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  • J’interviens sur RFI [89FM] jeudi 1er juin à 8h15

    A l’occasion de la conférence de l’ONU sur le sida qui se déroule à New-York dès ce matin et jusqu’au 2 juin, je serai l’invité de RFI, jeudi 1er juin de 8h15 à 8h25.
    Je pourrais être entendu à Paris sur 89 FM et dans toute la France sur Canal satellite ou TPS.
    Cinq ans après la 1ère assemblée générale de l’ONU consacrée au sida, ce sera l’occasion de faire le point sur l’accès au traitement des malades des pays pauvres – seuls 1,3 million de malades ont des médicaments alors que 6 millions en ont besoin.
    Je commenterai le dernier rapport d’ONUSIDA qui nous rappelle que 65 millions de personnes ont été contaminées depuis le début de l’épidémie et qu’en 2005, 4,1 millions de nouvelles personnes ont encore été contaminées dont 2,7 millions en Afrique Subsaharienne.
    Alors qu’il faudrait au moins 15 milliards de dollars par an – le coût des jeux olympiques de Londres - pour soigner les malades qui en ont besoin, seuls 8,3 milliards de $ ont été collectés en 2005.
    Je rappellerai sur RFI la nécessité de soutenir la proposition française de taxer les billets d’avions pour soigner les malades. Seuls 12 pays ont pour l’instant suivi cette courageuse initiative…

    NB : Merci à mon ami Jonathan Denis de m'aider à améliorer la présentation de ce blog !
     

  • Le Grand Paris va finir par faire l’unanimité !!!!

    En avril et en août 2005, lorsque je présentais mes premières propositions pour un Paris Autrement et que je relançais l’idée d’un Grand Paris, quelle ne fut pas ma surprise d’assister à un concert de contestations de droite comme de gauche dans le JDD qui avait interrogé les élus sur mes propositions ?
    Dans mon récent livre, « La Nuit des petits couteaux », j’ai consacré un long chapitre intitulé « Osons le grand Paris » à ce grand débat et ai défini le Grand Paris auquel j’aspire ainsi qu’une méthode pour y parvenir.
    J’y rappelle à quel point Paris et ses 105 km² est un nain, corseté dans son périphérique qui constitue un vrai mur de Berlin et qui nous sépare inéluctablement des villes qui nous entourent.
    Notre situation devient - tout le monde approuve désormais le constat - de plus en plus critique, comparée aux grandes métropoles qui nous entourent - Londres, Madrid, Berlin, et Moscou comme j’ai pu le constater ce week-end -, et surtout impossible pour régler les défis auxquels nous sommes confrontés : pénurie de logements, pollution grandissante, développement économique anarchique, création architecturale inégale et peu harmonieuse, insécurité grandissante, circulation automobile ingérable…
    Dans le but de ne pas effrayer les communes environnantes ni la région Ile-de-France, j’avais suggéré comme méthode d’associer le président de la région et surtout, dans un premier temps, de permettre à Jean-Paul Huchon de présider l’organisme informel qui pourrait se mettre en place rapidement – la future conférence métropolitaine.
    Mercredi, alors que je m’envolais pour la « terrible » Gay Pride de Moscou, le maire de Paris réunissait des maires de communes limitrophes et le président de la région. Et heureuse surprise, mon idée jusqu’à présent rejetée et moquée, est devenue presque une proposition de Bertrand Delanoë qui a rappelé, selon Libération, que « tout cela se fait dans le cadre de la région. »
    Je reste persuadé, en effet, que si l’on veut avancer très vite, Paris ne doit pas se montrer hégémonique afin de ne pas effrayer les communes limitrophes et surtout la région. En contrepartie, les élus des communes limitrophes doivent comprendre qu’il leur faut perdre aussi un peu de leur autonomie.
    Il y a un an et demi, quand je relançais cette idée m’inspirant des travaux de Roland Castro sur le Grand Paris, le pari paraissait impossible.
    Aujourd'hui, j’ai l’heureux pressentiment que bientôt Le grand Paris va finir par faire l’unanimité !!!!
    Il était temps...

  • Rendez-vous avec Douste reporté à mercredi

    Mon rendez-vous avec Philippe Douste-Blazy a été reporté à mercredi en fin d'après-midi en raison du tremblement de terre de Java. 
    Je profite de ce rapide post pour rappeler à celles et ceux qui le peuvent d'aider la Croix Rouge ou les autres organismes qui sont déjà sur le terrain. Les besoin financiers sont importants et urgents.

  • Je rencontre Philippe Douste-Blazy aujourd’hui

    En fin d’après-midi, j’ai rendez-vous avec le ministre des affaires étrangères. Rendez-vous pris à sa demande.
    Je profiterai de cette rencontre pour demander à Philippe Douste-Blazy que la France intervienne auprès du gouvernement russe et condamne les violences physiques et morales que subissent les homosexuels d’autant que la Russie préside le Conseil de l’Europe.
    Je connais bien l’ancien maire de Toulouse pour avoir beaucoup travaillé avec lui sur le dossier du sida quand il était ministre de la santé et pour lui avoir rendu un rapport intitulé « 38 propositions pour faire du sida une grande cause nationale » alors que j’étais secrétaire national de l’UMP et lui secrétaire général de ce mouvement.

    NB : Je viens de recevoir un exemplaire de l’hebdo « Le Journal Toulousain » daté du 19 mai dernier qui me consacre une grande partie de sa Une sous le titre « Jean-Luc Romero, l’élu engagé. » Philippe Douste-Blazy est toujours le président de la communauté d'agglomération de la ville rose.

  • Continuer à soutenir les militants moscovites

    Je ne vais pas vous rappeler, une nouvelle fois, tout ce qui s’est passé samedi à Moscou [photos].
    Les médias - presse écrite, télés et radios - tout comme de nombreux sites Internet ont relayé dans le détail les scandaleuses agressions qu’ont subies de nombreux militants et l’attitude « étonnante » de la police russe – j’ai moi-même, comme tant d’autres, été violemment repoussé par les forces de l’ordre. 
    Mais aujourd’hui, il s’agit de penser à l’avenir. Car, la plupart des étrangers, comme moi, sont rentrés dans leur pays. Il ne s’agit pas d’avoir posé un acte militant fort en allant à Moscou et de laisser désormais les homosexuels russes confrontés à la haine d’une partie de la société et de subir régulièrement des violences physiques graves.
    Samedi matin, à l’issue de la conférence de presse à laquelle j’intervenais comme une quinzaine de personnalités russes et étrangères, nous avons signé « La déclaration de Moscou sur les droits humains. » Nous exigeons notamment de l’Organisation des Nations Unies qu’elle fasse supprimer les lois discriminatoires qui subsistent chez la moitié de ses membres et qu’elle reconnaisse la journée internationale contre l’homophobie dans son calendrier officiel. Il va désormais falloir que nous mettions beaucoup de nos forces pour que nos débats nationaux s’intéressent à ces demandes, tout comme les autorités françaises doivent demander des explications au gouvernement russe qui, par sa passivité, laisse enfreindre les droits élémentaires de ses citoyens homosexuels.
    Nous ne devons pas oublier les militants russes, polonais mais aussi ceux qui vivent dans les 9 pays où l’on peut être condamné à mort à cause de sa sexualité !!!!
    Le combat continue pour eux et avec eux.

  • Soutenir la population de Java

    L’Indonésie n’est toujours pas remise du terrible tsunami de décembre 2004 qu’un terrible séisme a frappé l'ile de Java samedi soir.
    Déjà plus de 4000 morts sont recensés et 200.000 personnes sont sans abris.
    N’hésitez pas à répondre à l’appel que lance la Croix Rouge en cliquant ici.

  • Gueule de bois

    Je dois prendre l'avion qui me raménera de Moscou.
    J'ai eu des nouvelles rassurantes de plusieurs militants qui avaient été très traumatisés par les terribles événements d'hier près de la place rouge. J'espère avoir le temps de vous faire un post à mon retour.
    Après cette journée de violence, j'ai comme l'impression d'avoir une gueule de bois. Je reste abasourdi par tant d'intolérance et de haine en 2006.
    En tous cas, je n'oublie pas que c'est la fête des mères.
    Bonne fête aux mamans qui surfent sur ce blog et bien sûr bonne fête maman...

  • Correspondant de guerre ? Non, militant pacifique de la tolérance !

    Je reviens tout juste du rassemblement que les organisateurs ont voulu maintenir devant la mairie de Moscou pour demander plus de tolérance et de respect envers la population homosexuelle moscovite. Je vous raconterai plus longuement demain.
    Juste pour vous dire que tout s’est très mal passé. Des bandes de jeunes ultranationalistes imbibés d’alcool, des religieux orthodoxes portant des images pieuses et de vieilles femmes ultra religieuses avaient décidé de faire le coup de poing.
    Pris en tenaille entre les manifestants de la haine, envoyant canettes, pierres et autres projectiles, et des forces de sécurité sur-équipées et lourdement armées, Eddie Aït, Philippe Lohéac, Bastien Vibert-Vichet et moi-même, accompagnés du correspondant du Figaro avec lequel nous nous trouvions au moment des événements les plus violents, nous avons eu beaucoup de chance puisque nous avons réussi à nous mettre à l’abri dans une librairie, située sur la place Tverskaya, à côté de la mairie de Moscou.
    Profitant d’un moment de calme, nous avons réussi à nous échapper de la librairie. Dans une rue en arrière des affrontements, nous avons fait le bilan des violences inacceptables qu’avaient subies l’arrière petit-fils d’Oscar Wilde, sauvagement frappé par derrière, un député allemand dont l’arcade sourcilière, sévèrement ouverte, portera longtemps le souvenir de ce séjour russe, et bien d’autres militants encore. Il semble que l’ensemble des organisateurs de cette journée consacrée à la lutte contre l’intolérance ont été arrêtés. Nous l’avons échappé belle !
    En ce moment, j’essaie d’obtenir des informations des services consulaires. Je vous tiendrai informés.
    Ce qui s’est passé aujourd’hui, dans un pays membre du Conseil de l’Europe et qui en assure même la présidence tournante, est proprement scandaleux.

  • Je ne sais toujours pas si la Gay Pride interdite de Moscou se déroulera aujourd'hui

    Je n'ai pas présenté dans leur intégralité les deux interventions que j'avais préparées pour la conférence IDAHO. En effet, un changement de programme m'a obligé à condenser mes discours et à intervenir curieusement dans la table ronde consacrée à Paris où d'ailleurs des propos de politiques intérieures désobligeants ont été tenus par un conseiller du maire - présenté par une dépêche de Têtu comme venant à titre personnel - mais qui a cependant pris la parole es qualité de membre du cabinet de Bertrand Delanoë... Je ne suis pas sûr que le maire de Paris aurait apprécié qu'on mette autant en avant son homosexualité et ses actions en faveur des gays à Paris. Dommage que d'obscurs conseillers croient devoir oublier la régle qui veut que l'on n'évoque pas les querelles de politique intérieure dans les conférences à l'étranger.
    Pour celles et ceux qui aimeraient lire les interventions préparées, je ne manquerai pas de les mettre dans leur intégralité sur mon site dans les tous prochains jours.
    Incontestablement, la conférence a été particulièrement perturbée par la décision de la justice russe qui refuse la tenue de la Gay Pride pour des raisons de sécurité - la sécurité des manifestants ne peut être garantie!
    Les organisateurs ont alors souhaité connaître l'avis des congressistes sur ce point. En ce qui concerne la délégation d'ELCS, et notamment avec Eddie Aït, conseiller régional et vice-président d'ELCS, nous avons refusé de prendre part à cette décision.
    Elle appartient légitimement à l'association russe organisatrice et non à des étrangers même si nous sommes sensibles à ce qu'on propose de nous consulter. Clairement, il n'est pas dans notre esprit de donner de leçons, mais seulement d'aider des militants à obtenir le droit élémentaire de manifester. La décision de manifester ou de mener une action symbolique surprise ne sera annoncée que ce matin par les organisateurs sachant que si une Gay Pride était organisée, nous risquerions d'être arrêtés par la police russe...
    C'est d'ailleurs ce que j'ai expliqué durant le journal de 13 heures de la radio Le Mouv' qui m'a aussi interviewé par téléphone sur la situation russe des gays.
    Désolé de ne pouvoir vous en dire plus à cette heure, mais les organisteurs jouent aussi la prudence - on peut les comprendre ! - tant ils craignent les violences que ne manqueraient pas d'exercer des militants extrêmistes russes...
    Voilà, tout ce qui je peux vous dire pour ce samedi matin.
    Dès que cela sera possible, je vous raconterai la suite des événéménts de ce qui ressemble de plus en plus à une série noire.
    Malgré tout, bon week-end de Moscou !

    NB: Petite anecdote touchante. En arrivant à la conférence vendredi, un homme m'attendait à l'entrée avec mon premier  ouvrage "On m'a volé ma vérité" pour que je le lui dédicace. J'étais pressé et je n'ai pris les temps d'écouter suffisamment cet homme qui s'est présenté comme un membre du minitère des affaires étrangères russe qui venait à l'insu de sa hiérarchie et qui estimait que mon livre lui avait été utile ! S'il lit ces lignes, qu'il n'hésite pas à me contacter...

  • J'interviens aujourd'hui à la conférence IDAHO de Moscou

    A la veille de la Gay Pride de Moscou qui, au moment où je publie ce post, n'est toujours pas autorisée par les autorités de la capitale, j'interviendrai à deux reprises à la conférence IDAHO qui se déroule toute la journée.
    Dès 9 heures dans un grand hôtel de Moscou, je dresserai les nouveaus défis de la lutte contre le sida. Je rappellerai qu'aujourd'hui le sida est redevenu une maladie invisible, alors que jamais autant de gens n'ont vécu avec cette maladie. 40 millions dans le monde et 341.000 en Russie - le directeur du centre russe de prévention du sida estime même que les chiffres sont inexacts et qu'il y aurait, en fait, 1,5 millions de personnes infectées ! J'insiterai sur la nécessaire mobilisation des élus et des gays face à cette pandémie. Dans un pays où les mesures en faveur des toxicomanes sont totalement insuffisantes, je dresserai le bilan de la politique de réduction des risques françaises. Bien sûr, j'acheverai mon intervention par un rappel de la nécessaire mobilisation des pays du nord en faveur de l'accès aux traitements de ceux du sud.
    Dans l'après-midi, je tacherai de répondre à la question "Y-a-t-il une plate-forme internationale possible de revendications LGBT?" En trois temps, j'insisterai sur la nécessaire dépénalisation universelle et définitive de l'homosexualité alors 74 Etats sur les 189 de l'ONU pénalisent encore l'homosexualité - dans 9 pays, la sanction reste la peine capitale. Je revienddrai sur la lutte contre le sida qui doit être une revendication politique et enfin sur la nécessaire égalité vers laquelle la communauté internationale doit tendre.
    J'espère, en tous cas, que cette conférence ne sera pas perturbée...
    A demain...
    NB: en rédigeant cette note je souris, car j'ai devant moi une poupée russe originale trouvée près de la place rouge. Il s'agit de Jacques Chirac - en poupée russe ! - à l'intérieur de laquelle on retrouve les poupées de François Mitterand, VGE, Georges Pompidou et du général de Gaulle ! Celle de De Gaulle est la plus ... petite...

  • Je suis bien arrivé à Moscou...

    Je voulais juste rassurer toutes celles et tous ceux qui m'ont adressé un message amical.
    Je suis bien arrivé à Moscou. Il fait juste un peu lourd et l'atmosphère est très pollué.
    En arrivant dans cette ville, le Parisien que je suis se sent tout petit.
    Une fois encore, cette métropole gigantesque me rappelle à quel point le Grand Paris devient urgent.
    Notre Ville Lumière est un nain comparé à Moscou, mais aussi comparée à Berlin, Madrid, Londres...
    Mais tout cela est une autre histoire dont on aura souvent l'occasion de parler dans les mois - une conférence métropolitaine réunissant Paris et 25 villes de banlieue devrait voir le jour en juillet... - et les années qui viennent !
    En tous cas, en termes de circulation, là ce fut terrible. Entre l'aéroport et notre hôtel, il nous a fallu 1h30 de taxi dans des embouteillages monstres. Là, Paris n'a guère de leçons à prendre de la capitale russe. Comme quoi tout ne va pas si mal dans la Ville des villes !
    A très vite.

  • 7 Français sur 10 favorables à un gouvernement d’union nationale

    Dans un premier temps, je n’ai pas prêté attention au sondage réalisé par l’Ifop pour le quotidien régional Dimanche Ouest-France.
    Il est pourtant riche d’enseignements et démontre le désarroi des Français qui se posent de plus en plus sérieusement la question de la crédibilité du système politique actuel.
    Ainsi, selon cette étude d’opinion, 7 Français sur dix sont favorables à un gouvernement rassemblant la droite et la gauche.
    61% des personnes interrogées ne perçoivent carrément plus de différence entre la droite et la gauche, ce qui les conduit naturellement à plébisciter un gouvernement d’ouverture à 67% ! Bref, l’exemple allemand semble désormais les inspirer.
    C’est dire la crise que traverse notre pays épuisé des promesses non tenues par les gouvernements de droite et de gauche qui alternent sans discontinuer depuis 1981. Et qui échouent aussi lamentablement à résoudre bien des problèmes, notamment celui du chômage endémique qui mine notre pays.
    Au-delà d’une telle solution, je suis de plus en plus persuadé qu’il faut rapidement changer de système politique, créer une 6ème République, simplifier notre système électoral pour le rendre plus attractif et plus juste.
    Et surtout élargir la palette des élus comme nous le proposons à Aujourd’hui, Autrement. Le recrutement de nos élites ne peut plus se limiter à la caste des hauts fonctionnaires et aux fils et filles de…
    Notre République n’a jamais été aussi élitiste – même dans nos grandes écoles, il y a beaucoup moins d’enfants d’ouvriers qu’il y a 30 ans ! – et à moins d’être un ou une héritier (ère), impossible d’accéder aux fonctions exécutives.
    Les élections approchant, il est donc important que les responsables politiques comprennent enfin ce besoin de renouveau et de démocratisation. Et cela passe déjà par une limitation des mandats dans le temps et un vrai statut de l élu non pénalisant pour les candidats issus du privé ou des professions libérales.
    Bref, il faut donner un coup fatal au système actuel qui est en voie de désintégration et rebâtir notre République. La 6ème République !
    Les candidats à la présidentielle en ont-ils conscience ?

  • Mercredi, je vais à Moscou pour soutenir les associations gays violemment attaquées et menacées.

    Le 15 février dernier, Talgat Tajouddin, plus haut dignitaire religieux de l'Islam en Russie, déclare que la Gay Pride à Moscou ne doit être autorisée "dans aucune circonstance". Pour lui, "les homosexuels n'ont pas de droits".
    Dans un message, le leader musulman affirme que "le prophète Mahomet avait ordonné de tuer les homosexuels dans la mesure où leur mœurs conduisent à la fin de la race humaine" et qu’en tout état de cause, les homosexuels doivent être "battus". "Tous les gens normaux le feront", a-t-il ajouté, "qu’ils soient musulmans ou orthodoxes".
    Face à cet appel à « battre » les homosexuels et à la demande des organisateurs, j’ai accepté de me rendre à la Gay Pride interdite de Moscou.
    Je conduirai donc une délégation d’ELCS qui, outre de mobiliser les élus contre le sida, a inscrit dans ses statuts la lutte contre toutes les discriminations.
    J’irai avec d’autant plus de conviction qu’hier encore, un mouvement ultra-nationaliste russe a menacé les "sodomites et les dégénérés" qui pourraient participer à la Gay Pride moscovite.
    En effet, l'Union de tous les Russes, ce groupuscule ultra-nationaliste composé notamment de skinheads, a appelé ses partisans, lundi 22 mai, à empêcher les participants de la Gay Pride de Moscou de défiler, samedi.
    Sur son site Internet, le mouvement dénonce "les sodomites et les dégénérés" qui, "malgré l'interdiction officielle des autorités de Moscou, vont conduire le 27 mai (...) un cortège" dans le centre de la ville. Ses responsables appellent "tous ceux qui sont partisans de nos idées à se réunir (...) pour empêcher la conduite de ce genre d'action illégale et immorale". Pour mémoire, c’est le même groupe qui a récemment assiégé une discothèque gay caillassant et tabassant les homosexuels qui en sortaient, dans l’indifférence coupable de la police qui n’a pas réagi.
    Alors que la Russie prend la tête du Conseil de l’Europe, je ne peux accepter qu’un Etat dit démocratique empêche une manifestation pacifique et refuse de protéger ses citoyens parce qu’ils sont homosexuels.
    J’ai bien conscience que cette mission sera éprouvante, mais je ne peux prêcher un discours de tolérance et d’égalité en France et regarder sans rien dire la stigmatisation violente des homosexuels russes.

    NB: Avant la Gay Pride, j’interviendrai à deux reprises vendredi au cours d’une conférence organisée par l’IDAHO à Moscou pour parler du sida le matin, puis des revendications LGBT l’après-midi.

  • Euthanasie : une justice à deux vitesses

    Les semaines passent à une telle vitesse qu’il m’est impossible de vous donner en temps réel mon sentiment sur toutes les questions d’actualité qui me touchent particulièrement.
    Ainsi cette semaine, je n’ai pas évoqué l’affaire d’euthanasie de Saint-Astier. Pourtant, il y a vraiment de quoi être révolté !
    Jeudi, le parquet a demandé à la chambre d’instruction de la cour d’appel de Bordeaux de confirmer le renvoi en cour d’assises de Chantal Chanel et Laurence Tramois pour avoir pratiqué un acte d’euthanasie sur une femme en phase terminale de cancer.
    Pour mémoire, Paulette Druais avait demandé qu’on mette fin à son agonie et sa famille soutient aujourd’hui l’infirmière et le médecin mis en cause à cause par « la dénonciation d’une cadre supérieure de santé qui voulait faire tomber un médecin » comme le rappelle Maître Sur.
    Alors que dans une affaire presque similaire - l’affaire Humbert -, les juges ont préféré le non lieu pour éviter une médiatisation gênante à quelques mois de la présidentielle, les magistrats, cette fois-ci, proposent une solution diamétralement opposée. Une justice à deux vitesses en quelque sorte.
    Car si Marie est heureusement parvenu à faire entendre son légitime combat pour libérer son fils, Mmes Chanel et Tramois ne bénéficient pas de la même émotion ni d’une médiatisation similaire…
    Cette affaire démontre, une nouvelle fois, à quel point une loi légalisant l’euthanasie devient urgente. Elle évitera d’aboutir à des solutions judiciaires contradictoires sur le territoire national, tout en interdisant les abus grâce à la définition de conditions de mise en œuvre de l’euthanasie.
    L’ADMD, dont je suis vice-président, a lancé une pétition en faveur d’un non lieu pour mesdames Chanel et Tramois. Elle a déjà réuni 47.000 signatures.
    En espérant comme l’a réclamé un avocat que la justice « jettera un regard humain sur ce dossier » et que durant la présidentielle un débat permettra d’aboutir enfin à une loi de liberté…
    Soyez assurés qu’à Aujourd’hui, Autrement, nous contribuerons à ce que ce débat ne soit pas occulté !

  • Promis, j’arrête la langue de bois !

    Puisque c’est le week-end et qu’un long pont attend beaucoup d’entre vous, je vous conseille la lecture de deux livres que je viens de lire d’un seul trait.
    D’abord, un livre politique : «
    Promis, j’arrête la langue de bois » [Hachette Littératures – 19€] de l’actuel porte parole du gouvernement.
    Jean-François Copé a eu la gentillesse de m’envoyer récemment son dernier livre avec une belle dédicace et je l’ai - n’ayons pas peur des mots ! - littéralement dévoré. Avec beaucoup de franchise, Jean-François nous raconte, sans langue de bois et avec moult détails amusants, comment il attendait avec impatience l’appel qui lui annoncerait qu’il allait devenir ministre. Dans son nouvel opus, il ne dissimule pas sa soif de medias. Avec un humour certain, il narre même comment il prépare avec minutie ses interventions à la télévision.
    Outre qu’il parle de lui avec une certaine dose de dérision qui fait souvent sourire au fil des pages, il n’oublie pas de lancer quelques propositions audacieuses de réforme pour l’avenir… Au cas où !
    Bref, un livre à dévorer pour comprendre ce qu’est la vie d’un ministre et surtout pourquoi certains succombent, malgré eux, à la langue de bois…
    Second livre que je souhaite vraiment vous conseiller pour ce pont de l’ascension, « Homo Turquoise » paru chez l’éditeur «
    Les points sur les i », une petite maison d’édition qui publie des textes de qualité et engagés.
    Ce livre autobiographique, écrit par Yann Kermanach’, est une ode à l’amour différent avec en toile de fond une Bretagne que l’auteur nous donne vraiment envie de découvrir.
    Une histoire vraie, sans clichés qui nous rappelle que tous les amours sont merveilleux, n’en déplaisent aux moralistes ! L’auteur et la maison d’édition ont souhaité donner un euro à ELCS pour chaque exemplaire vendu [17€90]. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés !
    Et puis, s’il vous reste encore un peu de temps et que vous n’avez pas lu mon dernier livre La Nuit des petits couteaux, n’hésitez pas à le parcourir, car vous y retrouverez, là aussi sans langue de bois, des portraits amusants de celles et ceux qui seront incontestablement les acteurs des municipales de 2008, mais aussi des pistes pour un Paris Autrement
    Alors, bon dimanche, bon pont et enfin bonne lecture !

  • Le Grand Paris, grande cause nationale

    Que ce soit durant la campagne des pré-primaires de l’UMP, il y a déjà un an, ou dans mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? », j’ai longuement insisté sur l’impérieuse nécessité d’avancer enfin dans l’édification d’un Grand Paris.
    Je ne l’ai jamais caché : mes propositions empruntent beaucoup aux idées visionnaires qu’a défendues l’architecte Roland Castro dans les années 80. Il est, en effet, celui qui avec Michel Cantal-Dupart, a défini une méthode crédible et préfiguré le Grand Paris qu’il nous faut.
    Je le rappelle : depuis 1860 où Paris est passé de 12 à 20 arrondissements - grâce à l’apport d’Auteuil, Passy, Bercy, etc.., - la ville a cessé son constant mouvement d’extension. Pire avec l’édification de fortifications par Thiers, puis l’ouverture d’un périphérique en 1973, la ville s’est désormais enclavée dans une muraille que personne n’a encore réussi à faire tomber.
    Face aux grandes métropoles européennes - Londres, Madrid, Berlin, Moscou -, Paris fait désormais figure d’un « nain » enfermé dans ses 105 km².
    Et pourtant tout le monde en convient : les problèmes de logement, d’urbanisme, de circulation, de pollution et même de sécurité ne peuvent être réglés par la capitale sans associer largement la plupart des villes qui l’entourent.
    Au moment, où toutes les villes de banlieue ont aussi une vision moderne et visionnaire de l’habitat avec l’édification de tours prestigieuses ou de gratte-ciel en haute qualité environnementale - comme La Défense, Issy ou Bagnolet -, Paris ne peut rester à l’écart des changements qui s’opèrent. Au risque de n’être plus qu’une ville musée. Qu’une ville dépassée. Du passé !
    Parce que je ne peux me résoudre à cela, j’ai participé jeudi à la conférence de presse [voir Libé et Le parisien d'hier] qu’organisait mon ami Castro pour présenter ses nouvelles initiatives pour concrétiser le Grand Paris. Il avait en effet souhaité être entouré d’un élu de gauche – Georges Sarre, maire du 11ème arrondissement – et moi-même, élu de la droite républicaine. Sachant aussi que nous sommes élus des deux collectivités locales indispensables pour aboutir au Grand Paris : la mairie et le conseil régional…
    Roland Castro en rappelant les contours de ce Grand Paris a, non sans provocation, suggéré de mettre l’Elysée à Saint-Denis et les ministères dans nombre de villes de banlieue par exemple la défense à Bobigny ou la culture à Vitry, première ville de banlieue à avoir créé un grand musée d’art moderne.
    Son idée n’est pas aussi saugrenue que certains l’imaginent. Elle est même logique car on ne peut vouloir édifier un Grand Paris et garder tous les principaux lieux de pouvoirs dans le centre historique de la Ville Lumière. Alors qu’ils ironisent !
    Au-delà de cette proposition symbolique et provocatrice à même de sensibiliser chacun à l’impérieuse nécessité dans laquelle nous nous trouvons, notre rassemblement au-delà de nos clivages montre qu’une volonté se dessine clairement. Au-delà des simples intérêts partisans.
    Le Grand Paris, c’est une vraie cause nationale.
    C’est le sens de notre conférence commune pour défendre une idée qui nous dépasse et peut rassembler tous les Parisiens et tous les Franciliens.

  • Ce vendredi 19 mai à 19h30, sur Sport FM [99.9]

    Je serai l’invité de l’émission « La Tribu » sur Sport FM de 19h30 à 20h30 [en FM 99.9 sur Paris et sur le site Internet].   
    Dans cette émission de talk, présentée par Evan, je parlerai de sport évidemment mais aussi - ils me l’ont promis en m’ invitant ! - de bien d’autres choses…
    Je vous le dis tout de suite : je ne suis pas un sportif accompli mais quand même… En fonction de mon emploi du temps, je fais deux à trois fois par semaine du sport dans une salle de Bercy Villages.
    Et bien sûr comme beaucoup, j’attends avec impatience cette coupe du monde où j’espère que malgré les pronostics pessimistes, l’équipe de France nous fera vibrer comme en 1998. J’étais à la finale au Stade de France et je ne suis pas prêt d’oublier ce 3-0 et l’ambiance de fête insensée qui se poursuivit toute la nuit…
    J'en dis pas plus : j'en parlerai ce soir... Alors, peut-être à tout à l'heure.

  • Petite visite « ordinaire » à l’hôpital…

    Hier, j’avais mon rendez-vous bimensuel à l’hôpital Saint-Louis avec le professeur Willy Rozenbaum. Je ne vous cache pas qu’en arrivant, j’avais une pensée émue pour André Labarrère qui, comme moi, avait souhaité une vraie transparence sur sa maladie mais qui malheureusement n’est plus…
    Je ne vais pas m’étendre sur le sentiment qui m’assaille à chaque fois que je dois aller à mon rendez-vous hospitalier, - celles et ceux qui vivent avec un virus mortel me comprennent ! -, ni les raisons qui font que je vous donne, sans tabou, mes résultats biologiques.
    Cette fois-ci, pas de trop mauvaises nouvelles. C’est donc rasséréné que j’aie pu rejoindre la mairie de Vigneux-sur-Seine.
    Allons-y pour cette énumération à la Prévert.
    Les plaquettes sont dans la normale avec 151.000/mm3 contre 167.000 en février. Les normes sont de 150.000 à 450.000. Les lymphocytes T4 sont stables à 372/mm3 contre 353 en février mais la norme les situe au dessus de 500.
    Pour la glycémie à jeun, cela s’est encore détérioré un peu : 1,45g/l pour 1,32 en février – la valeur de référence la situe entre 0,70 à 1,10.
    Les triglycérides sont à 1,86 g/l pour une normale de 0,50 à 1,50.
    Côté bilirubine totale, les normes sont explosées avec 40,3 mg/l pour une référence qui devrait la situer en dessous de 10, mais j’étais à 56,5 en février dernier… Un léger mieux.
    Enfin la charge virale VIH1 reste faiblement détectable à 223 copies/ml contre 139 lors de ma dernière analyse.
    Rien de nouveau hormis une bien banale dishidrose aux pieds.
    Comme à chaque fois, je ne commente pas plus. Je suis heureux depuis bientôt 21 ans de pouvoir profiter au jour le jour d’une vie qu’on me promettait courte et qui se prolonge. Je pense à celles et ceux qui ont moins de chance et pour qui la vie avec le sida n’est plus la vie.
    En tous cas, plus que jamais, pour moi, l’avenir dure toujours !

  • 9 pays membres des Nations Unies condamnent à mort les homosexuels !

    Selon Louis-Georges Tin, 74 Etats sur 189 membres des Nations Unies pénalisent toujours l’homosexualité et dans 9 Etats, un homosexuel peut encore être condamné à mort.
    Oui, en 2006, en Iran, au Nigéria, en Arabie-Saoudite, Mauritanie, Afghanistan, Yémen, au Soudan, Pakistan et aux Emirats arabes, un homosexuel peut écoper de la peine capitale pour son orientation sexuelle. En 2006…
    C’est pourquoi, Louis-Georges Tin a voulu lancer, à l’image de que font depuis plusieurs années des associations canadiennes, la journée mondiale contre l’homophobie.
    Ce 17 mai 2006, en référence au 17 mai 1990 où l’OMS a retiré l’homosexualité des maladies mentales, 50 pays célébreront cette journée et le conseiller social du Premier ministre français s’est engagé à ce que le gouvernement reconnaisse cette journée mondiale.
    En ce qui me concerne, j’aurai bien sûr une pensée émue pour André Labarrère qui, en étant le premier élu français à dire son homosexualité, a permis de faire avancer la tolérance.
    Je profite aussi de cette journée pour vous redonner des extraits de propos homophobes ou sérophobes que j’ai reçus. Vous trouverez une liste plus complète en cliquant ici.
    Les messages qui suivent, même s’ils ne sont pas les pires, feront comprendre à celles et ceux qui en doutent encore que l’homophobie et la sérophobie ne sont pas des fantasmes de militants homos mais toujours une réalité en … 2006 !

    « Si les homosexuels doivent être protégés, c’est contre eux-mêmes et des pratiques douteuses qui mènent au sida…
    Je vais vous dire monsieur : je n’ai aucune sympathie pour votre état, pas d’agressivité mais plutôt du mépris car je pense que de nos jours il y a un peu une mode de se vouloir homosexuel. C’est tendance…
    Pour moi, l’homosexualité est une maladie qui conduit à des attitudes déviantes, dévoyées, non naturelles. Il faut se soigner….
    Vos attitudes décevantes ne mènent à rien, alors pourquoi s’étonner du suicide des jeunes homosexuels que vous recrutez par vos moyens de medias, ou que vous encouragez ! »
    Lettre anonyme d’un homme « marié depuis 25 ans, 2 enfants, membre de l’UMP » du 19 février 2004

    « PD de droite, on en a marre de vous. »
    Mail de Serge Guegan, serjio93@... le 5 septembre 2004 à 18h48

    « Aujourd’hui, Autrement, drame réalisé par Jean-Luc Roccoméro et la participation exceptionnelle de Brigitte Lahaie…Au cours d’une orgie, alors qu’il est sous l’emprise du cannabis, il met son préservatif à l’envers sur un de ses orteils de pied : contamination fatale. Il n’apprendra que sa séropositivité que deux ans plus tard, en 1987, année au cours de laquelle il rencontre Hubert, un adolescent de 14 ans, boutonneux et encore plus déprimé que lui. Par amour, Jean-Louis décide d’abroger les souffrances de cet ado suicidaire et de l’euthanasier en partageant son virus au cours d’un rapport sexuel non protégé… »
    Message sur le forum d’Aujourd’hui, Autrement de babeil@hotmail.com le 25 septembre 2004 à 1h33 du matin

    « … Espèce de sale pédé de merde, va propager ton sida ailleurs ! Toi et tes congénères ! Va te faire soigner à l’HP pour ta sexualité de merde qui pollue notre société ! »
    Mail venant dekeummignon@... le 13 janvier 2005 à 16h33

    « Si tu crois que tu vas être maire de Paris sale dégénéré.
    On a déjà un pédé à la mairie de Paris. On risque pas d’avoir un sidaïque.
    Retire ta candidature à l’UMP. Tu nous fais honte ! »
    Message « privé » [numéro caché !] sur mon portable le 18 avril 2005

    « Espèces de CONS ! Vous n’avez même pas encore compris que la France des patriotes EXISTE et que votre merde de OUI et de vendus et de collabos l’ont eu dans le CUL ?
    Vous n’êtes que des PD et des collabos…
    On vous aura Un à Un en temps voulu : on a tous les noms !!!! »
    Commentaire de Patriote [anonyme] sur mon blog du 1er juin 2005 à 13h20.

    « Cher monsieur,
    Ne pas être contaminé par le virus du sida est une question de conduite personnelle, impliquant une certaine éthique, totalement insusceptible d’être prise en considération par les politiques publiques. N’étant pas concerné par cette question, je vous retourne votre formulaire et vous prie de croire que je n’assisterai pas à vos réunions. »
    Jean-Philippe Wagner
    Conseiller régional de Lorraine
    Carte manuscrite d’août 2005 en réponse à une invitation pour une réunion sur le sida en septembre à Nancy.

    « J’avais 17 ans quand un fils de mon médecin que je croyais un camarade, un peu plus âgé, s’est mis en tête de m’embarquer dans ses mœurs. Cela m’a provoqué une énorme envie de vomir…
    Lorsque mon fils, à la fin de son adolescence, s’est dit ou reconnu homosexuel, il m’a été impossible de lui exposer que le tabou qui pesait sur ce comportement, en fait protégeait les homosexuels. Il fréquentait un monde qui probablement prenait mes vues pour des bêtises de vieux con. Or, ce n’est pas un mystère : l’homosexualité a toujours été le vecteur primordial des maladies sexuellement transmissibles.
    Mon fils est décédé. Est-il besoin de vous dire de quoi il est mort ?
    Je regrette d’avoir à vous le dire, mais les gens qui parlent comme vous portent dans ce drame une responsabilité tout à fait comparable à celle des vendeurs du sang contaminé.
    Et je suis exaspéré par les gémissements perpétuels des homosexuels. Et par leur exhibitionnisme…. »
    Jean Rigal – Sucy-en-Brie – 14 décembre 2005 - copie à Christian Vanneste

    « En ce qui vous concerne,vous auriez dû songé à la mort bien avant,notamment à l'époque où vous avez tué par imprudence votre amant d'un soir Hubert en lui infligeant des souffrances atroces,celui qui vous avait accordé une confiance que vous avez trahie.
    Le suivre jusqu'au bout aurait été une attitude plus digne.
    Mais il n'est pas trop tard. Si des idées noires vous passent par la tête, vous n'avez besoin d'aide de personne pour envisager le suicide, même le jour où vous agoniserez car votre maladie ne vous rendra pas impotent.
    Cordialement.
    Babeil. »
    Message sur mon blog de Anonyme - adresseinconnue@hotmail.com – 17 mars 2006

    « Vous êtes tous pathétiques et vous en premier mr Romero !
    Vous n êtes qu,un petit homme politique, vous me degoutez sale homo.
    et essayez de me trouver... jamais vous n y arriverez.
    La semaine prochaine, je serai en Chine.... on va rire maintenant. »
    Message sur mon blog de Babeil – danstoncul@romero.com – 5 avril 2006

    Et oui, la journée mondiale contre l'homophobie a encore de longues années de célébration devant elle !

  • Je parlerai d'André à 12h35 sur Europe 1

    J'interviendrai dans le journal d'Europe 1 vers 12h35 pour rappler le courage qu'a eu André Labarrère durant toute sa vie et sa carrière politique.
    Celui qui a toujours refusé la langue de bois était le premier homme politique français à avoir dit son homosexualité. Dans sa volonté de vérité, il avait aussi révélé son cancer. Ce combat contre la maladie, il voulait le gagner et se représenter aux prochaines municipales dans sa bonne ville de Pau.
    Pour la première fois, il perd un combat. Pour la plus grande tristesse de tous ceux qui l'aimaient ou l'admiraient.