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A bientôt ma chère Claude dans le paradis blanc !

Claude Dalla Torre est décédée dans la nuit de vendredi à samedi. Le 7 mai.
Une cérémonie religieuse à sa mémoire est célébrée ce jeudi après-midi en l’église Saint-Germain-des-Prés. Dans ce quartier des écrivains et des éditeurs qu’elle chérissait tant.
Claude a dirigé le service de presse de Grasset pendant 30 ans avant de prendre une retraite partielle puisqu’elle participait toujours au comité de lecture de la célèbre maison d’édition de la rue des Saints-Pères.
Claude a joué un rôle déterminant pour de nombreux auteurs comme Bernard-Henri Lévy, Dominique Fernandez, François Nourissier ou encore Edmonde Charles Roux, l’épouse de Gaston Defferre. Sa vie était vouée à l’édition et aux écrivains. Comme l’écrit si justement Le Figaro dans son éloge posthume : « Avec elle, c’est tout un pan de la mémoire de l’édition française qui s’éteint. »
En ce qui me concerne, c’est l’amie attentionnée et courageuse qui me manque déjà.
Je n’oublie pas que malgré les tourments et les souffrances, avec notre chère Chantal, elle avait assisté à ma dernière soirée d’anniversaire. Et surtout, alors que le cancer lui laissait bien peu de répit, elle avait accepté avec Chantal de venir réveillonner chez moi. Son dernier réveillon ! Ces moments, je ne suis pas prêt de les oublier.
Les mots sont de peu de poids face à la mort. J’avais juste envie de vous parler de Claude qui vit et vivra dans bien des cœurs. Et pour toujours dans celui de Chantal. Comme dans le mien.
Bon voyage, chère Claude et à bientôt, j’en suis sûr, dans ce paradis blanc où mon Hubert mort un... 9 mai t’attend. M’attend.

Commentaires

  • Toutes mes sincères condoléances Jean-Luc. Je m'associe à votre peine. Je ne connaissais pas Claude Dalla Torre. J'avais lu récemment que Hubert était décédé le 9 Mai. J'y ai pensé mardi.

  • Bel hommage que tu rends là. Je m'associe à ton chagrin, moi qui n'ai pu que très peu le connaître... Le temps d'un réveillon et d'un retour en voiture chez elle.

    Je t'embrasse,
    Jonathan

  • Oui, tout à fait d'accord avec les autres commentaires... C'est un bel hommage... Je pense très fort à toi aujourd'hui tout particulièrement...
    Courage...

  • Cher Jean-Luc,

    En ce qui te concerne, je te rappelle le titre d'un film très amusant de Ernst Lubitsch : Le ciel peut attendre (1943).
    A bon entendeur ...

  • En venant sur votre blog, je savais que vous parleriez d'Hubert qui vit tellement parmi vous.
    je ne pensais pas que vous auriez encore à cette période un deuil qui vous affectte.
    Je suis sûr qu'Hubert accueille votre amie Claude.
    Et comme le dit si bien votre ami Philippe, pour vous le ciel peut attendre...
    On a trop besoin de vous.
    Et je suis sûr que vous connaîtrez encore des moments heureux... même sans Hubert.

  • Je suis heureux d'avoir rencontré Claude grâce à ton intermédiaire mon cher Jean-Luc dans deux de tes soirées.
    C'était une très grande dame de l'édition française et j'étais impressionné de la rencontrer chez toi.
    J'adresse un message d'espoir à Chantal que j'embrasse très affecteusement.
    Frédéric

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