Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Joyeuse fête d’Halloween !

    Pour cette Toussaint, je ne vais pas m’étendre. Journée consacrée au sport et au magazinage comme disent nos amis de Montréal à Ikéa avec Philippe et Alexis. J’ai acheté plein de lumières originales pour donner une ambiance bleutée à mon salon.
    Pour être un peu sérieux, je me réjouis du sondage publié par le JDD aujourd’hui.
    63% des Français sont favorables à ce que les étrangers installés depuis plus de 10 ans votent aux élections municipales. 52% des électeurs UMP y sont aussi favorables !
    Alors qu’on nous a assuré, toute la semaine, que la droite et les Français en général y étaient violemment opposés, encore une claque à tous ces donneurs de leçons ! Les Français qui s’émerveillent des prouesses de Zidane, comprennent qu’il n’est pas normal que son père ne puisse être électeur aux élections municipales… Allez un petit effort, monsieur le Premier ministre, ouvrez un vrai débat sur cette question. Notre vie locale le vaut bien !
    Demain, c’est Halloween et on sent que déjà cette fête perd du terrain. Je ne m’en réjouis, ni ne m’en attriste. Comme je l’ai dit, il y a quelques jours, toute occasion d’organiser des manifestations conviviales, mais aussi de faire marcher notre commerce mal en point, n’est pas forcément négative. Pour ceux qui ont envie de fêter Halloween - je n’en fais pas partie -, qu’ils ne boudent pas leur plaisir. La vie est trop courte pour se poser des questions existentielle et morales sur une simple fête, fut-elle commerciale.
    Joyeuse fête d’Halloween !

  • Le courage de l’abbé Pierre

    De retour d’une bonne séance de sport au Waou de Bercy Villages, je me suis plongé dans la presse de la semaine écoulée que je n’ai pas eu le temps de lire encore.
    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été passionné par le dossier de l’Express sorti jeudi intitulé « l’église et le sexe ».
    Je suis catholique comme une majorité de Français. Enfant de cœur jusque mes 13 ans, j’ai suivi ma scolarité dans le collège privé catholique de Béthune « Saint Vaast- Saint Dominique » jusqu’à ma terminale. Certes, aujourd’hui, je ne suis plus pratiquant et ai perdu la foi du charbonnier que j’avais dans mon adolescence.
    Je reste pourtant attaché à cette église qui m’a beaucoup apporté dans ma jeunesse béthunoise, mais son immobilisme et son refus de s’adapter à notre monde moderne m’attristent. Certes, l’église n’est pas là pour suivre l’air du temps, mais elle ne peut non plus faire comme si nos mentalités et nos modes de vie restaient immuables.
    Ainsi quand l’abbé Pierre, au soir de sa vie, ose reconnaître qu’il a eu des relations sexuelles, ce n’est pas pour créer un scandale ou faire vendre son dernier livre « Mon Dieu, pourquoi », paru aux éditions Plon. Mais bien pour relancer le débat sur le célibat des prêtres. On le voit bien : l’obstination du Vatican à refuser ce débat est désastreuse : 10.000 prêtres étaient ordonnés dans les années 50 chaque année. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 100 annuellement ! A cette allure là, dans quelques années, il n’y aura plus de prêtres catholiques en France !
    Alors pourquoi s’obstiner, d’autant que cette interdiction de se marier n’est pas originelle : le débat n’a commencé qu’au IVème siècle et n’a été imposée qu’au concile de Latran II en 1139… 1139 ans après la mort de Jésus Christ !
    Enfin, comment le Vatican peut-il garder un silence apeuré sur l’épidémie de sida qui touche notamment près de 30 millions d’Africains ? Certes, personne ne conteste qu’il est du rôle de Pape de prôner l’abstinence mais, face à cette hécatombe meurtrière, ne peut-il un jour dire enfin que pour ceux qui ne peuvent être fidèles ou abstinents, il faut absolument utiliser le préservatif.
    Que le Vatican n’oublie pas que l’un des commandements intangible reste : « Tu ne tueras point » !
    En tous cas, merci pour le courage de l’abbé Pierre.

  • La parution imminente d’un rapport alarmant sur la prévention sida en France

    J’ai eu longuement le professeur Willy Rozenbaum [ma photo] au téléphone cet après-midi. Outre d’être mon médecin à l’hôpital Saint-Louis, celui qui m’aide à dompter ce virus vorace, Willy Rozenbaum est d’abord le co-découvreur du virus du sida et l’un des premiers médecins à s’être mobilisé. Parfois contre les siens du corps médical qui méprisaient cette maladie qu’au début certains n’hésitèrent pas à appeler le « cancer gay ».
    Il est aussi le président de l’important Conseil national du sida, qui est chargé de mener une réflexion sur tout ce qui touche au VIH/sida : du médical au social sans oublier l’éthique ou les problèmes de discriminations.
    Il semble très préoccupé par la situation actuelle. En effet, à la mi-novembre, le CNS va publier un rapport sur la prévention VIH/sida en France : il devrait être accablant. Nous l’évoquerons dès sa parution. Déjà, de mon côté, j’ai fait part de mes inquiétudes devant le manque de volonté politique pour lutter efficacement contre le sida à Marie-Claire Carrère Gée, conseillère sociale du président de la République qui a aussi souhaité m’avoir au téléphone aujourd’hui. A l’approche du 1er décembre et de la fin de l’année sida, grande cause nationale 2005, j’espère encore – suis-je naïf ? – un geste fort du Premier ministre. Nous en reparlerons aux états généraux d'ELCS qui se dérouleront le 26 novembre à l'Assemblée nationale.
    Autre sujet : la culture en Ile-de-France. Je viens d’entrer au conseil d’administration du FRAC d’Ile-de-France/Le Plateau, le fonds régional d’art contemporain, un organisme chargé d’acheter et de diffuser pour la région capitale des œuvres d’artistes contemporains. J’y suis désigné par Jean-Paul Huchon pour y représenter au sein du FRAC mon groupe du conseil régional d’Ile-de-France. L’occasion pour moi de participer avec un regard non averti et donc impartial au choix des oeuvres qui seront ainsi mises en avant par la plus grande région française. Le Frac-Le Plateau [voir le logo en haut à droite] possède plus de 700 œuvres, qu’il diffuse en France et dans le monde.
    En attendant, bon pont de Toussaint à ceux qui le font.
    En ce qui me concerne, je compte utiliser ces 4 jours pour faire du sport et écrire.

  • Une pensée pour Rosa Parks

    Belle journée sous le soleil à Vigneux-sur-Seine.
    Avec le maire Serge Poinsot, nous sommes allés déjeuner à la Résidence pour personnes âgées qui fêtait Halloween. Amusant de constater comment les seniors se sont appropriés cette fête païenne, introduite récemment en Europe… Effet de ma mondialisation pas si négatif que cela. Car, si cette commémoration fait d’abord plaisir aux commerçants – ils en ont bien besoin en ce moment ! – elle permet en l’occurrence à des seniors et à bien d’autres de s’approprier une nouvelle occasion de partager un repas de fête entre amis. Hormis quelques grincheux, aux principes rigides, qui s’en plaindra ?
    L’hebdo de l’Essonne, Le Républicain, publie mon interview réalisée la semaine dernière par le journaliste Stéphane Piraud. Si cet entretien couvre surtout mes activités professionnelles à Vigneux, où j’y exerce les fonctions de directeur des solidarités, il s’élargit à mes activités politiques parisiennes – les primaires pour Paris 2008, Aujourd’hui, Autrement, les questions de société. Il s’achève par un premier bilan de l’année sida, grande cause nationale 2005, dont la campagne à la radio et à la télé se déroule actuellement sur le thème – je le répète – « le 1er traitement, c’est notre solidarité ».
    Cette nuit, en rédigeant ce commentaire, j’ai aussi une pensée émue pour Rosa Parks, décédée lundi à l’âge de 92 ans. Cette femme, devenue par les humiliations de la vie, le symbole vivant - l’icône ! - de la lutte des noirs américains pour les droits civiques restera longtemps dans ma mémoire. Dans nos mémoires…


  • L’exposition Renoir-Renoir à La cinémathèque : un must dans le 12ème

    Le conseil régional d’Ile-de-France - qui finance le lancement de la Cinémathèque et l’exposition inaugurale à hauteur de 150.000€, soit 10% du coût total de 1.592.000€ - a organisé une soirée « Partie de campagne » du nom du célèbre film de Jean Renoir.
    L’occasion pour les invités de la région – j’y étais avec Philippe Lohéac – de découvrir La cinémathèque, abritée dans le magnifique immeuble conçu par l’architecte américain Franck O. Gehry, au sein du 12ème arrondissement, et aménagée intérieurement par l’Atelier de l’Ile.
    J’avais vu l’immeuble la journée et j’ai été séduit par ses formes déstructurées. Un seul bémol, je trouve regrettable qu’il ne soit pas mis en valeur la nuit par des éclairages nobles et originaux. Il faudra y remédier ! La Cinémathèque le vaut bien.
    Pour revenir à la soirée du Conseil régional, je n’ai pas assisté à la projection du film de Jean Renoir mais j’ai visité l’exposition Renoir/ Renoir.
    L’occasion de revoir notamment deux tableaux célèbres : La Balançoire peint en 1873 par Pierre-Auguste Renoir et son fameux Moulin de la Galette datant de 1876. Deux chefs d’œuvre qui seront réalisés avant la naissance de son fils Jean Renoir, grand cinéaste, réalisateur notamment de Nana en 1926, d’Une partie de campagne en 1936 et bien sûr du mythique French Cancan en 1955.
    Jean Renoir est mort en 1979 à Beverly Hills.
    Si vous êtes à Paris à l'occasion de ce week-end de la Toussaint, je vous conseille donc de profiter de cette belle exposition et par la même occasion de découvrir La cinémathèque et ses collections permanentes intitulées « Passion cinéma ».
    Bienvenue dans le 12ème et belle visite !

  • Dans Lettre à une droite maladroite, je défendais déjà le droit de vote des étrangers.

    Avec Aujourd’hui, Autrement, j’approuve les propos tenus par Nicolas Sarkozy sur le droit de vote des immigrés en situation régulière depuis au moins dix années sur le territoire français, aux élections municipales.
    Une telle mesure favoriserait l’intégration dans la communauté nationale de personnes qui vivent et s’investissent sur le territoire français depuis souvent de très nombreuses années, qui souhaitent pour des raisons culturelles ou familiales conserver leur nationalité d’origine et qui sont aujourd’hui exclues du droit fondamental de choisir le maire de leur commune.
    Cela rétablira une certaine équité avec les ressortissants de l’Union européenne qui, même s’ils ont des liens plus récents avec la France, peuvent participer au scrutin municipal.
    Je rappelle que cette mesure figure dans les 73 propositions qui constituent le manifeste de Aujourd’hui, Autrement et que je défends le droit de vote des immigrés aux élections locales depuis de très nombreuses années, comme cela est indiqué dans ma Lettre à une droite maladroite, parue aux éditions Ramsay en 2003.
    Dans le chapitre 5 intitulé « Etranges étrangers », j’écrivais à ce sujet à destination des élus de droite : « Imaginez quelle avancée ce serait ! Quelle gifle vous infligeriez à cette gauche donneuse de leçons qu’elle n’applique jamais ! En 1981, François Mitterrand avait déjà évoqué ce droit dans ses « 110 propositions ». Rebelote en 1988, dans sa lettre à tous les Français. Le 14 juillet 1990, il persistait à assurer ne pas abandonner ce projet »…
    Je poursuivais : « En favorisant ce nouveau droit, vous faciliterez à n’en pas douter, l’implication des étrangers dans la vie de leur commune. Ils n’en seraient que plus responsables. » « En avançant sur cette question sensible, vous prouveriez, une nouvelle fois, que la gauche n’a ni le « monopole du cœur » ni l’exclusivité de la mise en œuvre des réformes profondes de société…. Vous feriez un pas déterminant pour une meilleure intégration des étrangers. »
    Vous comprenez donc pourquoi, je soutiens sans réserve la proposition de Nicolas Sarkozy !

  • Avec Roland Castro pour le Grand Paris !

    Etonnante rencontre, ce midi, dans son atelier avec Roland Castro, l’architecte urbaniste, mais aussi candidat à l’élection présidentielle de 2007. Certes, je l’avais déjà rencontré. J’ai même récemment débattu avec lui de l’architecture à Paris dans Piques et Polémiques sur France 3, mais nous n’avions jamais passés un moment en tête à tête.
    Roland Castro, responsable aussi du Mouvement de l’utopie concrète, m’a donc invité à déjeuner, ce que j’ai accepté avec plaisir, tant j’avais envie d’échanger avec celui qui est le véritable théoricien du Grand Paris et dont je me suis inspiré, cet été, en relançant cette idée ambitieuse.
    On l’a un peu oublié, mais cet architecte communiste fut chargé de mission en 1983 auprès du Premier ministre de l’époque et a été à l’origine de la réflexion de ce que pourrait être « l’aménagement à long terme du pourtour de Paris ».
    La première manifestation autour du Grand Paris, qu’il a organisée, date de décembre 1985 : ce sont les Assises Banlieues 89 qui se sont déroulées à Enghien.
    Deux documents seront publiés ensuite par Roland Castro, un premier en juin 1990 sous l’égide de Banlieues 89, intitulé « Le Paris des cinq Paris », puis en septembre 1999, dans un document singulier et carrément révolutionnaire « Une utopie concrète pour le Grand Paris ».
    Une chose est sûre, le projet de Castro est aussi un projet citoyen, le moyen de ré-intéresser à la politique de nombreux citoyens de banlieue qui ont l’impression, loin de l’hyper-centre de Paris, d’être les oubliés de la Ville Lumière.
    Le Grand Paris, nous n’avons pas fini d’en parler…

  • Un gay sur 10 touché par le sida

    J’ai été totalement séduit par le spectacle acoustique « Lyberté Akoustik » de mon ami Lybert Ramade, mis en scène par Nikola Parienty, à l’Article - 41 rue Volta dans le 3ème arrondissement. J’y suis allé, samedi soir, avec Philippe Lohéac, Alexis et Frédéric Latour.
    Lybert, baryton-basse, a commencé sa carrière au début des années 90 dans l’opéra avant de bifurquer dans le Groove, le R’n’B et la dance. Aujourd’hui, son univers musical est plus personnel : toutes ses chansons ont été composées par lui-même et Eric Pirée, hormis un titre qui lui a été offert par Yves Martin, le compagnon Pygmalion de Sheila. Son spectacle a lieu tous les samedis jusque la mi novembre et je vous le recommande vraiment. Vous serez en effet étonnés par son univers. Pour découvrir ses chansons, n’hésitez pas à aller sur son tout nouveau site Internet.
    Ce dimanche, j’ai passé l’après-midi, accompagné d’Aurélien et de Jérôme André d’Homofesty, au Salon Rainbow Attitude. J’y suis arrivé en même temps que Noël Mamère et l’ambiance y était chaleureuse.
    J’ai participé au débat organisé par le SNEG à l’occasion de ses 15 ans. L’occasion de féliciter ce syndicat d’entreprises gays et son président Jean-François Chassagne pour son implication déterminée dans le lutte contre le sida. En effet, le SNEG a conclu un partenariat unique au monde avec l’Etat pour favoriser la prévention du sida dans les établissements gays. L’Etat finance les postes de 8 agents de prévention sur le territoire national, qui sollicitent les établissements commerciaux, et ces derniers financent capotes et gel ainsi que matériel d’information sur le sida et les IST. N’oublions pas qu’un gay sur 10 - un sur cinq en Ile-de-France - est contaminé par le VIH/sida.
    Ensuite, interviews sur le sida grande cause nationale 2005, Elcs et Aujourd’hui, Autrement pour les émissions de radio d’Homofesty et de Gayfluence, pour Téléfil 78, télé locale des Yvelines, et photos pour des magazines gays.
    J’ai enfin rencontré de nombreux responsables associatifs de province qui m’ont rappelé à quel point le combat contre l’homophobie n’est pas achevé et qui ont insisté sur la nécessité de lutter contre les propos homophobes des élus, insistant sur la condamnation nécessaire des propos insultants et inadmissibles du député UMP du Nord, Christian Vanneste.
    Retour à 20h30 chez moi, Porte Dorée, pour une soirée consacrée à répondre à mon courrier et à écrire. Bref, une fin de semaine un peu chargée !
    Vivement le week-end de la Toussaint…
    Bonne semaine à toutes et à tous.

  • Il faut d’urgence moderniser et humaniser nos prisons.

    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’ai pris connaissance avec une réelle inquiétude des conclusions du rapport de la section française de l’Observatoire International des Prisons.
    D’abord, je tiens à rappeler la confiance que je mets dans le personnel de l’administration pénitentiaire pour assumer une si lourde mission de service public. Les demandes de moyens supplémentaires des syndicats devraient être examinées avec beaucoup plus d’attention.
    En ce qui concerne la situation des prisonniers, je suis choqué par des conditions de vie qui se dégradent chaque année encore plus, en particulier du fait du vieillissement des principaux établissements pénitentiaires et de l’accroissement du nombre des détenus. La multiplication des violences physiques à l’égard du personnel administratif, comme les gestes d’automutilation, les suicides, les grèves de la faim des détenus, ne sont pas acceptables dans les prisons françaises.
    Il y a quelques semaines, je suis allé visiter la prison de Fresnes ainsi que l’hôpital pénitentiaire. J’y ai rencontré des prisonniers atteints de pathologies graves qui vivent dans des conditions scandaleuses et indignes d’un pays riche.
    Par ailleurs, la prison, outre la privation de liberté, doit conduire à la réinsertion. La baisse substantielle des crédits consacrés à la formation et au travail des détenus augure mal de la possibilité de ceux qui ont purgé leur peine de retrouver une place dans la société.
    Avec Aujourd’hui, Autrement, je soutiens l’ouverture rapide d’un grand débat national qui donnerait enfin lieu à un vaste plan de réforme du système pénitentiaire français. Nos compatriotes doivent comprendre que la prison doit demeurer un lieu de justice. Dans ce but, il faudrait que de nombreux relais d’opinion lancent rapidement un appel solennel aux pouvoirs publics pour moderniser et humaniser nos prisons et ne relâchent plus la pression.

  • Places de crèches : merci les Quinze-Vingts !

    Jeudi soir, j’ai assisté à la générale de Sapho au Théatre Molière situé, à une vingtaine de mètres d’ELCS, dans le 3ème arrondissement. Amusant de me retrouver, avec Philippe Lohéac, dans ce théâtre où nous devions lancer la campagne pour un Paris Autrement, ce qui nous fut interdit la veille de notre présentation de programme par la mairie de Paris !
    Le spectacle « Sapho chante Léo Ferré : Ferré Flamenco » m’a beaucoup touché. Juste accompagnée d’un guitariste flamenca Vicente Almaraz et d’un percussionniste toulousain Alyss, Sapho revisite et se réapproprie le répertoire du grand Léo osant même terminer par le standart « Avec le temps » en arabe. Un spectacle que je vous conseille vivement. Fin de soirée ensuite au Banana où je suis passé quelques minutes pour souhaiter un joyeux anniversaire à l’équipe de Mec’s magazine et notamment à Edward et Stéphane Turland.
    Ce vendredi, malgré un état fébrile, a été consacré en partie au 12ème arrondissement. J’ai d’abord visité le Centre International de Séjour de Paris, avenue Maurice Ravel, à quelques pas de la Porte dorée. Ce Centre, encore insuffisamment connu dans mon arrondissement, y joue pourtant un rôle singulier. Hôtel d’abord, il permet aux jeunes et aux budgets modestes de se loger convenablement à Paris. Avec son self et son restaurant, il permet ensuite de se restaurer ou d’organiser des manifestations festives pour un coût raisonnable. Pourvu de nombreuses salles de réunions d’une capacité de 20 à 230 personnes, le CISP offre aux associations et organismes professionnels des salles de réunions ou de séminaires pour un coût très raisonnable. Lieu de culture enfin, le CISP organise des expositions et des spectacles dans son théâtre Maurice Ravel. A voir d’ailleurs en ce moment « le Jardin extraordinaire » spectacle musical sur les chansons de Charles Trenet.
    J’ai ensuite déjeuné avec Véronique Chevaillier, présidente du CISP, son époux Eric Chevaillier, maire-adjoint du 12ème arrondissement, ainsi que le directeur du Centre. L’occasion d’aborder l’idée surprenante et saugrenue de Clémentine Autain, maire-adjointe de la jeunesse, de confier la direction de ce lieu à un organisme national oubliant la vocation locale du CISP qui, peu à peu, est investi par les riverains et devient un lieu de vie exemplaire du quartier.
    Enfin, conseil d’administration du Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, rue de Charenton [ma photo] aux côtés de mon amie Cécile Renson. Ce CA extraordinaire était convoqué pour voter le rapport préliminaire sur le budget 2006. Trois priorités pour l’année prochaine : le démarrage des travaux de l’Institut de la vision, le renouvellement de l’IRM et le développement des activités de recherche.
    Enfin, nous avons longuement évoqué la crèche du personnel des Quinze-Vingts. Connaissant un taux d’occupation de 29% - soit un coût pour l’hôpital de 159€72 par enfant pour une rentrée de 10€70 ! - il a donc été décidé d’ouvrir la crèche aux enfants du quartier comme l’assistance publique l’a déjà fait dans ses 18 crèches. Résultat, dix places ont déjà été offertes à la mairie du 12ème arrondissement et 4 supplémentaires vont l’être prochainement. Tout bénéf pour la majorité actuelle qui, sans investissement, retrouve quelques précieuses places qui, cerise sur le gâteau, fonctionnent à des horaires élargis de 7 à 20h30, alors qu’aucune des 357 crèches municipales n’a étendu ses horaires depuis 2001.
    A cette occasion, je rappelle ma proposition de créer une crèche à horaires élargis par arrondissement et un pool d’assistantes maternelles volantes ouvert 24h/24.
    Espérons que la mairie de Paris va enfin avancer sur ces deux propositions et ne pas attendre d’obtenir de nouvelles places de crèche grâce aux Quinze-Vingts et aux hôpitaux parisiens de l'AP-HP !
    Bon week-end.

  • Happy Birthday à la 10e nuit gay de Canal Plus !

    Ce vendredi, à partir de 22h50, se déroulera la 10e édition de la nuit gay de Canal Plus intitulée « 10X+GAY ». Putain… dix ans déjà, comme pourrait le dire une célèbre marionnette des Guignols !
    En 1995, Canal Plus montrait le chemin du courage à ses concurrentes en consacrant une nuit entière à des programmes consacrés à l’homosexualité et aux homosexuels. A l’époque, une première en France.
    Depuis, toutes les chaînes - avec plus ou moins de bonheur ! - ont mis à l’antenne des émissions gays ou gayfriendly.
    Le long débat sur le Pacs, provoqué par l’obstination hystérique de certains élus de droite et le manque de courage d’élus de gauche, a eu paradoxalement un effet très positif sur la société et a fait reculer l’homophobie.
    Pas une chaîne de télévision ou station de radio, pas un journal, tout particulièrement en province, qui n’ait consacré d’émissions, d’articles, d’enquêtes pour mieux faire comprendre les enjeux du Pacs pour notre société.
    Les medias ont incontestablement joué un rôle dans l’acceptation de l’homosexualité et dans l’avancée des droits, même s’il reste encore beaucoup du travail pour aboutir à l’égalité.
    J’ai donc accepté d’être interrogé par Madame H, à la fin de l’été, dans le Bois de Vincennes, proche de mon domicile, pour cette soirée anniversaire. Je serais heureux d’être ainsi présent dans cette nuit gay.
    Happy Birthday à toute l’équipe de Canal Plus et merci encore d’avoir été des précurseurs.

  • Un ruban rouge sur toutes les mairies de France !

    Réunions se succédant toute la journée à Vigneux-sur-Seine, apéritif avec le maire Serge Poinsot et Stéphane Piraud journaliste de l’hebdo de l’Essonne, Le Républicain, interview avec ce journaliste et enfin dîner avec Jean-Pierre Galaup directeur d’Aides Ile-de-France. Bref, une journée plutôt classique, mais incontestablement riche.
    Justement concernant le VIH/sida, j’ai écrit en ma qualité de président d'ELCS, il y a quelques semaines, aux présidents de groupes à l’Assemblée nationale pour leur demander qu’ils consacrent leur question au gouvernement du 30 novembre – veille de la journée mondiale de lutte contre le sida – à la pandémie.
    Jean-Louis Debré, à plusieurs reprises, a apporté son fidèle soutien à cette initiative. Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, est le 1er de ses collègues à répondre favorablement, estimant que « l’initiative que [je] suggère permettra de montrer l’implication de la représentation nationale dans la lutte contre le fléau du sida. Ainsi le groupe socialiste est heureux de la soutenir. »
    Dans le même esprit, pour marquer la fin de l’année sida, grande cause nationale 2005, j’ai demandé aux maires des principales villes françaises et aux ministres d’apposer un ruban rouge sur la façade de leurs mairies et/ou de leurs ministères. A noter que l’Association des maires de France, à qui j’avais demandé de lancer un appel en ce sens s’y est refusée….
    A ce jour 23 mairies ont déjà accepté de le faire : Mairie de Firminy (Loire), Mairie de Floriac (Gironde), Mairie de Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), Mairie de Bouray-sur-Juine (Essonne), Mairie de Vienne (Isère), Mairie de L’Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes), Mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mairie de Besançon (Doubs), Mairie de Béthune (Pas de Calais), Mairie de Neuilly-Plaisance(Seine-Saint-Denis), Mairie de Capbreton (Landes), Mairie de Lannion, Mairie de Vires (Calvados), Mairie du XVème Arrdt de Paris, Mairie de Yerres (Essonne), Mairie d’Etampes (Essonne), Mairie de Bailleul (Nord), Mairie de Cambrai (Nord), Mairie de Limoges (Hautes-Vienne), Mairie de Vervins (Aisne), Mairie de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), Mairie de Vigneux-sur-Seine (Essonne). Le Ministère du Tourisme a annoncé qu’il participerait aussi à cette opération.
    J’espère qu’ils seront suivis par d’autres maires et d’autres ministres, car, à l’image de notre campagne qui passe actuellement sur les télés, « le 1er traitement, c’est notre solidarité. »
    Si vous souhaitez m’aider dans cette opération, n’hésitez pas à écrire à votre maire pour lui suggérer cet acte symbolique !

  • Avec Bachelot et Bertrand, je soutiens les GayGames 2010 à Paris.

    Journée à la mairie de Vigneux-sur-Seine, puis dîner avec le sénateur Jacques Pelletier, président du groupe RDSE au Sénat, à la Méditerranée, un restaurant près du palais du Luxembourg. Même si je préférerai avoir quelques soirées pour me reposer, c’est toujours un réel plaisir de passer un moment avec cet élu humaniste et chaleureux. De plus, son bon sens, son expérience d'ancien ministre et son éloignement de la vie politicienne parisienne donne à sa vision une hauteur et une distance que je ne peux avoir et qui m’est vraiment utile
    En rentrant, avant d’écrire ces quelques lignes et de surfer un peu sur la toile, j’ai adressé, à leur demande, un mot de soutien aux organisateurs des GayGames. Ma copine Roselyne Bachelot l’a fait aussi, tout comme Léon Bertrand, le ministre UMP du tourisme. Voici le mot que j’ai envoyé aux responsables de la candidature parisienne :
    « La France que j'aime, Paris par dessus tout, s'est toujours distinguée par sa tolérance. A travers les siècles, c'est ici que les opprimés, les malheureux sont venus se réfugier. Ce devrait être notre fierté et notre force.
    Après le terrible échec des Jeux Olympiques de 2012, les GayGames nous donnent la formidable occasion de montrer au monde que cette volonté d'ouverture, de tolérance et d'amour nous habite encore. Pour les homosexuels, mais pas uniquement puisque ces jeux sont ouverts et heureusement à toutes et tous, ces Jeux Gays conjugueront esprit olympique et sens de la fête, respect des différences et passion.
    Pour le sport où l'homosexualité est encore mal vécue, pour les sportifs qui sont parfois victimes d'homophobie, je souhaite que Paris organise les Jeux Gays.
    La Tour Eiffel brillera alors pendant quelques jours aux couleurs de l'arc-en-ciel. »
    Bonne chance Paris 2010 !

  • 2008, c’est pas demain !

    Il y a des jours où je préférerai rester chez moi. C’était le cas aujourd’hui et j’ai dû me faire violence pour ne pas annuler mes rendez-vous. Le décès de Michel est dur à encaisser.
    J’ai donc enregistré une interview chez moi pour un 52 minutes qui passera sur la chaîne de la TNT, NT1, dans l’émission « On va tout vous dire ». Ce documentaire sera consacré à la famille et les journalistes voulaient connaître mon point de vue sur le mariage homosexuel, les réticences d’une partie de la classe politique française à ce sujet, ainsi que les raisons de son vote en Espagne. Diffusion prévue en décembre.
    J’ai aussi déjeuné ce midi avec Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture et actuel président de TV5, chez Françoise, aux Invalides. Ce moment rare a été l’occasion de constater une nouvelle fois nos convergences de vue sur de nombreux sujets et aussi notre volonté de faire de la politique autrement. Jean-Jacques m’a même rappelé qu’il refusait tout embrigadement et qu’au conseil régional de Lorraine, il vote en son âme et conscience, n’hésitant pas, comme il l’a fait récemment, à donner sa procuration au président socialiste de région plutôt qu’à son groupe qui s’apprêtait à voter dans un sens qui allait à l’encontre de son intime conviction. Pour avoir dû voter à quelques reprises contre l’avis de mon groupe, je sais à quel point cela crée de tensions. Mais, je sais aussi qu’on gagne toujours en restant fidèle à ses convictions. Etre élu, ce ne devrait pas nous transformer en moutons, obligés de suivre les yeux fermés les consignes d’un groupe. L’honneur de la politique, c’est parfois de dire non.
    Début de soirée enfin, plus classique. Avec Philippe Lohéac, je suis passé au lancement de campagne de Françoise de Panafieu au Théâtre Montparnasse. Contrairement, aux conclusions hâtives, que certains ne manqueront pas de tirer, ce n’est pas un acte d’allégeance à la candidature de Françoise. Mais un geste amical envers celle qui m’a invité et pour laquelle j’ai de l’amitié.
    Pour ce qui est des municipales à Paris, avec mes amis de Paris Autrement et d'Aujourd'hui, Autrement, nous déciderons le moment venu de notre stratégie et d’un éventuel soutien à un candidat. C’est incontestablement prématuré aujourd’hui, d’autant que nous ne connaissons pas les propositions des actuels candidats, même si, ce soir, Françoise a présenté devant une salle pleine, mais composée surtout de seniors, ses 6 orientations pour un Paris gagnant.
    En ce qui nous concerne, pour un Paris, Autrement, nous avons un programme, des idées ambitieuses, notamment sur le Grand Paris, et c’est en fonction des réponses précises qu’apporteront, au cours de cette campagne les uns et les autres, que nous déciderons de notre stratégie.
    Nous avons donc le temps, car 2008 : c’est pas demain !

  • Démissionner de la fonction publique quand on est élu à poste exécutif !

    Si la simplification et la modernisation des votations et des modes de scrutin, que j’évoquais la semaine dernière sur ce blog, sont des conditions indispensables pour favoriser un intérêt nouveau de nos concitoyens pour les élections, cela passe aussi par l’émergence de nouveaux élus plus en phase avec notre société.
    C’est même un préalable à un moment où 68% des Français - interrogés pour le journal Le Parisien - estiment que les hommes politiques n’ont pas de projet d’avenir. Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, je pense que plusieurs mesures peuvent favoriser cette émergence.
    D’abord, il s’agit d’assurer l’application réelle de la loi sur la parité puis de limiter dans le temps les mandats à deux ou trois consécutifs dans la même fonction. Comme dans de nombreuses autres démocraties, on ne pourra plus être maire à vie mais 12 ou 18 ans maximun. La limitation, dans le temps, des mandats permettrait d’avoir des élus toujours passionnés, d’éviter la lassitude qui naît après le mandat de trop et, sûrement, de rajeunir notre classe dirigeante. Comme je propose que la majorité soit abaissée à 16 ans, le droit d’éligibilité passerait également à 16 ans - hormis pour l’élection du président de la République et des parlementaires. Plutôt que de multiplier les assemblées locales de jeunes, il est plus utile et riche pour notre démocratie de faire travailler ensemble toutes les générations qui sont parfois porteuses d’idéaux différents qu’il s’agit d’harmoniser pour arriver à l’intérêt général.
    Bien sûr, ces mesures n’aboutiront pas à une réelle diversification des élites si seuls les fonctionnaires peuvent se présenter sans risques aux élections.
    Pour favoriser l’élargissement du recrutement des élus, un vrai statut de l’élu doit être enfin adopté pour donner les garanties maximums aux candidats et leur permettre d’exercer certains mandats sans avoir d’occupations professionnelles. Ainsi, outre les fonctions de parlementaires nationaux ou européens, celles de présidents de conseil régional, de conseil général - qui devrait être appelé, par analogie, conseil départemental - de maire d’une commune de plus de 20.000 habitants devraient être totalement incompatibles avec l’exercice d’une activité professionnelle.
    L’harmonisation des conditions faites aux candidats, qu’ils soient issus du secteur privé ou du secteur public, doit passer par deux mesures. D’une part, les fonctionnaires élus aux mandats précités devraient démissionner de leur emploi dans les trois mois suivant leur élection sans pouvoir réintégrer leur ancienne administration à l’issue de leur mandat.
    D’autre part, pour que les anciens salariés du public ou du privé ne soient pas désavantagés, les indemnités des élus, obligés de cesser leur activité professionnelle, deviendraient des salaires avec cotisations aux Assedic, ce qui permettrait à l’issue de leur mandat de bénéficier d’indemnités selon le régime de droit commun. Pour les professions libérales, un pécule pourrait être mis à disposition pour reprendre une activité professionnelle.
    J’ai bien conscience que ces mesures nécessitent du courage politique, mais elles m’apparaissent indispensables pour élargir la palette des élus de notre pays…et redonner confiance en nos hommes politiques et donc en nos institutions.

  • Michel

    Dimanche pluvieux, dimanche malheureux.
    Michel Martin, photographe de la Sacem, est mort d’un cancer. Il laisse trois enfants, une grande fille et 2 bambins de 3 et 5 ans.
    Michel, je l’ai connu il y a 18 ans. Je participais à un déplacement d’élus et d’assistants parlementaires organisé par la Sacem aux Francofolies de La Rochelle. Nous avons tout de suite sympathisé. Ensuite, ensemble, nous sommes allés plus d’une dizaine de fois aux Francofolies. Le soir, quand il terminait son travail, on traînait jusqu’à plus soif dans tous les bars de La Rochelle devant les fameuses tours. Je me rappelle avec émotion ce soir où avec le réalisateur Jean-Pierre Spierro et Alain Chamfort, nous avions tant ri. Il était devenu aussi le photographe attitré des états généraux d’ELCS et de tous les moments importants et heureux de ma vie politique ou privée.
    Peu à peu, il est devenu un ami cher, un ami présent.
    Il y a quelques années, il a rencontré Florence et s’est remarié. Pauline et Louis sont nés. Mais tout était trop beau et le cancer lui est tombé dessus, puis l’a dévoré peu à peu. Des années de lutte, des rémissions, mais cette bête immonde a eu raison de lui. Tout à l’heure avant de rappeler sa femme, j’ai recherché des photos de Michel : j’ai retrouvé plein de photos de La Rochelle, d’ELCS, de fêtes que j’avais organisées : je n’en ai aucune de lui. Ils prenaient en photo les autres. Il était comme cela Michel : s’occuper des autres, s’oublier mais toujours être présent quand j’avais besoin de lui, professionnellement ou… personnellement.
    En écrivant ces lignes en hommage à Michel, je sens sa présence. Il ne peut pas avoir laissé Florence, ses enfants et nous tous, ses amis. Il est toujours vivant. Plus que jamais, dans nos cœurs.
    Après Michel et tous ces êtres chers bien trop tôt et trop jeunes disparus, je me demande si c’est juste que, moi, je sois encore là…

  • Le combat pour notre dernière liberté n’est pas fini.

    Samedi matin, conseil d’administration de l’ADMD [Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité], dans laquelle j’ai récemment été élu vice-président, tout en étant, depuis quelques années, un des membres de son comité de parrainage.
    Après avoir réorganisé les différentes commissions de cette association, qui réunit plus de 38.000 adhérents dont 11.000 à Paris, nous avons réfléchi à notre stratégie concernant les futures décisions judiciaires qui devraient être annoncées pour Marie Humbert et le docteur Michel Chaussoy.
    Nous avons aussi longuement évoqué la loi Léonetti de mars 2005, née de l’émotion suscitée par le décès de Vincent Humbert et qui ne règle pas toujours pas le problème. En effet, si un grave accidenté sans espoir d’amélioration de son état - comme c’était le cas pour Vincent - demande une mort douce, la nouvelle loi ne la lui accorde toujours pas ! Parallèlement, la nouvelle réglementation ne règle rien pour les personnes atteintes de maladies dégénératives et invalidantes ou encore pour celles ou ceux qui, du fait de leur extrême dépendance, refusent le « laisser mourir », proposé par la loi et continuent de demander une aide à mourir, car ils ne peuvent agir seuls.
    On le voit bien, le combat n’est toujours pas achevé pour bénéficier de notre dernière liberté, celle de partir « les yeux ouverts ».
    En attendant, un autre de mes combats : le sida. C’est, en effet, lundi que démarre la campagne télévision du sida, grande cause nationale 2005. Face aux discriminations que subissent les personnes sépositives, nous avons souhaité faire une campagne pour favoriser la solidarité avec comme slogan : « le premier traitement, c’est notre solidarité ».
    Les premiers spots télés commenceront sur France 3, lundi 17 octobre à 11h50 avant le 12/14 et à 22h35 avant le Soir 3, et puis ensuite sur les autres chaînes, de nombreuses radios et bientôt dans certains journaux qui ont accepté de nous offrir des espaces gracieux. Je vous en reparlerai.
    En attendant, je vous souhaite un bon week-end. Pour ma part, j’essaierai de faire un peu de sport à Bercy Villages ce dimanche.
    Belle journée !

  • Pour un Skatepark couvert éphémère à Paris

    Paris Skate Culture va présenter un projet à la mairie de Paris qui aura le nom de "SKATEPARK EPHEMERE".
    Comme la mairie n’annonce un skatepark couvert que pour la prochaine mandature (sic), Rémy Walter, président de Paris Skate Culture propose au maire de Paris de créer immédiatement un lieu éphémère couvert sur le modèle de l'usine éphémère, cet ancien hôpital du 18e, mis à la disposition d’artistes - musiciens et plasticiens - pendant 3 ans.
    L’association demande à la mairie de trouver un hangar vide - il y en a, me l’assure Rémy – et, de son côté, l’association s’engage à mettre à disposition 2 rampes - une big et une mini en spine Vertical - ainsi que des modules de street.
    L’association offre le matériel - une telle proposition arrive suffisamment rarement pour le remarquer ! -, puis il suffit à la mairie de fournir un hangar. Ainsi, en attendant un vrai skatepark couvert, les jeunes et moins jeunes skaters pouront enfin rouler à couvert, ne plus subir la répression et aussi ne plus abîmer le mobilier urbain.
    Bref, tout le monde y gagnera !
    Comme Aujourd’hui, Autrement, le groupe MRC au conseil de Paris semble soutenir cette initiative.
    La balle est donc dans le cas de la mairie de Paris ! Vite, l'hiver approche...

  • Je soutiens Skyrock.

    Skyrock, première radio musicale des jeunes avec 4 millions d’auditeurs par jour, risque d’être sanctionnée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel pour le contenu de ses émissions de libre antenne, auxquelles il est reproché d’aborder la sexualité des jeunes…
    C’est le lobbying de ligues morales – les mêmes qui se déchaînaient contre le Pacs – qui risque de conduire le
    CSA à prendre des sanctions.
    Malek Boutih est le directeur des relations institutionnelles de
    Skyrock – groupe qui gère 3 des 4 millions de blogs [ skyblogs ] qui existent actuellement dans notre pays et qui génèrent plus de 500.000 articles par jour ! Malek m’a donc écrit, comme à de nombreux acteurs de la vie républicaine, pour me demander de signer une lettre ouverte à Dominique Baudis, président du CSA.
    Je n’ai pas hésité à signer cette pétition même si pour être honnête, je ne suis pas un auditeur assidu de
    Skyrock… mais plutôt de France Info : nobody is perfect !
    Je sais cependant que cette radio défend sincèrement un idéal républicain, quand d’autres attisent le communautarisme, qu’elle combat sans relâche le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie. Certes, comme toute radio qui accepte la libre antenne, cela doit amener parfois à des débordements. Qui pourrait le leur reprocher ? Ceux qui ne programment que des émissions musicales et qui n’encourent donc aucun risque ?
    J’apprécie la liberté de ton que
    Skyrock offre sur les ondes, l’espace qu’elle accorde aux problèmes de la jeunesse et l’esprit de tolérance qui l’anime.
    C’est donc sans états d’âme que je soutiens la démarche de Malek face à la volonté moralisatrice d’une minorité de gens trop bien pensants…

  • Le Grand Paris avance dans les medias...

    L'idée du Grand Paris, que je défends depuis longtemps, avance aussi dans les medias. Hier, lors de l'émission de la City Radio à laquelle je participais, l'animateur a mis en avant l'intérêt du Grand Paris. Cette semaine dans Zurban dans l'article "Le bonheur est dans les près", le journaliste Julien Solonel précise: "Face à l'exiguîté du territoire [105 km², loin des 312 km² de Londres ou des 607km² de Madrid], la question délargir les limites de Paris en englobant les villes qui la touchent, évoquée depuis des années, se pose donc avec une nouvelle acuité. Et le projet de Grand Paris de l'élu UMP Jean-Luc Romero, qui propose dans un premier temps de créer une structure légère, mériterait que l'on se penche dessus." Peu à peu, le Grand Paris avance dans les medias... Encore un effort, mes chers collègues, et nous dépasserons nos réticences, parfois nos égoïsmes et souvent nos intérêts électoraux pour résoudre les problèmes des Franciliens et préparer ainsi l'avenir des futures générations.