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  • Paris n’a pas soutenu financièrement le lancement de la nouvelle Cinémathèque !

    Mercredi, en fin de journée, j’ai assisté à la commission de la culture au Conseil régional d’Ile-de-France. A l’ordre du jour, un certain nombre de subventions pour des manifestations et des projets cinématographiques.
    Et parmi, ces demandes, celle de la Cinémathèque pour sa soirée de réouverture et la belle exposition Renoir/Renoir.
    Autant vous le rappeler d’entrée de jeu : je suis heureux et fier que la Cinémathèque se soit installée à Bercy et ait retrouvé ce 12e arrondissement qui l’avait vu naître en 1936.
    Je soutiens avec enthousiasme cet établissement culturel et j’estime que l’Etat, comme les collectivités locales, ont une vraie responsabilité pour favoriser le développement et le rayonnement de la Cinémathèque Française.
    J’ai cependant été surpris par le montant de ce lancement, par l’absence de financement de la ville de Paris et par la régularisation rétroactive de notre subvention régionale.
    En effet, alors que l’inauguration s’est déroulée le 28 septembre dernier, que l’exposition a commencé le même jour, je suis étonné que nous ne soyons saisis que rétroactivement de cette demande par le vice-président communiste de la région. C’est une pratique détestable et peu conforme à nos principes démocratiques que de faire voter par des élus des crédits pour une manifestation qui s’est déjà déroulée !
    D’autre part, ce lancement et l’expo sont d’un coût de 1.592.000€ - soit plus de 11 millions de Francs -, ce qui me paraît excessif.
    Enfin, si la région-capitale a décidé de financer à hauteur de 150.000€ - pour 250.000€ demandés par la Cinémathèque -, la ville de Paris n’a pas participé financièrement à cet événement important, ce qui est étonnant pour une municipalité qui se dit attachée au 7e art. Malgré ma question à l’exécutif régional, je n’ai pas eu d’explication quant à cette absence de soutien parisien.
    Cela ne m’a bien sûr pas empêché, ainsi que les membres du groupe UMP, de voter cette subvention régionale, mais j’espère avoir prochainement une explication…
    En attendant, je vous conseille de visiter la Cinémathèque qui est abritée dans un magnifique immeuble conçu par Franck O. Gehry et aménagée intérieurement par l’Atelier de l’Ile.

  • A bientôt Alain…

    Alain est mort du sida aujourd’hui à Brest.
    Alain m’écrivait depuis la sortie de Virus de vie et la révélation de ma séropositivité. En 2003, il était venu aux Etats généraux d’ELCS et je l’avais rencontré le 11 février 2005 pour la dernière fois lors d’une réunion contre le sida que j’animais à Brest.
    Depuis, il continuait à m’envoyer des textos, des e-mails et m’appelait dans ses moments de désespoir ou de découragement.
    Nos contacts se sont arrêtés brusquement cet été alors qu’il entrait en soins intensifs puis dans le coma.
    Sa maman m’a appelé samedi pour me dire que la fin approchait et enfin ce soir. Dans de longs sanglots, sa maman m’a simplement dit que tout était fini, que ce salop de virus a fini par emporter Alain…
    Je n’ai pas trouvé les mots pour lui dire ma peine, mon chagrin.
    Ni ma rage, car sa maman est obligée de dire qu’il est mort d’un cancer : elle ne peut dire la vérité. Cette maladie reste tellement taboue.
    J’ai laissé, jusqu’à ces derniers jours, un individu oser écrire sur ce blog qu’on ne meurt plus du sida, oser banaliser cette maladie qui reste si dure à assumer.
    Pour Alain… Hubert et tous mes amis foudroyés par ce virus, je ne laisserai plus jamais banaliser ce virus. Mon virus.
    A bientôt mon petit Alain…

  • Sur la City Radio, ce mercredi, à 17h30

    J'interviendrai sur la City Radio [Groupe Radio France], par téléphone, ce mercredi à 17h30, pour évoquer le Grand Paris. Je pourrais, à cette occasion, rappeller l'intérêt d'un Grand Paris qui est la cadre idéal pour régler nos problèmes de circulation, d'environnement, de pollution, de développement économique ou de logement.

  • Oublier nos égoïsmes pour bien vivre à Paris !

     
    Le Parisien Paris de mardi nous apprend que 3588 places de stationnement disparaîtront d’ici 2007 à Paris. Pour mémoire, Paris contient 169.000 places en surface dont 35.000 restent encore gratuites.
    Si je partage la volonté de limiter l’utilisation de la voiture dans la capitale et de favoriser transports en commun et circulations douces - j’ai fait sur ce blog de nombreuses propositions en ce sens - la poursuite d’une telle politique ne peut se faire sans une concertation approfondie et totale avec les cités limitrophes.
    Je sais que le Grand Paris - seule solution à bien des problèmes de la ville lumière et que je défends avec force - ne se mettra pas en place en quelques mois ! Dommage.
    Ce n’est pas une raison pour ne pas avancer : pourquoi - au-delà des accords bilatéraux signés entre Paris et quelques villes - ne pas être à l’initiative d’une réunion trimestrielle de toutes les villes de la petite couronne ? Le maire de Paris devrait tenter une consultation permanente, même si elle reste pour l’instant informelle.
    Pour la circulation, nous pourrions ainsi évoquer différentes solutions comme le péage urbain à Paris, comme cela a été fait avec succès à Londres, la création de parkings aux terminus des lignes de métro ou de RER en banlieue et bien sûr la mise en place d’une rocade de métro.
    Cette rocade que je soutiens depuis longtemps pour un Paris Autrement et qui doit être cofinancée par Paris fait désormais partie des projets que porte la RATP. D’une longueur de 42 km pour un coût global important de 6,4 milliards d’€, cette rocade éviterait l’explosion des embouteillages en banlieue.
    Pour résoudre les problèmes liés à l’augmentation de la circulation – pollution, incidence sur la santé, embouteillages, problèmes économiques – les élus parisiens et franciliens doivent définitivement oublier leurs seuls intérêts électoraux et penser à l’avenir de Paris et de notre région… et y mettre les moyens. N’oublions pas que Vienne, Madrid dépensent le double pour leurs transports en commun !
    Certes, la plupart d’entre nous auront quitté depuis bien longtemps la vie politique quand une rocade de métro en banlieue sera achevée. Mais est-ce une raison pour reporter des décisions indispensables pour circuler dans notre région dans 30 ans, indispensables pour bien vivre à Paris et en Ile-de-France en 2030 ?

  • Commerce équitable : à quoi servent les Verts à Paris ?

    J’ai rencontré en fin d’après-midi, Rémy Walter, le président de Paris Skate culture qui milite pour un skatepark couvert à Paris. Je lui ai bien sûr confirmé mon soutien et celui de Paris Autrement en adhérant à son association - bien que ne pratiquant pas le skate… je suis trop maladroit ! Nous avons convenu de nous rencontrer régulièrement et de réfléchir aux actions concrètes pour aboutir à cette construction plus que jamais indispensable au moment où de plus en plus d’usagers du skate sont verbalisés pour la simple pratique de leur passion !
    Bureau du sida, grande cause nationale 2005 où nous avons fait un point sur le lancement de la campagne de communication qui devrait bientôt être visible sur les chaînes de télé ainsi que la préparation du 1er décembre.
    Enfin, café politique d’Aujourd’hui, Autrement au Babu consacré au commerce équitable.
    Avec Philippe Lohéac, nous savons que ce sujet n’intéresse pas encore suffisamment nos concitoyens et c’est pourquoi nous avons souhaité organisé cette réunion. La foule des grands jours n’était pas là … Mais les militants présents n’ont pas regretté leur déplacement.
    En effet, nos deux intervenants - Vincent David, directeur des relations extérieures de Max Havelaar France et Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS [en photo à mes côtés] qui développe des activités de commerce équitable sous la marque Alter Mundi - ont développé avec pédagogie, mais aussi passion un argumentaire fort pour nous engager en faveur du commerce équitable et du développement durable.
    Nous avons notamment évoqué la campagne « 500 villes s’engagent pour le commerce équitable » lancée en 2002 par Max Havelaar – 150 villes dont paris ont déjà signé ce manifeste. Cette opération invite les collectivités à œuvrer pour une démarche d’achats publics équitables et plus largement à informer et à sensibiliser la population au développement durable et à la lutte contre la pauvreté.
    Deux villes sont à la pointe dans ce domaine : Dunkerque et Nantes.
    C’est en effet, en 2004, que les élus de Nantes ont créé une délégation au commerce équitable. Depuis la ville a privilégié quatre filières qui sont concernées par le commerce équitable : la filière alimentaire, la filière textile et celle qui concerne les produits phytosanitaires et les produits d’entretien. D’autre part, différentes actions d’envergure de sensibilisation de la population ont été mises en œuvre. Bref, un exemple que la ville de Paris serait bien inspirée de suivre. D’autant que le nouveau Code des marchés publics a évolué et offre désormais aux collectivités locales la possibilité d’exécuter un marché public selon des considérations sociales et environnementales.
    Certes, les Verts ne sont pas avares de vœux en faveur du commerce équitable, même au conseil de Paris. Mais alors qu’ils sont aux commandes de la capitale depuis 4 ans, leur bilan est encore très maigre dans ce domaine…
    Ce n’est pas Paris qui montre le chemin du commerce équitable mais des villes de province – une fois de plus !
    Mais à quoi servent les Verts à Paris ?

  • Des modes de votation et des scrutins modernisés, simplifiés et justes

    Pour redonner confiance aux Français, dans le cadre d’une réforme institutionnelle globale, et dans la continuité de ce que je décline depuis quelques semaines, je pense qu’il faudrait aussi leur donner des signes forts concernant les élections et les mandats de leurs représentants. Instaurer le vote électronique et le vote par Internet sont des gages importants de modernité et d’efficacité. De plus, les scrutins doivent être regroupés afin d’éviter de mobiliser l’électeur sur plusieurs mois – la généralisation du vote électronique nous y aidera incontestablement car il permet de gérer plusieurs élections simultanément.
    L’expression des Français peut être diverse : voter blanc ne veut pas dire un désintérêt pour l’élection - puisqu’il y a la manifestation d’une volonté - mais une insatisfaction devant le choix proposé. C’est pourquoi, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, je propose que le vote blanc soit désormais reconnu comme un suffrage exprimé.
    Mais pour que les Français deviennent des citoyens totalement éclairés, il faut simplifier, unifier et rendre justes les modes de scrutin, ce qui sera aussi favorisé par leur regroupement. Il n’est pas acceptable, dans une démocratie moderne, qu’à chaque élection corresponde un mode de scrutin différent. C’est totalement incompréhensible pour les électeurs. La dernière réforme du mode de scrutin pour les élections régionales a d’ailleurs abouti à un mode de scrutin si complexe, que les candidats à ces élections ont dû renoncer à l’expliquer.
    Deux réformes s’imposent rapidement, et elles doivent avoir comme double préoccupation la gouvernabilité et la justice.
    Il s’agirait pour les élections législatives d’instaurer un scrutin majoritaire à un tour dans le cadre de 477 circonscriptions remodelées et de faire élire les 100 députés restants sur une liste nationale à la proportionnelle avec application de la loi sur la parité. Cela assurera une majorité parlementaire stable, tout en respectant le pluralisme de notre vie politique que plébiscitent les Français qui refusent le bipartisme.
    Pour les élections locales, un seul mode de scrutin doit enfin être mis en œuvre au niveau de la collectivité concernée : le scrutin majoritaire de liste avec une dose de proportionnelle, calqué sur le système des actuelles élections municipales. Seule différence, la prime accordée à la liste ayant emporté le scrutin sera de 35% des sièges et non de 50%. Afin de ne pas favoriser l’hégémonie des grands partis, le seuil nécessaire pour obtenir des élus devrait être abaissé pour tous ces scrutins à 3% des suffrages exprimés. Même si cette mesure suscite encore beaucoup d’interrogations ou de perplexité je pense qu’il faut s’interroger sérieusement sur l’extension du droit de vote dès 16 ans - la majorité civile et civique serait abaissée en conséquence - et à celui des étrangers extra-communautaires aux élections locales, comme cela existe déjà pour les citoyens de l’Union Européenne.
    Voilà quelques nouvelles propositions pour instaurer une 6éme République. La semaine prochaine, j’évoquerai le statut de l’élu… serpent de mer de notre vie politique.

  • Venez lundi parler du commerce équitable

    Je vous le rappelle : lundi 10 octobre, à 19h30, j’organise avec Philippe Lohéac, dans le cadre des débats mensuels d’Aujourd’hui, Autrement un café politique sur le commerce équitable au Babu [salle du 1er étage] – 18, boulevard Montmartre 75009 Paris [Métro grands boulevards].
    Ce mois-ci, nous recevons Vincent David, directeur des relations extérieures de Max Havelaar France et Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS qui développe des activités de commerce équitable sous la marque Alter Mundi.
    Un sujet pas suffisamment évoqué dans les mouvements politiques, alors qu’il est une des solutions pour aider au développement des pays les plus pauvres de la planète. Une occasion donc d’approfondir nos connaissances solidaires…
    Ce débat est gratuit et bien sûr ouvert à tous : seule condition boire une consommation pour remercier le cafetier de nous prêter gracieusement ce lieu !
    A lundi, j’espère !

  • Salon Rainbow : Métrobus recule !

    Avec Aujourd’hui, Autrement, je me réjouis de l’annonce faite hier de l’acceptation de la campagne publicitaire proposée pour le salon Rainbow Attitude.
    Cette campagne d’affichage, déclinée en deux visuels, qui montre deux couples (deux hommes sur l’une, deux femmes sur l’autre) s’embrassant sur la bouche avait, dans un premier temps, je vous le rappelle, été censurée par la société Métrobus responsable de l’affichage pour la Ratp.
    Les organisateurs du salon Rainbow Attitude et de nombreuses associations de défense des droits des homosexuels s’étaient alors légitimement émus d’une censure plus prompte à condamner la tendresse homosexuelle que la tendresse hétérosexuelle, voire le sexe ou la violence.
    Avec Elus Locaux Contre le Sida, j’avais très officiellement saisi de cette affaire la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité après en avoir parlé à son président Louis Schweitzer lundi dernier avant la conférence de presse que nous co-présidions.
    Aujourd’hui, avec cette acceptation – même si elle fut difficile – c’est encore un pas de plus fait en direction de la reconnaissance d’autres formes de conjugalités.

  • Charlotte Valandrey sur France 3, le dimanche 9 octobre à 20h50

    Charlotte Valandrey participera dimanche à partir de 20h50 à l’émission de Marc-Olivier Fogiel, On ne peut pas plaire à tout le monde, sur France 3.
    Pour la première fois depuis la révélation de sa séropositivité, elle parlera en direct. Pour avoir connu le même exercice - révélation de ma séropositivité dans un livre Virus de vie, puis prise de parole en public devant les militants de AIDES et dans les medias -, j’imagine l’état d’esprit dans lequel doit être Charlotte à quelques heures de cette interview difficile.
    Pas facile de dire sa vérité, de parler à visage découvert d’une maladie qui reste toujours aussi tabou 25 ans après son apparition ! Exercice d’autant plus difficile que Charlotte sait que désormais, elle ne pourra plus jamais revenir sur cette révélation. Assumer le regard - parfois réprobateur - des passants, supporter la compassion trop souvent malsaine de certains, ce sera désormais son lot quotidien, comme il l’est pour moi depuis ce jour de mai 2002 où j’ai enfin osé dire ce mal qui me ronge.
    En contre-partie, quand on a tout dit - même, si dire une maladie reste comme un aveu de faiblesse pour tous ces bons esprits qui croient qu’ils mourront d’un seul coup loin des affres de la souffrance et de la déchéance -, on se sent aussi plus fort. Plus rien ne peut nous atteindre : ces rumeurs qui font si mal n’ont plus de raison d’être.
    On peut ainsi mieux combattre ce virus qui, tel un scorpion en se détruisant se détruit un peu lui-même.
    Certes, vivre avec le sida s’apparente souvent plus à de la survie que de la vie – 50% des personnes séropositives ne travaillent pas ou plus, une sur deux vit avec moins de 700€ par mois et 60% des sidéens estiment avoir été discriminés dans leur vie sociale ou professionnelle.
    Mais, c’est aussi vivre de manière plus intense ses émotions, ses amours sans savoir malgré tout de quoi demain sera fait.
    Pour moi, et comme je l’ai dit dans le reportage qui devrait précéder l’intervention de Charlotte, j’ai fait de ce virus un combat politique et 20 ans après ma contamination, pour moi, l’avenir dure toujours…

  • Merci Patrick, merci Edouard !

    J’ai beaucoup apprécié mon déplacement au Havre ce vendredi.
    D’abord, parce que Patrick Teisserre, élu de la ville, [ma photo]mais aussi militant d’Aujourd’hui, Autrement a su me concocter un programme passionnant alternant réunion sur le sida, déjeuner amical, rencontre avec le maire, dédicace et échange franc avec les militants.
    Une semaine après avoir évoqué la Tour Agbar de Barcelone sur ce blog, j’ai pu me faire présenter le projet de nouvelle tour que Jean Nouvel prépare pour le Havre : un édifice de 120 mètres conçu pour héberger le Centre de la Mer et du développement durable
    Mais surtout, ma visite a été utile pour la lutte contre le sida : Antoine Rufenacht, le maire, m’a promis de mettre un grand ruban rouge sur la façade de la mairie le 1er décembre prochain et surtout, le vice-président communiste du conseil régional, Jean-Paul Lecoq, s’est montré très intéressé par la création d’un CRIPS dans sa région et s’est engagé à venir visiter celui d’Ile-de-France avec une délégation d’élus.
    Ensuite, j’ai été heureux de retrouver Edouard Philippe, maire adjoint de la ville et conseiller régional, que j’ai connu alors que j’étais secrétaire national de l’UMP et qu’il en était alors le directeur général. Ce jeune élu, à l’avenir prometteur, a su animer avec brio et pudeur la réunion des militants UMP et me mettre à l’aise alors que la première question sur le sida d’un militant pouvait me faire craindre le pire.
    Sans tabous, avec franchise, j’ai pu parler aux militants, aux nombreux élus présents, notamment le sénateur Gélard, de lutte contre le sida, des questions de société, des prochaines échéances électorales, des primaires à Paris et en général de l’extension des primaires à toute la France. Les militants ont dû apprécier ma venue, car il n’y a pas eu assez de livres pour la dédicace…
    Merci Patrick, merci Edouard !

  • Allez Claude un petit effort, laisse ta voiture !

    Claude Goasguen est entier. Je ne lui reprocherai pas : moi aussi, je le suis.
    Il s’est donc laissé aller sur LCI sur la politique des transports de la ville de Paris, traitant les élus Verts de « Khmers verts »… Il a plutôt raison !
    Mais, quand le candidat à la candidature UMP annonce que s’il est élu maire de Paris, il supprimera les couloirs de bus - pour info, ils ont été initiés par Jean Tibéri, Claude étant lui aussi maire-adjoint ! -, quand il qualifie le tramway des maréchaux de projet dépassé, alors que toutes les grandes villes de France - UMP notamment ! - s’y sont mises et qu’il en avait lui-même approuvé la création, en tant que membre de l’exécutif, sous la mandature de Tibéri -, il est à contre sens des desideratas des citadins et bien sûr des objectifs de développement durable.
    Certes, il a raison de stigmatiser la volonté des Verts d’imposer tout et n’importe quoi et souvent sans réelle concertation : il est inutile de faire des voies de bus de 4,5 mètres, alors que Jean Tibéri les avaient proposées à juste titre à 3,50 mètres et provocateur de mettre en place le T3 sans travail poussé avec les villes environnantes.
    Mais quant à défendre le « tout automobile » en 2005, cher Claude, on n’est quand même plus dans les années 70 !
    Parlons-en de nos modes de circulation non polluants, du vélo…ça changera à droite : c’est aussi cela le Paris Autrement que je défends avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pour le trafic en surface à Paris, près de 65% est le fait des voitures particulières et 12% des utilitaires. Seuls 2% pour les vélos… Même Strasbourg – ville UMP – fait bien mieux que notre chère capitale, co-gérée par les Verts, avec 10% de son trafic pour les vélos !
    Justement, soyons constructifs, que faudrait-il faire pour donner une plus grande place au vélo, aux circulations douces à Paris ?
    D’abord, comme je l’ai proposé cet été, durant la pré-campagne des primaires UMP, il s’agit d’offrir 50 euros par foyer fiscal parisien achetant un vélo [Voir Amsterdam ; ADEME donne 400€ aux particuliers pour l’achat de vélos ou scooters électriques].
    Ensuite, plutôt que de gloser et de s’émerveiller, comme le fait Denis Baupin, sur l’expérience réussie par le Grand Lyon, il faut à notre tour mettre à disposition des Parisiens 8000 velo’v, ce système de vélos « intelligent » en libre service, d’autant qu’en confiant ce service à un concessionnaire privé, cela ne grèverait guère les finances de la capitale.
    Plus de vélos, cela veut forcément dire plus de places pour les garer. Actuellement, il manque 100.000 places à Paris pour les 2 roues – seules 954 ont été créées en 2004 ! Créer au moins 2.000 places de stationnement par an pour les 2 roues et permettre, chaque fois que cela est possible, d’implanter ces places face aux commissariats de police, m’apparaissent des préalables indispensables pour faciliter la vie des cyclistes parisiens et accélérer l’augmentation des déplacements par ce moyen.
    Enfin, il faudrait développer le ramassage scolaire à pied et à vélo et la ville doit impérativement impulser ce développement.
    Plutôt que de pleurer sur le passé, voilà cinq propositions réalistes pour développer – sans forcer ! – les déplacements à vélo à Paris.
    Allez, cher Claude, un petit effort, laisse ta voiture !

  • Ce vendredi 7 octobre au Havre

    Réunions sur réunions à Vigneux-sur-seine ce mercredi et préparation du futur déménagement du CCAS.
    Et en fin de journée, je me suis fait un gros plaisir : des années que je rêvais d’un immense écran plat… C’est chose faite ! Après bien des péripéties pour le ramener chez moi, Porte dorée, et après que Philippe Lohéac m’ait monté un support en verre pour y installer cet écran géant : à minuit j’ai enfin vu la télé… en grand !
    Je ne suis donc guère inspiré ce soir pour écrire longuement sur la toile… Je teste ma télé. Et oui, on s’amuse à tout âge !
    Juste vous dire que je serais au Havre toute la journée de vendredi à l’invitation de mon ami Patrick Teissère, conseiller municipal délégué.
    Après un déjeuner avec des élus et notamment Edouard Philippe, ancien directeur général de l’UMP et maire adjoint du Havre, j’animerai, en ma qualité de président d’ELCS et de sida, grande cause nationale 2005, une réunion sur le sida avec le conseil municipal de la ville et en présence du maire Antoine Rufenacht.
    Une dédicace de Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps à 16h30 et j’achèverai ma journée en Normandie par une rencontre avec les militants UMP à 18 heures.
    Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à venir me rencontrer !

  • Pour une société plus juste le 10 octobre à 19h30

    Tous les 2èmes lundis du mois, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’organise un café politique au Babu [salle du 1er étage] – 18, boulevard Montmartre 75009 Paris [Métro grands boulevards].
    Ce 10 octobre à 19h30, nous recevons Vincent David, directeur des relations extérieures de Max Havelaar France et Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS qui développe des activités de commerce équitable sous la marque Alter Mundi.
    Vous êtes les bienvenus à ce débat ouvert à tous et que j’animerai avec Philippe Lohéac, en présence d’ITV, la chaîne d’info sur le cable et la TNT, qui devrait me suivre toute la journée du 10 octobre.
    A lundi prochain !

  • C’est parti pour la Cité nationale de l’histoire de l’immigration !

    La Cité nationale de l’histoire de l’immigration ouvrira ses portes en 2007 dans l’ancien musée des arts océaniens de la Porte dorée [ma photo].
    Le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres, vient de confier au cabinet d’architectes B&H l’aménagement des 8500 m² de la future cité. Les travaux coûteront 17 millions d’€.
    C’est le député européen, Jacques Toubon, qui préside la mission de préfiguration de cette nouvelle institution parisienne.
    Je me réjouis que notre 12e arrondissement, si longtemps méprisé, attire - récemment encore, la Cinémathèque a ouvert à Bercy - de plus en plus de lieux de culture et de connaissance.

  • Une interdiction discriminatoire

    J’ai saisi, ce matin, Louis Schweitzer, président de la HALDE, du refus de Métrobus (société chargée de l'affichage dans le réseau bus et métro de la RATP) de diffuser la campagne de communication de Rainbow Attitude, organisateur de la 1ère exposition européenne consacrée aux gays et aux lesbiennes.
    Cette décision serait justifiée par le fait que les affiches risquait « de choquer l’ensemble des voyageurs ».
    Que pouvait-on voir sur ces visuels refusés et destinés à faire passer un message d’amour et de tolérance? Simplement deux personnes de même sexe s’embrassant.
    Devant le refus de la société Métrobus et afin de pourvoir annoncer la tenue du salon, Rainbow Attitude a été obligé de fournir de nouveaux visuels plus banals.
    A l’heure où l’on parle d’une plus grande tolérance de l’ensemble de la société sur la question homosexuelle, je m’étonne de cette décision. En effet, quoi de plus normal que la vue de deux personnes qui s’embrassent, thème classique en matière d’affichage ?
    Je pense que la lutte contre l’homophobie ne pourra avancer qu’à une seule condition : les homosexuels doivent pouvoir vivre et s’afficher au grand jour au même titre que les hétérosexuels. Je trouve donc très choquant le refus d’une telle campagne qui avait une portée pédagogique très forte.

  • Sida : « le premier traitement, c’est notre solidarité ! »

    Aux côtés de Louis Schweitzer, président de la Haute Autorité de lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité, j’ai présidé, ce lundi matin, à la Maison des Arts et Métiers, la conférence de presse lançant le mois « sida et discriminations » ainsi que la campagne télé, radio et presse du « sida, grande cause nationale 2005. »
    Dans mon discours introductif, j’ai rappelé qu’« on pourrait penser que 25 ans après le début de l’épidémie, on assisterait à une banalisation de la maladie, mais il n’en est rien. »
    Une enquête menée par Sida Info Service, présentée par Marc Morel, confirme ce propos introductif, car 57,3% des séropositifs - près de 60% des personnes séropositives ! - indiquent avoir été victimes ou s’être sentis victimes de discriminations du fait de leur séropositivité. A tel point que 65,20% des personnes interrogées ne disent rien de leur état de santé sur leur lieu de travail et que 50,4% - 1 sur 2 ! - n’osent même pas dire leur état sérologique à un ami.
    Cette enquête révèle donc, une nouvelle fois, qu’il est toujours très difficile d’être séropositif en France en 2005.
    Fort de ma propre expérience, je dirai même plus dur, bien plus dur de vivre avec le sida.
    Mais est-ce une surprise ?
    « Outre les effets sur le corps, nous devons supporter la stigmatisation, voire le rejet dans notre vie privée, subir des difficultés dans notre vie sociale par exemple encaisser le refus d’un prêt bancaire ou se voir imposer de surprimes d’assurance inacceptables, prendre de plein fouet un licenciement déguisé, un refus d’embauche… » ai-je rajouté à cette conférence de presse où témoignaient aussi, avec force et pudeur et à visage découvert Joël et Fabien.
    C’est dire à quel point la campagne de communication - que nous avons lancé ce matin et qui démarrera à la mi-octobre - doit sensibiliser nos concitoyens à ces formes insidieuses de discriminations.
    Sur le thème de la solidarité, la campagne media conçue et offerte par EURO RSCG C&O – film TV, campagne presse et radio avec six témoignages – se donne pour objectif de faire évoluer le regard porté sur les séropositifs jugés encore comme des malades honteux avec pour message : « le premier traitement, c’est notre solidarité. »
    En cliquant sur ce lien, vous pouvez regarder le spot télé.
    Merci pour votre solidarité !


  • Supprimer le poste de Premier ministre

    La constitution de la Vème République a créé un régime nouveau : mi-présidentiel, mi-parlementaire. Nos institutions ont montré leur efficacité jusqu’en 1986 et ont permis l’alternance de 1981, ce dont pourtant François Mitterrand doutait quand il écrivait Le coup d’Etat permanent. Les cohabitations de 1986, de 1993 et de 1997 ont montré l’élasticité de notre texte fondamental qui s’est alors bien adapté aux différentes circonstances politiques.
    Mais l’instauration du quinquennat a totalement changé la donne : la présidence de la République est désormais l’institution pivot. C’est le Président qui oriente et dirige l’action de notre gouvernement, alors qu’avant il n’était que le garant du bon fonctionnement de nos institutions et fixait le cap.
    Il s’agit de prendre en compte cette nouvelle donne et de créer un régime présidentiel avec un chef de l’Etat et un vice-président élus au maximum pour deux mandats consécutifs. La fonction de Premier ministre n’a donc plus de raison d’être et il convient de la supprimer.
    En supprimant le poste de Premier ministre et pour aboutir à un régime présidentiel équilibré, je suggère, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement d’abandonner le droit de dissolution du chef de l’Etat : il n’est plus nécessaire et constituerait même un danger dans le cadre d’institutions présidentielles.
    De même, je propose de prévoir, dans la Constitution même, le nombre des membres du gouvernement pour éviter une inflation aussi coûteuse qu’inutile des portefeuilles.
    Bien sûr, pour mener de nouvelles missions, des secrétariats d’Etat pourront toujours être créés, comme je l’ai proposé l’année dernière, mais ils le seront sur la base d’une mission définie d’une durée de six mois renouvelable une seule fois. Ces secrétariats d’Etat tireront leurs moyens du ministère auquel ils sont rattachés. Cela constituera une garantie : les ministres ne créeront des secrétariats d’Etat qu’en cas de nécessité absolue et on évitera ainsi d’instaurer de telles instances récompensant trop souvent les services rendus au pouvoir en place.
    Pour mieux associer les Français aux nouvelles institutions, le référendum d’initiative populaire doit être institué dans notre pays. Sur proposition d’un million de Français, par voie de pétition, un texte de loi pourrait ainsi être soumis au vote de toute la Nation. Contrairement à l’actuel article 11 de la Constitution de la Vème République, le référendum doit être possible pour tous les sujets que proposeront les citoyens français.
    Parallèlement dans une 6e République moderne, la saisine du Conseil constitutionnel doit être ouverte à tous les citoyens, alors qu’elle n’est aujourd’hui autorisée qu’au président de la République, au Premier ministre, aux présidents des assemblées parlementaires et à soixante députés ou sénateurs.
    J’évoquerai dans une prochaine note les modifications de nos modes de scrutins et de votation qui m’apparaissent indispensables dans une grande réforme institutionnelle que les circonstance imposent aujourd’hui.

  • Paris : concilier enfin patrimoine et modernité !

    De retour de l’Existrans’, où j’ai eu le plaisir de marcher aux côtés de mon ami Jack-Yves Bohbot, conseiller de Paris UMP et d’Eddie Aït, mon collègue PRG de la région, j’ai lu tous mes journaux de la semaine qui traînaient dans mon salon et notamment Libération de mercredi dernier.
    Dans les pages cultures, un article est consacré aux dernières réalisations de l’architecte Jean Nouvel : l’extension du musée Reina Sofia à Madrid et la Tour Agbar à Barcelone. Une fois de plus, c’est de ce qui se fait dans les grandes métropoles européennes dont on parle, plus des constructions faites à Paris. Il y a bien longtemps que Paris ne montre plus la voie de la modernité architecturale !
    Certes, Jean Nouvel est aussi l’architecte du futur musée du Quai Branly, voulu par le chef de l’Etat, et qui devrait être enfin terminé au printemps 2006.
    Mais, la réalisation de la tour Agbar est l’occasion, une nouvelle fois, de s’interroger sur « le mystère Paris. »
    Comment se fait-il que toutes les capitales européennes montrent une imagination architecturale sans borne, sans pour autant détruire l’âme millénaire de leurs villes et que, dans le même temps, Paname s’installe dans le rôle de ville musée, de ville du passé incapable de concilier patrimoine et modernité.
    J’ai déjà eu l’occasion de dire que pour un Paris Autrement, je proposais de réinstaurer le concours des façades, mais aussi de faire des tours esthétiques aux entrées de Paris et de haute qualité environnementale. Je persiste et je signe.
    Au conseil de Paris, cette semaine l’exécutif de gauche a failli exploser au sujet de la crise du logement.
    La réalité a la vie dure : 102.750 familles sont en attente de logements à Paris fin 2004, plus de 10.000 sans abris - il y a même 30 fonctionnaires de la ville qui vivent à la rue ! – 976 immeubles de la ville sont insalubres…
    Des solutions existent incontestablement et elles peuvent être rapidement mises en oeuvre.
    Il faut d’abord créer une prime aux propriétaires qui ont un appartement libre – 40.000 appartements vides à Paris, même 140.000 selon le DAL – et cautionner ceux qui ont des difficultés passagères ou les personnes atteintes d’ALD 30.
    D’autre part, il faut - je me répète - construire des tours. Et cela peut être rapide.
    La Tour Agbar de Jean Nouvel a été construite en… dix mois !!!!!
    Les terrains des Batignolles pourraient être rapidement libérés par de telles constructions : on y ferait du logement social, intermédiaire et aussi des bureaux : une mixité totale.
    Pour cela, il faut un peu de courage, faire tomber partiellement cette interdiction de construire des immeubles de plus de 37 mètres que les élus s’apprêtent pourtant à reconduire dans le PLU…
    Et que les conservateurs se rassurent, on ne construira pas de tours dans le vieux centre de notre ville lumière !
    Plutôt que de disserter sans fin, agissons aujourd’hui et demain construisons enfin le … Grand Paris !

  • Nuit blanche dans le 12e

    Ce soir se déroule la quatrième édition de Nuit blanche créée par Christophe Girard. Un événement incontestablement fort de l’agenda culturel de la ville de Paris mis en scène par Jean Blaise. Cette 4e édition d’un coût de 1,2 million d’€ espère même dépasser le million de participants de 2004.
    A noter cette année les différentes manifestations qui se dérouleront dans mon cher 12e arrondissement.
    D’abord l’ambiance cinéma - et même cinéma d’horreur - tout le long de la coulée verte, cette ancienne voie de chemin de fer à 15 mètres de hauteur côté bastille traversant le 12e et qui va transformer comme l’écrit Zurban, « la promenade du Viaduc des arts en boulevard du crime. » Hitchcock, Kubrick et Lynch sur ce parcours. Bref une promenade que je ne manquerais pour rien au monde cette nuit !
    Ensuite, sur l’avenue Daumesnil, les cabines téléphoniques sonneront toute la nuit. N’hésitez pas à répondre au téléphone si la cabine s’allume : un inconnu vous racontera sa vie, puis vous écoutera… Une réalisation de Grégory Chatonsky.
    Enfin, De rue et de cirque, juste à côté de chez moi, Porte dorée, sur la pelouse de Reuilly.
    N’oubliez pas la piscine de Reuilly où Mich Kill My Dog lancera ses ondes électros sur les courageux nageurs et bien sûr la toute nouvelle Cinémathèque à Bercy dont la magnifique façade de Franck O. Gehry connaîtra de multiples animations en lumière et en images… cinéma oblige.
    Je crois que cette nuit, comme beaucoup d’entre vous, je ne vais pas beaucoup dormir…

  • Romero doit mourir

    A ce vieux responsable politique parisien - rassurez-vous, son nom est inconnu ! - qui continue malgré mon retrait de la primaire à se répandre en me qualifiant d’OVNI et de microbe - allusion fine à mon virus -, je lui offre cette belle affiche que l’un d’entre vous m’a gentiment faite.
    Romero doit mourir… mais il va se battre et gagner face aux cons !