« Tout le bleu du ciel » de Mélissa da Costa, captivant et littéralement bouleversant… Plein d’espoir !
C’est un pavé de plus de 800 pages, mais ce roman « Tout le bleu du ciel » de Mélissa da Costa se lit presque d’une traite. Impossible de s’arrêter quand on en a commencé la lecture. Mieux vaut le lire en week-end ou durant vos vacances, car vos nuits restent d’être courtes. Très courtes.
Un jeune homme, Émile, apprend qu’il est atteint d’un Alzheimer précoce qui lui laisse à peine deux ans à vivre. Le choc encaissé, il refuse de se retrouver dans un hypothétique essai médical. Il adore ses parents, sa sœur, son meilleur ami. Il n’a ni envie qu’ils le voient se dégrader, ni qu’il leur inspire de la pitié.
Il décide de fuir secrètement dans un road trip dans les Pyrénées pour passer les deux ans qui lui restent et ainsi éviter les hospitalisations de plus en plus régulières que cet essai lui imposerait. Et bien sûr, la compassion de ses proches.
Il passe une annonce pour rechercher un compagnon pour cet ultime voyage.
Le compagnon s’avère être une jeune femme très mystérieuse, Joanne.
Le voyage se déroule dans des paysages idylliques. Que la France est belle quand on sait la redécouvrir. Les descriptions de l’auteure sont si évocatrices que ça vous donne une envie irrésistible de revisiter cette belle région et ses incroyables pics et sommets.
La maladie progresse rapidement et on la vit intensément. Physiquement même. Alzheimer concerne un million de Français et ce livre nous aide à mieux comprendre les personnes qui en sont atteintes.
Mais ce livre n’est jamais pesant. Jamais.
Je ne vous en dirais pas plus sur ce voyage extraordinaire, que je vous laisse découvrir. Et, la fin vous surprendra. Elle est lumineuse.
Incontestablement, ce livre est captivant. Littéralement bouleversant. Et, plein d’espoir !
Bonne lecture.