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  • Réunion d'Incel à Zurich

    Il y a  un an, l'ADMD France lançait un réseau de coopération d'associations soeurs avec nos amis espagnols, suisses, allemands et anglais.
    Durant cette année, l'ADMD a géré ce réseau informel. Début 2017, Exit, l'association suisse a repris la gestion de l'INCEL. Ce vendredi en fin de journée, à Zurich, les pays créateurs de ce réseau seront tous réunis pour réfléchir à nos nouvelles opérations communes.

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  • Intervention au Congrès mondial de la World Federation Right to die Society

    Dans le cadre du congrès mondial des ADMD, j’interviendrai à deux reprises cet après-midi. La première dans une session consacrée à la situation en Europe sur la fin de vie et la seconde intitulée « la difficile route vers la bonne mort ». Le congrès ouvert ce jour au public se déroule au Swissotel de Zurich en Suisse.

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  • Rencontre de Dignitas à Zurich

    Avec Jacqueline Jencquel, la secrétaire générale de l’ADMD - si les grèves ne m’empêchent pas de décoller ! -, je vais rencontrer aujourd’hui, à Zurich, les responsables de l’association suisse Dignitas qui aident, chaque année, nombre d’étrangers à mourir dans la dignité, alors que leur propre pays leur interdit ce droit élémentaire…
    Il y a deux ans, j’étais déjà allé rencontrer les cadres de cette association pour m’assurer que les conditions d’accueil des personnes en fin de vie étaient à la hauteur de leurs espérances. En effet, régulièrement, les médias critiquent cette association pour le coût élevé de ses aides ou pour ses pratiques. En allant sur place, j’ai pu constater que les critiques étaient surtout et d’abord celles de personnes opposées violemment à l’euthanasie/suicide assité ou de journalistes en recherche de sensationnel qui essaient de discréditer une association humaniste.
    Certes, l’ADMD-France n’a pas la même vision du bénévolat : je suis, comme tous les 48 000 adhérents de notre association un bénévole, mais en Suisse, dans ce type d’associations, les militants sont souvent salariés. C’est aussi les cas à Exit, l’autre grande association suisse.
    Une chose est aussi sûre : tous les proches de personnes qui sont parties grâce à Dignitas que j’ai rencontrées - comme je le racontais déjà dans « Les voleurs de liberté » - m’ont dit à quel point les adieux avaient été sereins et conformes à la volonté de leurs proches en fin de vie…

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  • Extrait des Voleurs de liberté sur "Dignitas"

    Alors que la presse a relayé la proposition d'un parti d'extrême-droite en Suisse de faire payer 34.000€ (!) aux étrangers qui viennent mourir dans la dignité en Suisse et que certains relancent une polémique sur Dignitas, je vous reproduis des extraits de mon livre "Les voleurs de liberté" consacré à Dignitas et au suicide assisté dans la confédération helvétique. Une mise au point indispensable...

     

    "Dignitas, des profiteurs de malheur ou des humanistes ?

     

    La deuxième association, « Dignitas – vivre dignement – mourir dignement », a été fondée le 17 mai 1998, dans le canton de Zurich, par Ludwig A. Minelli. Si, comme ses statuts le rappellent, cette association ne poursuit « aucun intérêt commercial », elle a effectivement pour mission d’assurer à ses adhérents une vie et une mort dans la dignité et « se tient en outre à la disposition de ses adhérents pour les aider à préparer leur fin de vie et les accompagner pendant cette période. »

    Forte de 5600 membres à travers le monde entier, Dignitas aide aussi ses adhérents venant de l’étranger et cela contrairement à Exit qui s’y refuse par peur de favoriser ce que certains dénoncent comme un tourisme de la mort.

    Dignitas a accompagné 868 personnes depuis sa création en mai 1998 jusqu’à mai 2008, sur les 7368 demandes qu’elle a reçues. L’aide apportée au candidat au départ est facturée 9700 francs suisses soit 6043,27€.

    Après l’examen du dossier médical et 2 visites au minimum, l’association aide les patients en impasse thérapeutique, en les assistant dans leur suicide grâce à la prescription de 15 grammes de pentobarbital, un puissant barbiturique, qui permet de s’endormir en quelques secondes et de s’éteindre en moins d’une demie heure – le même produit qu’a avalé Chantal Sébire d’après l’autopsie.

    Pourtant, l’association a aussi aidé quatre personnes à partir en leur donnant de l’hélium ce qui a causé beaucoup d’émoi en Suisse et ailleurs.

    En fait, depuis quelques années, l’association est l’objet de polémiques récurrentes et très violentes en Suisse tant pour le prix de l’aide qu’elle apporte que pour le fait qu’elle aide les étrangers. Ces polémiques obligent l’association à déménager régulièrement d’appartements meublés en chambres d’hôtels, les propriétaires n’étant pas toujours favorables à ses activités liées à la mort. Ce qui incommode les riverains et attire des medias à la recherche d’histoires scandaleuses.

    Il est vrai que depuis Paris, j’ai toujours suivi avec attention les polémiques qui secouent régulièrement cette association. C’est pourquoi, dès que j’ai été élu président de l’ADMD, j’ai essayé d’avoir un contact avec les familles qui ont accompagné un proche chez Dignitas."

    Couv définitive Voleurs de liberté.JPG

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  • Mise au point sur Dignitas

    A la suite de l’émission diffusée sur M6 et de l’article du Nouvel Observateur concernant l’association Dignitas, j’ai reçu un courrier nombreux. Certains correspondants me félicitant pour le soutien que j’apporterais à cette association suisse. D’autres me reprochant des relations qui seraient trop étroites.
    Pourtant, c’est dans la modération que se situe l’état d’esprit qui m’anime à l’égard de Ludwig Minelli et de son association.
    L’ADMD œuvre pour obtenir, comme c’est le cas en Belgique, aux Pays-Bas et, plus récemment, au Luxembourg, une loi légalisant l’euthanasie active. La Suisse, je le rappelle, ne possède pas de telle loi et les associations comme Dignitas n’agissent que grâce à une interprétation paradoxale de la loi.
    Néanmoins, il est évident que de nombreux adhérents de l’ADMD font confiance à Dignitas afin de leur permettre de maîtriser leur propre parcours de fin de vie. Il en va ainsi uniquement par la faute d’une législation française clairement inadaptée aux souffrances les plus aigües de nos compatriotes.
    C’est pourquoi, reconnaissant la qualité du service rendu par M. Minelli et par son équipe, attestée par les personnes qui ont procédé à des accompagnements, je lui ai demandé un rendez-vous afin d’éclaircir certains détails de sa procédure. Il s’agit notamment du coût de la prestation, fixé à 10000 francs suisses, de l’intitulé et de la domiciliation du compte bancaire utilisé pour percevoir ces sommes depuis les pays autres que la Suisse et, naturellement, du nouveau moyen de suicide utilisé, c'est-à-dire un sac rempli d’hélium.
    Il ne s’agit donc pas, de ma part, d’apporter un soutien inconditionnel aux agissements de M. Minelli et mes propos publiés par le Nouvel Observateur, sortis de leur contexte, ne reflètent pas cette position d’équilibre. Il s’agit pour moi – et je me ferai accompagner, le 18 juillet prochain par la responsable de la commission médicale de l’ADMD – de contrôler les conditions de départ de celles et ceux de nos amis qui font le voyage vers la Suisse afin de mieux les informer et, le cas échéant, de les mettre en garde.
    J’espère très sincèrement avoir répondu à votre interrogation et apaisé vos craintes.