Débat sur France 24 à 19h30
Alors que se déroule la discussion de la proposition Leonetti sur la fin de vie, je débattrai sur France 24 ce mardi à 19h30.
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Alors que se déroule la discussion de la proposition Leonetti sur la fin de vie, je débattrai sur France 24 ce mardi à 19h30.
A l'occasion du débat sur la fin de vie à l'Assemblée nationale, je débattrai en direct sur I-Télé dans Galzi jusqu'à minuit de 22h40 à 23h15.
Ce dimanche, à 21h10, je serai l’invité de Rebecca Fitoussi et Julien Dommel dans « Ils vont faire l’actu » sur LCI.
Alors que s’achève la semaine de mobilisation de l’ADMD, et à deux jours du débat sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, ce sera l’occasion de rappeler que les Français ne veulent pas d’une loi Leonetti de gauche qui n’est, en fait, que la troisième mouture de la loi depuis 2005 !
Lorsque ce journal arrivera entre vos mains, la discussion parlementaire autour de la proposition de loi de MM. Claeys et Leonetti aura débuté Peut-être même aura-t-elle été achevée. Le Gouvernement a décidé de soutenir ce texte. Grâce aux moyens de procédure mis à sa disposition par le Parlement, je crains qu’aucun des amendements présentés par des députés favorables à l’euthanasie et au suicide assisté ne soit adopté.
Si tel devait être le cas, la triste loi de 2005 sera-t-elle légèrement modifiée par celle de 2015 : une aide passive à mourir au moyen d’une sédation accompagnée d’une dénutrition et d’une déshydratation, des directives anticipées opposables et contraignantes (voir ces termes page 17) mais sous conditions : qu’elles ne soient pas déclarées par les médecins comme « manifestement inappropriées » et dès lors qu’il n’y aura pas d’ « urgence vitale »…
Assurément, la volonté du patient ne sera respectée, comme aujourd’hui, que si elle convient au chef de service.
Cette loi, tous les militants du droit de mourir dans la dignité le comprennent, est encore une loi qui protègera le médecin et infantilisera le patient. Et tant pis pour lui s’il meurt mal…
Monsieur le président de la République, mesdames et messieurs les Députés, il est encore temps de respecter les promesses de campagne ? Sinon, elles sombreront dans la même indignité que ceux que nous aimons et qui meurent. Par votre faute…
1 fille - collégienne ou lycéenne - insultée sur 4 subit des injures de nature sexiste et 7% sont victimes de violences de nature sexuelle. L’écart de salaires dans le secteur privé entre femmes et hommes est de 24% et, même si les femmes comptent pour 46 % des salariés du privé, elles ne sont que 20% des cadres dirigeants et 20 % des membres des conseils d’administration du CAC 40. Une femme sur 10 est victime de violences conjugales.
A quelques jours de la Journée mondiale des droits des femmes, j’aimerai insister sur les nombreux progrès qui ont été réalisés depuis 50 ans, notamment via des lois affirmant le principe de l’égalité et punissant les inégalités de traitement ; j’aimerai mais les données que je vous liste ne me le permettent peu ou pas.
Le constat que nous pouvons dresser est clair : à l’école, en famille, dans les processus d’orientation, dans les loisirs, dès le plus jeune âge, nous clivons les destins des jeunes filles et garçons, selon bien trop souvent une lecture stéréotypée liée au genre.
Le Crips, via son action d’interventions en éducation à la sexualité en lycées et en CFA - depuis plus de 20 ans -, tente de lutter contre ce phénomène source de discriminations. Concrètement, lors de ces animations, le thème des relations filles-garçons est très majoritairement abordé. Ce faisant, le Crips, via l’interactivité et la discussion et non pas via des arguments d’autorité assénés comme des vérités indépassables et donc inaudibles, lutte contre les stéréotypes de genre et le sexisme.
Au regard de cet axe d’action, nous ne pouvons qu’approuver le nouveau plan d’actions « pour l’égalité entre filles et garçons », lancé par la ministre de l’éducation nationale le 25 novembre 2014. Pas simple, voire complexe, de se vouloir ambitieux (« La politique éducative en faveur de l’égalité entre les filles et les garçons à l’École […] a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel partagée par l’ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires. ») tout en dédramatisant les choses suite à la levée de boucliers que nous n’avons pu que déplorer quant à l’ABCD de l’égalité et son lot d’exagérations et de rumeurs toutes plus folles les unes que les autres.
Le Crips sera, comme d’autres, un acteur de ce nouveau plan d’actions tout comme il tendra à faire un réel travail de déconstruction des fantasmes et de pédagogie sur ces thématiques pour contribuer à aider les équipes éducatives. A suivre !
Flavie Flament consacre son émission à Damien et Nicolas Delmer, frères jumeaux atteints de mucoviscidose.
Damien est, avec Christophe Michel, le co-président de la commission des jeunes de l’ADMD.
Damien et Nicolas ont publié récemment un magnifique livre dont ils parleront dans cette émission. Je les rejoindrai quelques minutes pour dire dans cette émission toute l’admiration que j’ai pour tous les combats que ces deux amoureux de la vie mènent avec un immense courage.
Mon interview à partir de la 12ème minute.
Je serai l'invité du JT de France 3 Rhône-Alpes ce samedi à 19h00 à l'occasion de mon déplacment à Lyon pour animer une réunion publique sur la fin de vie.
Pourquoi…
Pourquoi vouloir par tous les moyens empêcher les Français, majeurs et capables, de maîtriser leur propre parcours de fin de vie ?
A contrario de ce qui se fait aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg, grâce à l’administration sous contrôle d’un produit létal, et à ce que demandent très majoritairement les Français (96% selon un récent sondage), le rapport Claeys-Leonetti propose la pire des solutions lorsque la mort frappe à notre porte : la sédation.
Car si la sédation terminale qu’ils proposent permet effectivement de hâter la survenue de la mort lorsque la mort est là, elle le fait de manière détournée et honteuse. Elle le fait de la manière la pire qui puisse exister puisqu’elle le fait sous la forme d’une anesthésie profonde, irréversible, qui s’accompagne d’un retrait total de la médecine, de sorte que le corps s’étiole lentement, privé d’alimentation et d’hydratation. Il faut parfois attendre plusieurs semaines avant que le corps ne se rende, épuisé.
La France se grandirait pourtant en ouvrant le champ des possibles à ses citoyens majeurs et capables, en fin de vie, et en permettant à ceux qui le souhaitent et qui sont arrivés au bout de leur vie car la médecine est impuissante à les guérir de choisir une aide active à mourir, par l’administration d’un produit létal,
Certains réagissent à cette question comme si la mort était évitable. Pourtant, il s’agit de la seule certitude de notre vie et il ne sert à rien de vouloir s’en cacher.
Les plateaux techniques de nos hôpitaux sont devenus terriblement perfectionnés. La contrepartie à ces spectaculaires progrès de la médecine devrait être la possibilité donnée à chacun, lorsque la vie n’est plus que de la survie, d’éteindre soit même sa lumière, et pas d’une manière biaisée et détournée.
Une loi qui consiste à faire mourir nos compatriotes de faim et de soif ne sera jamais une loi humaine et digne de notre République.
Ce jeudi, en fin de journée, je serai l’invité de Ma Chaine Etudiante.
L’occasion de parler de sujets liés aux jeunes sur lesquels je suis rarement interrogé… Coïncidence, cette chaine est installée dans le 12ème arrondissement...
Vous pouvez la retrouver sur Free (199), sur Orange (164), sur SFR (177) et sur Numéricable (78).
Ce jeudi, je suis l’invité de TV5 Monde et de Patrick Simonin sur la question de la fin de vie.
Ce sera pour moi l’occasion d’évoquer bien sûr Vincent Lambert et le refus de François Hollande de légaliser l’euthanasie sans oublier la mobilisation de l’ADMD pour convaincre les députés de respecter leurs engagements de campagne sur la fin de vie.
Alors que le dossier de Vincent Lambert montre une nouvelle fois que la loi actuelle n’est pas adaptée aux situations des personnes dont les organes vitaux ont été épargnés par un accident ou une maladie et qui demandent à mourir pour ne plus connaître un destin de grabataire, alors que le dossier de Jean Mercier montre une nouvelle fois que des personnes en fin de vie et très âgées ne savent pas comment, dignement et sans brutalité, tirer leur révérence et quitter cette vie qui n’en est plus une, alors que le dossier de Nicolas Bonnemaison montre une nouvelle fois que les médecins sont désarmés devant des cas de fin de vie difficiles et ne disposent pas de moyens légaux et humains pour abréger dignement les souffrances, un nouveau débat, sans suites législatives, va s’ouvrir à l’Assemblée nationale ce mercredi 21 janvier 2015.
Et c’est ainsi que de rapports en missions, de Jurys citoyens en avis d’experts, les pouvoirs publics jouent la montre pour ne pas prendre la seule décision qui vaille : autoriser chaque citoyen majeur et responsable, dans notre pays, à bénéficier de son ultime liberté lorsque la vie n’est plus que de la survie ; son droit d’éteindre lui-même sa propre lumière, le droit de bénéficier d’une aide active à mourir, suicide assisté ou euthanasie active. Ce droit dont nos amis néerlandais, belges, luxembourgeois disposent depuis de nombreuses années. Cette faculté accordée aux citoyens suisses. Cette loi qui existe dans plusieurs états des Etats-Unis d’Amérique.
Cette situation serait risible, tant l’acharnement déraisonnable des gouvernements à ne rien faire est évident et signe d’une forme de lâcheté ; ce serait risible si ce n’était les gens que nous aimons et qui, durant ce temps, infiniment trop long, pâtissent de cette mauvaise mort que tout le monde reconnaît caractériser notre système mais que personne n’a l’humanité de changer.
Ainsi donc, ce mercredi 21 janvier 2015, nos députés vont évoquer à l’Assemblée nationale la question de la fin de vie, en s’appuyant sur le rapport de MM. Claeys et Leonetti, spécialistes autoproclamés du sujet. Un débat sans vote, a-t-on annoncé… A quoi cela va-t-il servir ? Réaffirmer des principes, voire des convictions dont certaines n’ont rien à voir dans le cadre de notre République laïque ? Inutile… Le législateur n’est pas mandaté pour philosopher. Il est là pour agir et pour prendre des décisions. Il est là pour améliorer nos vies.
Le dimanche 11 janvier dernier, les Français ont manifesté en très grand nombre pour dire « oui » à la liberté, « non » à l’immiscion de la religion dans la gouvernance de notre République et rappeler leur attachement à la laïcité.
La loi que l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité réclame depuis 35 ans, que plébiscitent 96% des Français selon un dernier sondage, n’est pas une loi qui oblige, qui force. A l’image de la loi sur l’avortement, c’est une loi qui, suivant la seule volonté de la personne en fin de vie, permet de choisir les conditions de sa propre fin de vie. Non pas parce que nous n’aimons pas la vie et sommes des adorateurs de la mort. Non ! Simplement parce que nous aimons tellement la vie que nous ne voulons pas, lorsque celle-ci n’est plus qu’une survie rendue possible par des machines, être maintenus dans un état qui ne correspond plus à notre propre conception de notre dignité.
Je me rappelle, en écrivant ce texte, les mots de l’actrice Maïa Simon, décédée en septembre 2007 d’un suicide assisté en Suisse, grâce à l’association Dignitas : « Moi j’ai toujours été une nomade, toujours entre deux voyages. L’extérieur, c’est le champ de découvertes, de rencontres. A partir du moment où je n’ai plus la liberté d’aller caracoler à l’extérieur, de prendre le train, de prendre l’avion, de partir, je m’étiole comme un oiseau qu’on maintient dans une cage. Même s’il siffle, il n’est pas heureux… » Frappée d’un mal incurable, Maïa Simon a préféré l’exil suisse au spectacle de sa propre déchéance.
Mais l’exil en Suisse, payant et possible aux seules personnes encore capables de se déplacer, n’est pas la solution pour tous nos concitoyens.
Il faut donc qu’enfin une loi républicaine accorde à chacun le droit de choisir. Une loi de liberté, une loi d’égalité et une loi de fraternité.
Nul ne doit avoir le droit de choisir pour moi-même comment je devrai mourir. Fut-il médecin. Et je n’ai nullement le droit d’imposer à quiconque ma conception de sa propre mort. Liberté…
Nul ne peut disposer de moyens, confidentiels et clandestins, dont d’autres, la grande majorité, seraient privés, faute de savoir ou de relations. Egalité…
Nul, enfin, ne doit se résigner à laisser mourir un être humain, dans la souffrance et les supplications, parce que sa conviction personnelle est autrement ou que des principes obsolètes, hérités d’un autre temps, sont mal interprétés. Fraternité…
Et à ceux qui pensent que le sujet est si compliqué qu’il faut le confier à des experts, je dis que les citoyens sont les seuls experts de leur propre vie, les meilleurs connaisseurs de leurs propres limites et de leur acceptation de la souffrance. Je leur dit que ce sujet ne souffre pas de grands principes et que chacun d’entre nous, fort de son expérience, de ce qu’il a vécu auprès de proches arrivés en fin de vie, doit savoir ce qu’il désirerait vivre lorsque ce moment inexorable de la mort sera arrivé.
La mort est la seule certitude de notre vie. Personne ne doit plus avoir le droit de nous confisquer ce moment.
Nous réclamons une loi d’ultime liberté, maintenant !
Jean-Luc Romero, président de l’ADMD
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