Réunion ADMD à 18h00 à Palaiseau
A l’invitation de Danielle Métreau, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à Palaiseau ce lundi 8 mars à partir de 18 heures. Cette réunion insistera notamment sur les questions liées à l’extrême vieillesse.
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A l’invitation de Danielle Métreau, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à Palaiseau ce lundi 8 mars à partir de 18 heures. Cette réunion insistera notamment sur les questions liées à l’extrême vieillesse.
Jean-Luc Romero sur Public Sénat 04-03-2010 (1ère partie)
envoyé par jeanlucromero. - L'info internationale vidéo.
La région Ile-de-France a le terrible record d’avoir la moitié des personnes vivant avec le sida de notre pays soit 80.000 personnes dont 40.000 dans la capitale. La semaine dernière, le candidat Huchon a répondu, en ma présence, aux questions d’Act Up et de Sida Info Services. Il a rappelé l’engagement fort de la région contre cette pandémie avec le CRIPS (3,7 millions d’euros financés par la région avec 140.000 lycées formés tous els ans au VIH), les Solidays (800.000€), le soutien aux associations (1,35 million d’euros) ou encore la mobilisation internationale avec un volet sida dans tous nos accords de coopération. Il s’est engagé à aller plus loin alors que l’Ile-de-France est incontestablement la région la plus investie contre le sida.
Ce vendredi, j’accompagnerai Anne Hidalgo pour une rencontre avec les associations de lutte contre le sida qui œuvrent sur Paris puis nous retrouverons les responsables de Basiliade afin de dîner avec les personnes séropositives qui se retrouvent chaque soir dans cette association au cœur du 3ème arrondissement.
Anne Hidalgo, 1ère adjointe au maire de Paris, tête de liste parisienne Huchon 2010, organise un débat public sur l’avenir de l’AP-HP, ce jeudi de 19 à 21 heures au Couvent des Récollets 150-154, rue du faubourg Saint-Martin à Paris dans le 10ème arrondissement dont le maire est Rémi Féraud.
Alors que le directeur général de l’AP-HP a annoncé la suppression de 3 à 4000 emplois dans les 4 ans qui viennent, que les services sont démantelés, notamment les services sida, sans aucune concertation avec les soignants et les malades, il devient urgent de se mobiliser pour continuer à avoir une offre de soin pour tous dans notre région et à Paris.
Alors qu’au 1er janvier dernier, 110 médicaments devaient être dé-remboursés - au même moment le forfait hospitalier augmentait de deux euros -, la sécurité sociale voudrait faire passer le taux de remboursement de 208 médicaments de 35 à 15% (171 médicamants et 37 génériques dont des antidouleurs, des antibiotiques, des anxiolitiques). Comme par hasard - élections obligent ! -, le gouvernement ne se prononcera qu’au mois d'avril. La Mutualité française a même recommandé à ses adhérents de ne plus couvrir ces médicaments moins remboursés... La politique de santé, qui s’attaque de plus en plus aux grands malades et notamment aux plus de 8 millions de Français vivant avec une affection de longue durée, devient insupportable. Ce n’est vraiment plus aux maladies qu’on s’attaque mais aux malades ! Trop, c'est trop !
Je participerai ce lundi au ministère de la santé et des sports à une réunion de travail suite à mon intervention auprès de Roselyne Bachelot après la remise du rapport injustifiable de la HSPC sur les soins funéraires qui continent à être refusés aux personnes décédées atteintes du sida.
En effet, suite à cette interdiction qui perdure, j’avais saisi au nom d’ELCS le conseil national du sida qui m’avait suivi en demandant la levée de cette interdiction qui empêche aux proches de pouvoir revoir une dernière fois une personne morte atteinte du VIH. Si les précautions usuelles à prendre avec un corps décédé sont appliquées, rien ne justifie une telle interdiction qui n’a comme seul effet que de stigmatiser les porteurs du sida.
Cette réunion de travail aura lieu avec Élisabeth Dohin, conseillère technique auprès de la Ministre de la santé et des sports, le Professeur Christian Perrone et le Professeur Willy Rozenbaum.
Avec mon amie l’écrivaine Noëlle Chatelet, je serai l’invité de l’émission « Actu and Co » présentée par Patrice Carmouze sur Cap 24 ce lundi 1er mars vers 18h30. Nous y évoquerons les 30 ans de l’ADMD et le long chemin mené par cette association pour obtenir la légalisation de l’euthanasie ainsi que "Les voleurs de liberté". L’émission sera rediffusée à 21h40 et mardi à 7 et 12h00.
A l’occasion des élections régionales, de nombreuses délégations de l’ADMD tractent et font signer une pétition pour notre ultime liberté sur les marchés français.
Je rejoindrai ce dimanche matin mon amie Régine Grassano, déléguée ADMD du 19ème ardt, et nos militants sur le marché de la place des fêtes dans le 19ème ardt.
Par décret du 25 février 2010 portant nomination au Conseil national du sida au titre de l'article D. 3121-4 du code de la santé publique, je fais partie des 13 personnalités qui ont été nommées au renommées au CNS présidé par le professeur Willy Rozenbaum, co-découvreur du VIH. J’ai été nommé par le Premier ministre.
J’avais été nommé, une première fois, fin décembre 2005 par Dominique de Villepin et étais alors le premier séropositif à avoir été nommé officiellement dans cette instance. Depuis une autre repsonsable assocaitive a aussi été nommée.
Cette fonction bénévole me permettra de continuer mon action de sensibilisation des élus mais aussi de faire entendre au CNS la voix des 160.000 personnes séropositives dans notre pays qui se sentent souvent stigmatisées à cause de leur maladie et du regard d’une partie de la société qui pense que cette maladie est honteuse.
J’ai relu le petit livre d’Hervé Guibert « Cytomégalovirus » qui évoque les trois semaines qu’il a passées à l’hôpital quand il a appris qu’il était atteint d’une maladie opportuniste due au sida, le fameux Cytomégalovirus (CMV) qui finit par faire perdre la vue. Hervé Guibert est mort en 1991 après avoir tenté de se suicider car le sida le dévorait. Celui qui avait écrit « Des aveugles » en 1985 et malgré la souffrance, revient avec un certain humour sur ce livre précédent qui fut bien involontairement prémonitoire. Ce journal d’hospitalisation entre plaintes, coups de gueule - « l’hôpital, c’est l’enfer » -, humour - « le somnifère a l’air d’être des amphétamines »-, nous rappelle que le sida reste une maladie mortelle.
La Cour des comptes a pointé récemment le manque d’investissement du gouvernement actuel dans la prévention et le dépistage du sida. Ce livre, comme tous ceux qu’Hervé » Guibert a consacré au sida, à son sida, nous interpelle forcément.
Plus personnellement, à chaque page, je pensais à tous mes amis, à leurs hospitalisations. A Hubert bien sûr, qui avant de partir, a aussi connu la perte de la vue avec ce salop de CMV. A chaque page, je me disais que j’avais bien de la chance d’avoir survécu. Mais en même temps, à quel prix !
On connaît la ministre de l’Outre-mer depuis qu’elle a tenu des propos clientélistes inacceptables de la part d’une ministre de la République. Mais ce qui me choque le plus c’est son mutisme sur la situation du sida dans les Antilles et particulièrement en Guadeloupe et en Guyane.
Le thème du sida est exclu des états généraux de l’Outre-mer malgré cette situation et les demandes pressantes d’associations comme Tjenbé Réd. J’ai moi-même écrit, il y a quelques temps, à la ministre pour lui demander un rdv et lui dire ma préoccupation de voir le sida oublié lors de ces états généraux.
En Guyane, 2% des femmes enceintes sont séropositives et on semble peu s’en émouvoir en métropole. Les DFA ont besoin d’un grand plan Marshall contre le sida mais la ministre semble ne pas prendre la mesure de la situation. Alors qu’il est actuellement dans les Antilles, il serait temps que le chef de l’Etat lui intime l’ordre de se pencher sur ce grave poblème de santé publique ! Même si ce thème est peu électoraliste…
Alors que la presse a relayé la proposition d'un parti d'extrême-droite en Suisse de faire payer 34.000€ (!) aux étrangers qui viennent mourir dans la dignité en Suisse et que certains relancent une polémique sur Dignitas, je vous reproduis des extraits de mon livre "Les voleurs de liberté" consacré à Dignitas et au suicide assisté dans la confédération helvétique. Une mise au point indispensable...
"Dignitas, des profiteurs de malheur ou des humanistes ?
La deuxième association, « Dignitas – vivre dignement – mourir dignement », a été fondée le 17 mai 1998, dans le canton de Zurich, par Ludwig A. Minelli. Si, comme ses statuts le rappellent, cette association ne poursuit « aucun intérêt commercial », elle a effectivement pour mission d’assurer à ses adhérents une vie et une mort dans la dignité et « se tient en outre à la disposition de ses adhérents pour les aider à préparer leur fin de vie et les accompagner pendant cette période. »
Forte de 5600 membres à travers le monde entier, Dignitas aide aussi ses adhérents venant de l’étranger et cela contrairement à Exit qui s’y refuse par peur de favoriser ce que certains dénoncent comme un tourisme de la mort.
Dignitas a accompagné 868 personnes depuis sa création en mai 1998 jusqu’à mai 2008, sur les 7368 demandes qu’elle a reçues. L’aide apportée au candidat au départ est facturée 9700 francs suisses soit 6043,27€.
Après l’examen du dossier médical et 2 visites au minimum, l’association aide les patients en impasse thérapeutique, en les assistant dans leur suicide grâce à la prescription de 15 grammes de pentobarbital, un puissant barbiturique, qui permet de s’endormir en quelques secondes et de s’éteindre en moins d’une demie heure – le même produit qu’a avalé Chantal Sébire d’après l’autopsie.
Pourtant, l’association a aussi aidé quatre personnes à partir en leur donnant de l’hélium ce qui a causé beaucoup d’émoi en Suisse et ailleurs.
En fait, depuis quelques années, l’association est l’objet de polémiques récurrentes et très violentes en Suisse tant pour le prix de l’aide qu’elle apporte que pour le fait qu’elle aide les étrangers. Ces polémiques obligent l’association à déménager régulièrement d’appartements meublés en chambres d’hôtels, les propriétaires n’étant pas toujours favorables à ses activités liées à la mort. Ce qui incommode les riverains et attire des medias à la recherche d’histoires scandaleuses.
Il est vrai que depuis Paris, j’ai toujours suivi avec attention les polémiques qui secouent régulièrement cette association. C’est pourquoi, dès que j’ai été élu président de l’ADMD, j’ai essayé d’avoir un contact avec les familles qui ont accompagné un proche chez Dignitas."
A l’invitation de Florian Bohême, conseiller municipal de Houilles, je participerai jeudi 18 février avec Isabelle This Saint-Jean, numéro 2 de la liste Huchon dans les Yvelines, et du professeur Olivier Lyon-Caen, à un déplacement consacré à la santé dans les Yvelines. En fin d’après-midi, nous nous rendrons à l’hôpital Mignot du Chesnay, puis nous visiterons le centre de santé de Houilles. Enfin, après un dîner avec des élus locaux, nous animeront une réunion publique à la salle Triplex, rue Faidherbe à Houilles à 21h00 sur le thème « la santé n’a pas de prix, Jean-Paul Huchon agit ! ».
A l'invitation de Michèle Skowron, déléguée de l'ADMD pour l'Yonne, je présiderai une réunion publique de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, le lundi 15 février 2010, à partir de 18h30 à Sens. A l’issue de la réunion, je dédicacerai « Les voleurs de liberté ».
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