Invité du Grand Journal sur Canal Plus à 20h00
Avec le professeur Willy Rozenbaum et Christophe Dechavanne, je suis invité du Grand Journal de Canal Plus, à 20h00, pour le lancement du Sidaction qui démarre demain.
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Avec le professeur Willy Rozenbaum et Christophe Dechavanne, je suis invité du Grand Journal de Canal Plus, à 20h00, pour le lancement du Sidaction qui démarre demain.
Que répondre à ceux qui pensent que la proposition de loi de MM. Claeys et Leonetti, votée en première lecture à l’Assemblée nationale le mardi 17 mars 2015, est une avancée ?
Voyons cela point par point…
A l’article 2, alinéa 3, il est indiqué que « La nutrition et l’hydratation artificielles constituent un traitement. » Cela est vrai depuis la loi Kouchner de 2002. Il y a 13 ans déjà. Avancée ? Non, statu quo…
A l’article 3, alinéa 5, il est indiqué que « lorsque le patient ne peut pas exprimer sa volonté et au titre du refus de l’obstination déraisonnable mentionnée à l’article L. 1110-5-1, dans le cas où le médecin arrête un traitement de maintien en vie, le médecin applique une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès associée à une analgésie. » Cela existe déjà depuis le décret 2010-107 du 29 juillet 2010, dans son article 2, qui prescrit la mise en œuvre des traitements sédatifs en cas d’arrêt des traitements curatifs ; décret signé par François Fillon, premier ministre, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, et Michèle Alliot-Marie, garde des Sceaux. Avancée ? Non, statu quo…
A l’article 8, à propos des directives anticipées qui seraient, selon certains, opposables et contraignantes... Outre le fait que les directives anticipées existent déjà dans l’article L. 1111.11 du code de la santé publique, dans le nouveau texte « elles s’imposent au médecin, pour toute décision d’investigation, d’actes, d’intervention ou de traitement, sauf en cas d’urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation. Si les directives anticipées apparaissent manifestement inappropriées, le médecin doit solliciter un avis collégial. La décision collégiale s’impose alors et est inscrite dans le dossier médical. » Donc, le médecin restera, dans les faits, libre d’appliquer ou pas les directives anticipées. Avancée ? Non, statu quo…
De plus, dans ce même article 8, il est précisé que ces directives anticipées « sont rédigées selon un modèle unique dont le contenu est fixé par décret en Conseil d’Etat après avis de la Haute Autorité de santé ». Jusqu’à présent, ces directives anticipées pouvaient être rédigées sans aucun formalisme, sur papier libre. Aujourd’hui, une contrainte de forme existe. Avancée ? Non, régression…
Au final, cette proposition de loi que beaucoup de parlementaires nous présentent comme une avancée – certains ravis de détourner l’attention des Français de leurs promesses de campagne non tenues, certains autres ravis de ne rien changer à une loi dogmatique – n’est qu’un ripolinage consensuel et politicien de la loi actuelle.
Pendant ce temps, les Français vont continuer de mal mourir, de connaître les affres de la dénutrition et de la déshydratation qui se traduisent par une agonie, le rabougrissement d’un corps qui va se décharner et dont les muscles vont s’atrophier, des souffrances psychologiques pour le patient, pour ses proches et pour l’équipe soignante. Et qui sera responsables de ces agonies ? Personne. Comme toujours.
Eh bien non. Les parlementaires qui voteront ce texte, ce mardi après-midi, seront comptables de ceux que nous aimons et qui mourront mal. Au regard des consciences, au moins. Un bien faible prix à payer pour leur manque de courage politique.
Jean-Luc Romero
Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
Mardi 17 mars 2015 - Le Huffington Post (ici)
Alors que les députés doivent adopter le funeste projet Leonetti sur la fin de vie, je serai l’invité de Wendy Bouchard sur Europe 1 à 13h30 pour un débat avec un adversaire de l'euthanasie.
Je serai l’invité de l’émission « L’oreille indiscrète » sur Radio Pluriel ce lundi à 12h00 pour évoquer la question de la fin de vie.
A lire aussi : Paris Match (ici), Paris Normandie (ici), Le Figaro (ici), Family Protect (ici), MetroNews (ici).
Ce jeudi, à 7h49, je serai l'invité de France Bleu Nord pour évoquer la proposition de loi sur la fin de vie qui devrait être adoptée, mardi prochain, en première lecture à 'Assemblée nationale. Je rappelerai les raisons de mon opposition à ce texte.
Je débattrai ce soir avec trois opposants de l'euthanasie - bel équilibre ! - dans l'émission "Ca vous regarde" sur LCP-AN à 20h30. Ce débat, animé par Arnaud Ardoin, sera rediffusé à 23h30.
En cette vingtième année d’existence, Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) sort sa 37ème lettre d’information.
Vous pouvez demander à recevoir cette lettre en écrivant (ici) pu la lire en pdf (ici).
Et n’hésitez pas à nous rejoindre et à adhérer à ELCS (ici) !
On a besoin de vous !
Alors que se déroule la discussion de la proposition Leonetti sur la fin de vie, je débattrai sur France 24 ce mardi à 19h30.
A l'occasion du débat sur la fin de vie à l'Assemblée nationale, je débattrai en direct sur I-Télé dans Galzi jusqu'à minuit de 22h40 à 23h15.
Ce dimanche, à 21h10, je serai l’invité de Rebecca Fitoussi et Julien Dommel dans « Ils vont faire l’actu » sur LCI.
Alors que s’achève la semaine de mobilisation de l’ADMD, et à deux jours du débat sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, ce sera l’occasion de rappeler que les Français ne veulent pas d’une loi Leonetti de gauche qui n’est, en fait, que la troisième mouture de la loi depuis 2005 !
Lorsque ce journal arrivera entre vos mains, la discussion parlementaire autour de la proposition de loi de MM. Claeys et Leonetti aura débuté Peut-être même aura-t-elle été achevée. Le Gouvernement a décidé de soutenir ce texte. Grâce aux moyens de procédure mis à sa disposition par le Parlement, je crains qu’aucun des amendements présentés par des députés favorables à l’euthanasie et au suicide assisté ne soit adopté.
Si tel devait être le cas, la triste loi de 2005 sera-t-elle légèrement modifiée par celle de 2015 : une aide passive à mourir au moyen d’une sédation accompagnée d’une dénutrition et d’une déshydratation, des directives anticipées opposables et contraignantes (voir ces termes page 17) mais sous conditions : qu’elles ne soient pas déclarées par les médecins comme « manifestement inappropriées » et dès lors qu’il n’y aura pas d’ « urgence vitale »…
Assurément, la volonté du patient ne sera respectée, comme aujourd’hui, que si elle convient au chef de service.
Cette loi, tous les militants du droit de mourir dans la dignité le comprennent, est encore une loi qui protègera le médecin et infantilisera le patient. Et tant pis pour lui s’il meurt mal…
Monsieur le président de la République, mesdames et messieurs les Députés, il est encore temps de respecter les promesses de campagne ? Sinon, elles sombreront dans la même indignité que ceux que nous aimons et qui meurent. Par votre faute…
1 fille - collégienne ou lycéenne - insultée sur 4 subit des injures de nature sexiste et 7% sont victimes de violences de nature sexuelle. L’écart de salaires dans le secteur privé entre femmes et hommes est de 24% et, même si les femmes comptent pour 46 % des salariés du privé, elles ne sont que 20% des cadres dirigeants et 20 % des membres des conseils d’administration du CAC 40. Une femme sur 10 est victime de violences conjugales.
A quelques jours de la Journée mondiale des droits des femmes, j’aimerai insister sur les nombreux progrès qui ont été réalisés depuis 50 ans, notamment via des lois affirmant le principe de l’égalité et punissant les inégalités de traitement ; j’aimerai mais les données que je vous liste ne me le permettent peu ou pas.
Le constat que nous pouvons dresser est clair : à l’école, en famille, dans les processus d’orientation, dans les loisirs, dès le plus jeune âge, nous clivons les destins des jeunes filles et garçons, selon bien trop souvent une lecture stéréotypée liée au genre.
Le Crips, via son action d’interventions en éducation à la sexualité en lycées et en CFA - depuis plus de 20 ans -, tente de lutter contre ce phénomène source de discriminations. Concrètement, lors de ces animations, le thème des relations filles-garçons est très majoritairement abordé. Ce faisant, le Crips, via l’interactivité et la discussion et non pas via des arguments d’autorité assénés comme des vérités indépassables et donc inaudibles, lutte contre les stéréotypes de genre et le sexisme.
Au regard de cet axe d’action, nous ne pouvons qu’approuver le nouveau plan d’actions « pour l’égalité entre filles et garçons », lancé par la ministre de l’éducation nationale le 25 novembre 2014. Pas simple, voire complexe, de se vouloir ambitieux (« La politique éducative en faveur de l’égalité entre les filles et les garçons à l’École […] a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel partagée par l’ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires. ») tout en dédramatisant les choses suite à la levée de boucliers que nous n’avons pu que déplorer quant à l’ABCD de l’égalité et son lot d’exagérations et de rumeurs toutes plus folles les unes que les autres.
Le Crips sera, comme d’autres, un acteur de ce nouveau plan d’actions tout comme il tendra à faire un réel travail de déconstruction des fantasmes et de pédagogie sur ces thématiques pour contribuer à aider les équipes éducatives. A suivre !
Flavie Flament consacre son émission à Damien et Nicolas Delmer, frères jumeaux atteints de mucoviscidose.
Damien est, avec Christophe Michel, le co-président de la commission des jeunes de l’ADMD.
Damien et Nicolas ont publié récemment un magnifique livre dont ils parleront dans cette émission. Je les rejoindrai quelques minutes pour dire dans cette émission toute l’admiration que j’ai pour tous les combats que ces deux amoureux de la vie mènent avec un immense courage.
Mon interview à partir de la 12ème minute.