Mon interview dans l'Humanité
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Alors que s’achève la 17ème conférence internationale sur le sida à Mexico, s’ouvrent les Jeux Olympiques à Pékin.
Dans une ambiance de censure - bien des sites Internet seront censurés… -, les officiels du monde entier – notamment les ministres français qui ont boycotté Mexico ! - vont partager les tribunes présidentielles avec les officiels chinois qui vont pouvoir triompher !
Rien ne s’est amélioré pour les droits de l’Homme, rien n’a avancé avec le Tibet et les 33 millions de séropositifs sont toujours interdits de territoire chinois. Le mur de la Honte !
Aujourd’hui, un grand champion comme Magic Johnson, séropositif depuis 16 ans, médaille d’or aux JO de Barcelone, ne peut même pas assister à ces jeux.
Alors que la Chine a plus de 700.000 personnes séropositives sur son territoire, elle fait comme si le sida ne la concernait pas.
Puisque la Chine nous boycotte, que les officiels ne disent rien et se comportent ainsi en complices du régime communiste, faisons la seule chose qui soit possible pour nous : « Séropositifs, boycottons la cérémonie d'ouverture des JO à la télé !!! »
Lors de la 1ère marche internationale contre l’homophobie puis mardi soir à la réception de l’ambassadeur de France à Mexico City, j’ai eu l’occasion de rencontrer José A. Cordoba Villalobos, le ministre de la santé du Mexique, et de lui présenter le travail des élus contre le sida. Le Mexique a fait de nombreux efforts en terme de prévention, d’accès universel aux soins et de lutte contre les discriminations et notamment contre l’homophobie.
[sur la photo prise par Philippe Lohéac, de gauche à droite: Willy Rozenbaum, votre serviteur, l'ambassadeur de France au Mexique et le ministre de la santé méxicain.]
Avant de partir à la 17ème conférence contre le sida de Mexico City, j’ai aussi donné une interview pour le site Internet de Paris Match.
Elle concerne la liberté de circulation des personnes séropositives qui est, contrairement à la dernière conférence de Toronto, en 2006, un des thèmes politiques souvent abordés à ce congrès.
Pour lire l’article et écouter l’interview qui viennent de paraître, cliquez ici.
Alors que la 17ème conférence internationale sur le sida se déroule déjà depuis 3 jours à Mexico, je reviens sur la séance d’ouverture que je n’ai pas commentée sur ce blog.
Après un spectacle haut en couleur du folklore mexicain, l’ouverture a été très politique et en présence de nombreux responsables internationaux… hormis la France ! Même notre voisin, l’Espagne était représenté par le numéro deux de son gouvernement !
A noter que deux thèmes sont revenus dans les discours tant du secrétaire général de l’ONU que de la patronne de l’OMS, de la 1ère vice présidente du gouvernement espagnol, de l’ancien président du Botswana, du chef de l’Etat mexicain : ce sont évidement l’accès universel au traitement pour tous et tout de suite et les discriminations.
Pour mémoire, seuls 3 millions de personnes sur les 9 qui en ont besoin sont sous traitements dans les pays du sud. 7 millions sont aujourd’hui condamnés à mort si nous ne faisons rien !
Le thème des discriminations, notamment de l’homophobie comme frein à la prévention, ont été abordés également dans tous les discours. Enfin, et pour la première fois depuis bien longtemps, les interdictions de circuler et de s’installer faites aux séropositifs - et que nous portions en vain jusqu’alors à ELCS - ont été abordés par presque tous les orateurs.
En conclusion, une séance d’ouverture très politique où la France aura été remarquée par son absence de représentation gouvernementale.
Lire Le monde.fr (ici), Verdura (ici).
A l’occasion du 17ème congrès international du sida qui se déroule à Mexico, j’étais l’invité du journal du soir de France Inter dimanche dernier durant une dizaine de minutes.
L’interview peut être écoutée en podcast en cliquant ici.
Hier, j’ai répondu aux lecteurs du grand quotidien mexicain « El Universal » durant un chat qui a duré une petite heure. L’occasion d’évoquer bien sûr la conférence sur le sida de Mexico et des questions plus personnelles sur ma situation de personne vivant avec le virus.
Si vous parlez espagnol, vous pouvez retrouver ce chat en cliquant ici.
Dans les chiffres qui ont été donnés par l’ONUSIDA à l’occasion du congrès mondial de Mexico, beaucoup d’observateurs y ont trouvé des raisons d’optimisme.
Il y a pourtant lieu de modérer tout triomphalisme : avec 33 millions de personnes vivant avec le sida, nous atteignons des records - les 40 millions qui étaient évoqués, il y a deux ans, étaient approximatifs et dus à de mauvais retours.
Si la transmission mère-enfant a fortement baissée depuis deux ans passant de 410.000 enfants contaminés à 370.000, le nombre d’orphelins du sida est inquiétant car il monte à 12 millions.
Certains pays connaissent toujours une augmentation des infections, notamment le Vietnam, la Chine , la Russie , le Kenya, etc…
C’est dire que la vigilance est nécessaire mais aussi les crédits : pour soigner tout le monde, il faudrait 42 milliards d’euros par an. On ne dispose aujourd’hui que de 10 milliards de dollars par an…
En direct de Mexico et par téléphone, je répondrai ce lundi vers 14h30 aux questions de Brigitte Lahaie sur RMC.
Alors que la 17ème conférence internationale sur le sida s’est ouverte hier, il s’agira d’évoquer les principaux dossiers qui y seront traités et aussi l’absence de représentation ministérielle de la France à cette conférence.
Même si cette information a été annoncée avant le congrès du sida de Mexico, c’est en effet une excellente nouvelle : l’espérance de vie des patients infectés par le virus du sida dans les pays développés a augmenté de 13 ans depuis l’arrivée des trithérapies. La baisse de mortalité est de 40%.
L’espérance de vie pour les séropositifs est désormais élevée puisqu’elle de 69,4 ans pour 80 ans pour les séronégatifs.
Les espérances de vie sont plus longues pour les femmes mais plus courtes pour les patients infectés par injection de drogue.
Cette bonne nouvelle ne concerne malheureusement pas les pays du sud où seuls 3 millions de personnes sont soignés sur les 9 millions qui ont besoin de traitement. Au Zimbabwe, l'espérance de vie est inférieure à 40 ans...
Des résultats qui montrent encore les efforts considérables que doivent faire les pays du G8 pour faire cesser ce scandale : au nord, les malades survivent, au sud ils meurent dans une indifférence glacée.
Avant de m’envoler pour Mexico, Christophe Michel m’a demandé pour un podcast pour ELCS ce que j’attendais de ce congrès. Voilà ma courte réponse en images.
Lire aussi mon interview au Post.fr (ici), mes réactions sur AgoraVox.fr (ici), Cyberpresse.fr (ici), Entrevue.fr (ici),
Par téléphone, de Mexico, je serai invité de France Inter dans le journal de ce dimanche soir vers 18h30 à l’occasion de l’ouverture du 17ème Congrès international sur le sida qui s’ouvre demain soir à Mexico.
J’évoquerai bien sûr ma joie de voir enfin les Etats-Unis s’ouvrir aux personnes séropositives.
Voir l'annonce des invités radios de ce week-end (ici).
Je serai le seul Français sur une quarantaine d’orateurs venus du monde entier à intervenir à la 1ère Marche internationale contre l’homophobie qui se déroulera ce samedi à partir de midi. L’intervention demandée aux intervenants doit être courte : « une minute contre la stigmatisation, la discrimination et l’homophobie ».
Je vous reproduis mon texte en français que je lirai en … espagnol !!!
« Chers amis,
Je m'appelle Jean-Luc Romero. Je suis un élu de la région Paris-Ile-de-France et président d'Elus Locaux Contre le Sida en France où j'ai dit ma séropositivité. Je suis le seul responsable politique à en avoir parlé à ce jour dans mon pays du virus qui me dévore. Je suis aussi gay. C'est dire à quel point la marche qui a lieu aujourd'hui à Mexico me tient à cœur et à quel point votre combat est le mien.
Une question, une simple question : l’homosexuel est-il un danger, un fauteur de trouble, une menace à l’ordre public, devrait-on le traiter comme un criminel ou un terroriste ? Comme aussi les personnes qui vivent avec le sida et qui ne peuvent voyager...
Voilà bien des questions absurdes dont la réponse devrait, pour tous, être totalement évidente. Pourtant elle ne l’est pas, malheureusement pas, dramatiquement pas : plus de 70 pays à travers le monde appliquent des lois criminalisant les relations sexuelles entre personnes adultes et consentantes de même sexe. Pire, dans une dizaine de nations, l’homosexualité est punie de la peine de mort. Oui, vous avez bien entendu, en 2008, être homosexuel peut vous valoir la mort.
Face à cet insupportable et dramatique constat, il nous faut réagir.
Il est essentiel de marquer notre solidarité face aux victimes quotidiennes de l’homophobie et de dénoncer cette logique discriminatoire qui, malheureusement, est une réalité acceptée et institutionnalisée dans de nombreux pays.
Il est nécessaire que les Etats du monde entier mettent en place politique ambitieuse et cohérente de répression de l’homophobie, d’éducation à la tolérance et de mise en œuvre de l’égalité des droits, afin de déconstruire les préjugés qui nourrissent les actes et propos homophobes. En septembre prochain, il est nécessaire que l'ONU demande la fin de la pénalisation de l'homosexualité dans le monde. la France joue actuellemetn un rôle acif dans ce sens.
L’homophobie est une logique d'infériorisation, d'exclusion, de stigmatisation et, parfois, d'anéantissement de l'autre. C’est surtout une logique indigne, insupportable et profondément imbécile !
Contre l’homophobie, tous ensembles, associatifs, politiques, citoyens, médias, nous devons faire de cette lutte une vraie priorité ! C’est notre devoir, notre responsabilité !
Homos, hétéros du monde entier, battons nous contre les discriminations et pour l'égalité. »
Voir l'article d'Actu Gay (ici).
En ma qualité de président d’honneur, je me suis associé au recours contre le fichier Edvige devant le Conseil d’Etat d’Aujourd’hui, Autrement et de mon ami Jonathan Denis qui a souhaité faire ce recours aux côtés de Cap 21, parti présidé par Corinne Lepage.
Pour mémoire, en ma qualité de président d’ELCS, j’ai saisi le CNS et la Halde il y a déjà une dizaine de jours.
Voir la dépêche AFP (ici), Illico (ici), le recours (ici).
Je répondrai aux questions des journalistes de Radio Orient au JT de 12h00. Cette radio peut être entendue en FM sur 94.3 à Paris.
J’évoquerai, une nouvelle fois, l’interdiction de circuler des personnes séropositives.
Le numéro 23 de la Lettre « ELCS Infos », spécial 17ème congrès mondial contre le sida qui commence dimanche à Mexico vient de sortir.
Vous pouvez la recevoir par simple demande en cliquant ici.
Hier midi, j’ai présenté la contribution d’ELCS pour le congrès international contre le sida au cours d’une conférence de presse dans le centre de Paris. J’ai, comme vous l’imaginez, longuement évoqué les interdictions de circuler des personnes séropositives.
Une bonne nouvelle risque d’arriver durant le congrès puisqu’après le Sénat, la chambre des représentants américains vient de lever les interdictions de circuler et de s’installer pour les personnes séropositives. On attend désormais la signature du président américain qui devrait arriver en plein congrès. Une magnifique nouvelle, si elle arrive !!! On attend depuis tellement longtemps
Par contre, j’ai regretté devant la presse que la France ne soit représentée par aucun ministre à Mexico, notamment le ministre des affaires étrangères très absent sur ce dossier depuis 2 ans…
Voir la dépêche de l'AFP (ici), l'article du Figaro.fr (ici), d'Illico (ici) et (ici), d'Ouest France (ici), de Romandie News (ici), de RMC (ici), du Monde.fr (ici).
A l’occasion de la conférence de presse que j’ai donnée ce matin à quelques jours de la conférence sur le sida de Mexico, j’ai notamment été interviewé par Le Monde.fr.
Un texte et deux interviews sont en ligne dès à présent. Vous pouvez cliquer (ici) pour lire l'article, puis (ici) et (ici) pour les interviews audio.
Déjà qu’en matière architecturale – ça va changer avec les tours ? – il y a bien longtemps que Paris ne montre plus le chemin de l’audace et de la modernité. Mais là, avec la récente décision de la préfecture qui encadre drastiquement les ouvertures des bars de nuit, on frôle le retour en arrière… A côté du Paris musée, on aura une belle endormie.
Alors que depuis quelques années, les gens courent à Londres, Barcelone et même Bruxelles pour s’amuser, cela ne risque pas de changer.
Certes, il s’agit de respecter la tranquillité de chacun, mais une capitale c’est un lieu de vie et de fête aussi !
En supprimant nombre d’autorisations de fermer à 5 heures, la préfecture va accentuer la fuite des jeunes qui décidément ne sont pas les bienvenus pour s’amuser dans la … ville lumière !
A quand le couvre feu à Paris ?