La compassion et la colère
Je ne trouve pas les mots pour dire ma compassion pour toutes ces victimes décédées au cours d’un tragique incendie dans un hôtel meublé de Paris.
Le temps n’est pas au polémique mais il est difficile de cacher sa colère.
Nous en reparlerons quand le deuil aura fait son œuvre.
Pour l’instant, pensons aux victimes et à leurs proches.
Commentaires
On s'en fout de ta compassion
Ce drame est horrible.
Vous avez raison d'attendre mais il faudra mettre sur la table certains hôtels douteux...qui exploitent la misère et l'incurie des politiques
Au delà du drame, ces familles nombreuses, bien qu'immigrées, me font penser à un excellent article sur la politique familale française.
A consulter sur :
http://newcleopatre.free.fr/dotclear/index.php?2005/08/27/92-pour-une-reforme-radicale-de-la-fiscalite-familiale
cet horrible drame nous donne l'occasion de nous interroger
sur la politique insuffisante de nos autorités concernant l'immi
gration,l'alternative au renvoi ou au contrôle abusif des popu
lations migrantes se réduisant à une acceptation tacite de con
ditions de vie intolérables et inhumaines au sein de nos métro
poles surpeuplées.
Il justifie l'émotion paralysante qu'a éprouvé l'actuel Maire de
Paris, restant sans voix devant les caméras, en face du désarroi des témoins, des survivants et des familles comme de sa propre incapacité à remédier durablement à de tels catastrophes.
Ce n'est une découverte pour personne...
Les marchands de sommeil, c'est ainsi qu'on le dénomme, investissent la capitale et ses alentours, proposant à des personnes, pas toujours immigrées ni en situation irrégulière, d'avoir un "toit" dans des immeubles calamiteux, absolument plus aux normes et ce, pour des loyers particulièrement exorbitants.
Les mairies disposent d'un droit de fermeture de ces établissements, qu'elles connaissent toutes, car ils solnt fréquemment montrés du doigt, mais de ce point de vue, gauche comme droite, personne ne remue le petit doigt.
Comme si vivre sous les ors de la République faisait trop rapidement oublier la réalité de la vie de plusieurs milliers de personnes.
Merci pour vos commentaires, chers Danyl, Gildas, Javafred et Jean-Christophe.
La ville de Paris finance 10 millions d'euros par an pour des nuitées d'hôtels pour des personnes en situation d'urgence.
Certains hôteliers sont devenus de vrais marchands de sommeil et il nous faut y être attentif.
Nous résoudrons le problème du logement dans le cadre d'un Grand Paris - déjà 20.000 logements sociaux de Paris sont... en banlieue ! - et en acceptant au pourtour de Paris de construire des tours de haute qualité architecturale et environnementale. Il s'agit bien sûr de ne pas refaire les erreurs comme pour la Tour Montparnasse ou les Olympiades.
Il va falloir aborder ces débats sans tabous et sans esprit politicien.
Les tours ne restent esthétiques que quelques années au maximum.... Quand la crasse les gagne, les offices HLM se refusent à faire les travaux de ravallement nécessaires et là, cela va ensuite de mal en pis.
Il faut surtout revaloriser l'image de la banlieue, construire des villes nouvelles, il y a de la place, démocratiser l'accès aux transports, ce qui était un projet du candidat Copé aux régionales (suppression du zonage RATP/SNCF) ...
Paris doit à mon sens conserver son architecture si typique mais il faut démocratiser l'accès à la vie parisienne, et pas seulement sur le prix du logement...
Justement, cher Danyl, il s'agit désormais d'entretenir notre patrimoine. Shangai a fait plus de 100 tours en 10 ans: il y en a qui méritent d'être vues. Regardez aussi celle qu'on appelle la concombre érotique de Noramn Foster à Londres... On peut faire de belles choses.
Il ne s'agit bien sûr pas d'enlaidir Paris, mais il ne faut pas non plus en faire un musée.
Naturellement mais les architectures de Shangai et de Londres ne sont pas celle de Paris et les tours tranchent moins avec leur décors qu'avec le nôtre.
Pourquoi tant de promoteurs et de politiques de banlieue insistent sur le nombre réduit d'étages dans les immeubles en construction depuis 5 ans?
Parce que les tours deviennent rapidement des quartiers invivables, salissants car l'entretien d'une tour est trop couteux...
Et puis, esthétiquement, elles masquent souvent la vue, ne sont pas à dimension "humaine".
Je pense que la solution du logement passera pas la construction en grande banlieue.