"Le Grand témoin du jour" sur France Info à 8h50
Je serai "Le grand témoin du Jour" sur France Info, ce vendredi à 8h50, pour évoquer l'affaire Vincent Lambert et la question de la fin de vie.
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Je serai "Le grand témoin du Jour" sur France Info, ce vendredi à 8h50, pour évoquer l'affaire Vincent Lambert et la question de la fin de vie.
A l'occasion des récentes déclarations de François Hollande sur l'euthanasie et de l'affaire Vincent Lambert, je serai l'un des invités du Grand Journal de Canal Plus ce soir à 19h05.
Je débatttrais sur la question de la fin de vie et de l'euthanasie dans l'émission de Jean-Marc Morandini ce jeudi à 10h00 sur Europe 1.
Ce mardi 14 janvier, à 20H30, je serai l’invité de l’émission TABOUS. Cette émission a pour volonté de lutter contre les discriminations LGBT essentiellement et contre toutes les discriminations de manière
générale. Elle est diffusée tous les 2èmes mardi du mois, en direct, de 19h à 21h sur Radio Grille Ouverte, radio associative basée à Alès dans le Gard.
Dans cette émission, j’évoquerai la pétition que j’ai lancée, il y a moins d’un mois, pour autoriser les soins de conservation aux personnes décédées atteintes du VIH, du sida ou d’hépatites. Je vous rappelle que plus de 77 000 personnes ont signé cette pétition. Plus nous serons nombreux, plus vite la ministre de la santé annulera enfin cette interdiction discriminatoire. Pour signer la pétition, cliquez (ici).
On pourrait penser qu’en 2013, il est bien plus facile de dire son homosexualité ; à son entourage d’abord, mais aussi sur le lieu de son travail voire même à l’école. La réalité est malheureusement tout autre.
Si la majorité des Français a beaucoup évolué ces trente dernières années et accepte très majoritairement l’homosexualité, un sondage paru dans Le Parisien, en octobre 2013, nous apprend que 31% des Français estiment que l’homosexualité était… contre nature !
Ce dernier sondage confirme le mal qu’ont fait les détracteurs du mariage pour tous en tenant au Parlement, comme sur les réseaux sociaux, des propos qu’on croyait d’un autre temps. Comment s’étonner alors que les jeunes homosexuels ont 13 fois plus de probabilités de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuels ?
Comment s’étonner qu’il reste si difficile de faire son coming out auprès de son entourage et, plus encore auprès de ses collègues.
Le coming out est souvent un long cheminement pour accepter ce que l’on est, c’est souvent également un cheminement pour les personnes que l’on aime. Evidemment, évoluer dans un contexte hostile ne facilite pas la démarche.
Dans le milieu professionnel, beaucoup de LGBTI hésitent à dire leur identité. On peut les comprendre même s’il est évident qu’on vit toujours mieux sa vie dans la vérité. Pensez notamment à ces professeurs, à ces instituteurs qui ont dit leur homosexualité et qui, pour certains, sont presque regardés avec méfiance tant le soupçon de pédophilie pèse trop souvent et honteusement sur eux ! Les préjugés ont la vie dure !
Le risque de dire sa vérité est donc une réalité. Mais peut-on vivre une vie entière sans confier à ses proches ce qu’on est réellement. Je ne le crois pas.
Je pense au final que lorsqu’on a tout dit, on est libéré : on devient totalement soi-même.
Certes, on risque d’y perdre des plumes. Mais perdre des amis qui n’acceptent pas ce que nous sommes, est-ce si grave ? Des amis qui n’acceptent pas l’autre ne sont pas des amis !
Reste le milieu professionnel. Le dire ou pas ?
Il n’y a aucun conseil qui vaille pour tous et pour toutes. C’est chacun qui doit décider en fonction de son propre parcours de vie et, bien sûr, du milieu professionnel dans lequel il évolue.
La seule chose que je puisse affirmer, c’est qu’en ce qui me concerne, je ne regrette pas que tout le monde sache que je suis homosexuel ! Et si cela dérange certains, je n’en ai rien à faire !
Terre TV- 4 septembre 2013
« Jean-Luc Romero interpelle François Hollande et les parlementaires sur la question de l’euthanasie, mais aussi Jean Leonetti ce député-médecin militant qui s’y oppose avec virulence. »
LaRue.com – Stéphane Larue – 5 septembre 2013
« Ce livre démontre l’urgence de changer la législation sur la fin de vie car l’actuelle loi Leonetti est un échec.
France 3 Ile-de-France – Paul Wermus – 6 septembre 2013
« L’euthanasie ça finit par devenir l’Arlésienne ! Il publie un livre où il dit les choses telles qu’elles sont : Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »
La Voix du Nord – 10 septembre 2013
« Prolixe, l’enfant de Béthune ne pose jamais la plume quand il s’agit de livrer les combats qui lui tiennent à cœur. […] Il revient à la charge avec un nouvel ouvrage sur la question, à paraître ce jeudi 12 septembre. Le titre : Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité. Quelques semaines après avoir remercié François Hollande d’avoir permis le mariage pour tous, il lui rappelle que l’entente n’est pas encore parfaite entre eux. »
I-télé – Bruce Toussaint – 11 septembre 2013
« Le coup de gueule de Jean-Luc Romero pour le droit à l’euthanasie. C’est une lettre adressée au Président et c’est une promesse de campagne.»
LOM – Jonathan Denis – septembre/octobre 2013
« Son combat pour le droit de mourir dans la dignité avec l’ADMD, dont il est élu pour la première fois président en 2007, l’amène à écrire une missive à François Hollande dans le cadre de son dernier livre. »
MyBOOX.fr – 11 septembre 2013
« Une loi pour l’euthanasie, c’est ce que demande le conseiller régional d’Ile-de-France Jean-Luc Romero dans sa lettre ouverte au président : Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! […] Mourir dans la dignité, un combat long et semé d’embûches.»
SoPeople.fr – 11 septembre 2013
« Un combat pour le droit de décider de sa mort. »
Europe 1 –Wendy Bouchard – 11 septembre 2013
« Un cri du cœur et plein de vie. »
Le Blog de l’ADMD – 12 septembre 2013
« Un vibrant plaidoyer pour le droit à l’ultime liberté. »
LePlusNouvelObs.com – Daphnée Leportois – 12 septembre 2013
« Aujourd’hui, Jean-Luc Romero, président de l’ADMD et auteur de « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » publie une lette ouverte au président pour légaliser l’euthanasie. »
Direct Matin – 12 septembre 2013
« Dans son livre Laissez-nous mourir dans la dignité qui paraît aujourd’hui, Jean-Luc Romero président de l’ADMD interpelle le président de la République pour que cette nouvelle loi offre un choix au patient. »
Santé cool – 16 septembre 2013
« Un constat qui montre bien que la mort fait partie de la vie. »
LCP-AN – Serge Moati – 21/22 septembre 2013
« Dans son livre, en forme d’adresse au président, il dit fortement Laissez-nous mourir dans la dignité. […] C’est un débat tellement important. […] Je vous ai lu avec attention et émotion.»
Sud Ouest – Isabelle Castéra - 23 septembre 2013
« Jean-Luc Romero vient de publier sa lettre au Président sous forme de petit livre : Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »
I-télé – Laurence Ferrari – 25 septembre 2013
« Il publie aux éditions Jean-Claude Gawsewitch Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! C’est une lettre adressée à François Hollande et aux députés à qui il demande une loi sur l’euthanasie. C’est une promesse de campagne de François Hollande. »
Courrier Gironde – Guillaume Pantaignan – 27 septembre 2013
« Et le président de l’ADMD de préciser son combat dans un livre sorti début septembre. »
L’indiscret – 28 septembre 2013
« Le plaidoyer de Romero. »
Solidarité militaire – Louis Ourliac – octobre 2013
« Ce livre rappelle combien il est grand temps de changer la loi pour instituer le droit de mourir dans la dignité. »
France Handicap Info – 2 octobre 2013
« Un livre dans lequel l’auteur souhaite aussi rappeler à François Hollande sa proposition 21. Jean-Luc Romero qui plaide pour l’euthanasie et le suicide assisté rappelant que neuf français sur dix y sont favorables, dénonçant aussi les pouvoirs publics qui, s’impatiente-t-il, tardent à prendre les décisions. »
Sud Radio – Alexis Thiebaut – 3 octobre 2013
« C’est un appel direct au président de la République. »
Yagg – Christophe Martet – 4 octobre 2013
« Connu pour son combat pour les droits des LGBT et contre le sida, Jean-Luc Romero l'est tout autant pour une autre cause: celle de l'euthanasie. Il préside en effet l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et c'est ce combat-là qui est le sujet de son nouveau livre. Il interpelle directement le président de la République et les députés pour que la loi change. Une écrasante majorité de citoyens le souhaite. Sera-t-il entendu ? »
Radio Orient – Loïc Barrière – 7/8 octobre 2013
« Dans son livre, il rappelle que la loi Leonetti est une loi faite par des médecins pour des médecins et cite des exemples poignants. […] Il balaie les arguments de risque de dérives. »
La Nouvelle République – Emmanuel Touron – 10 octobre 2013
« En publiant « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité », Jean-Luc Romero rappelle à François Hollande sa proposition de campagne numéro 21. »
WR Sarthe – Eric Weisser – 28/29/30/31 octobre 2013
« Le sujet du dernier livre de Jean-Luc Romero, Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » c’est la fin de vie. C’est fort comme sujet. Dans cet ouvrage, il explique les tenants et les aboutissants d’une future loi. »
La Voix du Nord/Nord Eclair – 6 novembre 2013
« Le samedi 30 novembre, le président de l’ADMD dédicacera son nouveau livre, en forme de lettre ouverte au Président de la République, intitulé « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! publié aux Editions Gawsewitch. »
Revue francophone des laboratoires – novembre 2013
« Cette lettre au chef de l’Etat rappelle que cette liberté doit être conquise par les citoyens pour en finir avec la souffrance, l’obstination d’une médecine sans âme et le pouvoir absolu de certains mandarins. C’est le plaidoyer d’un élu pour le droit à l’Ultime Liberté, appel aux politiques pour la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. »
RFI – Anna Piekarec – 10 novembre 2013
« [Son] livre est une lettre ouverte au président de la République. [Il] lui demande de légaliser l’euthanasie et le suicide assisté. […] Il dit dans son livre que la loi Leonetti sur la fin de vie est insuffisante, inadaptée et inadaptable. […] Il consacre plusieurs pages aux conditions de la fin de vie de France. »
TV8 Mont Blanc – Gilles Meunier – 15 novembre 2013
« Jean-Luc Romero publie Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité, livre sur ce droit qui faisait partie du programme de campagne de François Hollande lors des dernières élections présidentielles. »
L’Avenir de l’Artois – Marc Vasseur – 21 novembre 2013
« Ce livre est écrit comme une lettre ouverte au président de la République. »
MyBoox – 26 novembre 2013
« L’histoire d’Emmanuele Bernheim illustre le combat politique que Jean-Luc Romero mène auprès du président de la République, notamment à travers la lettre ouverte qu’il lui a adressée Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité.
La Voix du Nord – 29 novembre 2013
« Jean-Luc Romero profitera de son passage en ville pour dédicacer son dernier livre au Furet du Nord. Son titre : Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité. Un plaidoyer en faveur de l’euthanasie, l’ultime liberté, un appel à François Hollande et aux parlementaires. »
TV5 Monde – Xavier Lambrechts - 1er décembre 2013
« Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité, un appel au président et aux politiques pour qu’ils légalisent l’euthanasie et le suicide assisté. »
Le Journal de l’ADMD – Michèle Skowron – décembre 2013
« Un nouveau livre de Jean-Luc Romero qui nous sera d’un appui essentiel pour le combat (l’ultime ?) que nous allons avoir à mener dans les prochains mois pour une loi sur l’euthanasie, le combat de Jean-Luc Romero et j’ajouterais le combat des 51 000 adhérents de l’ADMD et de ceux qui, pour certains, nous ont quittés et qui ont jeté les bases de notre association. […] Ce livre est un manifeste vibrant pour la loi que nous souhaitons et qui mettrait un terme à l’hypocrisie, à la clandestinité, aux manœuvres possibles grâce à l’argent, les relations.
Un livre qui s’appuie sur les valeurs de notre République laïque. »
France Culture – Marc Blondel – 8 décembre 2013
« Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité, ce n’est pas un bouquin : c’est plus qu’un bouquin ! C’est une interpellation au président de la République, un plaidoyer pour le droit à l’Ultime Liberté ! Ce livre est intéressant car Jean-Luc Romero est quelqu’un qui soigne son travail. La loi est déjà pratiquement écrite.[…] Il répond avec un certain courage. »
Bulletin Quotidien – 10 décembre 2013
« A travers ce plaidoyer pour l’Ultime Liberté, Jean-Luc Romero entend interpeller François Hollande et les parlementaires, mais aussi tous ceux qui s’opposent avec virulence a cette avancée démocratique et sociale. »
IDFM – Emmanuel Moine - 17 décembre 2013
« Dans ce livre, il nous rappelle que tout le pouvoir est détenu par le corps médical. »
Friendly Mag – Guillaume Trubuil – décembre 2013
« Véritable coup de gueule, cet opus est adressé au président Hollande comme à tous les parlementaires ; espérons qu’ils soient sensibles à cette lettre ouverte écrite avec conviction et humanisme. »
On peut regretter que le Jury citoyen n’ait été composé que de 18 personnes. Mais comment travailler et auditionner des acteurs de la fin de vie devant un collège pléthorique ? On peut également regretter que le Jury citoyen se soit réuni à huis-clos. Mais les organisateurs pouvaient-ils prendre le risque des pressions que les différentes parties auraient pu exercer, y compris par l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité que je préside ? On peut aussi regretter que le Jury citoyen ait auditionné huit militants anti-euthanasie et seulement deux personnes favorables, dont moi-même.
Mais on peut se féliciter, pour la démocratie et la laïcité, fondements de notre République, que de vrais citoyens aient été réunis pour entendre les acteurs de la fin de vie et aient rédigé des conclusions sans esprit dogmatique, sans esprit partisan, sans esprit corporatiste. Et c’est ainsi que nous avancerons sur le chemin des droits individuels. Dans tous les domaines, nous savons que la protection des intérêts catégoriels – ceux des mandarins, professeurs de médecine en l’espèce – ne peut conduire qu’au conservatisme, qu’au maintien des privilèges et des pouvoirs. Ici, un quasi-pouvoir de droit de vie et de mort sur des personnes en fin de vie pour lesquelles ont décide sans rendre compte à personne. C’est ainsi que l’Institut National des Etudes Démographiques (Ined) annonce près de 5000 décès annuels par administration d’un produit létal, que Jean Leonetti, militant anti-euthanasie, avoue – tout en convenant que c’est illégal – avoir « débranché des respirateurs pour libérer des lits » et que les témoignages de décisions médicales absurdes qui ont conduit à des drames de fin de vie abondent.
Je suis satisfait que le rapport remis lundi dernier ouvre la voie à une aide active à mourir qui pourrait être accordée à tous ceux qui en feront la demande, de manière lucide et réitérée – qu’ils accomplissent le geste eux-mêmes ou que ce soit un tiers qui le fasse – et qu’il préconise une exception d’euthanasie pour ceux qui sont arrivés dans une impasse thérapeutique, ne peuvent plus s’exprimer et n’ont jamais écrit de directives anticipées.
Jeudi 19 décembre, le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a annoncé un projet de loi en 2014. Je lui donne le bénéfice de la bonne volonté et prends acte de ce calendrier. J’accompagnerai le mouvement. De manière loyale, constructive et vigilante. Mais avec les 51000 adhérents actifs de l’ADMD, je le redis : n’inventons pas une architecture législative incompréhensible, ne rédigeons pas une loi Leonetti de gauche, aussi inapplicable et source de drames que la loi actuelle qui date de 2005. Regardons ce qui fonctionne chez nos amis européens, chez nos voisins néerlandais, belges et luxembourgeois. Les lois de légalisation de l’euthanasie dont ils disposent fonctionnent parfaitement, protègent des dérives qui existent par contre dans notre propre pays, assurent l’égalité de traitement entre les citoyens et rassurent les populations, notamment les personnes âgées qui, si elles savent évidemment que la mort est une échéance inéluctable, savent aussi que leur médecin, jamais, ne les laisseront souffrir et qu’elles pourront mourir debout, les yeux ouverts, dans le respect de la dignité que chacun s’impose à soi-même.
En 2014, les Français doivent obtenir cette loi de liberté qui garantira à chacun le respect de sa propre volonté lorsque sa vie n’est plus que de la survie et qu’il est temps de tirer sa révérence. Dans sa propre dignité.
Jean-Luc Romero
Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
Auteur de "Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité !"
Lire aussi sur le site du Huffington Post (ici).
Vous trouvez le titre bien racoleur ? C’est le cas. Et c’est même assumé. Mais si ce titre est bien destiné à vous accrocher, ce n’est pas pour vous faire lire l’énième actualité si essentielle liée au buzz du jour ou vous faire larmoyer sur un chaton trop mignon, mais pour vous entretenir d’une réalité. Une réalité aussi injuste qu’injustifiée : aujourd’hui, en France, plus de 30 ans après le début de l’épidémie, il est interdit d’effectuer des soins de conservation pour les personnes décédées séropositives. Cela signifie quoi, très concrètement ? Que la famille et les proches d’une personne séropositive décédée ne pourront pas lui rendre un dernier hommage. Lui murmurer un dernier au-revoir. Lui déposer un dernier baiser sur le front. Vous trouvez cela normal ? Une personne séropositive n’a-t-elle le droit au même respect que toute personne défunte ?
Plus de 5 ans que je me bats avec d’autres associations comme Sidaction ou Act-Up Paris pour la levée de cette interdiction. 5 ans que je dénonce cette interdiction comme humainement inacceptable et dangereuse sur le plan de la santé publique. Pourquoi ?
Maintenir cette interdiction est intolérable et inacceptable pour les proches et les familles. Les défunts ont droit au respect. Tous les défunts. Pensez-vous que rajouter de la souffrance au deuil est une manière morale d’agir ? Je ne le crois pas.
Maintenir cette interdiction constitue également un non-sens en termes de santé. Elle crée une sécurité bien illusoire pour les thanatopracteurs : cocher une case sur un formulaire alors que plus de 30.000 personnes sont séropositives et ne connaissent pas leur statut sérologique. Respect de la personne défunte et sécurité de thanatopracteurs peuvent aller de pair. Comment ? Il faut Il simplement faire en sorte que les professionnels puissent travailler dans de bonnes conditions, notamment en leur donnant la possibilité d’œuvrer le plus possible en chambres funéraires. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et le travail interministériel, maintes fois promis, est bien long à se mettre ne place.
Lever l’interdiction, voilà la seule solution justifiée et humaine. Cette opinion, ce n’est pas seulement mon opinion mais c’est celle de l’ensemble des associations de lutte contre le sida, celle du Conseil national du Sida, celle du Défenseur des devoirs, celle du Haut Conseil à la santé publique. C’est aussi celle de nombreux politiques et personnalités du monde du spectacle comme entre autres Omar Sy, Nikos Aliagas, Laetitia Hallyday, Anne Hidalgo … et de plus de 53.000 personnes qui ont signé la pétition demandant la levée de l’interdiction sur le site change.org.
Je ne sais plus quoi faire … alors, Papa Noël, dans ta hotte, ne te restait-il pas un dernier cadeau, un dernier cadeau en forme de respect dû aux défunts ?
Lire sur le site de l'Obs.com (ici).
Ce dimanche22 décembre, à 12h00, je serai l’un des invités de Louis Morin dans le « Brunch politique » sur Sud Radio. (ici)
Ce sera l’occasion de revenir sur l’actualité de la semaine liée à la fin de vie et à mon livre « Monsieur, le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »
Je débattrai sur Itélé sur la fin de vie ce lundi soir à 22h40.
A l'occasion du dépôt, lundi prochain, du rapport du comité citoyen sur la fin de vie, je serai l'invité du JT de LCI à 12h45.
Un nouveau livre de Jean-Luc Romero qui nous sera d’un appui essentiel pour le combat (l’ultime ?) que nous allons avoir à mener dans les prochains mois pour une loi sur l’euthanasie, le combat de Jean-Luc Romero et j’ajouterais le combat des 51 000 adhérents de l’ADMD et de ceux qui, pour certains, nous ont quittés et qui ont jeté les bases de notre association.
Avec son intelligence, sa pugnacité à toute épreuve, Jean-Luc Romero s’adresse au président de la République pour lui rappeler son engagement lors de la dernière campagne présidentielle.
Il évoque avec beaucoup de pudeur et d’émotion les cas médiatisés qui ont contribués à sensibiliser l’opinion publique favorable à plus de 86% à une loi qui encadrerait l’euthanasie, le suicide assisté, sans négliger la généralisation des soins palliatifs.
Il défend une loi de liberté qui permettrait à chaque citoyen de décider des conditions de sa fin de vie en fonction de ses options religieuses, philosophiques…
Ce livre est un manifeste vibrant pour la loi que nous souhaitons et qui mettrait un terme à l’hypocrisie, à la clandestinité, aux manœuvres possibles grâce à l’argent, les relations.
Un livre qui s’appuie sur les valeurs de notre République laïque.
Michèle Skowron, déléguée pour l’Yonne pour le Journal de l'ADMD
De nouveaux états généraux – préalables légaux à toute révision des lois de bioéthiques – débutent. Cette fois-ci, de nombreuses personnalités seront auditionnées par un jury citoyen, choisies selon la méthode des quotas par l’institut de sondage Ifop qui a remporté l’appel d’offre. Rappelons qu’auparavant, le professeur Sicard avait refusé d’auditionner les représentants de l’ADMD, arguant qu’il connaissait nos positions, et avait organisé des rencontres citoyennes – en fait un dialogue complice entre militants anti-euthanasie : soignants d’un côté, militants prolife de l’autre – qui avait débouché sur le plus bel exemple d’immobilisme qui soit : « La loi Leonetti est remarquable ».
L’expérience nous montre que nous devons être prudents. Les précédentes consultations ne nous ont pas permis d’être suivis dans nos revendications. Néanmoins, les conditions ne nous ont jamais été aussi favorables : le pouvoir exécutif comme le pouvoir législatif sont plutôt en accord avec notre revendication. Le Comité consultatif national d’éthique, renouvelé, ne fait plus la place à des membres du clergé dont l’opinion, certes respectable, n’a pas à primer dans notre société laïque. Gageons néanmoins que les insultes essuyées lors des grands débats de société que notre pays a connus, depuis le droit de vote accordé aux femmes en 1944 jusqu’au mariage pour tous en 2013, nous serons adressées avec la même virulence et la même détestation de cette liberté – pourtant naturelle – que nous demandons pour être maîtres de notre propre destinée.
Plus que jamais, nous devons être forts, soudés, mobilisés, pour empêcher les Voleurs de Liberté de nous priver de notre Ultime Liberté et pour dire au président de la République : « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! ».
Cette fin d’année est l’occasion, traditionnellement, de vous adresser des vœux chaleureux de bonheur et de santé. J’ai une pensée particulière pour ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui sont dans le dénuement.
Amicalement.
Jean-Luc Romero,
président de l’ADMD, délégué pour le 12ème arrondissement de Paris
@JeanLucRomero
A l’invitation de l’ex-syndicaliste, Marc Blondel, président de la Libre Pensée, je dialoguerai avec lui sur le droit de mourir dans la dignité dans l’émission « Divers aspects de la pensée contemporaine » sur France Culture ce dimanche de 8h40 à 9h00.
Cette émission pourra ensuite être écoutée en podcast sur le site de France Culture (ici).
A l'occasion de la journée mondiale contre le sida, je serai l'un des invités du JT de TV5Monde à 19h00.