Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les Frenchies à la conquête de l’Amérique

medium_Charles_Aznavour.jpgC’est suffisamment rare pour ne pas le remarquer.
Trois Français triomphent aux Etas-Unis ces derniers jours. Arielle Dombasle à New York, Gad Elmaleh à Los Angeles et surtout Charles Aznavour dans toute l’Amérique du nord de New York à Toronto, de Montréal à Miami…
Si le succès d’Arielle Dombasle n’est pas aussi unanimement reconnu que celui de BHL, devenu l’intello français à la mode à New York, elle a fait des concerts très remarqués près de Time Square la semaine dernière. Gad Elmaleh quant à lui défend avec succès son spectacle au Wilshire Theater de LA.
Mais celui dont le triomphe est indéniable c’est bien notre sémillant chanteur de 82 ans, Charles Aznavour qui parcourt les mégalopoles américaines avec un succès incroyable. Même le New York Times lui a consacré un long papier la semaine dernière…
« Incredible ! »

 

Les Frenchies à la conquête de l’Amérique [suite]

Je me rappelle mon étonnement lors de mes passages cet été à Toronto de voir le nom de Charles Aznavour briller au fronton du principal théâtre de la capitale économique du Canada, mais je n’imaginais pas à quel point ce « Farewell Tour », sa tournée d’adieu, remporterait un tel succès… Imaginez, remplir plusieurs soirs le mythique Radio City Music Hall. Il y a bien longtemps que les Français, montrés du doigt par une partie des medias pro Bush durant la guerre en Irak, n’avaient plus fait une telle unanimité.
Le signe d’un retour de grâce des Français qui coïncide avec l’effondrement de l’actuel président américain dans les sondages…
Coïncidence ?

medium_Carles_aznavour_radio_city_hall.jpg

Commentaires

  • Je continue à me demander comment Gad fait pour retranscrire en Anglais l'humour typique Marocain qui lui réussit tellement en France

  • En fait je crois que c'est une petite partie de l'amérique qui n'aime pas les français... comme une petite parte des français caricature les USA comme étant Bush.

    C'est une bonne chose que dans le monde du spectacle, les français rencontre le succès. Depuis quelques années par les biais des Tony Parker ou Boris Diaw l'image des français, nous qui n'étions vu que comme de gentils diletents dans ce que nous entreprenions.

  • Lisez l'interview de Françoise de Panafieu d'aujourd'hui sur http://jeunesavecpanafieu.hautetfort.com/

  • Il était temps que tu rendes hommage au grand Charles, The Last comme le nomment les Américains !

  • C'est une trés bonne nouvelle mon cher Jean-Luc.

    Tu as raison dans parler sur nton blog...

    En plus, j'aime bien Arielle Dombasle...

    Bises,
    Christophe

  • Est-ce rare? On pourrait discuter les chiffres, multiplier les exemples... Je pense, notamment, dans d'autres domaines, á Jean-Louis Borloo - avocat - á la fin des années 80, á Christine Lagarde - avocate aussi -, á Bernard Kouchner - dans ses activités onusiennes - mais aussi á Messier - en son temps -, aux Arnault, Pinault á l'échelle du monde, á Christian Blanc et á tous nos jeunes banquiers de Londres.
    Les Francais réussissent tres bien á l'étranger, tres bien dans le monde dit anglo-saxon.
    Pourquoi la France n'en est-elle pas davantage convaincue?
    On pourrait avancer le complexe french vis á vis de l'argent et de la réussite. Il y a aussi une approche réductrice du multilinguisme exclusif, plutot qu'inclusif (j'aimerais tant revoir Montréal!).
    Les Francais de l'etranger ont aussi une part de responsabilité. la plupart d'entre nous nourrisse un sentiment bizarre, complexe, celui d'avoir réussi á - ou d'avoir choisi de - nous échapper ou tourner á ce qui est percu comme une certaine étroitesse d'esprit, un certain défaitisme.
    Tres vite, nous comprenons tres vite qu'un de nos principaux atouts hors de France est précisément d'etre Francais. Un atout parce que, face á nos interlocuteurs a fortiori américains ou britanniques, nous avons le privilege, parce que nous sommes expatriés, de pouvoir, meme inconsciemment, ne garder de la France que le meilleur.

    Si le 'french-bashing' est un loisir prisé au sein des communautés francaises de l'étranger, c'est aussi le signe que quoi nous fassions, quelles que soient nos expériences de vie á l'étranger nous sommes intrinséquement Francais.
    Francais jusqu'au bout des ongles meme une fois que l'on est parvenu á rever en anglais.

    Sur le plan des idées, ce qui se passe aujourd'hui outre-Manche et outre-Atlantique est extraordinaire. Nos intellectuels n'y sont pas sourds - L'American Vertigo de BHL en est le parfait exemple - mais c'est comme si toutes ces idées étaient moulinées, formatées lorsqu'elle traverse les frontieres de la France. C'est assurément un probleme linguistique (á vos cours d'anglais), c'est aussi peut-etre le fruit d'une fierté nationale trop souvent, récemment, mal placée et l'illusion - ou l'interprétation réductrice - de cette fameuse exception francaise.

    Conseil de lecture: 'Mes amis, mes amours' de Marc Lévy sur son expérience d'auteur á Londres.

  • On ne parle jamais asser de ces artistes qui sont encore là parmis nous ou d'autres déjà disparus style Dalida,Mike brandt,mort schuman,Claude françois. C'est bien qu'on en parle

  • Bonjour. Juste en réponse au commentaire de Pierre Catalan, Gad ne fait pas, son spectacle est en français, sur la scène et dans la salle :)

  • Merci pour l'info Olivier!

Les commentaires sont fermés.