Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 203
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Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 15H30
Vous pouvez retrouvez ma chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio ce mardi vers 15H30. Aujourd'hui, je continue avec le thème des rapports entre politique et homosexualité et particulièrement le coming out des politiques.
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Sur France Info à 14H10
Lien permanent Catégories : Agenda, Euthanasie, ADMD et WFRtDS, Medias, Politique française, Santé 0 commentaire -
Retrouvez-moi dans le Magazine de la santé sur France 5 à 13h30
Je serai l'un des invités du Magazine de la santé à 13H30 après la décision du CCNE sur la fin de vie. Quelle déconnection a cette institution par rapport à la fin de vie et aux attentes des Français...
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Invité de LCI à 21h30 sur la fin de vie Lettre Ouverte à Brigitte Macron
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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#LeTalkDuLundi sur la fin de vie. (Édition du 17 septembre 2018)
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Extrait de mon intervention sur le logement à la région Ile-de-France
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Célébrations de mariages à Paris 12
Depuis hier, vendredi midi, je suis de permanence à la mairie de Pais 12. Déjà hier, j'ai célébré des mariages et ce samedi, dès 9H30, je serai heureux d'unir de nombreux couples.
J'aurai beaucoup d'émotion car le 27 septembre aurait été le cinquième anniversaire de note mariage avec Chris... Et, il avait déjà prévu une petite fête... -
Ma 3ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité Michel Odoul et à tous les auditeurs,
Heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous hebdomadaire.
Après vous avoir parlé des lois bioéthiques les deux précédentes semaines, je souhaiterai dire quelques mots aujourd’hui sur la succession de coming out auxquels nous avons assisté dans le monde politique ces derniers mois et donc sur la relation de nos élus à l’homosexualité et plus généralement à la question LGBTQI.
La classe politique française a toujours eu un problème avec l’homosexualité.
Non pas, parce qu’elle serait homophobe, lesbophobe ou transphobe dans sa majorité. Mais parce qu’elle a peur de la réaction de ses électeurs et croie que notre société n’aurait pas évolué sur cette question ces dernières années.
Un peu d’histoire si vous le voulez bien…
Il est vrai que, dans les années 60, les députés issus de quasiment tous les groupes classaient l’homosexualité parmi les fléaux sociaux au même titre que l’alcoolisme.
En 1968, le gouvernement de Michel Debré classe l’homosexualité dans les maladies mentales. Rien que ça !
Et cela, sans que ça n’émeuve grand monde chez nos élus à part les courageux militants LGBTQI de l’époque, mais que personne n’écoutait. Charles Aznavour osera à cette époque chanter « Comme ils disent !»
Sans être un hymne militant, c’était une forme de réponse à cette classification aussi honteuse que violente. La seule réponse…
Alors que la sodomie a été dépénalisée dès 1791, faisant aussi de la France le premier pays au monde à dépénaliser l’homosexualité ; en 1942 et en 1960, le code pénal est modifié pour permettre de poursuivre les actes homosexuels réalisés sur mineur de moins de 21 ans alors que la majorité sexuelle est de 15 ans pour les hétéros. L’homosexualité devient ainsi une circonstance aggravante.
Il faudra attendre 1981 pour que la classe politique se mobilise contre les discriminations et contre l’homophobie.
C’est François Mitterrand qui fait retirer l’homosexualité des maladies mentales. Il demande aussi à son ministre de l’intérieur, Gaston Deferre, de faire supprimer les fichiers d’homosexuels – Et oui, ils étaient fichés comme de véritables délinquants ! – et de faire cesser les descentes de police dans les bars et les boites gays ou lesbiennes. Le ministre de l’Intérieur devra d’ailleurs s’y prendre à deux fois car une partie de la police continuait à faire de bien humiliantes descentes, et cela encore au début de l’année 1982.
Enfin, après un an de débat au Parlement, où les propos homophobes furent légion, notamment la terrible assimilation homosexualité/pédophilie, l’homosexualité est enfin et totalement dépénalisée le 4 août 1982.
Il faut savoir que de 1965 à 1969, 1984 homosexuels ont été condamnés dont 90% à de la prison ; et que même de 1975 à 1978, alors que la société avait considérablement évolué, les tribunaux condamnaient encore 634 gays et 93% des condamnations l’étaient à une peine de prison.
1981, avec l’arrivée de la gauche, qui va porter la question de la lutte contre le LGBTphobies, est une des dates phares du changement progressif de notre classe politique.
Mais ce changement est loin d’être unanime. Du moins, d’une partie…
Les longs débats sur le PACS, qui aboutissent enfin à la loi du 15 novembre 1999, qui reconnaît pour la première fois les couples LGBT dans notre droit, montreront une partie de la classe politique tenant des propos violemment homophobes dont la manifestation anti Pacs organisée par Christine Boutin sera l’apothéose avec des manifestants criant même : « les pédés au bûcher. »
14 ans plus tard, même si les propos tenus au Parlement seront plus contrôlés, les manifestations monstres de la Manif pour tous, où la plupart des leaders de droite se rendront, montreront encore l’immense décalage entre les Français et leurs élus, notamment les élus conservateurs.
En 2018, même si La Manif pour tous essaie de refaire le coup du mariage pou tous avec la PMA, cette fois-ci, on sent bien que la majorité des parlementaires ne s’engouffrera plus dans un combat qui paraît d’arrière-garde.
Il est vrai que, depuis les dernières élections, de plus en plus d’élus de droite et de gauche ont fait leur coming out.
On en parlera, si vous le voulez bien, la semaine prochaine.
A bientôt… -
Extrait de mon intervention sur le handicap à la région Ile-de-France
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Session du conseil régional d'Ile-de-France
Ce jeudi et vendredi, après la CP hier, se déroule la session du conseil régional d'Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse. J'interviendrai notamment sur le handicap.
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Extrait de mon intervention sur l'IVG en Commission Permanente de la région Ile-de-France
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Commission permanente à la région Ile-de-France
Ce mercredi, se déroule la commission permanente de la région Ile-de-France où sera individualisée de nombreuses subventions.
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Retrouvez ma chronique hebdo "Sexy News" dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20
Comme tous les mardis, vous pourrez retrouvez ma chronique hebdo "Sexy News" dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20. Je parlerai aujourd'hui de la relation compliquée des élus avec les questions LGBTQI.
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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"Love Simon" Ce film fait du bien. Ce film c’est celui de l’amour et de l’acceptation ! A ne pas rater...
« Love Simon », ce film n’a pas eu le très grand retentissement qu’ilaurait mérité lors de sa sortie en France, mais de nombreux amis, qui l’ont vu, sont tombés sous le charme de cette comédie romantique réalisée par Greg Berlanti ...En cherchant dans la sélection des films sur un vol, qui me menait au Cap pour le congrès mondial des ADMD, je suis tombé sur le fameux « Love Simon ».Je l’avais raté ! Il J’avais enfin une session de rattrapage !Et je peux vous dire que je ne l’ai pas regretté !J’avais même honte des larmes d’émotion et/ou de joie qui ont souvent coulé pendant ce merveilleux film. Mes voisins d’avion me regardaient avec étonnement et compassion ...Le pitch en quelques mots. Simon est lycéen et cache son homosexualité à tous ses proches. Un jour, il correspond avec un mystérieux gay ,Blue, qui est dans son école mais qui veut garder son anonymat et bien sûr le secret de son identité.Cette correspondance virtuelle rend fou amoureux Simon de ce garçon mystère. Malheureusement, un de ses collègues de lycée surprend cette correspondance et l’enregistre. Il la publie ensuite sur un site public obligeant Simon à faire son coming out.Sans jouer trop sur la fibre pathétique, le film montre à quel point, il n’est pas simple pour un ou une jeune LGBTQI de dire sa vérité. Même en 2018...Je ne vous raconterai ni le détail ni évidemment la fin, car ce film mérite d’être vu et notamment le merveilleux moment où la maman de Simon après son coming out lui dit : « Il faut que tu sois PLUS toi... »Ce film fait du bien. Ce film c’est celui de l’amour et de l’acceptation ! -
Ma 2ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à toutes et à tous,
Vous vous rappelez, chère Brigitte et chers auditeurs, la semaine dernière, j’évoquais la révision des lois bioéthiques qui ont fait l’objet d’un débat citoyen qui est loin d’avoir eu l’impact qu’il aurait dû avoir. Je n’y reviendrai pas, je vous l’ai expliqué mardi dernier.
Nous nous étions arrêtés sur deux des thèmes de ces révisions, la fin de vie et la procréation médicalement assistée.
Je voudrai aujourd’hui dire quelques mots sur la place de l’humain au cœur du système de santé et sur la gestation pour autrui.
Il n’est pas anodin que, durant les débats citoyens, le peu de Français qui y ont participé se soient inquiétés de la place de l’humain au cœur du système de santé comme la place du citoyen usager par rapport à l’administration ou les équipes soignantes.
C’est aujourd’hui une question essentielle.
Depuis les années 80, les militants de la lutte contre le sida ont revendiqué le doit d’être acteurs de leur propre santé. Le développement d’Internet fait qu’aujourd’hui, les malades ou futurs malades se renseignent directement et sont parfois mieux informés que leurs propres soignants. Pourtant, à l’hôpital, il est difficile de se faire entendre. On a l’impression que dès que l’on franchit les portes de l’hôpital, nous ne sommes plus un citoyen ou une citoyenne à part entière.
La démocratie sanitaire, dont on parle tant, reste embryonnaire en France. Tout le monde admire son médecin mais on ne peut plus entendre ceux qui n’ont comme seule explication en nous donnant un nouveau traitement : c’est pour votre bien. On attend désormais d’un soignant qu’il nous dise les avantages et les inconvénients du traitement, qu’il nous propose et que nous décidions ensuite si nous voulons ou pas de ce traitement. Espérons que la parole citoyenne sur ce point sera entendue.
Autre thème pour le moins controversé, la Gestation Pour Autrui (GPA) faisait partie du débat. Je rappelle que la GPA est une pratique sociale de procréation dans laquelle une femme, appelée mère porteuse, est inséminée par des embryons et accouche d’un enfant qui est remis aux parents à l’origine de cette GPA.
Aujourd’hui, un certain nombre de pays l’autorisent ou ne l’interdisent pas notamment l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, la plupart des États des États-Unis, l’Inde, la Grèce, la Belgique, les Pays-Bas ou encore la Russie...
La France l’interdit et d’après le Conseil consultatif national d’éthique, le débat citoyen aurait rejeté de manière massive sa légalisation.
Quel que soit l’opinion qu’on ait sur la question, il faut regretter qu’un vrai débat en France n’ait jamais eu vraiment lieu sur la GPA qui, malgré nos lois, est une réalité en France où de nombreux enfants français sont nés d’une GPA à l’étranger.
En fait, en France, le débat est faussé depuis le départ puisque les adversaires ont réduit la GPA à une question exclusivement LGBT, à la question de ces horribles couples gays richissimes qui iraient, paraît-il, acheter des enfants à l’étranger.
Sur cette question, il faut être clair, elle concerne tout le monde et principalement les hétérosexuels. L’immense majorité des GPA sont le fait de couples hétéros dont la femme a une pathologie qui l’empêche malheureusement d’enfanter. Ce serait bien ne ne pas l’oublier d’autant que l’immense majorité des pays, qui l’autorisent, la refusent pour les couples LGBTQI. Imaginez la Russie accueillant des gays pour une GPA...
En tous cas, cette question mérite un vrai débat dans le pays en partant sur cette base et en arrêtant ce focus aussi malsain qu’absurde sur les homosexuels.
Ce vrai débat n’aura pas eu lieu pendant la consultation citoyenne. Pourtant, une question mérite d’être réglée rapidement celle de l’établissement d’un état-civil français pour ces enfants nés par GPA à l’étranger. Ces enfants existent et sont français de par leurs parents.
Ce serait bien d’arrêter de sanctionner ces enfants à qui personne n’a demandé s’ils voulaient naître.
Mais, en attendant le vrai débat qu’on s’occupe au moins et enfin de l’intérêt de ces enfants. C’est en fait une urgence.
A la semaine prochaine. -
2ème chronique chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20
Retrouvez-moi pou ma seconde chronique hebdo dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20. Je continuerai, cette semaine, à parler de bioéthique.
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Conseil d'arrondissement de Paris 12
Pas le temps de défaire les valises en rentrant ce lundi du Congrès international des ADMD, qu'il me faut partir au conseil d'arrondissement de Paris 12 qui se déroule dès 19H sous la présidence de Catherine Baratti-Elbaz avec notamment plusieurs dossiers culturels qui sont dans ma délégation. Je vous rappelle que le conseil est public...



