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  • Profitez !

    Tout passe très vite. Encore plus vite quand on profite d’un moment de repos et de plaisir.
    Nous courons toujours après plus d’agent, plus de responsabilités. Et souvent, on en oublie de vivre et surtout d’aimer les gens qui nous entourent.
    Ce dimanche d’août est surement l’un des plus calme s de l’année.
    Profitons-en… la vie est si courte !

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  • « A l’encre russe » de Tatiana de Rosnay, à vous faire passer une nuit blanche !

    En avril dernier, j’avais le plaisir de recevoir avec une belle dédicace de l’auteur « A l’encre russe » le dernier livre de Tatiana de Rosnay.
    Je n’avais pas encore eu l’occasion de lire un livre de cette auteure qui est la française la plus lue en Europe et aux Etats-Unis. Je n’ai donc pas lu son best seller « Elle s’appelait Sarah » mais après avoir lu, plutôt dévoré, son dernier roman, je vais vite rattraper le temps et me plonger dans l’œuvre de Tatiana de Rosnay.
    Après avoir adoré un excellent Maupin, je ne pouvais pas tomber mieux.
    Ce roman, on n’arrive plus à s’arrêter de le lire. Quel meilleur signe ! La présentation nous dit que c’est une réflexion sur l’identité mais aussi sur l’écriture. C’est vrai. Mais c’est surtout un roman. Un roman qui se lit d’une traite, un roman qui vous fait oublier la nuit. Qui vous fait passer une nuit blanche de plaisir.
    A lire absoulument, le roman de l’été!

    tatiana de rosnay,jean-luc romero

  • Un été connecté à l’actu grâce à mes 18 500 followers sur Twitter

    Ces trois dernières semaines, j’ai décidé de faire un break avec les journaux et autres sources d’actu. En fait, je n’ai juste eu des infos que par le fil Twitter et mes 18 500 abonnés !
    Force est de constater que si sur Twitter, il y a beaucoup d’infos fausses, on sait immédiatement – parfois bien avant que les agences spécialisées l’aient fait ! – quand il se passe quelque chose d’important sur la planète et en France.
    Il s’agit juste de faire le tri et, en quelques tweets, vous connaissez les actus essentielles.
    Ce n’est évidement pas l’idéal mais je reconnais qu’en vacances, en restant juste connecté à cette application, j’ai su l’essentiel, ai même pu réagir, tout en réussissant une forme de break estival…

    twitter,jean-luc romero,politique,france

  • « Maybe the Moon » d’Armistead Maupin : à lire ou relire !

    Hier, en cette période estivale, pour être plus léger, je vous parlai de mon dernier livre. Aujourd’hui, je voudrai revenir sur une de mes lectures d’été : le roman d’Armistead Maupin, « Maybe the moon ».
    J’ai souvent eu l’occasion de vous parler d’Armistead Maupin, cet écrivain qui a apporté beaucoup à toute une génération de gays dont je fais partie. Les chroniques de San Francisco et ses sept tomes évoquaient la libération homosexuelle et le drame que fut le sida dont le héro des chroniques était d’ailleurs atteint.
    Avec ce roman, Maupin qui vit toujours à San Francisco, nous raconte une histoire humaine émouvante : celle d’une personne de petite taille qui a décidé de devenir une star à Hollywood. Ce roman bien mené est bien sûr l’occasion pour l’auteur de revenir sur le regard que la société porte sur ceux qui sont différents et la difficulté à mener une existence « ordinaire » quand on est « extraordinaire ».
    Ce roman, qui se lit d’une traite, est une ode à la différence et au respect de l’autre.
    A lire ou à relire absolument cet été !

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  • « Homopoliticus » en livre et en DVD…

    L’été, c’est aussi l’occasion de lire les livres qu’on n’a pas eu le temps de lire dans l’année tout comme de visionner de bons films ou de bons documentaires.
    En décembre dernier, je publiai une nouvelle édition d’Homopoliticus aux éditions EGL-La Cerisaie avec un focus sur le mariage pour tout. Ce livre raconte 50 ans de relations compliquées entre politique et homosexualité et la longue marche pour l’égalité des droits.
    De même, sur LCP-AN et France 3, sortait le film-documentaire Homopoliticus que j’ai co-écrit avec Aleksandar Dzerdz. Si vous ne l’avez pas vu, il est sorti en DVD aux éditions de l’INA.
    Peut-être, l’occasion pour celles et ceux qui suivent mes combats de me lire…et de mieux comprendre ce qui m’anime. Encore bel été !

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  • Athlètes LGBT aux JO en Russie :L’essentiel ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !(Tibune Obs.com)

    Poutine qui réécrit Coubertin, qui l’eut cru ?
    Car oui, c’est bien de cela dont il s’agit. La loi voulue par Poutine et votée par les parlementaires russes (joli pléonasme), loi qui pénalise la propagande des relations sexuelles non-traditionnelles (sic) auprès des mineurs va s’appliquer lors des Jeux Olympiques de 2014. Le défi pour tout athlète LGBT ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !
    Cette loi me laisse pensif et inquiet : comment fera un athlète homosexuel s’il veut embrasser son compagnon pour fêter une victoire ou chercher du réconfort en cas de défaite ? Le regard que lancera une athlète lesbienne à sa femme pour se donner du courage sera-t-il à même de justifier une amende ? Un champion olympique portant un badge Rainbow ou Act Up sera-t-il dégagé manu militari du podium ? A toutes ces questions, heureusement, nous avons la réponse : le Comité international olympique a affirmé avoir «reçu l'assurance du plus haut échelon du gouvernement russe que la loi n'affecterait pas ceux qui assisteront ou participeront aux Jeux Olympiques ». Sportif homo adulé dans les stades, sportif homo délinquant hors des stages… Pas facile de s’y retrouver !
    Cette perspective, que je traite volontairement sur le ton d’un humour grinçant, n’a pour but que de mettre en lumière une terrible réalité. L’heure est grave concernant les droits humains en Russie et tout particulièrement la situation des LGBT.
    En 2006, comme d’autres élus et militants européens, j’étais à la première Gay Pride russe, à Moscou, en soutien aux militants russes qui, avec beaucoup de courage, ont agi pour imposer à la société russe la réalité des personnes LGBT. Non pas en termes de droits mais simplement en termes d’existence ! Les laisser seuls, il ne pouvait en être question. Concrètement, comment cela s’est-il passé ? Mal, très mal. Les arrestations policières et violences des groupuscules mais aussi des passants en général ont empêché la tenue de cette courte marche.
    En 2006, j’avais quand même l’espoir que les choses avancent malgré le statut particulier de la Russie, grande puissance économique devant laquelle beaucoup hésitent à s’opposer ; certaines voix, habituellement fortes, deviennent subitement assez fluettes quand est évoqué le dossier russe … Manifestement, le climat de la Mère Patrie favorise les extinctions de voix !
    De cet espoir que reste-t-il en 2013 ? Laissons parler les chiffres : selon les enquêtes du centre Lévada, en 2013, 34% des personnes interrogées en Russie croient que l’homosexualité est une maladie, 23% une perversion. 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement. Ai-je besoin de commenter ces données ?
    Pour faire évoluer les choses dans un sens positif, nul doute que la solution serait une politique d’éducation qui permettrait de faire comprendre les personnes dans leurs singularités. Je crois profondément que, majoritairement, dans les situations de stigmatisation, c’est bien l’ignorance qui est à la base de tout.
    Aujourd’hui, de ces réflexions, nous n’en sommes pas encore là. Même très loin ! En rendant illégal et répréhensible le fait de faire toute propagande des relations sexuelles non-traditionnelles auprès des mineurs, le pouvoir russe a préféré légaliser les discriminations, consacrer les préjugés comme composantes principales de la loi et ainsi légitimer les violences homophobes. Car, c’est de cela dont il s’agit : un blanc-seing signé, une nouvelle fois, par les plus hautes autorités aux homophobes de Russie !
    Face à cela, notre réaction doit être forte. Le « doit » implique l’obligation ! Laissez-moi tout de même rappeler que la Russie est membre du Conseil de l’Europe depuis 1996 : à l’époque déjà des voix s’étaient déjà élevées contre cette adhésion que beaucoup jugeaient choquante et scandaleuse, au mieux fort étonnante. Fallait-il refuser son adhésion ? Non, je ne crois pas. Faut-il tout accepter depuis son adhésion ? Sûrement pas ! Le Conseil de l’Europe s’est, à plusieurs reprises, prononcé sur le cas russe et l’a condamné, notamment sur la question de l’interdiction des gays pride. Est-ce suffisant ? Non. Aujourd’hui, c’est clair, le Conseil de l’Europe doit taper du poing sur la table. Beaucoup plus fermement. Il en va, au-delà de sa crédibilité, de sa raison d’être même.
    Au-delà du rôle du Conseil de l’Europe, outre le gouvernement, les villes et collectivités françaises peuvent également agir dans le cadre des accords de jumelage ou de coopération avec des villes russes : les remettre en cause ou profiter de l’existence des ces accords pour interpeler le élus russes.
    Cette réflexion, elle doit se faire rapidement, sans avoir besoin de recourir forcément à des commissions, études, comités, etc… Certaines villes comme Valenciennes, Bordeaux, Paris, se sont déjà exprimées sur le sujet et ont indiqué que les accords concernaient surtout le domaine culturel, sans relations directes avec le pouvoir russe. Ces réactions sont importantes, mais il faut aller bien plus loin.
    La Russie nous lance un défi. Non pas un défi aux seules associations de défense des droits et libertés des LGBT mais un défi à nous tous, un défi aux valeurs humaines que nous défendons.
    Le choix est devant nous. Le choix est devant les dirigeants européens : soit défendre ces valeurs, soit accepter qu’elles ne soient que déclarations et bouts de papier.
    Nous ne pouvons rester neutres. Ce non-choix signifierait simplement d’accepter de se renier nous-mêmes.
    Alors quel sera notre choix ?
    A lire aussi sur Obs.com (ici).

  • Le sida ne prend pas de vacances !

    Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de campagne sur le sida en été. Et pourtant, il n’y a jamais eu autant de gens vivant avec le sida dans notre pays.
    Les pouvoirs publics ne font plus de la lutte contre le sida une priorité de santé publique au prétexte que les traitements permettent de vivre longtemps et redonnent l’espoir au patient.
    Pourtant, plus de 30 000 personnes dans notre pays ne connaissent pas leur statut sérologique. Des dizaines de milliers de séropositifs vivent cachés, car dire sa séropositivité, c’est risqué d’être viré de son boulot, mais aussi abandonné parfois par son cercle familial et amical.
    Plus que jamais, ce virus précarise et discrimine.
    Plus que jamais, on a besoin de gestes et de paroles politiques car le sida se soigne aussi par la politique… même en été, même pendant les vacances !

  • La Russie peut-elle continuer à stigmatiser les homosexuels ?

    La Russie fait partie du Conseil de l’Europe et devrait adhérer à une charte de respect des droits humains inhérents à notre vieille Europe. Pourtant, et depuis longtemps, ce pays stigmatise les homosexuels.
    Malgré les nombreuses remontrances du Conseil de l’Europe, la Russie interdit, année après année, les Gays Pride. Les LGBT sont interdits d’expression dans ce pays. Cela ne s’est pas arrangé avec le vote d’une loi contre une prétendue propagande homosexuelle.
    Avec cette loi, tout propos favorable à l’homosexualité peut conduire en prison. Les autorités russes ont même prévenu que, lors des prochains Jeux Olympiques d’hiver qui doivent s’y produire, tout athlète étranger qui ferait la promotion de l’homosexualité subirait immédiatement la force de cette loi liberticide.
    Face à cette fuite en avant homophobe des autorités russes, il devient urgent que la communauté internationale réagisse. A Londres, symboliquement, des bars gays ont déjà décidé de ne plus servir de vodka russe dans leurs établissements.
    Au delà de ce symbole solidaire, les Etats du Conseil de l’Europe doivent se mobiliser tout comme les diplomaties. De même, de nombreuses villes françaises ont des jumelages avec d’autres collectivités russes. Elles devraient profiter de cette proximité pour les interpeller et les sensibiliser à ces attaques aux droits humains que subissent les LGBT.
    Il faut enfin une réaction énergique car le président Poutine, qui a déjà raillé la France pour le vote du mariage pour tous, se sentira libre d’aller toujours plus loin dans la stigmatisation des homosexuels. Et ça devient urgent ! Très urgent !

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  • S’intéresser à la mort, c’est d’abord s’intéresser à la vie !

    « S’intéresser a la mort, c’est d’abord s’intéresser à la vie ! » : je ne me souviens plus de qui est cette citation mais elle résume vraiment bien le combat que nous menons à l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).
    Beaucoup de nos adversaires s’amusent à nous caricaturer en une espèce d’adorateurs de la mort. C’est tout le contraire de ce qui animent les 50 600 adhérents de notre association !
    En effet, nous aimons la vie ! Et c’est parce que nous l’aimons tant que nous ne voulons pas d’une survie inutile faite de douleurs physiques et de souffrances psychologiques !
    Militer pour la fin de vie choisie permet, en effet, de se rappeler que la mort doit survenir car de nombreuses personnes tentent de fuir cette réalité qui concerne 100% d’entre nous.
    Ayant pleinement conscience de notre finitude, cela nous oblige à mieux profiter de la vie et surtout à mieux aimer nos proches.
    Militer pour une mort choisie, c’est donc vouloir vivre pleinement sa vie mais refuser la peine de survie que certains veulent encore nous imposer !

  • Beau week-end/Belles vacances aux aoûtistes !

    Ce week-end et le prochain sont parmi les plus prisés des vacanciers.
    Certes, la crise dissuader beaucoup de Français de partir mais ne les empêchera pas de rendre un peu de repos particulièrement mérité après une année si morose et difficile.
    Alors bon week-end à tous et belles vacances à celles et ceux qui partent.
    Une pensée particulière pour celles et ceux qui sont seuls, notamment les seniors, et qui vivent souvent difficilement cette période de congés.

  • Le Pape sur les gays : « Qui suis-je pour juger ? »

    Lundi dernier, le Pape a rompu avec un discours très hostile à l’homosexualité et donc aux personnes concernées les LGBT.
    En affirmant : « Qui suis-je pour juger ? », le nouveau Pape rompt effectivement avec le discours peu « chrétien » du Vatican pour d’autres « frères. »
    Certes, il ne faut pas être totalement dupe, le Pape ne fait pas une révolution doctrinaire. Il s’adresse surtout à des gays abstinents et ne cautionne pas l’homosexualité comme un mode vie aussi honorable que l’hétérosexualité.
    Mais, cette nouvelle façon de parler des gays, de refuser de les juger est un pas vers une Eglise plus ouverte. Une Église qui renoue avec la parole du Christ qui se refusait à juger et considérait tous les être humains comme des créatures de Dieu qui ont droit au respect…