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  • Fête annuelle des Petits Bonheurs

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    Ce samedi après-midi, je serai très heureux de passer à la grande fête annuelle des Petits Bonheurs.
    Cette association qui fait de petits et grands plaisirs aux malades du sida est rare dans le paysage de la lutte contre le VIH.
    Je suis très admiratif de leur travail…

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  • Back to Saint-Louis !

    Comme toujours et pour rappeler que la vie avec le VIH n’est pas une sinécure, je vous donne mes résultats bruts, du moins ceux qui ne sont pas dans  les normes…

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    Hier, j’avais donc mon rendez-vous avec le professeur Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis.
    Voilà les résultats.
    Les monocytes sont à 127/mm3 pour une normale entre 200 et 1000.Les Lymphocytes T CD4 sont à 314/mm3 pour 333 en septembre et une normale qui les situe au-dessus de 500.
    La Protéinurie est à 511 mg/l pour une normale qui les situe à moins de 150 ; la Glycosurie à 2,46g/l pour une normale entre 0,06 à 0,17. Le rapport Protéinurie/Créatunirie est à 506mg/g pour une normale entre 22 et 221. Enfin le rapport Microalbuminurie/Créatinurie à 85,3mg/g pour une normale entre 1,8 à 22.
    Une bonne nouvelle : la charge virale est indétectable !
    L’avenir dure toujours…

     

     

     

  • Edito de Jean-Luc Romero-Michel à la newsletter du CRIPS de décembre

    L’ONUSIDA a lancé sa nouvelle campagne « Close the gap » pour la Journée mondiale de lutte contre le sida. « Combler l’écart » oui, car comme le rappelle l’ONUSIDA, « mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 est possible, mais seulement en comblant l’écart entre les gens qui ont accès aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien concernant le VIH et les gens qui sont laissés pour compte ».
    Nul doute que cette campagne doit résonner en France tant les défis sont nombreux en termes de promotion du dépistage, d’éducation à la sexualité, de lutte contre la stigmatisation et les discriminations.
    C’est pour cela que le village associatif organisé par le Crips Île-de-France a toute son importance et revêt également une forte portée symbolique : en souhaitant regrouper les acteurs associatifs franciliens le 1er décembre, Place de la République à Paris, notre volonté est bel et bien de montrer la richesse de la réponse au VIH/sida et surtout l’interdépendance des réponses. Politique ambitieuse de prévention et respect et promotion des droits humains sont liés, cette évidence, très largement documentée, il faut le marteler ! Sans cesse et sans relâche ! Et cela en dépit des préjugés que certains peuvent avoir.
    Alors que plus de 6.000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année en France, que 30.000 personnes séropositives en France ne connaissent pas leur statut sérologique, que jamais autant de personnes n’ont vécu avec ce virus dans le monde, nul doute que cette Journée mondiale doit être une journée de mobilisation importante. La lutte est une promesse et une promesse est faite pour être tenue !

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  • Anne Hidalgo appelle les maires des capitales à s’engager contre le sida !

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    Anne Hidalgo, qui a toujours été très mobilisée contre le sida, invite des maires de capitales étrangères à s’engager contre le sida.
    Dans une déclaration de Paris qui devraient être signée ce lundi 1er décembre, journée mondiale contre le sida, les villes s’engageraient à atteindre en 2020 l’objectif de 90% de personnes séropositives connaissant leur statut sérologique ; 90% de personnes recevant un traitement ARV et 90% des personnes sous traitement à avoir une charge virale indétectable.
    Cette déclaration sera un moment très fort du combat contre le sida en cette journée symbolique et Paris montre encore qu’elle est à la pointe quand il s’agit de lutter contre cette pandémie.

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  • Ma tribune sur le sida pour le 1er décembre pour Bazoom.ca

    Parler du sida ce n’est pas seulement parler d’une maladie qui touche plus de 2 millions de personnes par an, de cette épée de Damoclès qui demeure au quotidien au-dessus de la tête de 35 millions de malades, c’est parler d’une société, de ses valeurs, de son A.D.N.
    Lutter contre le sida, c’est penser l’individu, ses pratiques, ses prises de risques, les effets de la maladie, lui apporter soutien et information, lui mettre à disposition des outils de prévention mais c’est aussi s’interroger et agir sur le contexte, le collectif, la Cité, ses lois, ses rites et ses symboles. Ces deux pans de la lutte sont complémentaires et tout aussi important l’un que l’autre.
    Plus qu’aucune autre maladie, le sida est une maladie sociale. Une maladie qui précarise et qui discrimine. Ce constat, il peut être fait par tous et il est fait par tous. Prenons l’exemple de la France où les dernières enquêtes indiquent que 30 % des personnes séropositives sont, je cite l’enquête Vespa 2, « pauvres en conditions de vie » et que 23 % d’entre elles éprouvent des difficultés à faire face aux dépenses de la vie quotidienne. Près de la moitié des personnes séropositives ont également subi une discrimination que ce soit dans leur vie privée comme professionnelle. Derrière ces chiffres aussi éloquents que froids qu’on peut lancer tels quels, il y a, sachons ne jamais l’oublier, des vies et des souffrances.
    Les pouvoirs publics devraient donc, en toute logique, si jamais la logique est bien de lutter contre le VIH/sida, mettre en place un cadre sociétal favorisant la dicibilité de la maladie et surtout, globalement, favorisant le respect et la promotion des droits humains. Mais alors comment expliquer cette capacité de certains gouvernements à s’obstiner à penser que la répression et la politique de la haine sont une solution au sida ? Inepties coupables. Politiques criminelles. Bien souvent ces politiques de haine s’appliquent en direction des « populations clés », c’est-à-dire des groupes de population les plus à risques de contracter le virus mais également des populations considérées comme clés car partenaires prioritaires dans la réponse au VIH/sida. Ces populations, ce sont les mêmes partout dans le monde: personnes incarcérées, transgenres, travailleur(se)s du sexe, HSH, usagers de drogues injectables …. Faut-il rappeler que près de 50% des nouvelles contaminations au VIH se produisent au sein de ces populations ? Alors pourquoi certains gouvernements, en dépit de toutes les études internationales dénonçant de telles mesures, pénalise l’homosexualité, l’usage simple de drogues ou le travail du sexe ? Ce faisant, ces gouvernements ne parviennent qu’à renforcer l’épidémie !
    Toutes ces revendications, elles sont portées par des milliers d’associations à travers le monde et elles seront portées encore plus fortement dans quelques jours, lors du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida depuis 1988. Toujours un moment très fort de la lutte contre le sida au niveau international.
    Chère lecteur, chère lectrice, peut-être vous sentez vous concerné(e) mais vous ne savez pas quoi faire pour ce 1er décembre, pour cette Journée mondiale de lutte contre le sida. Permettez-moi cette proposition en forme de conseil : mettez un ruban rouge symbole international de la lutte contre le sida ! En fait, prenez en deux, comme c’était toujours le cas au début : un pour soi, un à offrir. Le ruban rouge comme un hommage aux disparus, à nos morts, à nos amours et nos amis. Le ruban rouge comme un symbole de soutien aux personnes séropositives, en particulier à tous les malades qui ne peuvent pas dire leur séropositivité par peur du rejet et de la stigmatisation. Le ruban comme un cri de colère contre les gouvernements qui pensent que fermer les frontières aux séropositifs est la solution, un cri d’espoir pour un monde sans sida, d’une société où la séropositivité ne serait pas synonyme d’exclusion. Comme chaque jour, et encore plus pour cette Journée mondiale de lutte contre le sida, je porterai ce symbole avec fierté. Et vous ?
    Lire aussi sur le site de Bazoom (ici).

  • Au Mans contre le sida !

    Ce vendredi 28 novembre, à 18h00, j’animerai une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à l’hôtel de ville du Mans.
    A trois jours du 1er décembre, journée mondiale contre le sida, il s’agira de rappeler la nécessaire mobilisation des élus locaux dans ce combat pour la vie.

     

  • Mon discours aux 19èmes Etats Généraux d'ELCS

    Madame la ministre,
    Mesdames, messieurs les élus,
    Mesdames, messieurs,
    Chers amis,

    elcs,jean-luc romero,politique,sida,aidsUne nouvelle fois, je suis ravi de vous retrouver aujourd’hui pour ces 19e Etats généraux des Elus Locaux Contre le Sida. Comme à chaque fois, je vois de nombreux visages connus ou des visages que je connais bien, des élus, des institutionnels, des associatifs, je ne peux évidemment pas tous vous citer mais sachez que je suis sincèrement heureux de vous voir toutes et tous réunis ici, convaincus que nous sommes que le sida se soigne et se combat aussi par la politique, même si nous sommes de moins en moins à l’affirmer.
    Nous sommes dans un beau lieu, un lieu dans lequel nous avons toujours été particulièrement bien reçus, par Bertrand Delanoë par le passé et, aujourd’hui, par Anne Hidalgo. Chère Anne, tu nous as fait l’honneur d’ouvrir ces Etats généraux et je n’oublie pas que, depuis de très nombreuses années, tu as été de tous les combats avec notre association, à nos côtés.
    Oui, le sida se soigne et se combat par la politique. Oui mais de quel politique je parle ? Celle qui divise, qui discrimine, qui, pour des raisons électoralistes, malheureusement électoralistes, accepte de s’abaisser et de s’asseoir, oui de s’asseoir, sur nos valeurs démocratiques et notre devise républicaine : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Celle qui préfère les freins idéologiques aux progrès pragmatiques, celle qui pointe du doigt les malades responsables de tous les maux, coupables de tout. Celle qui considère la personne séropositive comme une bombe virale, un contaminateur en puissance, celle qui pénalise par principe. Celle qui refuse l’éducation et l’information notamment des plus jeunes.
    Alors cette politique ou l’autre politique ? Oui, celle qui regarde la réalité telle qu’elle est, non déformée par un prisme idéologique, celle qui agit en fonction d’un seul intérêt : l’intérêt général, celle qui croit que nous devons tous pouvoir regarder le fronton de nos mairies sans rougir, celle qui considère que l’information est la solution, que l’éducation est une chance. Celle qui croit en l’humain et qui agit pour lui. Vous le savez déjà, de mon côté, j’ai fait mon choix, et votre présence ici laisse supposer également du vôtre ! Concrètement, du travail, il y en a, croyez-le bien ! Le constat de crispations, de divisions et de tensions dans notre société, nous pouvons tous objectivement le faire. Il suffit de regarder les débats sur les salles de consommation à moindre risque, sur les programmes scolaires et l’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école ou sur le mariage pour tous. Du travail, nous en avons beaucoup !
    Alors, l’année 2014 a été particulièrement riche en matière d’élections ; deux élections majeures  ont redessiné la France : les élections municipales et sénatoriales. Est-ce que nous sommes contents ou mécontents des résultats ? A vrai dire, on s’en fiche à ELCS. Pour être totalement honnête à ELCS, nous ne nous posons évidemment pas la question : le sida n’est ni de droite ni de gauche, voilà ce que nous défendons énergiquement ! Et ça fait bientôt 20 ans que cela dure ! Et oui, déjà 20 ans, cela ne nous rajeunit pas. En 1995, je créais l’association … Il m’est ainsi donné l’occasion de remercier avec beaucoup de sincérité et d’affection Philippe, Philippe Lohéac, trésorier d’ELCS, qui est de l’aventure d’ELCS depuis le début mais aussi beaucoup d’autres que je vois dans la salle. Je ne peux tous citer mais sincèrement un grand, un très grand merci à vous. A ce propos, je tenais à vous informer du lancement d’un projet de spot TV sur l’histoire d’ELCS et les combats portés depuis 20 ans. Ce projet, nous souhaitons le concrétiser via le site Ulule et un appel au financement participatif. En somme, ce projet ne verra le jour que si vous le souhaitez. Sincèrement, je compte sur vous !
    Revenons désormais sur le paysage politique actuel. Les élections municipales et sénatoriales créent pour ELCS un potentiel réservoir de nouveaux élus qui peuvent s’engager, avec nous, dans ce combat pour la vie, la dignité et l’égalité pour la prévention, l’information, le soutien aux personnes, l’aide aux associations, la liste est longue ! Je ne cesse de le marteler depuis longtemps, l’échelon local est particulièrement pertinent, légitime et efficace dans ces combats. Et je veux voir dans l’annonce d’Anne Hidalgo une consécration du rôle de l’échelon local : clairement l’initiative « Villes actrices de la transformation sociale », présentée par la maire de Paris, met les villes au cœur de la lutte !

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  • Mobilisation de la ministre des Outre-Mer contre le VIH/sida

    Demain, mercredi 26 novembre, jour des Etats généraux d’ELCS, George Pau-Langevin recevra les associations de lutte contre le sida et dévoilera aussi un ruban rouge sur la façade de son ministère.
    C’est important que la ministre en charge notamment des DFA où la pandémie est très importante s’engage fortement.
    Plus que jamais, la mobilisation politique est nécessaire contre ce virus en solidarité avec les personnes touchées et concernées tout particulièrement en Guadeloupe, à Saint-Martin ou en Guyane.

     

  • Inscrivez-vous aux 19èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida

    Le mercredi 26 novembre, à 15h30, se dérouleront les 19èmes Etats-Généraux d’ELCS à la mairie de Paris.
    Cette nouvelle édition sera placée sous le haut patronage de François Hollande et sous la présidence effective d’Anne Hidalgo, maire de Paris...
    Le thème « VIH, hépatites, les nouveaux enjeux » sera décliné par de nombreuses personnalités dont les ministres Fioraso et Pau-Langevin. (Programme ici)
    Vous pouvez toujours vous inscrire en envoyant un e-mail (ici) ou en téléphonant au 01.42.72.36.46.
    Mobilisez-vous, car le sida se soigne aussi par la politique !

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  • Rencontre avec l’ambassadeur d’Uruguay sur le sida

    A la demande de l’ambassadeur de l’Uruguay, je lui ai organisé une rencontre avec des acteurs associatifs de la lutte contre le sida.

    L’Uruguay est un pays d’Amérique latine très engagé sur les questions de solidarité et très en avance que les questions de société.

     

    Il sera donc intéressant d’échanger sur une pandémie qui n’est plus vraiment à l’ordre de jour politique alors que chaque jour 4000 personnes continuent à en mourir…

     

  • Rendez-vous avec Emile-Roger Lombertie, maire de Limoges

    Alors que je suis à Limoges pour deux jours, je rencontrerai le maire de Limoges ce vendredi 14 novembre en fin d’après-midi.
    Il s’agira d’évoquer la mobilisation des élus locaux contre le sida.

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  • Entretien avec Patrick Klugman maire-adjoint de Paris chargé de l’international

    Ce lundi, je rencontrerai Patrick Klugman, maire-adjoint de Paris, chargé de l’action internationale. J’évoquerai notamment avec lui la mobilisation de la capitale sur la question de la lutte contre le sida mais aussi la question du respect des droits humains.

     

     

     

  • Débat sur le sida à Clermont-Ferrand

    Ce mardi soir, à 18h30, je participerai à un débat sur le VIH/sida organisé par le Cadis de Clermont-Ferrand. Le débat réunira une représentante de l’ARS, un militant d’AIDES et un médecin.
    Dans moins d’un mois aura lieu la journée mondiale contre le sida.

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  • Mon édito à la newsletter du Crips

    « Assisté », « dangereux », « précaire », « délinquant » … je pourrai continuer cette liste pendant longtemps mais, pitié, n’en jetez plus ! Les qualificatifs dont sont affublés les usagers de drogues sont nombreux, très nombreux, et pratiquement unanimement négatifs. Voire franchement injurieux.
    Bien peu de personnes oseraient utiliser le mot « responsable ». Comment ça ? Une personne consommatrice d’une drogue pourrait être responsable ? Oui, de sa propre santé ! C’est sur cette base qu’a été réfléchie et fondée la politique de réduction des risques : sur l’évident constat qu’une société sans drogues n’existe pas – et ce n’est pas baisser les bras que de dire cela, sur la volonté engagée des associations et des pouvoirs publics de mettre en place des dispositifs permettant aux usagers d’éviter notamment les contaminations au VIH, dispositifs qui requéraient et requièrent toujours l’adhésion des personnes elles-mêmes.
    La réduction des risques, la RDR, est une des politiques de santé les plus efficaces qu’il soit. Personne ne peut le nier tant ses résultats sont positifs et documentés. Un seul exemple ? Les usagers de drogue représentaient 30% des découvertes de séropositivité au VIH dans les années 90. Moins de 2% aujourd’hui.
    La RdR est une politique légalisée, une politique citoyenne, qui a comme moteur l’innovation, une innovation nécessaire au regard des urgences liées tant à la précarité qu’à des pathologies comme l’hépatite C.
    La RdR est, paradoxalement, une politique les plus attaquées qu’il soit. Illogique mais réel. Illogique et inacceptable.
    C’est pour cela, dans ce contexte et ce cadre de réflexion que cette campagne interassociative menée par le Crips Île-de-France est née. Intitulée « La RdR explique par ma grand-mère », cette campagne, que vous découvrez dans la suite de cette newsletter, a pour but de casser les préjugés, aussi bien concernant l’usager que concernant la politique de réduction des risques. Elle les casse, non pas en opposant des principes aux principes - discussion qui ne débouche bien souvent que sur une impasse - mais en informant, en apportant des éléments objectifs, en interrogeant les représentations, en déconstruisant les préjugés, suivant ainsi la méthode classique d’action du Crips, sans tomber dans le plaidoyer.
    Cette campagne ne peut exister seule, elle ne peut se suffire à elle-même ; les acteurs de terrain doivent s’en emparer, tout comme les citoyens qui ont envie de faire bouger les lignes. Cela ferait très plaisir à Mémé, et sincèrement, on a tous très envie de faire plaisir à une grand-mère, non ?

  • Rdv sur le sida avec George Pau-Langevin, ministre de l’Outre-Mer

    Ce lundi, en fin de journée, je rencontre la ministre de l’outre-mer, George Pau-Langevin afin d’évoquer la lutte contre le sida en outre-mer.
    Nous parlerons aussi de la mobilisation du ministère pour la journée mondiale contre le sida du 1er décembre.

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  • Inscrivez-vous pour les 19èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida !

    Déjà 19 ans qu’ELCS tente de mobiliser les élus contre le VIH/sida !
    Je ne vous cache pas que ces dernières années, il devient très difficile de faire comprendre aux élus et aux Français qu’il n’y a jamais eu autant de gens vivant avec le VIH en France et que la vie quotidienne est difficile pour ces malades tant la discrimination et la précarité augmentent.
    ELCS continue donc son bruit de fond autour du sida et organise ses 19èmes Etats Généraux à la mairie de Paris sous le haut patronage de François Hollande et en présence notamment de Anne Hidalgo, les ministres George Pau-Langevin, Geneviève Fioraso ou encore les anciennes ministres de la santé Roselyne Bachelot et Dominique Gillot. Sans oublier Bernard Jomier, Jean-François Delfraissy ou Frédéric Dabi, etc...
    Ces EG auront lieu le 26 novembre 2014 à 16h00 (ouverture dès 15h30) .
    Pour vous inscrire, cliquez (ici).

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  • Mon itw sur le sida dans Transversal

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  • Mon discours à Hyderabad sur le sida

    Mesdames, Messieurs,
    Metropolis est un organisme qui peut modifier durablement les choses au niveau mondial. Metropolis peut impulser. Metropolis peut faire bouger les lignes et peut impacter de manière extrêmement forte et efficace la vie, la qualité de vie et le futur de centaines de millions de personnes. C’est pour cela que je suis ravi d’être ici, parmi vous, afin d’intervenir sur cette thématique : « Role of civil society in mobilizing action for healthy people in cities ».
    Sujet évidemment large que je ne pourrai pas traiter dans sa globalité. C’est pour cela que j’ai choisi de me concentrer uniquement, non pas sur la santé globale, mais sur une seule pathologie : le sida. Pourquoi ce choix ? Pour deux raisons, la première est liée à mon parcours personnel, mon parcours de vie ; la seconde est liée à la gravité de l’épidémie du sida et au rôle que peuvent tenir les villes dans la réponse à cette épidémie
    Laissez-moi me présenter en quelques mots, je pense que vous comprendrez mieux mon intention : je suis une personne séropositive, c’est-à-dire une personne qui vit, depuis 28 ans, avec une épée de Damoclès au quotidien. Je suis une personne séropositive qui a révélé publiquement sa séropositivité et croyez bien que en tant qu’élu local, j’ai eu à subir bon nombre d’obstacles, même si j’ai toujours pu bénéficier du précieux soutien de Jean-Paul Huchon, président de Metropolis et président de la région Île-de-France.
    J’ai décidé de faire de mon combat individuel un combat collectif en créant en 1995 l’association « Elus Locaux Contre le Sida », dont le but est de mobiliser les élus locaux, notamment les élus des villes dans ce combat pour la vie, dans ce combat pour l’égalité, dans ce combat pour la dignité. Aujourd’hui, plus de 16.000 élus français ont rejoint le combat que je porte avec Elus Locaux Contre le Sida depuis presque 20 ans. 20 ans aux côtés des élus, en les conseillant, les aiguillant, les bousculant, leur proposant des solutions, des projets, tout ça pour la mise en place d’une politique globale de lutte contre le sida, ambitieuse, ambitieuse à tous les niveaux, national comme local. Membre du Conseil national du sida, je suis également président du Centre régional d’information et de prévention du sida en Île-de-France. Cette association, organisme associé de la région Île-de-France, a pour but de soutenir les professionnels travaillant sur le sida, les discriminations, les addictions mais aussi et surtout d’informer les jeunes sur le sida : ce sont plus de 150.000 jeunes qui sont associés, chaque année, à nos actions en Île-de-France. Ce dispositif, unique en France, est le fruit de la volonté du président Jean-Paul Huchon, et pourrait d’ailleurs très utilement être étendu sur l’ensemble du territoire français.
    Seconde raison qui me pousse à ne parler que du VIH : 39. Le nombre 39. 39, c’est le nombre de millions de morts dus au sida, depuis le début de l’épidémie. Un chiffre incroyable. Imaginez, cela reviendrait à rayer de la carte l’ensemble des habitants de Bombay, New Delhi et Hyderabad ! Le sida c’est 2,1 millions de nouvelles contaminations dans le monde et 1,5 millions de décès chaque année. Alors que plus de la moitié de la population mondiale vit dans une zone urbanisée, le sida touche de plein fouet les villes. Je vous donne quelques chiffres afin que nous puissions tous nous rendre compte de l’urgence à agir. 60% des 35 millions de personnes séropositives vivent dans les villes. A peu près la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde se trouvent dans 220 villes dont, bien évidemment, les villes représentés à Metropolis. Imaginez qu’en Afrique sub-saharienne, 15 millions de personnes séropositives vivent dans seulement 20 villes ! En Asie, le quart des personnes séropositives se retrouvent dans 30 villes. Je pense que ces quelques données ne peuvent que nous convaincre de l’urgence à agir pour les villes dans la réponse au VIH.
    J’ai été un peu long sur cette présentation mais je souhaitais vraiment que vous compreniez au mieux pourquoi, concernant cette intervention sur « Role of civil society in mobilizing action for healthy people in cities », j’allais parler uniquement du sida.

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  • Table-ronde contre le sida vendredi 10 octobre à Bastia à 18h00

    A l’initiative du maire de Bastia et d’ELCS, je participerai à une table-ronde sur le sida ouverte aux élus de Bastia demain vendredi 10 octobre à 18h00, à l’Hôtel de ville de Bastia.
    Plus que jamais, il est important que les élus se mobilisent contre le VIH/sida qui tue chaque jour 4000 personnes dans le monde.

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