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  • Réunion de travail avec l’équipe du Crips-IdF

    Réunion de travail avec l’équipe du Crips-IdF dont Femenias Gabriel pour évoquer les actions que cette belle institution mène contre les discriminations, la sérophobie et les actions auprès des migrants.

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  • 30 ans du Crips !

    Ce soir, le Crips fête ses 30 ans.
    30 ans de lutte contre la sida de cet organisme dont je suis membre du conseil d'administration depuis 24 ans et font je fus, après Anne Hidalgo, président durant 6 ans. Ce soir, comme beaucoup d'acteurs de la lutte contre le sida, je serai aux côtés de Jean Spiri et de la team du Crips pour fête cet anniversaire de la lutte collective menée par cet organisme.

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  • A Limoges contre le sida !

    J'accompagnerai, pour le troisième et dernier jour consécutif, la boucle du ruban rouge qui fait halte aujourd'hui à Limoges.
    Dans cette ville, qui a le label de ELCS, nous présenterons aussi l'exposition Portraits de Vihes.

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  • Lancement de la boucle du Ruban Rouge à Bordeaux

    A l'initiative du Crips, et comme de nombreux militants de la lutte contre le sida, je serais ce matin au lancement de la boucle du Ruban rouge à Bordeaux. Jérémy Chalon va parcourir de nombreuses villes de France pour les mobiliser dans le cadre de la réunion du Fonds mondial contre le Sida qui se réunira en octobre à Lyon.
    ELCS s'est associé à cette manifestation et certains villes présenteront l'exposition Portraits de Vihes ou, comme demain, à Angoulême, deviendront ville engagée contre le sida.
    Dès 14h30, un village associatif sera mis en place quai Richelieu et nous vous y attendons !
    Toutes et tous engagés pour la fin des VIH/sida !

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  • AG du Crips Ile-de-France

    Ce jeudi, je participerai à l'AG du Crips-Ile-de-France qui se déroulera sans ses nouveaux locaux à Saint-Ouen.

  • Mobilisation des maires contre le sida au salon des maires de l'AMIF

    Sur le stand du Crips-Ile-de-France, avec mon collègue Jean Spiri, nous évoquerons à 11h00 le rôle que peuvent avoir les élus d'Ile-de-France dans la lutte contre le sida.
    Dans une région qui a près de 42% des nouvelles infections au VIH/sida alors qu'elle n'a que 19% de la population, il est urgent que les élus se mobilisent car le sida se soigne aussi par la politique...

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  • Mes derniers voeux au Crips

    Ce mercredi soir, je présenterai au personnel du CRIPS et aux associations de lutte contre le sida mes voeux pour 2016.
    Cette cérémonie sera particulière pour moi puisque ce sera la dernière fois que je fais cet exercice en qualité de président du Crips. Une occasion de remercier le personnel pour ces dernières années qui furent difficiles dans un contexte financier et contraint et dans une époque de désintérêt autour de la lutte contre le sida...

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  • Mon edito dans la lettre du CRIPS de janvier

    « Suivons les rivières,
    Gardons les torrents,
    Restons en colère,
    Soyons vigilants »
    Nul besoin, je pense, d’expliciter le pourquoi de ce choix d’un extrait d’une chanson de Barbara pour la carte de vœux du Crips Île-de-France. Un choix évidemment lié à ce que nous avons traversé toutes et tous, touchés de près ou de loin par des évènements récents qui ont marqué les cœurs et les esprits.De ces paroles, chacun y verra et y trouvera sa propre interprétation. Elles sont assurément en lien avec nos combats sociétaux, aux combats que nous portons au quotidien. Je l’ai souvent dit durant mon mandat et le temps pendant lequel j’ai eu le plaisir d’être le président du Crips Île-de-France : dans notre travail, il ne peut être question d’un confortable auto-satisfecit, ce qui ne pourrait constituer qu’un frein à toute ambition. Mais, s’il ne saurait être envisagé un auto-satisfecit, il peut être question de fierté, d’une fierté légitime. N’ayons pas peur de le dire : oui, nous pouvons être fiers de notre travail. Oui, nous portons des réponses remplies tant de sens que de valeurs. Oui, nous avons un rôle dans l’évolution positive de notre société vers plus de compréhension et de tolérance.
    La lutte contre le sida s’est nourrie, dès le début, de colère, d’une colère contre l’inhumanité et l’injustice, d’une colère constructive qui a engendré, en partie, la démocratie sanitaire et le rôle du malade comme transformateur social. Des avancées qui ont profité à toutes les luttes et à la société dans sa globalité. Et, alors que la communauté scientifique nous affirme aujourd’hui que la fin du sida est possible, alors que nous ne pouvons que constater avec un réel et sincère bonheur les progrès légaux, sociétaux et scientifiques, oui, je le pense, oui nous le pensons, nous devons rester vigilants. Parce que les acquis ne le sont que parce que nous y tenons, parce que ne plus défendre quelque chose, c’est déjà la perdre, parce les avancées possiblement atteignables ne le seront que si nous mettons l’énergie nécessaire à les concrétiser.
    Cher lecteur, chère lectrice, je finis cet édito sur ces mots qui sont destinés aussi bien à vous qu’à nous et président du Crips Île-de-France encore quelques jours, je vous souhaite ainsi qu’à vos proches une année pleine de bonheur, de santé et de solidarité.

  • Mon Edito à la Newsletter du Crips du 23 novembre

    Pratiquement chaque jour est une journée mondiale, internationale ou nationale dédié à un thème, un combat. Au regard de l’accélération continue de la communication, nul doute que le lendemain emportera définitivement l’information de la veille, noyée qu’elle sera dans ce flux continu que nous connaissons bien et que nous vivons.
    Pour autant, sans entrer dans ce phénomène bien peu constructif et inutile de hiérarchisation des causes, il est certain que la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, occupe une place à part dans le champ sociétal collectif : 40 millions de morts depuis le début de l’épidémie … c’est sans doute une raison suffisante de s’en souvenir, de se mobiliser autour de cette journée et se savoir pourquoi l’on se bat depuis plus de 30 ans contre cette maladie.
    Le VIH/sida, rappelons-le, c’est 1,2 millions de morts par an, plus de 6.000 nouvelles découvertes de séropositivité en France, chaque année. Jamais autant de personnes n’ont vécu avec le virus, que ce soit dans le monde ou en France. A mettre en parallèle avec la constatable banalisation de la maladie !
    Cette Journée du 1er décembre est toujours l’occasion pour les acteurs de la lutte contre le sida de se mobiliser, de communiquer, de faire du plaidoyer. Au centre de toutes ces démarches : l’information. Elle est de tout type : en direction des pouvoirs publics, destinée à convaincre, en direction des individus, destinée à faire réfléchir et ainsi permettre aux personnes de faire les choix les plus favorables à leur santé. De là à rappeler le fameux slogan actupien des années 90, savoir = pouvoir, il n’y a qu’un pas ! Ce slogan, il garde tout son sens aujourd’hui. Sur le plan individuel, savoir c’est pourvoir dialoguer avec le personnel médical d’égal à égal (la révolution du patient-expert) et non avoir l’impression de subir, savoir c’est aussi avoir une connaissance la plus actualisée possible de son statut sérologique et avoir accès aux stratégies les plus adaptées et aux traitements, utilisés aussi bien quand l’on est séropositif que séronégatif (bientôt légalement espérons-le !). Savoir, sur le plan collectif, c’est pourvoir demander des comptes, des avancées, des progrès. Démontrer leur utilité, arguer de leur impact positif. Réclamer en sachant la cause juste et fondé.
    L’information est au cœur du dispositif.
    La connaissance au cœur la réponse, tant individuelle que collective.

     

     

  • Mon Edito à la Newsletter de novembre du Crips

    L’urgence est là. Juste devant nous. Ce n’est pas un mauvais titre de presse mail bel et bien une réalité. Bien sûr que les choses avancent mais toute satisfaction freinante serait largement hors de propos et même dangereuse.
    Au niveau international, les conclusions de la commission ONUSIDA-Lancet, publiées en 2015, ont été claires : « Le monde doit accélérer ses efforts de riposte au sida de façon radicale ou sera confronté à plus d’infections à VIH et de décès qu’il y a cinq ans ». Concrètement, « il faudrait engager (entre 2014 et 2030) jusqu’à 2 % du PIB et un tiers au moins de l’ensemble des dépenses de santé publique dans les pays africains les plus touchés pour financer les programmes de lutte contre le VIH ».
    Au niveau français, l’urgence est tout aussi constituée : avec plus de 6.000 nouvelles découvertes de séropositivité chaque année, je n’ai pas besoin d’en dire plus ! Les solutions, aujourd’hui, nous les connaissons : dépistage et mise sous traitement les plus rapides possible et accès à plusieurs stratégies de prévention, les plus adaptées à ses possibilités, ses envies, ses pratiques. Difficile ici de ne pas parler des recommandations du groupe d’expert coordonné par le professeur Morlat dans cet édito. Ces rapports d’experts, ce doit être un peu, notre livre de chevet à toutes et tous. Je précise « un peu » car contrairement à tout bon livre de chevet, celui-ci ne doit pas rester poussiéreux mais être ouvert, lu et consulté. Et surtout suivi par les pouvoirs publics ! Ces recommandations constituent une feuille de route et en octobre 2015, ce sont des positions très fortes qui ont été tenues, notamment sur la PrEP et sa nécessité de l’ouvrir à quelques publics ciblés très exposés au risque de contamination au VIH.
    Le message est clair que ce soit au niveau international et français : il n’est pas seulement de dire qu’il ne faut pas relâcher les efforts. Il faut les renforcer et surtout être ambitieux dans nos innovations et la concrétisation de celles-ci. Notre exigence, à nous acteurs de la lutte contre le sida, n’est pas une simple posture. Elle est simplement la résultante de la conscience aigue, car quotidienne, que chaque retard dans la concrétisation d’une politique ambitieuse est la cause directe de contaminations au VIH. Notre exigence, c’est simplement l’expression d’un désir de vie.

  • Visite du Centre LGBT Paris-Ile-de-France

    Ce jeudi soir, je visiterai le Centre LGBT Paris-Ile-de-France.
    En ma qualité de président du CRIPS, il s'agit de redire notre soutien à cette structure qui abrite plusieurs dizaines d'associations LGBT de Paris et de notre région capitale.

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  • Mon edito à la newsletter du CRIPS sur les TROD VHC

    Après une actualité en septembre marquée par le lancement des autotests de dépistage du VIH, le mois d’octobre, avec la tenue de la Journée nationale du dépistage de l’hépatite C, continue sur cette lancée thématique: au cœur du débat, la très attendue et espérée autorisation des TROD VHC.
    Pour rappel, le VHC en France, c’est 74.100 personnes non diagnostiquées pour une hépatite virale chronique : en somme près de la moitié des personnes atteintes d’hépatite C chronique l’ignore. 10% des personnes présentent une forme avancée de la maladie au moment du diagnostic. Le VHC cause 2600 morts par an… En somme, soyons clairs, le VHC en France constitue une urgence sanitaire où le dépistage, comme pour le VIH, se retrouve au cœur de la réponse, d’autant que, comme nous le savons tous, des traitements révolutionnaires existent, certes d’un coût indécent -, traitements qui permettent d’envisager sérieusement l’éradication de la maladie.
    La Haute Autorité de Santé a émis, en mai 2014, ses recommandations pour la mise en place de TROD VHC, dispositif qualifié d’« offre de dépistage complémentaire intéressante ». Sans surprise, la HAS a ciblé prioritairement deux populations: « les personnes à risque éloignées des structures d’accès communs tels que les usagers de drogue les plus marginaux ou les personnes originaires ou ayant reçu des soins dans des pays à forte prévalence du VHC » et « les personnes à risque fréquentant les structures d’accès aux soins et chez qui les avantages des TROD arriveraient plus facilement à convaincre de l’intérêt d’un dépistage immédiat tels que les usagers de drogue suivis dans des programmes de traitement substitutif des opiacés, les personnes détenues ou les personnes vivant avec le VIH ».
    Bien sûr, les TROD VHC ne régleront pas tout : comme certains médecins hépatologues le rappellent, un pourcentage important des personnes touchées par l’hépatite C ne relèvent pas des catégories de personnes précitées ; d’où cette volonté de mise en œuvre d’une mesure à laquelle je souscris évidemment totalement : dépister une fois dans leur vie tous les hommes qui ont entre 18-60 ans et les femmes au moment d'une grossesse.
    Les TROD VHC ne sont pas un outil miracle. Ils sont un des éléments du maillage de prévention, tout comme l’est l’autotest VIH.
    Nul doute que coupler les dépistages VIH, VHC (mais aussi VHB) permettrait de « maximiser » les opportunités du dépistage et c’est sans nul doute vers cela que les acteurs de santé espèrent avancer rapidement … si on les y autorise !

  • Mon message d’ouverture à la conférence du Crips sur les autotests

    Mesdames, messieurs, Chers amis,
    J’ai le grand plaisir d’ouvrir cette rencontre consacrée aux autotests de dépistage au VIH, autotests qui sont donc en vente livre dans les pharmacies françaises et ce, depuis deux semaines, le 15 septembre pour être exact.
    Le sentiment qui prévaut et que je sais partagé, c’est bien sûr une forme de satisfaction : les acteurs de la lutte contre le sida le demandaient depuis longtemps, les chercheurs avaient prouvé l’intérêt de ce dispositif. Donc, après quelques retards sur le calendrier annoncé, ça y est, on y est et c’est tant mieux.
    Après leur autorisation aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, c’est indéniablement une vraie avancée : en effet, alors qu’environ 25% des nouvelles découvertes de séropositivité sont qualifiées de tardives et que 30.000 personnes séropositives ne connaissent pas leur statut, renforcer et diversifier l’offre de dépistage au VIH est une priorité clairement établie. Le but est bien, en fonction des possibles expositions au VIH ou prises de risque, d’en augmenter tant la fréquence que la précocité.

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    Nous le savons, le dépistage comporte un double bénéfice : individuel et collectif. Individuel dans ce sens où c’est la porte d’entrée vers la prise de traitement en cas de résultat positif, et un diagnostic tardif est cause de pertes de chances thérapeutiques pour les personnes concernées. Collectif car, au-delà du fait que le traitement antirétroviral diminue le risque de transmission par voie sexuelle, tout retard au dépistage maintient une épidémie dite « cachée » favorisant ainsi une transmission secondaire importante : concrètement, les personnes qui ignorent leur statut seraient à l’origine de 43% des nouvelles infections.
    Cet autotest constitue et constituera un élément d’autonomisation de la personne et sera un outil important à destination de celles et ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas avoir recours à d’autres types de dépistage. C’est un outil qui s’intègre dans un fort développement de l’offre de dépistage avec une réelle recherche d’efficacité et de cohérence: je pense notamment à la réforme CDAG-CIDDIST et à la montée en puissance des TROD.
    Alors certes les autotests ont été lancés mais comme tout lancement, aussi médiatique soit-il, cela ne répond pas à toutes les questions qui se posent légitimement. Le lancement des autotests ne fait pas exception.
    Concrètement, ces questions, elles sont nombreuses et je ne peux en citer que quelques unes : quelle accessibilité financière alors que cet outil sera proposé à plus de 25 euros l’unité ? Quelle appropriation par les publics visés ? Quelle participation des acteurs associatifs, quelles possibilités de participation ? Quelle communication autour de ce nouvel outil ? Quelle complémentarité par rapport aux autres modes de dépistage ? Quelle articulation ? Quel délai d’intégration dans un parcours de soins en cas de découverte de séropositivité ? Autant de questions et sans doute bien d’autres sur lesquelles vous allez vous pencher durant ces quelques heures.
    L’occasion m’est donnée ici de dépasser ce cadre des autotests et de la politique de dépistage pour évoquer, plus largement, certaines choses. Aujourd’hui, soyons clairs, nous savons de quelle manière avancer efficacement dans la lutte contre le sida. Nous tâtonnons toujours sur divers choses mais nous avons une direction et des certitudes : dépister le plus précocement possible et traiter de suite dès la découverte de séropositivité, proposer divers outils de prévention, les plus adaptés à la personne, à ses envies et ses possibilités, contribuer à la mise en place d’un cadre sociétal où dire sa séropositivité serait possible, sans risquer l’opprobre. Voilà tous ces éléments, nous les connaissons et nous travaillons collectivement dans ce sens. Parmi tout cela, je veux mettre en exergue la PrEP. La question est aujourd’hui de l’autoriser ou non. C’est déjà une question qui me semble dépassée, la question serait plutôt comment l’utiliser et non plus pourquoi ! Il est essentiel que nous avancions très rapidement sur le sujet et que la question de l’autorisation soit réglée dans les meilleurs délais. Une autorisation qui ne serait pas que de principe mais une autorisation qui serait concrètement réfléchie avec un vrai accès à cette PrEP via un remboursement par exemple.
    Soyons francs : les acteurs de la lutte contre le sida sont exigeants, non parce que ce serait une volatile lubie mais simplement parce que c’est une question de vie ou de mort. La lutte contre le VIH/sida se nourrit d’engagement et d’innovation. Et ce depuis le début !
    Je vais arrêter là mon propos liminaire mais je ne voudrais pas oublier de remercier bien sûr les intervenants qui nous font le plaisir d’avoir accepté notre invitation mais aussi les personnes ayant organisées cette rencontre.
    Je vous souhaite à toutes et tous des débats animés dans la construction collective de réponses et solutions. Je vous remercie et laisse la parole à Frédérique Prabonnaud.

  • Rencontre sur les autotests du Crips

    J'ouvrirai, ce lundi, la rencontre sur les autotests qu'organise le Crips-Ile-de-France à la mairie du 10ème arrondissement de Paris.
    Pour mémoire, les autotests sont autorisés à la vente libre en pharmacie depuis le 15 septembre à un coût unitaire de 28€, prix qui est un vrai frein à son développement.

  • Mon edito à la newsletter du CRIPS Ile-de-France de septembre

    C’est la fin d’un long feuilleton : les autotests de dépistage du VIH seront effectivement et concrètement en vente à partir septembre 2015. Je ne vais pas revenir sur les différents obstacles administratifs qui ont émaillé la mise sur le marché de ces autotests, ces obstacles ont visiblement été levés et on ne peut que s’en réjouir !
    Bien sûr, de nombreuses questions se posent  : quant à son accessibilité, quant à son financement par le système de santé, quant à ses circuits de diffusion, quant à son appropriation, quant à la communication qui va l’entourer … Autant de questions primordiales et bien d’autres qui vont être posées et débattues lors du colloque que nous organisons le 28 septembre prochain, spécifiquement sur les autotests. Dans tous les cas, ce qui est certain, c’est que cet outil ne sera un succès que si les associations sont étroitement impliquées, et pas seulement dans sa diffusion !
    Je pense nécessaire d’insister sur l’aspect de complémentarité de cet outil : les autotests ne sont pas un outil miracle qui va permettre de résoudre de suite la problématique des personnes qui ne connaissent pas leur séropositivité (30.000 en France, soit 20% de l’ensemble des personnes séropositives). Les autotests vont y contribuer, ils n’ont pas comme but de remplacer quoique soit mais bel et bien de constituer un outil supplémentaire permettant de connaître son statut de manière la plus actualisée possible. Ils ont pour ambition de renforcer une politique de dépistage développée par les TROD et la naissance des Cegidd et ce, dans le cadre global d’une politique de prévention en constant progrès.
    Constant progrès… C’est bien cela qui doit nous animer et continuer à nous animer : l’immobilisme serait coupable. Nous le savons toutes et tous : la promotion du dépistage est un point clé de la politique de lutte contre le VIH, elle ne saurait évidemment suffire. Elle s’intègre dans une politique qui vise à la fin du sida … et qui peut y parvenir si les efforts sont faits et les avancées actées. Je pense bien sûr à la PreP et à l’autorisation du Truvada, qui me semble, comme à tous les acteurs de la lute contre le sida, tout simplement indispensable !

  • Bureau du Crips Ile-de-France

    Ce lundi, je présiderai le bureau du CRIPS Ile-de-France.
    Je rappelle que la région Ile-de-France comprend malheureusement 50% des cas de VIH/sida de tout le pays.

  • Conseil d’administration et AG du CRIPS

    Faute de quorum, le dernier CA du Crips a dû être reporté à ce mardi soir.
    Cette réunion sera l’occasion de faire les rapports annuels et de préparer les manifestations de fin d’année dont le traditionnel 1er décembre.

     

  • Conseil d’administration et AG du Crips Ile-de-France

    Ce lundi se déroulent le conseil d’administration et l’assemble générale du Crips.
    A quelques jours des Solidays (de vendredi à dimanche), il s’agira d’évoquer le rapport moral et financier mais aussi les manifestations importantes de cette semaine de juin essentielle pour le CRIPS.

     

  • Mon edito au Crips-Info de juin

    Ouverture du mariage à tous les couples de même sexe, baisse des signalements à SOS Homophobie : autant d’éléments qui suffiraient à laisser penser que le constat à dresser, à quelques jours de la Marche des Fiertés LGBT de Paris, est particulièrement rose lorsque l’on est homosexuel en France ?
    Assurément, ce serait là un constat bien trop rapide et tout simplement faux. Au-delà du déferlement homophobe constaté lors des débats sur le mariage pour toutes et tous, ce serait oublier que, encore aujourd’hui, plus de 80% des LGBT évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne. Concrètement, trop souvent, les jeunes homosexuels ne peuvent vivre leur homosexualité sans se cacher, en élaborant donc des stratégies pour ne pas être « découvert ». Les conséquences de cette impossibilité de vivre normalement leur sexualité, elles sont aussi dramatiques que largement documentées : mal-être, honte, isolement, prises de risques pour leur santé, tentatives de suicide à un niveau extrêmement haut… C’est pourquoi, afin de soutenir les jeunes gays, de les aider, de les orienter, le Crips Île-de-France a lancé l’application « Tony, jeune gay ». En somme une sorte de grand frère qui conseille, informe et aide ! Assurément un dispositif impactant qui vise à améliorer la santé des jeunes homosexuels, santé pris dans le sens légitime donné par l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
    Une définition retenue également par la projet de loi de santé qui inclut, pour le moment et avant les débats devant le Sénat, des avancées fort intéressantes portées par des objectifs ambitieux, notamment quant à un renforcement fort de la prévention tout au long de la vie et de l’éducation pour la santé. Mesures sur le tabagisme, l’alcool, le tiers-payant, les salles de consommation à moindre risque, les TROD, les auto-tests, autant de mesures qui auront à n’en pas douter un réel impact sur la santé publique. Evidemment au Crips, on souscrit totalement à cette approche, nous qui, au quotidien tentons d’apporter aux jeunes, quelle que soit leur situation, les moyens et les outils pour faire des choix éclairés quant à leur santé. « Contentons-nous de faire réfléchir. N’essayons pas de convaincre »…

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  • Mon édito à la newsletter du CRIPS Ile-de-France de juin

    Voilà ce que j’ai pu, non pas seulement ressentir mais constater, avec un réel et sincère plaisir, lors de la cérémonie de présentation des projets du concours « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes », un concours de prévention par les pairs organisé par le pôle scolaire du Crips. Concrètement, pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, les jeunes de 7 lycées et CFA de la région francilienne ont travaillé sur la thématique de la prévention des addictions et, avec une créativité remarquable, ont produits des jeux, des affiches, des tests, des flyers, des vidéos etc. Une multitude de créations portées par une vraie démarche de prévention par les pairs, une réelle démarche d'élaboration collective et participative. Alors, bien sûr, comme il se doit dans tout concours il fallait désigner un vainqueur : après délibérations du jury, c’est le lycée Jean-Baptiste Poquelin de Saint Germain en Laye qui a gagné, mais je crois que, plus largement, c’est bien bel et bien l’esprit d’engagement et de partage qui a triomphé !
    L’engagement. La croyance en l’égalité et la solidarité.
    Voilà ce que sera sûrement notre état d’esprit lors de la Marche des Fiertés LGBT de Paris, le 27 juin prochain, nous qui nous battons au quotidien contre les discriminations via la déconstruction des préjugés et autres fausses idées. Assurément, si cet évènement est éminemment festif et populaire, il est surtout une manifestation porteuse de sens et de messages. Le nôtre sera, en mettant à l’honneur la nouvelle application du Crips Île-de-France « Tony, jeune gay », de porter un message d’information et de soutien aux jeunes gays qui, bien souvent, trop souvent, doivent vivre leur sexualité en se cachant, avec comme conséquences de subir un mal-être préjudiciable à leur santé. La fête ne doit pas faire oublier les réalités, réalités qu’il nous appartient de faire évoluer !
    L’énergie. La volonté de faire bouger les lignes.
    Comme chaque année, lors des Solidays, nous animerons le stand de la Région Île-de-France de la manifestation, une manifestation qui regroupe plus de 150.000 jeunes qui ont envie de faire bouger les choses dans la lutte contre le sida. Cette édition des Solidays est titrée : « Keep on dreaming » : au Crips, on souscrit et on partage !
    L’altruisme. L’envie. Le partage. L’engagement. La croyance en l’égalité et la solidarité. L’énergie. La volonté de faire bouger les lignes… tout ça, ça fait du bien !