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suicide assisté

  • La Géorgie, 4è Etat américain à légaliser le suicide assisté

    Après les Etats de Washington, de l’Oregon et du Montana, la Géorgie est le 4ème Etat américain à autoriser le suicide assisté tel qu’il se pratique aussi en Suisse. Par une interprétation de la loi, le procureur général de la Cour suprême de Géorgie a assuré qu’un médecin pouvait désormais prescrire un médicament létal à un patient malade qui choisit de mettre un terme à ses souffrances.
    Peu à peu, le droit de mourir dans la dignité et le choix de son Ultime Liberté avancent. Espérons qu’en 2012, une loi légalisera en France euthanasie et suicide assisté !

  • Bureau national de l’ADMD

    A la veille de la rencontre de l’ADMD avec les sénateurs qui partagent notre combat, je réunis, ce soir, le bureau de l’ADMD. Il s’agira non seulement de préparer cette rencontre importante, mais aussi la 3ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité qui se déroulera le 2 novembre prochain.

  • Extrait des Voleurs de liberté sur "Dignitas"

    Alors que la presse a relayé la proposition d'un parti d'extrême-droite en Suisse de faire payer 34.000€ (!) aux étrangers qui viennent mourir dans la dignité en Suisse et que certains relancent une polémique sur Dignitas, je vous reproduis des extraits de mon livre "Les voleurs de liberté" consacré à Dignitas et au suicide assisté dans la confédération helvétique. Une mise au point indispensable...

     

    "Dignitas, des profiteurs de malheur ou des humanistes ?

     

    La deuxième association, « Dignitas – vivre dignement – mourir dignement », a été fondée le 17 mai 1998, dans le canton de Zurich, par Ludwig A. Minelli. Si, comme ses statuts le rappellent, cette association ne poursuit « aucun intérêt commercial », elle a effectivement pour mission d’assurer à ses adhérents une vie et une mort dans la dignité et « se tient en outre à la disposition de ses adhérents pour les aider à préparer leur fin de vie et les accompagner pendant cette période. »

    Forte de 5600 membres à travers le monde entier, Dignitas aide aussi ses adhérents venant de l’étranger et cela contrairement à Exit qui s’y refuse par peur de favoriser ce que certains dénoncent comme un tourisme de la mort.

    Dignitas a accompagné 868 personnes depuis sa création en mai 1998 jusqu’à mai 2008, sur les 7368 demandes qu’elle a reçues. L’aide apportée au candidat au départ est facturée 9700 francs suisses soit 6043,27€.

    Après l’examen du dossier médical et 2 visites au minimum, l’association aide les patients en impasse thérapeutique, en les assistant dans leur suicide grâce à la prescription de 15 grammes de pentobarbital, un puissant barbiturique, qui permet de s’endormir en quelques secondes et de s’éteindre en moins d’une demie heure – le même produit qu’a avalé Chantal Sébire d’après l’autopsie.

    Pourtant, l’association a aussi aidé quatre personnes à partir en leur donnant de l’hélium ce qui a causé beaucoup d’émoi en Suisse et ailleurs.

    En fait, depuis quelques années, l’association est l’objet de polémiques récurrentes et très violentes en Suisse tant pour le prix de l’aide qu’elle apporte que pour le fait qu’elle aide les étrangers. Ces polémiques obligent l’association à déménager régulièrement d’appartements meublés en chambres d’hôtels, les propriétaires n’étant pas toujours favorables à ses activités liées à la mort. Ce qui incommode les riverains et attire des medias à la recherche d’histoires scandaleuses.

    Il est vrai que depuis Paris, j’ai toujours suivi avec attention les polémiques qui secouent régulièrement cette association. C’est pourquoi, dès que j’ai été élu président de l’ADMD, j’ai essayé d’avoir un contact avec les familles qui ont accompagné un proche chez Dignitas."

    Couv définitive Voleurs de liberté.JPG

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  • Rencontre avec Dignitas à Zurich vendredi

    Je rencontrerai le responsable de l’association Dignitas ce vendredi 18 juillet. J’ai souhaité, avec le docteur Claudine Lassen, responsable de la commission médicale de l’ADMD, me rendre à Zurich afin d’avoir une discussion franche et sans tabous avec les dirigeants de cette association qui est l’une des seules à accepter d’aider les étrangers, donc des Français, qui souhaitent mourir dans la dignité.

    Zurich_pano.jpg

    Toutes les personnes que nous connaissons qui ont accompagné leurs proches pour un suicide assisté avec Dignitas nous ont dit combien l’accompagnement de cette association était de bonne qualité, tant sur le plan purement physique qu’humain. Depuis quelques mois, les nouvelles procédures mises en œuvre, les suicides assistés à l’hélium et le coût important demandé aux patients - 6000€ - ont suscité des polémiques compréhensibles de la part de la presse et les associations pro life ont sauté sur l’occasion pour tenter de discréditer le mouvement pro légalisation de l’euthanasie. Ces interrogations méritent bien sûr des réponses et c’est pourquoi nous les poserons aux responsables de cette association.
    A l’ADMD, nous ne souhaitons évidemment pas qu’un tourisme de la mort se mette en place. Mais dans le même temps, il est un peu facile d’accuser une association qui, ne l’oublions pas, est légale et pallie les carences de la législation française. L’euthanasie serait légale en France, certains Français n’auraient pas besoin de fuir notre pays pour mourir dignement. Et cette polémique avec Dignitas n’aurait pas non plus lieu d’être.
    Au-delà de cette évidence, nous tiendrons compte des réponses dans nos relations futures avec cette association tout en rappelant que l’ADMD n’a pas de liens institutionnels avec Dignitas et ne peut en aucun cas être tenue responsable des actions de Dignitas… N’en déplaise à nos détracteurs.