Invité du JT de Itélé sur les 86% de Français favorables à l'euthanasie (photos)
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A l’occasion de la campagne des élections présidentielles et pour poser les enjeux du débat sur l’euthanasie, j’ai fait rééditer « Les voleurs de liberté » aux éditions L’esprit frappeur, mon livre sorti en 2009 qui explique mon combat pour l’Ultime Liberté, celui de l’ADMD et bien sûr l’histoire de la lutte contemporaine pour obtenir ce dernier droit.
Cette nouvelle édition est actualisée avec une postface sur les années 2009/2012 et Noëlle Châtelet m’a fait l’honneur de me livrer une magnifique préface.
N’hésitez pas à profiter de l’été pour lire ce livre et, pour ceux qui n’en sont pas encore convaincus, comprendre la pertinence et l’urgence d’une loi qui légalise l’euthanasie. Pour aussi comprendre qu’une loi qui autorise la bonne mort est la seule qui évite les dérives : en plaçant la volonté du mourant au centre, elle protège celui qui veulent mourir le plus tard possible et celui qui veut partir car il n’en peut plus de ses souffrances. Bonne lecture !
Récemment, mon site Internet a été revu de fond en comble. Nouvelles rubriques, nouveau look, liens faciles vers les pages des réseaux sociaux.
Le site est aujourd’hui totalement à jour et vous pouvez le visiter en cliquant (ici).
Je serai invité de Brigitte Lahaie ce vendredi 18 mai entre 14h et 16h00. Au lendemain de la journée mondiale contre l’homophobie, ce sera l’occasion de revenir sur ce sujet mais aussi sur mon dernier livre « Les voleurs de liberté (2) – Vers un avenir libéré de la souffrance ! »
La radio du Nord-Pas-de-Calais, RDL, organise un débat sur l’euthanasie ce lundi 14 mai de 9h45 à 11h00 dans l’émission « Entre nous. »
J’interviendrai par téléphone au cours de cette émission en ma qualité de président de l’ADMD et d’auteur des « Voleurs de liberté (2) – Vers un avenir libéré de la souffrance ! »
Noëlle Châtelet m’a fait l’honneur de préfacer mon dernier ouvrage « Les Voleurs de liberté (2) vers un avenir libéré de la souffrance » paru le mois dernier aux Editions L’Esprit Frappeur. Vous retrouvez ci-dessous le magnifique texte de Noëlle.
Je me souviens d’un certain 30 janvier 2010. Nous fêtions alors les 30 ans de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dans les salons de la mairie de Paris, qui n’avaient pu accueillir, faute de places, les quelques mille cinq cents personnes qui voulaient se joindre à nous pour cette rencontre, éminemment symbolique.
Si la ferveur et l’esprit militant étaient au rendez-vous, nous avons tous senti, ce jour-là, combien le mot « fête » convenait mal pour témoigner d’un combat qui, après trente années d’efforts, reste encore à gagner. Il me semble que c’est dans cet esprit de fidélité à une cause, mais aussi de lassitude, légitime, qu’il faut lire cet ouvrage.
Porté par la volonté de revenir sur l’exigence morale et citoyenne qu’implique un tel combat, Jean-Luc Romero ne se cache pas d’une certaine impatience pour ne pas dire colère. Elles émaillent, ici et là, son propos.
Le titre même : « Les voleurs de liberté » est significatif de cette juste exaspération. Il est volontiers polémique puisqu’il désigne par cette image forte d’un « vol », d’une dépossession, tout ce qui contrarie ce droit inaliénable : la liberté de choisir sa mort.
On l’a bien compris, ce texte n’est pas seulement un état des lieux concernant les lois en vigueur concernant la fin de vie, mais un plaidoyer vibrant et infiniment personnel de son auteur.
C’est ce qui en fait la force et l’intérêt, au-delà de l’information, elle aussi toujours et plus que jamais nécessaire.
Jean-Luc Romero, d’emblée, s’implique subjectivement. Il fait référence à son propre combat par rapport au sida, pour vaincre la maladie, et aux souvenirs meurtris de souffrances et de morts révoltantes autour de lui.
Cette subjectivité n’a rien d’un dérapage narcissique, elle nourrit au contraire sa connaissance d’homme qui sait, par expérience, ce que la mort veut dire et combien elle mérite notre prévenance. Je crois sincère et surtout efficiente cette référence aux épreuves personnelles sur la question de la fin de vie, tout particulièrement.
A 19h00, en ce vendredi 13, à la maison des associations de Troyes et à l’invitation de l’association Contact Aube, je participerai à un débat autour de mon livre « Homopoliticus, comme ils disent… » paru en mai dernier. L’occasion de revenir sur les rapports complexes entre la politique et l’homosexualité. Cette réunionest publique.
Lire sur le site (ici)
Cette semaine soit le bouleversant livre de Michèle de Somer, écrit par le journaliste Frédéric Veille « Donnez à mon fils le droit de mourir ! – Le dernier cri d’amour d’une mère. » Ce livre est un plaidoyer pour ce qui devrait être un droit humain.
Je vous reproduis ci-dessous ma préface.
En lisant ce manuscrit du journaliste Frédéric Veille, en me rappelant qu’Eddy de Somer et Vincent Humbert étaient voisins de chambre, allongés tous les deux sur un pauvre lit de souffrance, je pense à ce poème de Louis Aragon, La rose et le Réséda.
Non pas que l’un croyait au ciel et que l’autre n’y croyait pas. Non. Je n’en sais rien.
Mais parce que leur histoire, sans cesse, se rejoint, se croise, s’appelle et se répond. Deux jeunes hommes brisés, unis dans un même destin tragique, au cœur d’un commun combat. Celui pour la vie et pour la liberté.
Parce que les deux garçons, après avoir lutté avec leurs médecins pour retrouver une partie de cette vie attrayante et emplie de promesses qui s’offrait à eux, ont exprimé la même volonté de mettre sereinement un terme à leurs souffrances physiques et psychiques, devenues inapaisables et jugées par eux-mêmes inutiles.
Si tous les deux étaient fidèles à la liberté, notre Pays, lui, dans le domaine qui est le plus personnel, le plus intime, qui concerne chaque individu dans ce qu’il a de plus sacré – sa propre vie – vivait sous le régime de la dictature : celle de l’acharnement thérapeutique, avant 2005 ; celle de l’acharnement palliatif – frappé de paupérisation – depuis la loi du 22 avril 2005.
Il fallut bien que Marie et Michèle, mères courages atteintes dans leur chair, entendent puis tentent, avec leur cœur, de comprendre et de répondre à la demande d’un enfant chéri.
L’une réussit. L’autre non. Pourquoi ? Comment ? Peu m’importe.
Ce qui compte, c’est qu’il fallut se cacher, avoir peur, pleurer. La clandestinité nous renvoie à Aragon, dans un pays qui dicte et prive de liberté.
Le calvaire de Vincent prit fin – alors que commençait celui de Marie, pourchassée, questionnée, humiliée – tandis que celui d’Eddy semble sans fin, toujours prisonnier de son pauvre corps décharné, privé du regard de sa mère, morte.
Quelle cruauté lorsque le sort s’acharne. Quelle injustice lorsque les solutions ne sont pas également données par la loi mais qu’elles doivent être arrachées clandestinement dans la pénombre.
Si la tragédie de la vie d’Eddy de Somer et de sa maman – que décrit avec tant d’émotion Frédéric Veille, comme il le fit avec Vincent et Marie Humbert - doit ouvrir sur une espérance, il faut qu’elle serve – avec les milliers de drames que nous connaissons, certains rapportés par la presse, d’autres plus intimes – à faire comprendre à nos gouvernants qu’une loi juste, de liberté, évite les dérives, l’arbitraire, la solitude du médecin en face de cas graves et sans espoir, la tristesse des mamans et la peine des enfants.
Une loi juste, de liberté, permet à chacun, dans un cadre sanitaire parfaitement clarifié, de choisir à quel moment sa propre vie n’est plus qu’une survie, absurde, douloureuse, inutile.
La dignité de chacun, bien sûr, est en jeu. Définie par soi-même et pour soi-même, à l’exclusion de tout autre.
Il est aussi question de la paix et de la sérénité que procure une mort attendue, préparée. De la paix et de la sérénité que permettent les adieux faits, les mots d’amour échangés pour une toute dernière fois.
De la paix et de la sérénité qui ne seront jamais offertes à une maman qui, parce que rien n’est prévu pour secourir son enfant, doit s’arranger avec sa conscience, trouver les complaisances, rechercher les cachettes, obtenir les instants de solitude. Et agir. Ou pas.
En lisant ce livre, je veux que chacune et chacun se rappelle qu’il est des pays, humains et respectueux des libertés individuelles, qui offrent à chacun la fin de vie qu’il aura décidée : non pas dans une alternative entre la vie et la mort, bien sûr, mais dans une alternative entre deux morts : celle choisie et organisée, apprivoisée, et celle subie, imposée, qui arrive au détour d’une nuit, dans la solitude, et laissant à jamais aux proches le sentiment d’un manquement à un devoir d’humanité, le deuil impossible à faire.
Michèle de Somer, c’est chacune et chacun d’entre nous. Réfléchissons.
Je serai l’invité de Jean-Baptiste Marteau ce samedi 24 mars 2012 à 7h20 sur LCI. J’évoquerai la grande manifestation de l’ADMD qui se déroulera à 13h00 place de la République et qui sera suivie d’une interpellation des candidats à l’élection présidentielle au Cirque d’hiver. L’occasion aussi d’évoquer mon livre « les voleurs de liberté – Vers un avenir libéré de la souffrance ? »
A l’occasion de la sortie de la nouvelle version des « Voleurs de liberté » et de la manifestation de l’ADMD du 24 mars pour notre Ultime Liberté, je serai l’invité de Bernard Thomasson ce jeudi 23 mars en direct à 12h45 sur France Info.
C'est aujoud'hui que sort "Les voleurs de liberté (2) - Vers un avenir libéré de la souffrance" aux édiitons l'Esprit frappeur. Vous y trouverez une magnifique préface de Noëlle Châtelet et une longue postface 2009/2012 qui met en perspective notre combat et les élections présidentielles et législatives de 2012.
A l’occasion de la mobilisation pour obtenir notre Ultime Liberté, je ressorts – 5è réédition – les Voleurs de liberté - Vers un avenir libéré de souffrance ! aux éditions « L’Esprit frappeur ». Mais cette nouvelle édition a été complétée puisqu’on y retrouve une magnifique préface de Noëlle Châtelet et une postface que j’ai rédigée sur les années 2009-2012 et qui démontre au final les effets pervers de l’actuelle loi sur la fin de vie et surtout les moyens qu’utilisent les anti euthanasie pour nous empêcher d’obtenir une loi sur la fin de vie réellement respectueuse de la volonté du mourant…
Sortie prévue: le 22 mars!
Vous pouvez retrouver mes dernières interventions dans des medias audiovisuels en podcast.
Pour écouter mes réponses sur l'homosexualité et la politique dans Les Mireille sur Le Mouv', cliquez (ici).
J'ai aussi débattu sur la question de la légalisation de l'euthanasie et du honteux rapport de l'observatoire sur la fin de vie à 450 000€, sur France 5 dans C à vous, cliquez (ici).
J'étais enfin l'invité du JT de LCP-AN sur l'UMP et son rapport singulier à l'homosexualité : cliquez (ici).
Je serai l’invité de l’émission « Les Mireille » ce dimanche de 14h00 à 15h00. Dans cette émission animée par Stéphanie Cabre et trois chroniqueuses, j’aborderai la question de l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe et cela dans la perspective de la prochaine élection présidentielle. Pour accéder au site de l’émission, cliquez (ici).
Réécouter l'émission en cliquant (ici).
A l’invitation de l’association étudiante « SILENCE H », je débattrai des relations entre les responsables politiques et la question de l’homosexualité dans la suite de mon livre « Homopoliticus, comme ils disent… ». Ce débat aura lieu ce lundi 13 février à la faculté de médecine Henri Warembourg, à 19h30 - Avenue Eugène Avinée à Loos.
« Silence H » est une association d’étudiants en médecine lillois ayant pour objectif la promotion de la diversité des sexualités et de la culture dans le milieu médical et les universités. Ce sera aussi un réel plaisir de revenir dans ma région d'origine et dans la ville dans laquelle j'ai commencé mes études universitaires...
Je serai l’un des invités de Robert Ménard ce jeudi 2 février à 7h30 sur Sud Radio sur le thème : « les gays virent-ils à droite ? » vers 7h10.( en rediffusion vers 23h10)
Etant l’exemple inverse, je pense aussi que cela n’est pas exact comme l’a démontré une étude/sondage du Cevipof qui assure que les gays voteraient à 53% pour la gauche (67% au 2è tour) et 20% pour la droite. Mais ce qui est vrai c’est qu’ils seraient 17% à voter FN, ce qui est important.
J’avais déjà longuement évoqué cette question dans mon dernier livre « Homopoliticus, comme ils disent… » expliquant qu’une partie des gays qui avaient voté Sarkozy à la dernière élection, déçus d’entendre des élus UMP avoir des propos homophobes sans aucune réaction de leurs instances – Vanneste vient d’être réinvesti comme candidat UMP ! – se laisse séduire par Marine Le Pen qui a évoqué à plusieurs reprises la lutte contre l’homophobie… mais pour opposer les gays aux musulmans...
En tous cas, une chose est sûre, et comme je le rappelle souvent, et dans l’état d’esprit actuel des dirigeants de l’UMP, en 2012, un gay qui vote conservateur c’est comme une dinde qui vote pour Noël !