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  • Adieu André

    C'est cette image d'André Labarrère que je conserverai : un large sourire franc, un chapeau de travers. L'image d'un homme tout à la fois tranquille et déterminé.
    André Labarrère s'en est allé. Il était une figure très attachante du socialisme français.
    La ville de Pau pleure son maire. La classe politique perd l'un de ces hommes qui donnent le goût de la chose publique.
    Adieu, André.
    Le mot affectueux que tu m'as envoyé il y a quelques jours est toujours sur mon bureau.
    Nous nous retrouvions, franchissant bien souvent cette ligne absurde qui sépare la gauche de la droite, sur les sujets essentiels pour remettre l'homme au coeur de nos débats.
    Cruel mois de mai.
    Comme le disait si joliment Jacques Brel : "Adieu l'ami, je t'aimais bien. C'est dur de mourir au printemps, tu sais"

  • Don du sang pour les gays : le dossier avance enfin !

    La réunion, que j’avais demandée au ministre de la santé sur l’interdiction faite aux gays de donner leur sang s’est très bien passée hier matin au ministère.
    La plupart des parties concernées par le sujet étaient présentes, notamment Jacques Hardy, le président de l’Etablissement français du sang [EFS] et plusieurs membres de son équipe. L’AFSSAPS, la Halde, la DGS, AIDES, SOS Homophobie, le CGL Paris et plusieurs membres du cabinet de Xavier Bertrand étaient présents tout comme Bastien Vibert-Vichet, coordinateur d’ELCS.
    J’ai eu l’honneur d’ouvrir cette réunion. Je vous ai souvent indiqué les raisons pour lesquelles je suis favorable à la levée de l’interdiction faite aux gays de donner leur sang.
    En préalable, j’ai rappelé bien sûr et avec force que je suis attaché au principe de précaution et que je n’oublie pas à quel point l’affaire du sang contaminé nous oblige à rester particulièrement vigilant. Rien ne peut justifier que la santé de nos concitoyens soit mise en danger. Ceci rappelé fermement, j’ai ainsi donné 5 raisons pour revenir sur cet interdit :
    1) L’épidémie s’est transformée depuis la circulaire de 1983 qui formulait cette interdiction - les hétérosexuels sont la catégorie la plus touchée par le VIH/sida aujourd’hui - et les nouvelles techniques de contrôle (PCR) donnent une garantie importante hormis durant les 6 jours qui suivent un rapport sexuel risqué. Ce qu’on appelle encore la période de séroconversion.
    2) La création des centres de dépistage anonyme et gratuit [CDAG] en 1988 a fait que celles et ceux qui recouraient au don du sang pour connaître gratuitement leur statut sérologique n’ont plus de raisons de le faire.
    3) Il est difficilement explicable qu’un gay, notamment s’il n’a jamais eu de relations sexuelles ! – puisse être soupçonné de mentir plus qu’un hétérosexuel au questionnaire auquel il est soumis avant tout don.
    4) Ces dernières années, les institutions interrogées ont estimé qu’il fallait éviter de stigmatiser un groupe social et transformer l’interdiction faite à un groupe en l’interdiction faite aux personnes qui ont des conduites à risques. Il est en effet discutable qu’un hétéro qui a des relations sexuelles multiples soit interdit pour 4 mois de don du sang quant un gay l’est à vie ! Le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis en ce sens en 2002, tout comme la Halde en 2006 suite à mon recours ou le CNS en 2006 aussi.
    5) L’évolution internationale nous pousse enfin à changer cette interdiction. La directive européenne de 2004 propose une interdiction aux individus qui ont un comportement sexuel à risques. Déjà l’Italie et le Portugal ont revu leur réglementation pour lever cet interdit et le Premier ministre suédois s’est exprimé en ce sens.
    En réponse, le président de l’EFS a rappelé les raisons qui conduisent à continuer à garder cet interdit tout en se montrant ouvert à une évolution.
    Tout le monde – et curieusement c’est une première ! – a convenu suite à mon interrogation qu’il était injustifié qu’un gay n’ayant jamais eu de relations sexuelles soit interdit à vie de don du sang. Deuxième point positif, une réunion sera de nouveau organisée avant l’été avec tous les acteurs pour revoir les questionnaires…
    Je me réjouis donc que le dossier avance enfin et que le dialogue soit noué avec un EFS qui le refusait jusqu’à aujourd’hui - l’actuel président, Jacques Hardy, vient d’être nommé et montre un vrai esprit de dialogue et d’ouverture contrairement à son prédécesseur.
    Mais je devrai rester vigilant. Prochaine étape, la réunion prévue avant l’été !

  • Brigitte Lahaie débattra à mes côtés ce soir

    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, plutôt que de gloser sur l’état pitoyable de notre vie politique aujourd’hui, nous avons préféré choisir un thème plus léger pour notre café politique mensuel.
    Je ne jette la pierre à personne, mais cela me confirme dans le sentiment qu’il faut donner une nouvelle impulsion à notre démocratie et créer une 6ème République. Quand on sortira de ces polémiques sordides où chacun se renvoie stérilement – et avec tant de calculs ! - la balle, on reviendra sur les propositions de changement que j’ai faites à plusieurs reprises sur ce blog et que nous avons élaborées à Aujourd’hui, Autrement.
    Pour revenir au café politique d’Aujourd'hui, Autrement de ce lundi 15 mai 2006, à 19 heures 30, j’y recevrai mon amie Brigitte Lahaie.
    Animatrice d'une émission à succès "L'Amour, Lahaie et Vous !" diffusée tous les jours de la semaine, de 14 heures à 16 heures, sur RMC, au cours de laquelle, sans tabou, elle évoque les questions liées à la sexualité et au couple, Brigitte Lahaie, est également, comme je vous l’ai encore récemment rappelé, vice-présidente d’Aujourd'hui, Autrement.
    A mes côtés, au Babu [18, boulevard Montmartre Paris IXème – salle du 1er étage – métro Grands Boulevards], elle animera le débat sur un thème qu’elle connaît bien : Pourquoi le sexe est-il tabou en politique ?
    Sachant que Brigitte parle - contrairement à tant de politiques ! - sans langue de bois, je vous assure un débat franc, intéressant et peut-être polémique au gré de vos questions et réactions !
    Si vous souhaitez dès à présent m'envoyer des questions pour Brigitte, cliquez ici.
    A ce soir, j’espère…

  • Je commence à être suivi dans mon combat contre l’interdiction faite aux gays de donner leur sang

    Je commence à être suivi dans mon combat contre l’interdiction faite aux gays de donner leur sang...
    En effet, j’ai été heureux de constater que Jack Lang intervenait, à son tour, auprès de Xavier Bertrand, ministre de la santé, concernant l’interdiction discriminatoire faite aux homosexuels de donner leur sang.
    Cette intervention arrive opportunément au moment où j’ai enfin obtenu que le ministère organise une réunion avec l’Etablissement Français du Sang et les associations gays. Cette réunion, provoquée par mes interventions, se déroulera lundi prochain à 10 heures au ministère de la santé.
    Pour mémoire, j’ai écrit ces dernières années aux ministres successifs de la santé Philippe Douste- Blazy, Xavier Bertrand et ai saisi début 2005 le Conseil national du sida [CNS] et la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité [Halde] de ce sujet.
    Si dans un premier temps, le CNS ne m’a pas suivi, il s’est ravisé tout récemment. Puisque lors d’une séance à laquelle je participais - je suis membre du CNS depuis décembre dernier -, le CNS a aussi souhaité que l’interdiction faite aux groupes à risque de donner leur sang soit remplacée par une interdiction sur la base de comportements à risque comme je le demandais dans mes interventions ou requêtes.
    La Halde a aussi suggéré ce changement à l’EFS.
    Lundi, je proposerais donc qu’une conférence de consensus soit organisée avec de nombreux spécialistes de la question. Les nouveaux systèmes donnent une grande garantie et on ne peut plus tolérer que les homosexuels mentent plus sur leurs comportements à risques que les hétérosexuels.
    D’ailleurs, que dire enfin de l’interdiction de donner son sang faite à un jeune gay qui n’a jamais eu de relations sexuelles de toute sa vie !
    Imagine t-on sérieusement une telle interdiction pour les hétérosexuels ?
    C’est donc bien de discrimination dont il s’agit et non de sécurité sanitaire… N’en déplaise aussi à M. Vanneste qui continue, malgré sa condamnation pénale, à insulter les homosexuels !

  • Retour de Toulouse

    Je suis rentré trop tard hier soir pour vous commenter mon déplacement à Toulouse.
    Je profite que j'attends mon avion à l'aéroport de Toulouse - en retard... - pour vous écrire ces quelques lignes d'impression.
    La journée d'hier s'est déroulée à un rythme d'enfer. Elle a été très positive.
    L'accueil des responsables locaux et militants de l'ADMD a été très chaleureux. Une salle de restaurant au buffet de la gare - remplie à craquer de militants de la région de la ville rose - et une réunion dans une salle surplombant la gare où il fut impossible pour les retardataires de trouver une place assise. Une réunion passionnée m'a permis de constater à quel point de plus en plus de Français  - plus de 80% réclament dans de nombreux sondages la légalisation de l'euthanasie depuis près de 20 ans - sont attachés à réfléchir à leur fin de vie car ils pensent qu'une vie réussie c'est aussi une mort paisible et serein... A Toulouse l'ADMD a multiplié par trois nos adhérents et il y a plus de 800 adhérents sur le département et 40.000 sur tout le pays ! De quoi peser sur les programmes des candidats aux prochaines élections car ce mouvement de fond doit enfin être entendu.
    Dans la foulée, ma réunion sur le sida pour ELCS a réuni la plupart des acteurs de la lutte contre le VIH/sida de Toulouse. Les associations sont assez préoccupées de leurs relations avec la mairie et surtout avec la préfecture qui n'applique pas la loi concernant les étrangers malades. Bonne nouvelle, une conseillère régionale accepterait d'être la déléguée dans ce département pour ELCS qui n'en compte plus à Toulouse.
    Autre bonne nouvelle, un militant d'Aujourd'hui, Autrement, Jean-Baptiste, souhaite lancer notre mouvement sur la ville. Il fourmille d'idées. Je crois qu'il va faire du bon travail pour défendre nos idées.
    Le dîner avec des responsables d'associations de lutte contre le sida et l'homophobie m'a ensuite permis de constater qu'il existe un noyau associatif très fort et actif dans la ville rose. Seule ombre au tableau : les homosexuels de Haute-Garonne sont bien plus touchés que les gays de notre pays par le sida : ils sont 35% dans les découvertes des nouvelles séropositivités au VIH contre 20% en moyenne pour toute la France.
    Enfin, le responsable du SNEG et Gilles, le patron du nouveau magazine Coming - le numéro 2 sera en kiosque dès la semaine prochaine - m'ont emmené à la rencontre de certains des responsabes de la nuit toulousaine. Amusant, sympathique mais fatiguant.
    Et pour conclure ce résumé de mon déplacement toulousain - il en faudrait pas cette fois-ci que je rate mon avion qui est enfin prêt, La Dépêche du Midi me consacre ce samedi un portrait intitulé "Romero, l'UMP autrement". Tout un programme!

  • Je suis à Toulouse ce vendredi.

    La vie associative et politique est ainsi faite qu’elle nous empêche de nous apitoyer sur cette vie qui file trop vite.
    Je n’ai pas le temps de repenser au bel hommage que Chantal et tant d’écrivains prestigieux ont rendu à Claude dans l’église de Saint-Germain-des-Prés, ni à tous ces souvenirs qui défilent que me revoilà déjà sur les routes de France. Mais une fois encore, pas indemne… C’est notre lot à tous.
    Je vais donc revoir la ville rose pour un programme chargé et divers.
    Vous pouvez, si vous avez un peu de temps, me retrouver à deux des événements qui sont ouverts au public.

    Mon programme est le suivant :
    11h30 : point presse au Buffet de la gare
    12h00 : déjeuner avec les responsables de l’ADMD de la région
    14h30 : réunion publique de l’ADMD au Buffet de la gare (1er étage), ouverte au public
    17h30 : réunion de travail d’ELCS au Mercure Saint Georges, ouverte aussi au public (renseignements au 01.42.72.36.46)
    19h00 : pot avec les sympathisants d’Aujourd’hui, Autrement
    20h30 : dîner avec des responsables d’associations de lutte contre le sida et l’homophobie.

    A la réunion de l’ADMD, je pourrai notamment commenter le rapport de la Cour des comptes qui a été remis au ministre de la santé cette semaine et qui démontre que l’accès aux soins palliatifs recule en France.
    Malgré les grands discours des politiques qui nous assurent que l’euthanasie est inutile car chacun peut accéder aux soins palliatifs, le rapport nous révèle que le nombre de lits dans les 78 unités de soins palliatifs est passé de 834 à 783 entre 2002 et 2004. Mais aussi que seuls 50.000 personnes disposeraient de soins palliatifs alors que 150.000 en auraient besoin annuellement…
    Je pourrai enfin rappeler que si les soins palliatifs sont indispensables et doivent être absolument être développés, ils sont - dans bien des cas - insuffisants.
    Et que la demande de mort douce perdure chez bien des patients qui veulent mourir « debout »….

  • A bientôt ma chère Claude dans le paradis blanc !

    Claude Dalla Torre est décédée dans la nuit de vendredi à samedi. Le 7 mai.
    Une cérémonie religieuse à sa mémoire est célébrée ce jeudi après-midi en l’église Saint-Germain-des-Prés. Dans ce quartier des écrivains et des éditeurs qu’elle chérissait tant.
    Claude a dirigé le service de presse de Grasset pendant 30 ans avant de prendre une retraite partielle puisqu’elle participait toujours au comité de lecture de la célèbre maison d’édition de la rue des Saints-Pères.
    Claude a joué un rôle déterminant pour de nombreux auteurs comme Bernard-Henri Lévy, Dominique Fernandez, François Nourissier ou encore Edmonde Charles Roux, l’épouse de Gaston Defferre. Sa vie était vouée à l’édition et aux écrivains. Comme l’écrit si justement Le Figaro dans son éloge posthume : « Avec elle, c’est tout un pan de la mémoire de l’édition française qui s’éteint. »
    En ce qui me concerne, c’est l’amie attentionnée et courageuse qui me manque déjà.
    Je n’oublie pas que malgré les tourments et les souffrances, avec notre chère Chantal, elle avait assisté à ma dernière soirée d’anniversaire. Et surtout, alors que le cancer lui laissait bien peu de répit, elle avait accepté avec Chantal de venir réveillonner chez moi. Son dernier réveillon ! Ces moments, je ne suis pas prêt de les oublier.
    Les mots sont de peu de poids face à la mort. J’avais juste envie de vous parler de Claude qui vit et vivra dans bien des cœurs. Et pour toujours dans celui de Chantal. Comme dans le mien.
    Bon voyage, chère Claude et à bientôt, j’en suis sûr, dans ce paradis blanc où mon Hubert mort un... 9 mai t’attend. M’attend.

  • Une Allemagne qui s’adapte…

    Sujet d’heureuse surprise à l’occasion de mon séjour à Berlin : les horaires d’ouverture des magasins…
    J’avais été frappé, lors de mon précédent séjour en 1989, par les fermetures extrêmement tôt des magasins. 18h30 en semaine, 14h00 les samedis et fermeture complète les dimanches et jours fériés. Certes, la vie familiale et amicale était favorisée par cette loi de 1956, mais elle pénalisait fortement l’activité économique du pays. En fait, vous étiez obligé de vivre dans une structure familiale avec un conjoint restant au foyer.
    En 1989, en 1996 et en 2003, la loi a été réformée de sorte que les magasins puissent rester aujourd’hui ouverts tous les jours de 6 heures (voire 5 heures 30) à 20 heures (voire 22 heures), sauf les dimanches et les jours fériés. Des horaires mieux adaptés à la vie moderne.
    Pourquoi je vous écris cela ?
    Outre le fait que j’ai pu acheter du chocolat dès que l’envie s’en faisait sentir (toutes les trois heures, en moyenne), ces réformes successives montrent la capacité de nos amis allemands à se réformer et à lutter contre leurs archaïsmes. Et vous savez combien je suis sensible à la capacité d’un pays à remettre en question les aspects les plus rétrogrades de sa réglementation, qu’il s’agisse de questions économiques ou de questions sociétales.

    NB : Vous pouvez retrouver le plan du discours que j’ai prononcé dimanche  à l’occasion de la réunion du Triangle de Weimar organisée à Berlin par Maneo en cliquant ici et quelques photos ci-dessous.


  • Joyeuse fête de l'Europe !

    Retour de Berlin pour… la journée de l’Europe, la vingtième édition de notre fête Européenne.
    Et oui, l’union Européenne et ses 450 millions de citoyens ont une fête annuelle, comme nous avons un drapeau - bleu frappé de 12 étoiles -, un hymne - la 9ème symphonie de Beethoven -, une devise - « Unie dans la diversité » - et une monnaie - l’Euro.
    Je vous souhaite à toutes et tous une joyeuse fête de l’Europe !

     

  • Berlin, ville témoin du XXème siècle

    Ce lundi a été consacré en partie consacré à un très rapide tour de la ville : Reichstag, Porte de Brandebourg, … Je n’y étais pas revenu depuis 1988. Une éternité face aux changements qu’a connus cette ville.
    Je ne me rappelle pas une ville portant autant les stigmates d’un passé si riche et si douloureux à la fois. Les générations qui se sont succédées, les enfants de Konrad Adenauer et de Charles de Gaulle, ont su en conserver les témoignages. Le souvenir pour rédemption.
    J’y pensais hier matin en regardant des cartes postales en vente dans un magasin de souvenirs. L’une d’elles était intitulée : Reichstagsbrandt, l’incendie du Reichstag. On y voyait, lors de cette nuit de 1933, les Berlinois assister impuissant à l’embrasement de l’un de leur palais nationaux, symbole s’il en est de la démocratie. Le monde était en train de basculer. Le temps de la barbarie était ouvert.
    Le Stade olympique, Olympiastadium - dont l’architecture des années trente évoque encore les grandes messes hitlériennes -, la Porte de Brandebourg, Brandenburgertor - prisonnière du bloc soviétique jusqu’en 1989 -, les quelques morceaux du Mur, Mauer, le monument qui rappelle le Luftbrücke, le pont aérien de 1948, … Pêle-mêle se succèdent ces moments de l’histoire. L’émotion m’assaille.
    Berlin, ville martyre à bien des égards, que les Alliés, non plus, n’ont pas épargnée, est une ville incontestablement attachante. Les enfants d’Europe devraient tous s’y rendre, à la recherche des traces et des leçons de la bêtise et de la haine destructrice de l’homme du XXème siècle.
    En se promenant dans le centre de la ville, ils découvriront parfois sur la chaussée une ligne tracée de briques : l’emplacement du « Mur de la honte ». Pour le franchir, de l’est vers l’ouest, des femmes et des hommes, des enfants aussi, ont donné leur vie. Seulement pour recouvrer un peu de liberté. Parfois seulement pour retrouver l’un des leurs.
    Moi aussi, à cet instant, j’ai envie de dire : « Ich bin ein Berliner ».

  • Mon blog fête son 1er anniversaire !

    En cette journée de fête patriotique, je suis donc encore et exceptionnellement à Berlin. Je rentre ce soir à Paris.
    Mais ce lundi 8 mai, c’est aussi l’anniversaire de mon blog.
    Un an que nous échangeons sur ce blog.
    J’ai écrit, depuis un an, 429 notes, c’est-à-dire plus qu’une note par jour.
    D’ailleurs depuis l’automne, que je sois en France ou à l’étranger, je ne vous ai jamais manqué…
    Ce blog m’a permis de partager avec vous beaucoup de mes combats : mon combat personnel et politique contre le sida - j’essaie d’être totalement honnête en vous donnant tous les deux mois mes principaux résultats biologiques [rubrique l’évolution de mon virus] -, mon combat pour un Paris, Autrement, celui que je mène pour faire de la politique autrement avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement.
    Je n’ai pas manqué de vous mobiliser pour la légalisation de l’euthanasie ou la lutte contre toutes les discriminations et notamment contre l’homophobie.
    Et bien sûr, je milite sur mon blog pour que nous aboutissions à une 6ème République. Sans oublier que vous avez été les premiers à connaître mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux. »
    Vous êtes de plus en plus nombreux à visiter quotidiennement ce blog et à faire partager vos accords et/ou vos divergences avec mes propositions ou mes idées. La plupart du temps, dans le respect.
    Seule ombre à ce tableau : j’ai dû mettre en place une validation de vos commentaires. Certaines ou certains ont, en effet, crû pouvoir utiliser ce blog pour hurler leur haine, leur racisme ou leur homophobie. Régulièrement, je publie d’ailleurs quelques uns de ces commentaires pour que les blogueurs puissent constater que l’homophobie, la sérophobie, le racisme et l’antisémitisme sont encore une terrible réalité dans notre pays.
    Mais ces débordements ne sont rien à côté du plaisir que je prends à vous écrire chaque jour et à répondre – ce n’est pas toujours possible faute de temps ! – à vos questions ou à vos propositions.
    J’en profite pour remercier mon ami Frédéric Latour, président des Jeunes, Autrement, qui est celui qui m’a convaincu de créer ce blog. Ma reconnaissance lui est éternelle.
    Merci surtout à vous toutes et à vous tous pour votre fidélité et pour ce que vous apportez aux débats que nous menons ensemble.
    Cet anniversaire, il est donc le nôtre !

  • Un manuel d’histoire franco-allemand

    Mon séjour à Berlin me laisse peu de temps. Vous me pardonnerez donc d’être rapide pour ce beau dimanche de mai.
    J’ai juste envie de vous dire que, hormis parler de « l’affaire » qui fait noircir bien des pages de journaux, les quotidiens d’outre Rhin évoquent aussi une réalisation franco-allemande dont nous pouvons tous être fiers : le premier manuel d’histoire commun pour les lycées de France et d’Allemagne.
    Lancé il y a trois ans par le chancelier Schröder et le président Chirac, le manuel est enfin prêt et pourra donc être utilisé pour la prochaine rentrée. Intitulé « L’Europe et le monde depuis 1945 », édité par les éditions Nathan et Ernst Klett, ce manuel est une vraie prouesse. C’est aussi un message d’espoir que de voir deux pays dans une guerre totale, à plusieurs reprises lors du siècle écoulé, proposer aujourd’hui une vision commune de l’histoire.
    Comme quoi, on peut toujours garder l’espoir.
    Bon week-end de Berlin, ville ô ! combien symbolique de la capacité des hommes à se retrouver autour des valeurs d’humanisme et de respect mutuel.

  • Premier jour à Berlin

    Premier jour à Berlin.
    Premier séjour pour moi depuis la chute du Mur de Berlin.

    Les garçons et les filles nées au début des années quatre-vingt-dix peuvent-ils concevoir que nous avons laissé durant presque trente ans le monde coupé en deux, avec d’un côté la liberté et de l’autre l’oppression ? Et que les gouvernants de l’époque se satisfaisaient d’une séparation qui distinguait les « bons » des « méchants » ?

    Aujourd’hui, ce monde est réunifié. Naturellement, les choses ne sont pas celles que l’on espérait, mais la situation des peuples s’est collectivement améliorée. Et les hommes ont gagné en liberté.

    Berlin est redevenue la capitale de cette Allemagne, si séduisante et si effrayante. Berlin est une ville en totale mutation, loin des lourdeurs héritées d’un passé architectural qui brime les initiatives. C’est la ville aujourd’hui de tous les possibles. Et le cœur de Berlin, le célèbre Kurfürstendamm se couvre de bâtiments fantastiques, à l’image de cet hôtel Concorde Berlin dans lequel je réside.

    Berlin est une ville à découvrir et à redécouvrir tant elle a la capacité à se remettre en cause.

    Et je suis fier que l’Allemagne et la France, après avoir vécu la haine et l’effroi, montrent le chemin de l’Union et de la tolérance.

    Ici, je veux dire l’importance, pour les hommes et les femmes de ma génération, de l’amitié franco-allemande.

  • La Nuit des petits couteaux dans les medias

    Je profite de ce long week-end du 8 mai pour vous donner, pour la dernière fois, la liste presque exhaustive des critiques et paroles de journalistes sur mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Pour un livre consacré essentiellement à Paris, il a étonnement été largement évoqué dans les medias, presse écrite comme audiovisuelle. On en a même parlé au Québec…
    Ce livre qui a presque 3 mois restera d’actualité jusqu’aux élections de mars 2008, car il dresse à celles et ceux qui s’intéressent à cette échéance des portraits des futurs acteurs de 2008, tout comme il définit des voies nouvelles pour un Paris, Autrement.
    Et ce Paris, Autrement, avec mes amis d’
    Aujourd’hui, Autrement, je n’ai pas fini de vous en parler !

    Propos de journalistes sur…
    « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Jean-Claude Gawsewitch éditeur – février 2006

    « Même Jean-Luc Romero y va de sa plume avec une insolente Nuit des petits couteaux ».
    Le Parisien – Martine Chevalet – 23 janvier 2006

    « Jean-Luc Romero n’a pas été qualifié pour les primaires. A une voix près. Dans son pamphlet « La Nuit des petits couteaux », à paraître le 9 février, il balance ».
    Obs Paris – Guillaume Malaurie – 2 au 8 février 2006

    « Jean-Luc Romero – qui tenta un moment de participer aux primaires UMP – sort jeudi La nuit des petits couteaux. […] Il propose d’expérimenter le péage urbain à Paris durant un an, de faire élire directement le maire par les Parisiens ou de créer un pool d’assistantes maternelles ouvert 24 heures sur 24 ».
    Journal du dimanche – 5 février 2006

    « Les quatre vérités de Jean-Luc Romero. […] Dans la Nuit des petits couteaux, le président d’Elus Locaux contre le Sida dresse avec ironie, mais sans amertume, ces quelques mois où il a cru pouvoir jouer dans la cour des grands pour tenter sa chance aux primaires de l’UMP… [Il] propose en fin d’ouvrage sa réflexion sur le péage urbain ou sur les immeubles de grande hauteur et surtout sur tous les domaines où la droite reste en retrait : toxicomanie, homosexualité, parité… »
    Le Parisien – Sébastien Ramnoux – 6 février 2006

    « Ravaillac inspire Romero. Jean-Luc Romero a choisi le Banana, un bar branché du 1er arrondissement pour présenter son livre consacré aux municipales parisiennes la Nuit des petits couteaux. Un lieu chargé de symboles pour le conseiller régional : C’est dans cette cave que Ravaillac, après avoir tué Henri IV s’est réfugié avec son … petit couteau. »
    Le Parisien – 7 février 2006

    « A l’occasion de la sortie de son ouvrage, La Nuit des petits couteaux, Jean-Luc Romero donne son point de vue sur les primaires de l’UMP et apporte son soutien à Françoise de Panafieu, maire UMP du 17e. »
    Métro - Aurélie Sarrot – 9 février 2006

    « [Son] livre situe les enjeux de la prochaine élection municipale à Paris en 2008… Plutôt acides [les] portraits des candidats de la droite… »
    Le Républicain Magazine – Stéphane Piraud – 9 février 2006

    « Dans [son] livre, [il] dresse des portraits au karsher des quatre candidats aux primaires UMP. »
    Radio BFM – Hedwige Chevrillon – 9 février 2006

    « Les lettres de Romero. Jean-Luc Romero sort cette semaine son nouveau livre La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ?.
    Tirés de celui-ci, trois extraits de lettres croustillants, pour dire les enjeux de l’élection… Capitale ! »
    Echo d’Ile-de-France – Samy Abtroun – 3 au 9 février 2006

    « Dans [son] livre, il expose un certain nombre de propositions… S’agit-il de propositions ou d’un programme ? »
    Equivok – 4 au 17 février 2006

    « Jean-Luc Romero raconte dans la Nuit des petits couteaux les divers épisodes de cette drôle de primaire […] Les pages les plus intéressantes du livre sont celles où il raconte comment, sous les pressions des autres candidats ou de l’appareil UMP, ceux qui avaient promis leur signature vont finalement se désister […] Jean-Luc Romero écrit librement à chaque candidat ce qu’il pense de lui et finit par prendre position pour Françoise de Panafieu, qui est aussi la favorite des sondages. Si elle est élue, elle devrait puiser quelques idées dans le catalogue très riche que propose Jean-Luc Romero… »
    La lettre politique et parlementaire – 13 février 2006

    « La queue qui s’était formée devant le Banana avait de quoi laisser perplexe pour un jeudi soir en période de vacances scolaires […] Le secret de cette foule hétéroclite ? Le lancement du nouveau livre de Jean-Luc Romero, la Nuit des petits couteaux, qui compte peser dans la bataille électorale pour enlever Paris à Delanoë. »
    Zurban – Alain Tap – 15 au 21 février 2006

    « Le 25 février 2006, les militants de l’UMP de Paris désigneront le candidat aux élections municipales de 2008. Jean-Luc Romero, ancien secrétaire national de l’UMP et conseiller régional d’Ile-de-France, premier élu au monde à avoir révélé sa séropositivité ne participe pas à la primaire. Dans La Nuit des petits couteaux, il s’en explique et fait le pari d’une autre droite… »
    France Info, Le livre du jour – Philippe Vallet – 17 févier 2006

    « La Nuit des petits couteaux, c’est la manière dont Jean-Luc Romero parle des primaires de l’UMP pour les candidats à la candidature pour combattre Bertrand Delanoë. »
    LCI, Le grand journal – Michel Field – 17 février 2006

    « Ce sont des méthodes héritées des années passées, dénonce Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP [dans La Nuit des petits couteaux]. Fausses adhésions, utilisations de moyens illégaux et de fichiers, coups bas, pressions, manipulations, insultes, chantages… »
    Libération – Thomas Lebègue – 20 février 2006

    « Jean-Luc Romero a choisi la tradition festive du Banana Café, bar branché du 1er arrondissement de la capitale, pour présenter son livre, la Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ?, consacré aux municipales parisiennes. »
    Ici Paris – Catherine Monbreault – 21 au 27 février 2006

    « La Nuit des petits couteaux, c’est règlement à OK Corral. »
    TVFil 78 – Marc Nino – 22 février 2006

    « La Nuit des petits couteaux, en deux mots, c’est jeux de pouvoir et trahisons dans les coulisses de l’investiture UMP pour les prochaines municipales à Paris. C’est vrai qu’il faut avoir un poignard sur soi pour attaquer l’UMP. »
    Pink TV, Le Set – Marie Laborie – 22 février 2006

    « Un UMP atypique vient de sortir un livre La Nuit des petits couteaux. J’aime beaucoup le titre… [Il] a la dent très dure… Il y a beaucoup d’idées dans [son] livre. »
    BFM TV, le Grand Journal – Guillaume Vanhems – 26 février 2006

    « Face aux semelles compensées pour Jean-Luc Romero, c’est la nuit des petits courtauds. »
    Voici – Basile de Koch – 27 février au 5 mars 2006

    « Un regard féroce et mordant… Un livre savoureux qui vous éclaire… Des portraits sans complaisance… Il n’a pas trempé sa plume dans la verveine »
    France Bleu Ile-de-France – Olivier Daudé – 27 février 2006

    « Engagement. Il y fait de nombreuses propositions comme le Grand Paris. »
    Honcho – mars-avril 2006

    « C’est un livre qui mérite d’être lu car on y apprend beaucoup de choses. C’est un livre qui est très bien écrit… La fin du livre est très ouverte. »
    Radio Triangle FM, Zigomatik – Jean-Luc Frydman – 1er mars 2006

    « Un livre où on y apprend qui sont les petits couteaux… »
    Direct 8, Face à Alain Minc – Guillaume Klossa - 5 mars 2006

    « Quand on est un magazine gay, comment passer à côté de Jean-Luc Romero, un des rares hommes politiques à avoir fait son coming out ? Il nous parle de sa vie et de son cinquième livre La nuit des petits couteaux. »
    Mec’s Mag – Edward Spleen – mars 2006

    « La Nuit des petits couteaux. Ou les dessous de la politique vus par le prisme des primaires UMP pour Paris. Mais pas seulement…Des marchandages, des camouflets variés et assortis, mais aussi des soutiens fidèles. Que nous raconte l’auteur avec un humour emprunt de tristesse et de surprise aussi, parfois, lui qui pourtant s’est voué à la politique voici quelque vingt ans.
    Une somme de tractations diverses, des uns comme des autres, aboutissant pour finir à ce qu’il nomme « le bal des revenants. » Dont il dresse des portraits savoureux mais sans la moindre concession. La plume candide et drôle se fait parfois assassine. […]
    C’est ensuite Paris qu’il raconte. […] Il ajoute un vibrant plaidoyer pour le projet d’un Grand Paris qui permettrait de rationaliser toute une série de dossiers. Chiffres à l’appui mais sans jamais nous lasser. »
    Résiliencetv.fr – Hélène Keller-Lind – 19 mars 2006

    « Un autre livre car il écrit beaucoup, La Nuit des petits couteaux. Ce n’est pas sur le sida. Une autre bataille… »
    France Ô [RFO], L’Hebdo – Walles Kotra – 1er avril 2006

    « Qui battra Bertrand Delanoë ? Jean-Luc Romero, auteur de La Nuit des petits couteaux, décrypte la situation… et propose un Paris, Autrement. »
    La lettre du cadre territorial – Hugues Périnel – 1er avril 2006

    « Le nouveau livre de [Jean-Luc Romero], La Nuit des petits couteaux. Il faut le dire : c’est bien écrit. »
    TFJ, Compte à Rebours – Paul Wermus – 9 avril 2006

    « Qui battra Bertrand Delanoë ? [Dans La Nuit des petits couteaux, Jean-Luc Romero] passe en revue les différents candidats de droite… Il fait également de nombreuses propositions pour un Paris Autrement. »
    Tribu Move Magazine – Thierry Calmont – avril 2006

    « Jean-Luc Romero, [son] livre qui vient de sortir : La Nuit des petits couteaux, sur les élections municipales à Paris. »
    Direct 8, Morandini ! – Jean-Marc Morandini – 12 avril 2006

    « Le livre, c’est La Nuit des petits couteaux. On en avait déjà parlé à propos de la bataille de Paris. »
    I>Télé, Grande Edition – Guillaume Durand – 13 avril 2006

    « Vous pouvez retrouver Jean-Luc Romero avec son dernier livre…La Nuit des petits couteaux. »
    Différence numéro 1 – avril 2006

    « Si on n’aime pas la politique, on aimera au moins pour le côté polard de ce livre, qui donne le programme de celui qui a été écarté de la primaire UMP. Si on aime la politique, on adorera savoir ce qui se passe en sous bassement d’une élection. Si on aime ni l’un ni l’autre, on appréciera au moins le coté bien écrit, de celui qui parle franchement avec son cœur, sans démagogie ni ménagement, mais sans haine ni aigreur non plus. A lire absolument. »
    Coming – Guillaume de Thomas – avril 2006

    « Jean-Luc Romero a une petite actualité. Il a sorti en février La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? qui n’a rien à voir avec l’actualité de l’émission [l’euthanasie]… Quoique ! »
    France Culture, Science Culture – Julie Clarini – 21 avril 2006

    « Jean-Luc Romero publie La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? Pas grand-chose à voir avec la prostitution [thème de l’émission]. C’est la mairie de Paris. Comme [il] le dit lui-même, cela fait partie des thèmes. La politique, c’est ça. »
    France 3, France Europe Express – Christine Ockrent – 25 avril 2006

    « Jean-Luc Romero récidive : La Nuit des petits couteaux. Seul homme politique ouvertement homosexuel et premier élu à avoir osé révéler sa séropositivité, Jean-Luc Romero est l’auteur de plusieurs essais et revient en 2006 avec une analyse politique très critique. »
    Le Point (Québec, Canada) – Roger-Luc Chayer – avril, mai 2006

  • Je suis invité de Maneo à Berlin

    Dès ce soir et jusque lundi, je suis l’un des invités de l’association Maneo de Berlin.
    Depuis quinze ans, cette association allemande propose une ligne d’écoute et un lieu d’aide aux victimes de discriminations et de violences homophobes. Maneo a reçu deux prix pour son travail : le prix Mete-Eksi en 1999 et celui du courage civique en 2001.
    Ce week-end, Maneo a invité des responsables associatifs et politiques polonais et français a venir échanger sur l’homophobie, l’aide à apporter aux victimes et sur les stratégies de lutte.
    Outre une conférence des visites et des rencontres sont prévues, notamment un long temps de rencontre avec un responsable de la police de Berlin et le maire de la ville, Klaus Wowereit. Je serais un des intervenants politiques le dimanche, tout comme Annick Lepetit députée socialiste de Paris.
    Cette rencontre devrait être conclue par un accord de partenariat entre Sos homophobie, Maneo et une association polonaise. Une soirée sera d’ailleurs organisée en soutien aux associations polonaises qui luttent contre les discriminations que subissent les homosexuels polonais, notamment de la part de leur propre gouvernement.
    En attendant, je vous souhaite un agréable week-end prolongé.


  • Café politique avec Brigitte Lahaie le 15 mai

    A l’occasion du traditionnel café politique d’Aujourd'hui, Autrement, le lundi 15 mai 2006, à 19 heures 30, je recevrai mon amie Brigitte Lahaie.
    Animatrice d'une émission à succès diffusée tous les jours de la semaine, de 14 heures à 16 heures, sur RMC Info, au cours de laquelle, sans tabou, elle évoque les questions de sexualité, Brigitte Lahaie, est également, comme vous devez le savoir vice-présidente d’Aujourd'hui, Autrement.
    A mes côtés, au Babu [18, boulevard Montmartre Paris IXème – salle du 1er étage – métro Grands Boulevards], Brigitte animera le débat sur un thème qu’elle connaît bien : Pourquoi le sexe est-il tabou en politique ?
    Au cours de cette réunion d'Aujourd'hui, Autrement, nous essaierons de comprendre pourquoi, contrairement aux démocraties du nord de l’Europe, tous les sujets liés à la sexualité - éducation sexuelle à l’école, sida, prostitution, homosexualité, etc… - sont des sujets difficilement abordés par les hommes et les femmes politiques français.
    Ce café politique est ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent débattre sans langue de bois, mais aussi dans le respect des opinions de chacun…

  • Juppé revient !

    C’est enfin officiel.
    Alain Juppé a annoncé au quotidien québécois « La Presse » qu’il reviendrait cet été en France et qu’il ne prolongerait pas d’une année son contrat d’enseignant à Montréal et à Québec.
    Cette année, son éloignement de Paris - que certains ont pris, à tort, pour un exil définitif et s’en sont trop vite réjouis - lui a permis de comprendre que l’essentiel n’est pas forcément ce que l’on croit quand on est toujours dans l’action…
    Dans la situation politique actuelle, son retour est du pain béni. Avec son recul, une vision réaliste et éloignée des choses, sa parole sera utile à notre pays.
    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai suivi son évolution sur son blog et j’ai eu la chance de correspondre avec lui par e-mail. J’ai souvent été touché par son humanité. Et bien sûr par sa vision d’homme d’Etat qu’il est incontestablement. Qu’il a toujours été.
    Les épreuves lui ont enlevé sûrement bien des certitudes. Elles lui ont donné une profondeur et une modestie bien utiles en ces temps agités.
    Espérons que l’actuel locataire de Matignon saura écouter quelques leçons du professeur Juppé. Ses étudiants du bout du monde, quant à eux, regrettent déjà son enseignement !
    Bienvenue chez vous monsieur le Premier ministre !

  • Je condamne les violences homophobes qui se sont encore déroulées à Moscou

    Avec Aujourd’hui, Autrement, je condamne sans réserve les violences homophobes qui se sont déroulées la nuit de dimanche à lundi à Moscou alors qu’une soirée était organisée dans une boîte de nuit gay de la capitale russe.
    Comment comprendre l’attitude des forces de l’ordre qui ont laissé, durant 5 heures, deux cents militants nationalistes accompagnés de fidèles de l’église orthodoxe assiéger, insulter et molester des homosexuel(les) ?
    Comme le rappelle le communiqué qu’a publié Aujourd’hui, Autrement, le 1er mai, les agresseurs, après avoir remercié les forces de l’ordre pour leur conduite, ont réaffirmé qu’ils agiront de la même façon lors des prochaines manifestations de la communauté homosexuelle de Moscou.
    La Russie, qui doit prendre dans deux semaines la présidence du Conseil de l’Europe, est signataire de la convention pour la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit donc s’opposer à toutes les violences racistes et homophobes qui se multiplient actuellement dans la capitale russe.
    Pour ma part, à l’invitation de l’IDAHO (international day against homophobia), j’interviendrai sur la lutte contre le sida chez les gays à la 1ère conférence internationale de l’Idaho le 26 mai 2006 à Moscou. Cette conférence précédera la 1ère Gay Pride de Moscou - interdite à ce jour ! - qui doit se tenir le 27 mai 2006 à l'inititative de Gay Russia.
    J’espère que les autorités permettront à ces manifestations de se dérouler dans la sérénité et sans nouveaux débordements d’intolérance.
     

  • Très joyeux 1er mai

    Aujourd’hui, nous sommes le 1er mai, jour de la fête du travail où justement nous ne travaillons pas…
    Je respecterai cette trêve comme beaucoup d’entre vous.
    Je vous souhaite donc, avec ces brins de muguet virtuels, symboles de cette fête, un lundi 1er mai fait de plus de chaleur familiale et amicale… à défaut de chaleur et de soleil.
    Et puisque le mois de mai - synonyme de nombreuses ruptures - commence, n’oubliez pas le dicton : « En mai, fais ce qu’il te plaît ! »