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A Genève, ville exemplaire dans la réduction des risques

medium_Geneve_1.jpgCe vendredi, je reprends mes déplacements de fin de semaine par un voyage éclair, mais chargé à Genève.
Tous les ans, je me rends à Genève pour suivre l’évolution de la politique de réduction des risques en direction des toxicomanes qu’a mise en place ce canton suisse.
J’ai d’ailleurs raconté longuement dans, « Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps », la politique exemplaire et courageuse qui est menée dans cette ville ainsi qu’un de mes déplacements.
Tous les ans, rituellement, je commence par visiter Quai 9, la salle d’injection gérée par Première ligne. Ce sera donc mon premier rendez-vous et je serai guidé dans cette structure par son responsable Christophe Mani. Une nouvelle occasion de voir comment cette salle, à deux pas de la gare, fonctionne, mais aussi d’appréhender l’état d’esprit des usagers et le ressenti des riverains. Ensuite, je retournerai au Peps, situé, dans un quartier chic de Genève et où est délivrée l’héroïne sous contrôle médical.
Ensuite, je rencontrerai Pierre-François Unger, président du Conseil d’Etat qui est aussi en charge de l’économie et de la santé ainsi que directeur de la DGS Jean-Marc Guinchard pour évoquer les résultats de cette politque et comment elle passe auprès de la population.
Un programme de visites et de rencontres politiques qui s’achèvera par une interview sur Radio Cité et un dîner avec des responsables d’associations de lutte contre le sida et LGBT.

 

medium_Geneve_2.jpgA Genève, ville exemplaire dans la réduction des risques [suite]

A cette occasion, nous ferons le point sur la situation du sida en Suisse. Nous évoquerons les chiffres contestés de 2005 qui annoncent une baisse des infections au VIH et que même l’office fédéral de la santé public relativise.
Mais avec les associations gays, nous reviendrons sur la reprise inquiétante des contaminations chez les homosexuels masculins. Les chiffres sont effrayants : près d’un cas d’infection sur 2 (49,1%) concerne un gay alors qu’en 2004, cette proportion n’était que de 36,5%.
Comme je le fais désormais depuis mon retour de Toronto, j’essaierai bien sûr de mobiliser aussi mes interlocuteurs sur les restrictions de circulation des séropositifs dans le monde.
Une journée chargée et sûrement fatigante mais ô combien exaltante.

Commentaires

  • L'Europe a beaucoup a nous apporter en ouverture et en idées neuves.
    A bientôt à Aujourd'hui, Autrement
    Manuel

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