Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un manuel d’histoire franco-allemand

Mon séjour à Berlin me laisse peu de temps. Vous me pardonnerez donc d’être rapide pour ce beau dimanche de mai.
J’ai juste envie de vous dire que, hormis parler de « l’affaire » qui fait noircir bien des pages de journaux, les quotidiens d’outre Rhin évoquent aussi une réalisation franco-allemande dont nous pouvons tous être fiers : le premier manuel d’histoire commun pour les lycées de France et d’Allemagne.
Lancé il y a trois ans par le chancelier Schröder et le président Chirac, le manuel est enfin prêt et pourra donc être utilisé pour la prochaine rentrée. Intitulé « L’Europe et le monde depuis 1945 », édité par les éditions Nathan et Ernst Klett, ce manuel est une vraie prouesse. C’est aussi un message d’espoir que de voir deux pays dans une guerre totale, à plusieurs reprises lors du siècle écoulé, proposer aujourd’hui une vision commune de l’histoire.
Comme quoi, on peut toujours garder l’espoir.
Bon week-end de Berlin, ville ô ! combien symbolique de la capacité des hommes à se retrouver autour des valeurs d’humanisme et de respect mutuel.

Commentaires

  • De part ton commentaire, tu m'as donné envie, mon cher Jean-Luc, de me procurer le manuel dès la rentrée prochaine...

    Bises,
    Christophe BG.

  • Et l'on ne peut que se féliciter de cette nouvelle.

    A quand un manuel d'histoire européen?

  • Merci Jean-Luc d'avoir parlé de ce manuel que je vais bien sûr acheter. Bon week-end.

  • Cet article a été référencé sur LePolitoscope.net

  • CLEARSTRAM L’AFFAIRE DANS L’AFFAIRE

    Nous assistons depuis plusieurs semaines à la mise en pâture non seulement de notre premier Ministre mais de l’état tout entier derrière cette affaire.

    Tous les coups étant permis en politique, il est quand même curieux de voir avec quelle complaisance les partis d’opposition se laissent manipuler.

    Da quoi s’agit il ? Ce n’est qu’un des nombreux rebondissements de l’affaire des Frégates de TAIWAN et du suivi financier de toutes les opérations qui ont trait aux ventes d’armes au niveau international.

    Ces marchés sont tout particulièrement sensibles et représentent outre les sommes considérables des marchés la survie même de notre recherche liée aux développement de cette industrie d’armement dont les effets profitent également à toutes nos industries de pointe comme ce fut le cas pour AIRBUS.

    Toutes ces ventes d’armes sont soumises aux règles des marchés internationaux et plus particulièrement aux règles anglo-saxonnes.

    Il est donc impératif de passer sous les fourches caudines de nombreux intermédiaires sans les quels aucun marché ne peut être conclu
    .
    Derrière les intermédiaires officiels qui ont pignon sur rue, existent tous les autres membres de LOBBY sans les quels les intermédiaires officiels n’ont aucun pouvoir.

    Face à ces procédures Anglo-saxonnes et les différents LOBBY dans les quelles les Français ne sont pas toujours très alertes, le Général De GAULE lui-même avait créée les fonds spéciaux afin de « graisser » la patte des intermédiaires indispensables à la conclusion de ces marchés.

    Cette procédure contraire au droit français était la seule méthode pour permettre à nos industriels de pouvoir concourir face à la concurrence avec les mêmes chances de succès, qui conditionne par ailleurs nos recherches nos propres industries et donc nos emplois.

    Tous ces marchés étant liés par nature à la défense sont donc contrôlés par ce MINISTERE qui dispose par ailleurs de structures civiles adaptées pour approcher des marchés en conformité éthique avec notre politique extérieure.

    Il va de soi que le suivi de toutes les négociations qui ont trait à ces affaires le sont sous le sceau du SECRET DEFENSE car mettant en cause directement les intérêts supérieurs du PAYS.
    Il est également compréhensible par tous que certaines commissions ou rétro commissions peuvent être utilisées pour rétribuer l’action de certains intermédiaires occultes.
    Dans ce genre d’affaires, dévoiler ce type de tractation équivaudrait à discréditer pour toujours nos propres entreprises nationales au bénéfice exclusif de nos concurrents ANGLO SAXONS.

    L’attitude responsables de plusieurs ministre des Finances comme Laurent FABIUS ou le sénateur CHARASSE qui ont dans l’intérêt du pays toujours refuser de lever le SECRET DEFENSE entourant de nombreuses affaires liés à ELF ou aux marchés d’armement montre leur compréhension et leur propre éthique dans la défense des intérêts supérieurs du pays.

    Notre code de procédure pénale précise par ailleurs dans sa deuxième partie les risques encourus par tous citoyens qui contreviendraient à ces dispositions. La mort en temps de guerre par exécution et la prison à vie en temps de paix.

    Il est alors facile de comprendre pourquoi les magistrats qui ont en charge ce type de dossiers se trouvent devant un dilemme difficile à surmonter. Comment faire état de connaissances aux quelles la loi elle-même leur interdit d’avoir accès au risque d’encourir le poteau d’exécution ou la prison à vie.

    C’est avec ce seul éclairage qu’il convient d’aborder cette nouvelle péripétie bien franco française qui ne peut profiter à personne mais qui risque de nous décrédibiliser dans ces marchés à la grande satisfaction de nos concurrents qui tous s’amusent de la situation.

    L’intérêt supérieur du Pays impose souvent aux dirigeants et à ceux qui aspirent aux plus hautes fonctions d’agir dans l’intérêt national et non à son encontre même sans le savoir ce qui est encore plus grave.

Les commentaires sont fermés.