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Coup de coeur - Page 89

  • Jury du Refuge pour les initiatives contre l’homophobie

    C’est ce vendredi après-midi que se réunira le jury organisé par l’association « Le Refuge » pour décerner le prix 2012 des initiatives contre l’homophobie.
    A la demande de Nicolas Noguier, président du Refuge, je présiderai le jury. Le prix sera remis le 16 mai, veille de la journée mondiale contre l’homophobie.

  • Paris met en tête François Hollande !

    Pour la 1ère fois, la capitale a mis en tête le candidat socialiste François Hollande devant le candidat UMP. C’est une première.
    Avec 34,83%, François Hollande devance son concurrent de plus de 2,5 points. Jean-Luc Mélenchon fait aussi un très beau score dans la capitale avec un peu plus de 11%.
    Autre motif de satisfaction, Marine Le Pen ne séduit pas les Parisiens car elle n’obtient que 6,20%,  loin de son score national.
    Cette belle percée de la gauche à Paris est bien sûr à mettre au crédit des candidats à l’élection présidentielle, mais aussi au formidable travail qu’ont mené Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et leurs équipes à la tête de notre capitale.
    Les Parisiens apprécient la gestion Delanoë/Hidalgo. Ils veulent la même politique au niveau national : ambitieuse, dynamique et respectueuse de tous car rassembleuse.

  • Retour nostalgie en photos sur mon déplacement à Béthune

     

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    Gare2012.JPGLire aussi La Voix du Nord (ici)

  • Pour une France plus équitable et plus libre, c’est Hollande maintenant !

    Notre devise républicaine - Liberté, Egalité, Fraternité - doit inspirer toutes les actions des pouvoirs publics. Ces dernières années, cela n’a pas été le cas.
    L’Ultime liberté des mourants n’a pas été respectée, l’égalité homos-hétéros refusée, la fraternité vis-à-vis des plus faibles, les précaires ou les malades, remise en cause.
    L’alternance est donc indispensable. Vitale même.
    En proposant d’autoriser le droit de mourir dans la dignité, d’ouvrir le mariage aux conjoints de même sexe et de leur permettre l’adoption, de donner le droit de vote aux étrangers aux élections municipales, de refuser de continuer à faire des économies sur le dos des malades, notamment les 9 millions en ALD30, François Hollande renoue avec notre triptyque républicain.
    La France a souvent montré le chemin de la liberté et de l’égalité. Ces dernières années, les pays voisins de la France ont su aller plus vite et entendre els aspirations de leurs concitoyens pour plus d’équité et de solidarité.
    Pour que nous soyons désormais à l’unisson des grandes démocraties voisines, il nous faut donc voter le changement.
    Et ce changement, c’est Hollande maintenant !

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  • Pour moi, c’est Hollande maintenant !

    Les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle sont clairs : les Français veulent l’alternance. En plaçant clairement François Hollande en tête de leurs votes, ils souhaitent le changement. Seuls 27% - loin des 31% de 2007 - des électeurs ont voté pour le président sortant alors que tous les candidats de droite s’étaient retirés à son profit.
    Après cinq années où les Français ont été opposés les uns aux autres, ils aspirent aujourd’hui au rassemblement. Ils ne souhaitent plus que certains servent de boucs émissaires. Comme si on vivait au RSA par vocation, qu’on était juste malade pour profiter de la sécurité sociale, qu’on était au chômage pour bénéficier du travail des autres, comme le président sortant n’a cessé de l’insinuer durant sa campagne en évoquant sa chasse à l’assistanat !
    Aujourd’hui, le besoin de changement est sorti des urnes. Mais, rien n’est gagné ! Rien !
    Le deuxième tour est une autre élection. Tout peut basculer tant le président candidat est prêt à tout pour rester à l’Elysée et notamment pour séduire les électeurs du Front National sans lesquels aucune vitoire n'est possible pour lui. Après avoir légitimé le vote FN, qui n'a jamais été aussi fort, il va reprendre leurs thèmes jusqu'à l'écoeurement.
    La mobilisation est donc indispensable pour que les résultats du 1er tour soient confirmés.
    Nous avons tous 15 jours pour convaincre ceux qui veulent l’alternance de se mobiliser ! Portes après portes, marchés après marchés, il faudra rappeler que seule la mobilisation des Français permettra l’élection d’un nouveau président. Dans 15 jours, il sera trop tard pour avoir des regrets !
    Pour moi, c’est Hollande maintenant !

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  • Votez !

    Aujourd’hui se déroule notre élection majeure, celle de notre futur président dela République.
    S’il n’est plus question en ce jour de vote de rappeler mes préférences, il est cependant encore possible d’insister sur l’importance de voter.
    Dans le monde, tant de pays se battent pour la démocratie qu’il est triste de voir certains de nos concitoyens ne plus croire au pouvoir de l’expression démocratique.
    Chaque voix compte 
    Qu’on soit puissant ou non, chaque voix a la même valeur !
    Alors votons si ce n’est pour nous, pour les générations futures.
    La démocratie, ça se construit par le vote… et la participation.

  • Mon itw sur l’essai "Ipergay" au NouvelObsPlus

    Médicament antisida : pour qu’un traitement de prévention existe, cessons la polémique !
    Les volontaires sont trop peu nombreux. L’étude, pourtant révolutionnaire, pourrait bien tomber à l’eau.
    Se protéger du sida en avalant un comprimé, un rêve qui pourrait devenir réalité ? Le Truvada, un antirétroviral utilisé jusqu’à présent lorsque le patient est séropositif, est aujourd’hui testé comme médicament de prévention de la transmission du virus. Pour certains, on ferait ainsi des gays de la chair à canon. Décryptage des polémiques par Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, du CRIPS Ile-de-France et membre du Conseil national du sida.

    Ma réponse : Je soutiens depuis le début l’essai Ipergay mené par l’Agence nationale de la recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS). Oui, cette expérimentation ne concerne que les gays, mais il ne faut pas la percevoir comme une discrimination. C’est une réalité : en France, la communauté homosexuelle est touchée très fortement par le VIH. Près de 15 à 20% des gays sont séropositifs. Il est donc naturel que cette enquête soit menée sur une des populations les plus vulnérables.
    Les recherches de ces dernières années sont porteuses d’espoir : si tous les séropositifs bénéficiaient d’un traitement, dans 30 ans, le sida aurait disparu. Il est donc important de poursuivre les recherches, d’explorer toutes les pistes. Dans cette période compliquée pour la lutte contre le sida – on ne peut que constater que la recherche sur le VIH, et même la santé en général, ont été des thèmes peu traités lors de cette campagne présidentielle –, et alors que des fonds ont été trouvés, il serait plus que dommage de faire tomber à l’eau, à force de polémiques, un si beau projet.

    Gays et cobayes ?
    En effet, des polémiques mettent à risque la survie de l’essai Ipergay. Pour l’instant, on est loin des 300 participants escomptés : on en compte une petite cinquantaine seulement. D’abord parce que le Truvada, ce médicament antirétroviral (ARV), est associé à des effets secondaires très lourds. Bien sûr, ça ne revient pas à avaler un petit bonbon. Mais si je conçois les craintes, il faut savoir que les effets secondaires des médicaments pris en trithérapie sont moindres qu’ils ne le furent.
    Cela fait 25 ans que je vis avec le sida. J’ai pris mon premier traitement le 1er décembre 1987, et les médicaments avaient alors une violence qu’ils n’ont plus aujourd’hui. Sans compter que le Truvada est pris dans cette expérimentation en prévention : les volontaires prendront deux comprimés avant un rapport sexuel, puis un comprimé 24 et 48 heures après. Cela n’a rien à voir avec l’absorption de trois à cinq molécules différentes par jour comme lors d’une trithérapie voire d’une pentathérapie.
    S’il est si difficile de trouver des volontaires, c’est aussi parce que l’étude est menée en double aveugle, c’est-à-dire que la moitié des participants auront un placebo, et l’autre moitié le Truvada. Or cela donne l’impression que la prévention est mise de côté, le préservatif délaissé et les gays qui se sont portés volontaires utilisés comme des cobayes.
    Je m’inscris en faux contre cette analyse. Un comité associatif sans précédent, dont le rôle est d’être vigilant et de dénoncer les éventuelles dérives, a été regroupé autour de cet essai Ipergay. Y sont réunis par exemple Act Up et Warning, deux associations qui émettent souvent des opinions divergentes. C’est une garantie éthique !

    Pratiques à risques
    Quant au fait que les volontaires ne sont pas incités à porter un préservatif, c’est faux. Certes, l’étude tend à inclure des homosexuels qui ont des pratiques à risques. Mon propre compagnon, qui n’est pas séropositif, a souhaité se porter volontaire mais, après avoir dit qu’il utilisait le préservatif pour 100% de ses relations sexuelles, il n’a pas été accepté.
    Pour autant, le message de prévention de base, celui du port du préservatif, est toujours présent. Et le Truvada n’est pas là pour remplacer le préservatif, mais bien pour être en complément : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un et l’autre. D’ailleurs, le fait que l’étude soit menée en double aveugle conforte cette précaution : n’oublions pas que les volontaires ne savent pas s’ils avalent le placebo ou le Truvada. Ils font donc davantage attention.
    Il ne faudrait pas que ces polémiques conduisent à la mort de cette étude dont le principe est révolutionnaire. Alors que 7000 nouveaux cas de personnes séropositives sont diagnostiqués chaque année, il faut continuer la recherche sur le VIH. Il ne s’agit plus d’un traitement d’urgence, après une éventuelle contamination, mais bien d’un traitement en amont du risque.
    La France, qui a longtemps été à la pointe de la lutte contre le sida, doit continuer à mener ce genre de recherches. C’est maintenant aux associations de mener le travail de promotion nécessaire à l’existence de ce projet.
    Lire aussi sur le site du NouvelObs (ici).

  • A Béthune contre le sida !

    A l’invitation du maire de Béthune, Stéphane Saint-André, je retourne dans ma ville de naissance pour inaugurer l’exposition d’ELCS « Paroles et vie au positif » et surtout pour évoquer la lutte contre le sida et la nécessaire implication des élus dans ce combat pour la vie totalement absent de l’actuelle campagne électorale.
    La prise de parole aura lieu à 18h00 dans le Hall Sully de l’hôtel de ville.
    Une belle occasion d’allier l’utile à l’agréable en retrouvant aussi ma mère et de passer une soirée avec elle à Béthune…
    Lire aussi Nord Eclair (ici) et La Voix du Nord (ici), (ici).

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  • Mon message de soutien au @ProjetZ de Senlis

    Bonjour à toutes et à tous

    Tout d'abord je veux apporter mon soutien plein et entier à l'initiative de Jérôme Miralles. Il est extrêmement important que ce type de journée puisse se tenir dans un esprit, comme c’est le cas aujourd’hui, de participation et d’interactivité.
    En tant que président du Centre régional d'information et de prévention sur le sida d'Ile-de-France, d'ELCS et membre du Conseil national du sida, je pourrai vous tenir un grand discours épidémiologique et sociologique. Je pourrai vous écrire un message moralisateur, après tout nous sommes tous d'accord: le sida touche aux tabous de notre société: le sexe, la mort ... Si ce discours était moralisateur, nul doute qu'il ne servirait à rien; vous en avez assez dans notre société !
    Je vais simplement vous dire les choses en tant que personne touchée par le VIH depuis près de près de 25 ans. En tant que personne qui a perdu de très nombreux proches, en tant que personne qui vit avec des traitements lourds au quotidien.
    Responsabilité et respect, voilà les deux mots que je voudrais vous livrer. Je vais vous expliquer ce que ça recouvre pour moi.
    Responsabilité, pour moi, cela veut dire savoir et s'informer. Cela veut dire savoir pourquoi on se protège - pour soi et pour l’autre - et connaître les modes de contamination : non, on ne peut être contaminé par le VIH par une piqûre de moustique ou aux toilettes publiques ! Ne pas rester dans le doute. C’est un proverbe que l’on utilise souvent mais je crois qu’il est totalement vrai: il n’y a pas de question bête, seules les réponses le sont !
    Respect: respect de la personne avec qui on a une relation sexuelle. Respect de nos différences liées à l'orientation sexuelle : je vous livre ce chiffre terrible, un jeune homosexuel a treize fois plus de risque de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel. Respect également pour les personnes touchées. Aujourd'hui, on a presque l'impression que le malade fait plus peur que la maladie ! Sachez quand même jusqu’où ça va : un séropositif n’a pas le droit de s’installer en Chine ou en Russie par exemple. Et je connais bon nombre de personnes qui se sont faites expulser du Canada à cause de leur séropositivité ! Incroyable non ? Sachez également qu’en France, en 2012, quand une personne séropositive décède, elle est mise directement en cercueil sans qu’un dernier hommage puisse lui être rendu par ses proches ou sa famille !
    Je ne vais pas assommer de données et de chiffres ! Ce que je voudrais vous dire, c'est que tous les messages qui vont vous être données, toutes les informations qui vont vous être apportées, ce ne sont pas des vérités que l'on voudrait vous imposer par tous les moyens. Si c'est cette démarche qu'on souhaitait adopter on irait dans le mur ! Imposer, voilà bien un mot qui ne sert à rien quand on parle information et prévention! L'idée est de vous donner les moyens de vous faire votre propre opinion. Parce que c'est bien à vous et à vous seul de vous créer votre opinion.
    Je vous souhaite une journée très constructive et riche en débats.
    Jean-Luc Romero

  • Préface de Noëlle Châtelet aux Voleurs de liberté (2) parus aux Editions L’Esprit frappeur

    Noëlle Châtelet m’a fait l’honneur de préfacer mon dernier ouvrage « Les Voleurs de liberté (2) vers un avenir libéré de la souffrance » paru le mois dernier aux Editions L’Esprit Frappeur. Vous retrouvez ci-dessous le magnifique texte de Noëlle.

    Je me souviens d’un certain 30 janvier 2010. Nous fêtions alors les 30 ans de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dans les salons de la mairie de Paris, qui n’avaient pu accueillir, faute de places, les quelques mille cinq cents personnes qui voulaient se joindre à nous pour cette rencontre, éminemment symbolique.
    Si la ferveur et l’esprit militant étaient au rendez-vous, nous avons tous senti, ce jour-là, combien le mot « fête » convenait mal pour témoigner d’un combat qui, après trente années d’efforts, reste encore à gagner. Il me semble que c’est dans cet esprit de fidélité à une cause, mais aussi de lassitude, légitime, qu’il faut lire cet ouvrage.
    Porté par la volonté de revenir sur l’exigence morale et citoyenne qu’implique un tel combat, Jean-Luc Romero ne se cache pas d’une certaine impatience pour ne pas dire colère. Elles émaillent, ici et là, son propos.
    Le titre même : « Les voleurs de liberté » est significatif de cette juste exaspération. Il est volontiers polémique puisqu’il désigne par cette image forte d’un « vol », d’une dépossession, tout ce qui contrarie ce droit inaliénable : la liberté de choisir sa mort.
    On l’a bien compris, ce texte n’est pas seulement un état des lieux concernant les lois en vigueur concernant la fin de vie, mais un plaidoyer vibrant et infiniment personnel de son auteur.
    C’est ce qui en fait la force et l’intérêt, au-delà de l’information, elle aussi toujours et plus que jamais nécessaire.
    Jean-Luc Romero, d’emblée, s’implique subjectivement. Il fait référence à son propre combat par rapport au sida, pour vaincre la maladie, et aux souvenirs meurtris de souffrances et de morts révoltantes autour de lui.
    Cette subjectivité n’a rien d’un dérapage narcissique, elle nourrit au contraire sa connaissance d’homme qui sait, par expérience, ce que la mort veut dire et combien elle mérite notre prévenance. Je crois sincère et surtout efficiente cette référence aux épreuves personnelles sur la question de la fin de vie, tout particulièrement.

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  • « The Kid » de Dan Savage, à lire avant de voter !

    « The Kid, une histoire d’adoption » du journaliste Dan Savage paru aux Editions Laville, c’est l’histoire d’un itinéraire amoureux, marqué par une envie commune de fonder une famille. C’est l’histoire d’un beau parcours de vie raconté avec humour et humanité, d’un choix déterminé et réfléchi d’adopter pour un couple gay qui n’empêche en rien les doutes et les peurs. C’est l’histoire d’un choix que l’on aimerait pouvoir avoir en France. Parce que tous les amours sont égaux : ils sont simplement beaux.
    A lire avant de voter car en 2012, il est temps, qu’en France les homosexuels puissent se marier et adopter…

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  • Suivons-nous sur FourSquare !

    Depuis de nombreuses années, j’ai multiplié les outils pour rester en lien avec vous. De ce blog, à mon site, puis Myspace suivi de Facebook et Twitter, les moyens n’ont pas manqué pour communiquer avec vous.
    Actuellement aux Etats-Unis, l’application pour mobiles FourSquare fait un tabac. Elle permet de se localiser, de commenter les lieux où l’on se trouve mais aussi de diffuser un message en 140 caractères qui peut se trouver simultanément sur Twitter et Facebook. Ca simplifie un peu les choses.
    Le président américain Barack Obama l’utilise pour beaucoup de ses déplacements.
    Cet outil est donc assez pratique et je vous conseille et de le tester. Outre qu’en un clic, vous diffusez vos infos sur trois réseaux sociaux, cette application va sûrement se développer en France. Alors suivons-nous aussi sur FourSquare !

     

  • Honoré d’un « MDV Réservoir Award »pour mon combat contre le sida

    Hier soir, au Réservoir, dans le 11ème arrondissement de Paris, j’ai eu l’honneur de recevoir un « MDV Réservoir Award » pour mon action dans la lutte contre le sida. Mary de Vivo est à l’origine de ce prix qui récompense annuellement des personnalités de différents secteurs. Cette année, étaient aussi récompensés le chanteur Grégoire, Françis Huster, Isabelle Nanty, Michou, Christophe Guillarmé, Jean-Marc Morandini, Cyril Féraud, etc.... En tout, 15 personnalités ont reçu le trophée créé par Karl lagasse.
    Quoiqu’on puisse dire, la reconnaissance de son travail, surtout pour une cause qui ne mobilise pas les foules, fait toujours plaisir et j’ai accepté ce prix avec émotion en pensant bien évidemment à tant de mes amis aujourd’hui disparus du sida et notamment à Hubert. Sans oublier une pensée révoltée pour les presque 2 millions de mort par an du sida alors que la plupart de ces décès pourraient être évités si les pays trouvaient 10 petits milliards de dollars suplémentaires par an ! Coïncidence, le trophée représente un billet d'un dollar...

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  • Plus de 10 000 emplois tremplins créés par la région Ile-de-France

    En 7 ans, la région Ile-de-France, et à l’initiative de Jean-Paul Huchon, a créé plus de 10 000 emplois tremplins en Ile-de-France.Logo ile de france.JPG
    Ces emplois réservés à des jeunes, à des seniors ou à des personnes en situation de handicap ont été utiles pour de nombreuses associations franciliennes pour créer puis pérenniser des postes. Cette aide est de 15 000€ sur six ans.

  • "Mon jour où" dans La Voix du Nord

    Le Jour ou dans la Voix du Nord 08 avril 2012 JL ROMERO.jpgLire sur le site (ici)

  • Prix Le Refuge/Institut Randstad : « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie »

    Nicolas Noguier, président du Refuge et l’Institut Randstad ont lancé un prix pour couronner une initiative contre l’homophobie, la lesbophobie ou la transphobie. Ce prix sera remis en mai prochain à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie.le refuge,jean-luc romero,homophobie,nicolas noguier,politique,france
    J’ai été choisi pour présider le Jury qui sera composé de Nicolas NOGUIER, président de l’Association Nationale Le Refuge ; Fréderic GAL, directeur général ; Abdel AISSOU, président de l’Institut Randstad pour l’égalité des chances ; JENIFER, artiste, marraine de l’association ; Stéphane BERN, journaliste, parrain de l’association ; Patrick SEBASTIEN, artiste, parrain de l’association ; Francis LETELLIER, journaliste, parrain de l’association et Gilles WULLUS, directeur de la rédaction de TETU.
    Vous pouvez encore soumettre vos projets en cliquant (ici).

  • Le lundi au soleil !

    Comme pour beaucoup d’entre vous, j’ai une vraie journée de repos…
    Sport, balades et amis, un beau programme pour, je l’espère, un lundi au soleil !
    [A celles et ceux qui en profitent pour aller au cinéma, je conseille d'aller voir "Cloclo"]

  • Joyeuses Pâques !

    Pâques reste pour moi un beau souvenir d’enfant. Comme beaucoup d’entre vous, petit, je cherchais les œufs en chocolat que maman et ma tatie déposaient dans notre petit jardin. C’était un moment d’affection fort et qui me revient toujours avec plaisir et nostalgie. Aujourd’hui, plein d’enfants vont connaître ce moment. C’est bien de ce construire de beaux souvenirs d’enfants avec nos proches. Tout passe si vite. Joyeuses Pâques à tous. Mais, même grand, on a droit au chocolat…

  • « 6 mois à vivre » de Marie Deroubaix. A lire absolument !

    Vous avez forcément entendu parler du témoignage bouleversant de Marie Deroubaux « 6 mois à vivre » paru début mars aux éditions du Cherche Midi.
    Cette journaliste atteinte d’un cancer incurable a souhaité mourir dans la dignité mais n’a pu être entendue en France et a dû partir en Belgique pour bénéficier d’une euthanasie. Dans ce livre très personnel et très émouvant, Marie Deroubaix se révolte aussi qu’en France une loi ne permette pas de mourir dans la dignité. Un livre à lire absolument et qui convainc de l’urgence d’avoir une loi et de la pertinence de la mobilisation que nous menons à l’ADMDpour obtenir cette ultime liberté.

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  • Ma préface à « Donnez à mon fils le droit de mourir ! » de Michèle de Somer et Frédéric Veille

    Cette semaine soit le bouleversant livre de Michèle de Somer, écrit par le journaliste Frédéric Veille « Donnez à mon fils le droit de mourir ! – Le dernier cri d’amour d’une mère. » Ce livre est un plaidoyer pour ce qui devrait être un droit humain.
    Je vous reproduis ci-dessous ma préface.

    En lisant ce manuscrit du journaliste Frédéric Veille, en me rappelant qu’Eddy de Somer et Vincent Humbert étaient voisins de chambre, allongés tous les deux sur un pauvre lit de souffrance, je pense à ce poème de Louis Aragon, La rose et le Réséda.
    Non pas que l’un croyait au ciel et que l’autre n’y croyait pas. Non. Je n’en sais rien.
    Mais parce que leur histoire, sans cesse, se rejoint, se croise, s’appelle et se répond. Deux jeunes hommes brisés, unis dans un même destin tragique, au cœur d’un commun combat. Celui pour la vie et pour la liberté.
    Parce que les deux garçons, après avoir lutté avec leurs médecins pour retrouver une partie de cette vie attrayante et emplie de promesses qui s’offrait à eux, ont exprimé la même volonté de mettre sereinement un terme à leurs souffrances physiques et psychiques, devenues inapaisables et jugées par eux-mêmes inutiles.
    Si tous les deux étaient fidèles à la liberté, notre Pays, lui, dans le domaine qui est le plus personnel, le plus intime, qui concerne chaque individu dans ce qu’il a de plus sacré – sa propre vie – vivait sous le régime de la dictature : celle de l’acharnement thérapeutique, avant 2005 ; celle de l’acharnement palliatif – frappé de paupérisation – depuis la loi du 22 avril 2005.
    Il fallut bien que Marie et Michèle, mères courages atteintes dans leur chair, entendent puis tentent, avec leur cœur, de comprendre et de répondre à la demande d’un enfant chéri.
    L’une réussit. L’autre non. Pourquoi ? Comment ? Peu m’importe.
    Ce qui compte, c’est qu’il fallut se cacher, avoir peur, pleurer. La clandestinité nous renvoie à Aragon, dans un pays qui dicte et prive de liberté.
    Le calvaire de Vincent prit fin – alors que commençait celui de Marie, pourchassée, questionnée, humiliée – tandis que celui d’Eddy semble sans fin, toujours prisonnier de son pauvre corps décharné, privé du regard de sa mère, morte.
    Quelle cruauté lorsque le sort s’acharne. Quelle injustice lorsque les solutions ne sont pas également données par la loi mais qu’elles doivent être arrachées clandestinement dans la pénombre.
    Si la tragédie de la vie d’Eddy de Somer et de sa maman – que décrit avec tant d’émotion Frédéric Veille, comme il le fit avec Vincent et Marie Humbert - doit ouvrir sur une espérance, il faut qu’elle serve – avec les milliers de drames que nous connaissons, certains rapportés par la presse, d’autres plus intimes – à faire comprendre à nos gouvernants qu’une loi juste, de liberté, évite les dérives, l’arbitraire, la solitude du médecin en face de cas graves et sans espoir, la tristesse des mamans et la peine des enfants.
    Une loi juste, de liberté, permet à chacun, dans un cadre sanitaire parfaitement clarifié, de choisir à quel moment sa propre vie n’est plus qu’une survie, absurde, douloureuse, inutile.
    La dignité de chacun, bien sûr, est en jeu. Définie par soi-même et pour soi-même, à l’exclusion de tout autre.
    Il est aussi question de la paix et de la sérénité que procure une mort attendue, préparée. De la paix et de la sérénité que permettent les adieux faits, les mots d’amour échangés pour une toute dernière fois.
    De la paix et de la sérénité qui ne seront jamais offertes à une maman qui, parce que rien n’est prévu pour secourir son enfant, doit s’arranger avec sa conscience, trouver les complaisances, rechercher les cachettes, obtenir les instants de solitude. Et agir. Ou pas.
    En lisant ce livre, je veux que chacune et chacun se rappelle qu’il est des pays, humains et respectueux des libertés individuelles, qui offrent à chacun la fin de vie qu’il aura décidée : non pas dans une alternative entre la vie et la mort, bien sûr, mais dans une alternative entre deux morts : celle choisie et organisée, apprivoisée, et celle subie, imposée, qui arrive au détour d’une nuit, dans la solitude, et laissant à jamais aux proches le sentiment d’un manquement à un devoir d’humanité, le deuil impossible à faire.
    Michèle de Somer, c’est chacune et chacun d’entre nous. Réfléchissons.

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