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Soutiens - Page 15

  • Les 20 ans de Qweek : bel anniversaire !

    Je serais heureux de participer aux 20 ans du magazine gay de Paris Qweek. Pas si souvent l'occasion de faire la fête en cette période ! Je ne bouderai donc pas mon plaisir de passer à la soirée organisée "Au diable des Lombards", qui est, en plus, un lieu important dans mes jeunes et belles années...

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  • Les Australiens ont massivement voté pour le mariage pour tous: l'égalité continue sa progression !

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  • Tribute to Matthew Shepard. Hommage à Matthew Shepard.

    19 years already. On October 12, 1998, Matthew Shepard, 21, was tortured and murdered because of his #homosexuality. We do not forget him. ! Never...
    19 ans déjà. Le 12 octobre 1998, Matthew Shepard, 21 ans, est torturé et assassiné en raison de son #homosexualité. nous ne l’oublions pas. Jamais !

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  • Le tout dernier été, de Anne Bert, un hymne bouleversant à la vie et à la liberté !

    Je ne vais pas vous mentir : on ne sort pas indemne de la lecture du beau livre de Anne Bert, qu’elle a intitulé Le tout dernier été. C’est un ouvrage qui interpelle forcément, émeut souvent et, bien sûr, peut déranger nos certitudes...
    Mais, au final, c’est un sentiment de sérénité et d’amour de la vie qui vous envahit dès que vous fermez la dernière page de ce merveilleux journal.
    Je n’ai rencontré qu’une seule fois Anne Bert. C’était au retour de mes vacances d’été, sur une belle terrasse ensoleillée de Saint-Germain-des-Prés. Elle venait d’enregistrer une interview pour Marc-Olivier Fogiel. Pour notre seule rencontre, je l’ai trouvée incroyablement drôle, sereine et si pleine de vie malgré cette horrible maladie qui la handicapait déjà tant... Déjà trop !
    Dans les nombreux messages que nous échangerons en août et début septembre, elle montrera toujours une vraie sérénité et une sacrée dignité. Et toujours une bonne dose d’humour !
    Ce livre, qu’elle m’a fait gentiment envoyer par sa maison d’édition (Fayard), je l’ai lu d’une seule traite dans l’Eurostar qui m’emmenait récemment à Londres.
    Dans ce journal, j’ai retrouvé une vraie amoureuse de la vie. De la « vraie vie » ! Elle nous raconte toujours avec une grande élégance et sans pathos ce dernier été, celui de tous les adieux.
    C’est bien sûr nostalgique : qui ne le serait pas, connaissant la date exacte de sa propre mort ?
    Ce livre, c’est en fait une sorte d’ultime balade.
    Bien sûr, la révolte y est sous-jacente, mais la jouissance de ce dernier été est bien là aussi... Ah ! son jardin, les senteurs, ses animaux, cette nature qui lui survivront... quelle belle description elle en fait ! Son mari, sa fille, les êtres aimés...
    Bien sûr, Anne explique sa décision de partir en Belgique, mais elle n’impose rien à personne. C’est son choix. D’autres peuvent en faire d’autres. Elle ne juge jamais…
    Au début de nos échanges, elle m’avait dit : « Vous savez Jean-Luc, je suis adhérente à l’ADMD, mais je ne suis pas une militante. Je ne l’ai jamais été. » Et je lui avais répondu : « Vous êtes la plus efficace non militante que j’ai connue !» Ça l’avait fait rire. Depuis, je l’appelais affectueusement « ma non militante ». Comme elle le souhaitait, son livre n’est donc pas militant au sens premier du terme, mais il donnera forcément à réfléchir à nombre de celles et de ceux qui sont emplis de certitudes. A celles et à ceux qui prétendent que notre mort ne nous appartient pas. Pour une non militante, elle aura apporté une pierre déterminante au débat sur la fin de vie. Incontestablement…
    N’ayez pas peur de le lire, car ce livre nous enrichit et nous élève. Vraiment…
    Vous ne retiendrez de ce « tout dernier été » qu’un hymne exceptionnel à la vie et à la liberté écrit par une femme lumineuse et terriblement attachante.
    Merci Anne Bert...
    Je suis ravi de vous avoir rencontrée. Votre souvenir et votre enseignement se prolongeront au-delà de votre mort, ce lundi 2 octobre 2017…

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  • Retrouvons-nous pour le vote pour le budget participatif au 100 Charenton !

    Demain matin, à la fabrique de culture, le 100 Charenton, à Paris 12, vous pourrez voter pour le budget participatif de Paris et de Paris 12. Je serai à votre disposition pour en parler de 12h30 à 13h30.
    Venez nombreux pour voter pour notre budget !

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  • Pour les sénatoriales à Paris, mon choix: Rémi Féraud, un maire compétent et très progressiste !

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  • Mon intervention à Montréal à la Conférence Egalité et Légalité

    Mesdames, Messieurs,

    Avant tout je voudrais me présenter à vous : élu de Paris et de la région Île-de-France, ambassadeur d'une Île-de-France sans sida, gay, séropositif, activiste, marié et heureux de l’être ! Voilà en quelques mots comment je peux me définir.
    Depuis plus de 20 ans, j’ai créé et préside Élus Locaux Contre le Sida, une association qui regroupe plus de 17.000 élus en France et dont le but est d’informer et mobiliser ce public dans la lutte contre le VIH/sida, les hépatites et, bien sûr, la lutte contre les discriminations. C’est un modèle original d’association, unique en son genre en France. J’ai également été membre du Conseil national du sida, organisme français chargé de donner des avis sur les réformes à mener sur la politique de lutte contre le sida en France et président du collectif inter-associatif chargé de l’opération nationale « Sida : grande cause nationale », en 2005.
    Dans ma vie, j’ai choisi de faire du combat individuel que je mène depuis exactement 30 ans contre le VIH/sida, un combat collectif, persuadé, en pensant au proverbe ivoirien, que « Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finira toujours par briller. »
    Ce combat passait notamment par dire publiquement mon statut sérologique, ce qui n'était jamais arrivé pour un élu dans mon pays. Je reste encore le seul élu français à avoir révélé sa séropositivité bien plus de trois décennies après les débuts de la pandémie. Cette visibilité, même si elle a pu constituer un obstacle sur le plan professionnel et surtout politique, je l’ai souhaité, d’abord pour moi, car cela me donnait la certitude d’être honnête avec moi-même, mais aussi pour aider mes concitoyens, pour leur donner un peu de courage en somme.
    Tout au long de ces années d’activisme, ma conviction n’a pas changé : la lutte pour les droits LGBTQI et la lutte contre le sida sont liées. C’est évident mais je préfère le dire : il ne s’agit pas là de lier homosexualité et sida car la majorité des personnes infectées dans le monde sont bien sûr hétérosexuelles.
    D'ailleurs, je veux ici rappeler l’attitude exemplaire de la communauté LGBTQI dans le monde qui a bien souvent pallié à l’absence criminelle de réactions des gouvernements au début de l’épidémie et c’est encore le cas dans de nombreux pays, notamment avec un silence criminel vis-à-vis des populations clés. Bien trop souvent le cas dans beaucoup de pays africains, asiatiques ou d'Europe de l'Est.
    Dans ces combats, l’union fait la force au sens propre du terme, l’union non pas seulement des associations mais aussi des acteurs LGBTQI dans leur diversité.
    Permettez-moi un rapide point sur la situation épidémiologique concernant le VIH et sur la situation des droits LGBTQI en France. Ensuite, j'essaierai de donner quelques pistes pour changer les choses.

    I – Situation épidémiologique du VIH en France et situation des droits LGBTQI

    * Les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes représentent en France près de la moitié des infections au VIH avec 43 % des nouvelles découvertes de séropositivité en 2015 (2600 découvertes sur les 5925). Ce taux n’a pas beaucoup varié depuis des années, il a même tendance à augmenter alors que les infections chez les hétérosexuels et chez les migrants originaires d’Afrique sud-saharienne, autre population clé en France avec les HSH, diminuent.
    Face à ce constat, de nouvelles méthodes de prévention ont été inventées dans le cadre d’une politique qui a dépassé la norme du tout-préservatif pour une prévention diversifiée, une prévention qui s’adapte aux choix, aux envies, et surtout aux possibilités de vie des personnes. En somme, une prévention individualisée grâce à un panel d’outils, avec notamment la consécration du traitement comme outil de prévention dans le cadre du « TASP » test and treat et de la PREP (pre-exposure prophylaxis), qui est autorisée en France, depuis novembre 2015, et, gratuite depuis le 1er janvier 2016. Nous sommes ainsi le premier pays au monde où la PrEP a été remboursée par un système national de santé.

    * Dressons maintenant un rapide constat sur les droits LGBTQI. Sur ce point, la France est paradoxale.
    Elle a beaucoup évolué et ce dans le bons sens : pénalisation des propos homophobes, ouverture du mariage aux couples de mêmes sexe, adoption, et peut-être bientôt la PMA ouverte à toutes les femmes, l'introduction de modules de lutte contre l’homophobie à l’école … autant de mesures fortes qui ont conduit à une vraie amélioration des droits LGBTQI, notamment quant à la reconnaissance d’un statut de citoyen à part entière, et non de sous-citoyen comme on pouvait le ressentir et le constater auparavant. Cela a amené à une évolution globalement positive des choses, je pense notamment aux enquêtes d'opinion où la très large majorité des Français ne veulent absolument pas revenir sur le mariage gay contrairement, encore aujourd'hui, à certains responsables politiques. Célébrant souvent des mariages de couples LGBTQI à Paris, je constate aussi une très nette évolution des mentalités lors de ces cérémonies toujours très émouvantes et réunissant quasiment à chaque fois des anciens opposants au mariage pour tous, heureux de participer désormais au mariage d'un ou d'une de leur proche. Ils ont enfin compris que donner des droits à une minorité permet en fait à la société entière de s'élever !
    Voyons l’autre côté des choses : les débats sur l’ouverture du mariage pour toutes et pour tous ont libéré une parole homophobe et transphobe de manière extrêmement violente. Je peux vous assurer que je savais que ce débat allait être dur et que je suis habitué depuis tant d’années, en tant que personnage public, à être insulté, principalement sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter où je suis très présent et suivi, mais à ce point... C’était incroyable et malheureusement cette libération de la parole homophobe, lesbophobe et transphobe est toujours d’actualité et le groupuscule extrémiste « La Manif pour tous » - organisation largement soutenue par l’Église catholique - qui a mené ce mouvement, existe toujours et a même désormais des élus dans les assemblées locales et régionales. Je le répète, vous ne pouvez pas imaginer le climat de haine et de violence pendant tous ces mois, dans ce que beaucoup d'entre vous considèrent encore comme le pays des Droits de l'Homme. Quand on sait qu’un jeune homosexuel, en France, a quatre fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel, je vous laisse imaginer les drames que cette haine a pu provoquer. Mais bien évidemment, ces professionnels de la haine n’y font pas attention ! Ils s’en fichent !
    Autre volet dramatique que je veux évoquer : les personnes trans. Les réformes nécessaires les plus élémentaires n’ont pas abouti à des avancées suffisamment probantes, même sur des sujets très simples comme le changement d’état civil. Il nous reste tant à faire, je le répète, simplement pour le respect des droits les plus élémentaires des personnes transgenres.
    Il n'est donc pas étonnant qu'en France, la pandémie ne diminue pas chez les HSH et les trans. Quand ces populations continuent à être stigmatisées, il ne faut pas s'étonner que certains LGBTQI refusent d'être des acteurs de prévention et en arrivent parfois à ne plus avoir d'estime personnelle.

    II - Après avoir décrit la situation française, la question principale c’est comment fait-on changer les choses dans un pays qui s'approche pourtant de l'égalité réelle et qui a dépénalisé l'homosexualité depuis 1982 ?

    Je vous le disais en introduction : selon moi, la lutte contre le sida et la lutte pour les droits LGBTQI vont obligatoirement de pair. Et je pense que le trait d’union est cette notion de « santé sexuelle ». Quand je dis le mot « santé », je ne parle pas du sens restrictif que l’on peut donner quelques fois à la santé ; je pense à la santé comme l’Organisation mondiale de la santé la définit : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »
    Dans cette conception complète et légitime de la santé, clairement le fait de se sentir bien, non-jugé et non exclu du fait de son orientation sexuelle ou de son identité de genre est primordial et central.
    Et je rappelle aussi que la santé est un droit et ce droit à la santé ne doit être entravé par aucun jugement moral ou autre.
    Dans cette conception des choses, plusieurs acteurs entrent en jeu : la société dans son ensemble, les politiques et la communauté LGBTQI elle-même.

    * Premier acteur : la société.
    La société, dans son ensemble, doit pouvoir s’interroger sur le regard qu’elle porte sur les LGBTQI. Si l’on parle de la partie prévention en milieu gay, cela ne peut être véritablement efficace que si la personne voit son identité reconnue et acceptée par la société. Or, aujourd’hui, il est toujours très difficile de dire et de vivre son homosexualité ou d'être transgenre : rejet parental, injures, homophobie, transphobie latentes … On peut considérer en partie que la banalisation des comportements à risque et donc la hausse des infections au VIH - principalement chez les gays et les trans - est aussi une des conséquences de ce mal-être et de cette non estime de soi causées par le regard qu’une partie de la société porte sur eux. Porte sur nous. Cette évolution des mentalités doit être portée par un volet essentiel : l’éducation. Et il ne s’agit pas là que d’une déclaration d’intention, des moyens doivent être mis en œuvre pour que cette politique éducative centrée sur l’acceptation de l’autre soit une réalité promue et non pas seulement affirmée dans de beaux discours sans lendemain ! C'est ce que nous essayons de faire, avec la société civile, en région Île-de-France notamment avec le CRIPS dont j'étais le président jusque janvier 2016, mais qui poursuit son action désormais avec mon collègue Jean Spiri.

    * Deuxième acteur : les responsables politiques.
    Avec ma double casquette d’activiste et d’élu, j’aurai beaucoup de choses à dire sur le milieu politique, un milieu aussi bien formidable tant il peut changer le monde que, parfois, terriblement lâche et réactionnaire. Je crois profondément que, quand on est élu par le peuple, on doit parler à tous ses concitoyens, car lorsque nous sommes élus, nous les représentons tous. Même ceux qui n'ont pas voté pour nous ! Et quand certains élus en France, et pas les moins importants, prennent position de manière violente et profondément humiliante pour qu’une partie de leurs concitoyens n’aient pas les mêmes droits que les autres concitoyens, il ne s’agit pas là d’une erreur politique mais d’un contre-sens complet sur le rôle même de l’élu, sur la définition même de ce qu’est un élu. La société est quelques fois, voire souvent en avance par rapport à ses responsables politiques. C’est pourquoi toute cette activité de lobbying de la société civile est primordiale, tant pour obtenir des droits civils que pour obtenir le droit à la santé. Ce droit à la santé, il comprend le droit à pouvoir profiter des innovations en terme de santé, je pense notamment à la PrEP et ce forcément sans moralisme.
    Cela veut dire aussi que les dirigeants des pays qui ont atteint l'égalité ont la responsabilité de soutenir les militants qui vivent dans les pays où l'homosexualité est toujours pénalisée – encore plus de 70 pays en 2017 ! - et doivent s'engager clairement pour la dépénalisation universelle de l'homosexualité.

    * Troisième et dernier acteur : la communauté LGBTQI elle-même.
    Et quand je dis communauté LGBTQI, je pense à toutes ses composantes : les personnes bien sûr, les associations, les acteurs économiques, les acteurs culturels, etc...
    Je crois que l’on doit avoir une réflexion à avoir sur nous-mêmes. Je vous donne un exemple : comment se fait-il qu’il existe encore un phénomène de choix fièrement assumé de ses partenaires en fonction de son statut sérologique alors que l’on sait pertinemment qu’il n’est pas du tout risqué d’avoir une relation sexuelle protégée, voire non, avec une personne séropositive, sans IST et avec une charge indétectable depuis plus de six mois.
    Ce message, il doit être porté par l’ensemble de la communauté LGBTQI pas seulement les acteurs de la lutte contre le VIH. Après tout, c’est notre santé qui est en jeu. Il nous appartient de porter des messages cohérents et non discriminants. C’est essentiel et c'est une partie de la réponse à la fin du sida que nous souhaitons tous dès 2030… Si nous discriminons au sein même de nos propres communautés dans nos pays riches, comment voulez-vous que des gouvernement homophobes et transphobes dans les gouvernements du Sud nous considèrent comme des acteurs à part entière ?

    En conclusion, n'oublions pas le grand Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
    Nous avons un défi collectif : mener de pair les combats collectifs contre le VIH/sida et pour la reconnaissance des droits des LGBTQI.
    Pas l'un ou l'autre !
    Mais l'un et l'autre !
    Et soyons-en certains : sans reconnaissance des populations clés par les gouvernements comme acteurs à part entière, et si on continue de pénaliser homosexuels, usagers de drogues et travailleuses - eurs du sexe, on ne pourra aboutir, en 2030, à un monde où pourraient naître enfin – quel rêve merveilleux ! - des générations sans VIH/sida.

    Je vous remercie.

     

     

  • Demain, retour à Montréal !

    Il y a quatre ans, j'étais le co-président d'honneur de la Fierté Montréal. Ce fut un merveilleux moment gravé à jamais dans ma mémoire et dans celle de mon conjoint.
    Demain, à l'invitation des organisterus de la Fierté, je retournerai - enfin ! - à Montréal pour intervenir à la conférence francophone sur les droits LGBTQI et bien sûr pour assister à la grande marche de la Fierté.
    C'est une grande joie de participer de nouveau à ce moment fort de la visibilité LGBTQI, l'un des plus forts dans le monde entier.
    Montréal est inconstestablement dans le Top 3 des plus grandes Marche des Fiertés LGBTQI. Celles et ceux qui militent pour l'égalité des droits, notamment les Francophones, doivent y aller au moins une fois dans leur vie.
    Vivement demain !

  • Vers une Ile-de-France sans sida

    Alors qu'hier soir, la région Ile-de-France organisait une avant-première du très émouvant film "120 battements par minute", ce matin, nous discuterons de l'agenda pour une Ile-de-France sans sida.
    Un monde sans sida en 2030, c'est possible, mais il faut s'en donner les moyens. Espérons que nous y aboutirons aujourd'hui et à l'unanimité... Notre région, comme Paris l'est, peut devenir un exemple pour cet immense défi humain...

  • Mon intervention sur le soutien au LGBTQI tunisiens à la région Ile-de-France

    Intervention sur la délibération CP 2017-346

    Mercredi 5 juillet 2017

     

    Madame la présidente,

    Monsieur le vice-président,

     

    Nous avons eu l’occasion d’évoquer la situation des droits des personnes LGBTI en Tunisie en commission internationale comme en séance lors du vote de l’accord de coopération avec Tunis.

    Depuis un an, avec le groupe RCDEC, nous demandons qu’on soutienne l’association Shams, qui au risque de la vie de ses membres, défend les droits des gays en Tunisie et se bat contre cette torture moyenâgeuse qu’est le test anal qui est pratiqué de plus en plus dans ce pays sur toute personne simplement suspectée d’homosexualité. La Tunisie est un des 8 pays à encore pratiquer cette torture.

    L’an passé, j’avais fait une question écrite suggérant qu’on invite Shams et qu’on les soutienne.

    La semaine dernière, j’ai donc demandé au vice président où en était ce dossier à l’occasion de la discussion de cette première individualisation de notre coopération avec Tunis. Vous m’avez répondu, monsieur le vice président, que Shams a bien été reçue mais qu’aucun dossier n’a été déposé par cette association.

    Comme vous l’imaginez, j’ai immédiatement demandé au Président de Shams Tunisie pourquoi il n’avait pas déposer de demande. Voilà ce qu’il m’a répondu et qui ne correspond pas avec ce que vous avez dit jeudi dernier en commission.

    Je le cite et je vous donnerai bien sûr ce mail : « J’ai déjà envoyé une demande de subvention pour la production du film sur la cause LGBT en Tunisie à la région Ile-de-France. J’ai reçu un appel téléphonique de la part de Monsieur F…, chargé de l’international à la région, qui m’a dit qu’il était trop tôt pour accorder une subvention à Shams car la région venait de signer un accord avec les 4 gouverneurs du Grand Tunis et qu’il serait mal vu de commencer la collaboration sur le sujet LGBT. Nous avons énormément besoin de subventions pour héberger des LGBTI SDF. Je compte sur toi pour nous dire ce qu’il faut faire pour obtenir un soutien de l’Ile-de-France…signé Mounir Baatour »

    J’espère donc que vous allez enfin soutenir cette association que la mairie de Paris a récemment honorée en lui attribuant la principale décoration de la ville, la médaille Vermeil de Paris.

    Il ne s’agit évidemment pas de provoquer qui que ce soit, mais on ne peut oublier nos valeurs humanistes et laisser tomber les rares militants qui osent, à visages découverts, défendre la dignité humaine. C’est d’ailleurs ce que faisait le précédent exécutif en soutenant notamment les LGBT du Sénégal, via notamment, le CRIPS alors que nous avions un accord avec la feu région de Dakar et avec des élus totalement opposés à la dépénalisation de l’homosexualité.

    Je souhaiterai donc savoir si nous allons enfin soutenir symboliquement d’abord, puis financièrement cette association qui entre dans notre politique de soutien aux populations persécutées. C’est bien d faire de belles déclarations. Il est temps d’agir !

  • Lancement de l'#ADMDTour dès 14h avec Line Renaud et Olivier Minne

    Venez nombreux pour le lancement de l'ADMD Tour organisé par les Jeunes de l'ADMD.
    Dès 17h, je vous parlerai de notre mobilisation pour avoir une loi d'Ultime Liberté puis vous retrouverez nos médiatiques parrains de l'édition 2017; Line Renaud et Olivier Minne !

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  • Toutes et tous à la Marche des Fiertés LGBTI 2017 à Paris !

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  • Réunion publique ADMD à Paris 17

    Avec notre délégué, je serai heureux de vous retrouver pour une réunion publique ADMD dans le 17ème arrondissement de Paris ce jeudi 15 juin à 18h.

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  • Tous à la Marche des visibilités LGBTI de Strasbourg

    Après Lille la semaine dernière, je serai présent à la Marche des visibilités LGBTI de Strasbourg ce samedi.
    A l'invitation des organisateurs, j'interviendrai à 14h au début de la Marche. Venez nombreuses et nombreux !

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  • Mon itw sur France 3 Nord

  • Hommage aux victimes des LGBTIphobies par "Les Oubliés de la Mémoire" à Toulouse

    Ce jeudi 8 juin, à 18h00, je participerai à l'hommage aux victimes des LGBTIphobies organisé par les "Oubliés de la Mémoire" à Toulouse.
    Un moment de recueillement et de souvenir important.

  • Réunion publique de soutien au député Jean-Marc Germain et à Nadège Azouz

    Ce mercredi soir, je serais heureux, aux côtés d'Anne Hidalgo, de venir apporter mon soutien à mon ami député Jean-Marc Germain et à sa suppléante ma collègue à La région Nadège Azouz.
    Comme je l'ai fait pour Sandrine Mazetier et Stéphane Saint-André, j'ai choisi de soutenir sur le terrain des candidats dont je connais les convictions notamment sur les questions du droit de mourir ou du sida. Jean-Marc a toujours été à mes côtés dans ces combats...

  • A la Pride de Lille

    Comme l'an passé, je serai présent à la Pride de Lille.
    L'occasion, une nouvelle fois, d'apporter mon total soutien aux associations qui luttent contre les LGBTphobies et pour l'égalité !

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  • Réunion publique de soutien à Stéphane Saint-André à Béthune

    Ce mercredi soir, j'interviendrai à Béthune à une réunion publique pour soutenir le député sortant, Stéphane Saint-André.
    En effet, Stéphane a été un député très actif sur la question du droit de mourir dans la dignité, de l'égalité ou encore du sida. Il était donc normal que je profite de mon déplacement à Béthune pour le soutenir dans le cadre de sa campagne pour sa réélection.

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