Débat sur l'euthanasie sur Sud Radio à 10h00
Ce mercredi, de 10 à 11h, je participerai au débat "Le grand référendum" sur Sud Radio sur la question de la fin de vie et de l'euthanasie.
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Ce mercredi, de 10 à 11h, je participerai au débat "Le grand référendum" sur Sud Radio sur la question de la fin de vie et de l'euthanasie.
Ce dimanche 24 août, de 18h30 à 20h00, je participe à un grand débat sur la fin de vie animé par Hervé Chabalier sur Europe 1.
Face à deux opposants, je défendrai avec le professeur Jean-Louis Touraine la nécessité de voter très rapidement une loi sur le droit de mourir dans la dignité.
[Attention: débat enregistré début juillet avant le décès de Nicole Boucheton]
Mon amie Nicole Boucheton, humaniste, libre penseuse, femme engagée, vice-présidente de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, a dû partir en Suisse, le 6 août dernier, parce qu'elle était arrivée au stade terminal de son cancer et que l'occlusion intestinale menaçait à tout instant de la rendre dépendante de manière définitive pour ses derniers jours. Elle ne le voulait à aucun prix et la médecine, agissant dans le cadre de la loi du 22 avril 2005 dite loi Leonetti, du nom de son rapporteur, ne lui permettait pas autre chose que de souffrir, de sombrer dans un état de dégradation qu'elle ne souhaitait pas et de mourir à l'aide d'une sédation, c'est à dire par privation d'alimentation et d'hydratation (la mort de faim et de soif) sous contrôle médical.
Femme libre, Nicole a pris en conscience la décision qu'elle estimait la meilleure pour elle-même : le départ en Suisse où le suicide assisté est accepté. Sa famille, ses amis, toutes celles et tous ceux qui l'aimaient, l'ont accompagnée dans cette épreuve dans laquelle elle a fait montre de courage, de lucidité, de dignité et, avant tout, d’une grande sérénité.
Bien sûr, aujourd'hui, nous sommes émus et tristes en pensant à Nicole. Mais nous savons qu'elle est en paix avec elle-même et qu'elle a eu, somme toute, la vie qu'elle désirait, du début à la fin.
Malade, exilée en Suisse car la France, pays des Droits de l'Homme, ne reconnait à personne le droit d'éteindre lui-même la lumière, Nicole est aujourd'hui décédée. Ses cendres reposent en paix de la façon qu'elle souhaitait.
Suprême gifle qui lui a été donnée de manière posthume, le journal Ouest France, invoquant un devoir de neutralité qu'il ne respecte pourtant pas lorsqu'il s'agit d'annoncer des offices religieux, de reproduire des prières - je n'ai rien contre - a refusé de publier le faire-part de décès qu'elle avait elle-même rédigé, qu'elle ne souhaitait pas voir modifié, et pour lequel, très normalement, il faut payer un prix.
Voilà que Ouest France, journal quasi monopolistique dans l'ouest de notre pays, financé en partie par nos impôts (à hauteur de 6 centimes par exemplaire vendu), fait le tri entre les bonnes morts et les mauvaises morts, les bonnes annonces et les mauvaises. Entre les bonnes personnes et les mauvaises ?
Malade, exilée, décédée donc, la mémoire de Nicole a été humiliée. Bafouée. Au nom d'une morale archaïque, de la censure d'une presse qui refuse que la société évolue et accorde le droit à chacun d'être, de vivre et de mourir différemment.
Alors certes, un journal peut avoir une ligne éditoriale. Mais le droit ne donne pas tous les droits, et surtout pas celui d'humilier une femme qui, toute sa vie, s'est battue aux côtés des plus faibles pour que chacun, à sa propre façon, puisse jouir de sa liberté.
Je rends hommage, comme président de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, mais aussi comme ami, à Nicole Boucheton, partie trop jeune, trop vite, trop loin, mais partie libre, emportant avec elle la conscience inébranlable d'avoir agi en femme digne, libre et moderne.
A lire sur le Huffinton Post (ici).
A 18h15, ce vendredi 15 août, je serai l'invité de RTL pour évoquer le suicide assisté de ma vice-présidente à l'ADMD Nicole Boucheton qui a dû s'éxiler en Suisse pour mourir dans la dignité. J'évoquerai aussi le débat sur la fin de vie voulu par le président de la République et l'incroyable nomination de l'UMP Jean Leonetti qui travaille sur un nouveau texte, à la demande du gouvernemen (sic) alors q'uil a échoué depuis 10 ans sur la question de la fin de vie.
En recevant un mail d'Alain, l'époux de Nicole Boucheton, je ne croyais pas ce que je lisais. Le journal Ouest France refuse de publier le faire-part de la vice-présidente de l'ADMD si n'est pas retirée la référence à l'exil en Suisse auquel à été contrainte Nicole pour mourir comme elle le souhaitait. (Texte ci-dessous) Ce journal qui est largement subventionné par les aides à la presse (6 centimes par numéro) - donc pas nos impôts ! - refuse de publier un faire-part "payant" comme il le propose habituellement à tous ses lecteurs. C'est une décision indigne, discriminatoire et peu républicaine de la direction de ce journal. C'est même une censure contre lequel ce journal est censé pourtant se battre. Je sais que certains journalistes de Ouest France désapprouvent cette décision et je les en remercie. Ça ne fait que confirmer l'attitude peu humaine d'une direction qui fait pourtant souvent allusion dans ses editos a la "charité chrétienne". Juste des mots...
Lire aussi : Le Figaro (ici).
[Alain Siouville, son époux, Françoise Boucheton, sa soeur, vous font part du décès de Nicole Boucheton Vice Présidente de l'ADMD à l'âge de 64 ans, contrainte de s'exiler en Suisse, pays humaniste, pour y mourir selon sa volonté le 7 août 2014.]
Après la conférence internationale de Melbourne sur le sida, je suis l’invité ce vendredi de la radio LFM à 18h00 (ici).
Ce sera l’occasion pour moi de faire un bilan de cette grande conférence internationale et d’évoquer les enjeux nationaux et internationaux de la lutte contre le sida au moment où les dépenses militaires mondiales explosent (1747 milliards de dollars) et les financements pour le VIH (19 milliards de dollars) stagnent !
L’été arrive. Certains d’entre vous vont partir. D’autres, moins chanceux, vous devoir rester chez eux ; la maladie, la fatigue, la crise économique ne prennent pas de congé. Je leur adresse une pensée particulière.
Une fois encore, notre rentrée sera riche en événements. « 100 fois remettre sur le métier son ouvrage », diront les uns. « Ne rien lâcher », diront les autres. Tant que nos gouvernants n’auront pas respecté leur promesse légitime de donner à chaque citoyen le droit de choisir les conditions de sa propre fin de vie, parce que la vie se termine, nous devrons rester mobilisés.
Mobilisés grâce à cette lettre, encartée en page 3 de ce Journal, à envoyer au Premier ministre, Manuel Valls. Elle reprend les termes de celle que les membres de notre comité d’honneur lui ont déjà envoyée. Mettez votre nom et votre signature. Timbrez l’enveloppe. Si vous le pouvez, ajoutez votre propre témoignage. Les fins de vie de ceux que nous avons aimés ont été parfois si douloureuses…
Mobilisés lors de pique-niques militants que le conseil d’administration a proposé à vos délégués d’organiser. Moment convivial et de solidarité. Moment de rencontre avec d’autres adhérents de l’ADMD. Moment de médiatisation si nous avons des images colorées à offrir aux journalistes.
Mobilisés lors d’une grande réunion publique que nous souhaitons organiser à Paris à l’automne. En mars 2012, la réunion au Cirque d’Hiver a été un grand succès. Si nous trouvons la salle adéquate, nous souhaitons de nouveau faire une démonstration de force.
Mobilisés lors de la désormais traditionnelle Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, le dimanche 2 novembre. Ce sera la septième édition…
Bien sûr, nous vous sollicitons souvent. Certains nous en font le reproche. Pourtant, nous répondons ainsi à tous ceux de nos adhérents qui nous demandent plus d’actions, plus de modernité, plus d’audace. Nos sommes au 21ème siècle. Les temps changent. Nous ne pouvons pas travailler comme il y a 20 ans. Nous devons nous adapter comme savent le faire les adversaires de notre ultime liberté. Nous devons être plus offensifs.
François Hollande a évoqué en janvier dernier une loi de consensus : nous n’en voulons pas. Comment faire plaisir à tout le monde sur un sujet si important ? La légalisation de l’avortement fut-elle consensuelle ? Et l’abolition de la peine de mort ? Le consensus, celle la facilité, la mollesse, l’insatisfaction générale érigée en doctrine de gouvernement… Nous n’acceptons pas qu’une fois encore Jean Leonetti soit chargé de préparer un texte sur la fin de vie. Nous devons frapper fort. Nous en avons la capacité militante et les moyens financiers.
Au nom de notre conseil d’administration, je vous souhaite un bel été, un temps de repos autant que possible pour chacun d’entre nous.
Pour celles et ceux qui n’ont pas écouté « Dernière pages avant la nuit » sur France Info, ce mardi, et qui souhaitent connaître mes goûts en termes de lectures, vous pouvez écouter, ou réécouter le podcast de l’interview sur le site de France Info en cliquant (ici).
A l'occasion de la Marche des Fiertes LGBT, je serai invité en duplex du départ de la marche sur I-Télé à 12h45.
En ce jour de marche des Fiertés LGBT, je serai l’invité politique de Benjamin Petrover à 8h20 sur Europe 1.
Outre les questions LGBT, nous reviendrons sûrement sur l’actualité de la fin de vie de cette semaine.
Pour écouter le podcast: (ici)
Alors que selon un nouveau sondage 9 Français sur 10 sont favorables à la légalisation de l'euthanasie, et que le gouvernement tergiverse sur la fin de vie, je participerai au débat de RTL sur la fin de vie ce jeudi à partir de 13h00.
Je serai l'invité de Sud Radio sur la question de la fin de vie à 18h15.