A Genève, ville exemplaire dans la réduction des risques
Ce vendredi, je reprends mes déplacements de fin de semaine par un voyage éclair, mais chargé à Genève.
Tous les ans, je me rends à Genève pour suivre l’évolution de la politique de réduction des risques en direction des toxicomanes qu’a mise en place ce canton suisse.
J’ai d’ailleurs raconté longuement dans, « Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps », la politique exemplaire et courageuse qui est menée dans cette ville ainsi qu’un de mes déplacements.
Tous les ans, rituellement, je commence par visiter Quai 9, la salle d’injection gérée par Première ligne. Ce sera donc mon premier rendez-vous et je serai guidé dans cette structure par son responsable Christophe Mani. Une nouvelle occasion de voir comment cette salle, à deux pas de la gare, fonctionne, mais aussi d’appréhender l’état d’esprit des usagers et le ressenti des riverains. Ensuite, je retournerai au Peps, situé, dans un quartier chic de Genève et où est délivrée l’héroïne sous contrôle médical.
Ensuite, je rencontrerai Pierre-François Unger, président du Conseil d’Etat qui est aussi en charge de l’économie et de la santé ainsi que directeur de la DGS Jean-Marc Guinchard pour évoquer les résultats de cette politque et comment elle passe auprès de la population.
Un programme de visites et de rencontres politiques qui s’achèvera par une interview sur Radio Cité et un dîner avec des responsables d’associations de lutte contre le sida et LGBT.