont fait avant nous en Europe les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, afin de prévenir les drames comme ceux de Chantal Sébire, Vincent Humbert, Hervé Pierra ou Maïa Simon.
La troisième, c’est une mobilisation internationale en faveur de la liberté de circulation des personnes séropositives. La France, sous l’autorité du Président de la République, va prendre dans moins d’un mois la présidence de l’Union européenne. En la matière, notre pays est exemplaire et doit agir afin que les personnes séropositives ne subissent plus, en restant prisonnières de leurs frontières, une double peine.
D’autres chantiers pourraient être ouverts. Ceux-là sont symboliques de ce que la France doit faire pour rester la Patrie des Lumières et un modèle pour les libertés individuelles.
J’espère avoir une réponse… On peut rêver !
En fin d’après-midi, à l’Assemblée nationale, je répondrai aux questions des quatre parlementaires de la mission Léonetti sur la fin de vie.
Cette audition, qui devrait être diffusée sur la chaine parlementaire LCP-AN et sur le site de l'Assemblée nationale, me permettra de défendre la proposition de l’ADMD qui réclame la légalisation de l’aide active à mourir selon certaines conditions. J’essaierai de démontrer la nécessité d’une loi qui protège, évite les dérives et rassure chacun sur les conditions de sa fin de vie. J’espère que les membres de la commission, qui ont montré pour l’instant une hostilité à toute législation qui copierait les modèles belges et néerlandais, sauront entendre avec objectivité la position de l’ADMD qui n’avait pas été entendue officiellement lors de la précédente mission qui avait abouti à la loi Léonetti. Rappelons qu’à cette époque sur 81 auditions, seule une personne avait défendu la légalisation de l’euthanasie alors qu’elle elle réclamée par plus de 80% des Français…
Ce soir, à 20h30, j’ai été invité à venir m’exprimer sur l’euthanasie par la loge Agni du Grand Orient de France. Dans une tenue blanche fermée où sont invitées toutes les obédiences, après avoir fait un petit exposé, je répondrai aux questions des Francs-maçons présents ce soir.
Laurent Fabius a récemment déposé une proposition de loi pour légaliser l’euthanasie. A l’invitation de la députée du 12ème arrondissement de Paris, Sandrine Mazetier, j’ai eu l’occasion déjà de débattre avec l’ancien Premier ministre (photo) sur la nécessité d’un changement législatif en France sur cette question afin de s’aligner sur les exemples belges et hollandais.
Après avoir été auditionné par le groupe socialiste de l’Assemblée nationale la semaine dernière et avant mon audition par la commission Léonetti sur la fin de vie demain, je serai donc reçu en fin d’après-midi par Laurent Fabius pour évoquer les initiatives qu’il sera amené à prendre sur cette important question que porte l’ADMD.
Les 6 et 7 juin prochains, les différentes instances de l’ADMD vont se réunir – nouveaux délégués, conseil
d’administration, assemblée générale – et ces deux jours s’achèveront par une grande réunion, ouverte au public, le samedi 7 juin à 14h15 dans Salons du Relais de l’Hôtel Best Western à la Gare de l’Est dans le 10ème arrondissement de Paris.
A cette réunion, intitulée « Sera-t-il un jour possible de mourir dignement en France ? », interviendront les deux députés qui sont à l’origine de la loi dépénalisant l’euthanasie au Luxembourg, Lydie Err et Jean Huss. N’hésitez pas à appeler l’ADMD pour tout renseignement au 01.48.00.04.16 ou par e-mail en cliquant ici.
A samedi !
C’est - hasard révélateur ! - à Lille, dans ma région d’origine que j’achève aujourd’hui le tour des délégations régionales de l’ADMD. C’est un symbole qui me fait plaisir que de retourner dans cette ville où j’ai commencé mes études universitaires en droit. Les délégués que je rencontre ce samedi représentent 1790 adhérents dont 699 dans le seul département du Nord.
En 10 mois, j’aurai rencontré les 105 délégués de notre association dans leurs propres régions. L’occasion de leur montrer ma reconnaissance pour leur travail au quotidien pour notre association qui rassemble aujourd’hui et grâce à eux plus de 45.532 adhérents. Dans une semaine je retrouverai nos 105 délégués à Paris pour notre assemblée générale.
En attendant, bienvenue chez les ch'tis !