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  • Bureau du Crips Ile-de-France

    Aujourd’hui, je présiderai le bureau du Crips Ile-de-France qui se déroulera au siège du Crips dans le 15ème arrondissement de Paris.
    Ce mois de juin est particulièrement chargé avec l’organisation du stand aux Solidays et notre participation à la marche des Fiertés LGBT de Paris.

     

  • Mon discours à la remise des prix du concours du Crips : « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes »

    Bonjour à toutes et tous,
    Je suis ravi de vous accueillir ici, au sein du Conseil régional d’Île-de-France, pour cette après-midi, consacrée à la remise des prix du concours « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes », en somme une belle après-midi qui vous est consacrée, une après-midi organisée afin de mettre en valeur votre créativité et votre engagement.
    Jean-Paul Huchon, le président de la région Île-de-France, n’a malheureusement pas pu être présent pour vous accueillir. Croyez bien qu’il le regrette sincèrement et il a souhaité que je le représente en vous souhaitant très chaleureusement à toutes et tous la bienvenue au Conseil régional d’Île-de-France.

    crips,jean-luc romero


    Organiser la présentation des projets sur lesquels vous travaillez depuis des mois et la remise des prix, ici, au Conseil régional d’Île-de-France a un vrai sens pour nous : en effet, depuis 1992, le Conseil régional nous a demandé - et nous finance donc pour cela - de mettre en place un programme ambitieux d’éducation à la santé en lycées et CFA centré sur l’éducation à la sexualité et la prévention des consommations de drogues. Cela fait 23 ans, vous n’étiez, pour la très grande majorité dans cette salle, pas encore nés. Tout cela ne nous rajeunit pas mais bon passons …
    Concrètement, chaque année ce sont plus de 100 000 jeunes en milieu scolaire qui sont concernés directement par les actions du Crips en milieu scolaire, un chiffre important auquel il faut rajouter tout ce qui est fait avec les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté, les personnels de l’infirmerie, les équipes éducatives. L’occasion m’est ici donnée de souligner la qualité du travail fait, sous l’autorité de Gabriel Femenias, par le pôle scolaire du Crips Île-de-France, avec cette capacité à discuter, échanger afin de proposer des actions toujours plus efficaces et répondant aux besoins des jeunes et des équipes éducatives. Je veux aussi souligner la tout aussi grande qualité du partenariat que nous avons bien sûr avec la région Ile-de-France mais aussi avec l’ensemble du monde de l’éducation nationale, au premier desquels les rectorats.
    Alors pourquoi un concours ?

    crips,jean-luc romero


    Au Crips, nous avons une tradition de concours : des concours de scénarios « 3000 scénarios contre un virus », « Scénarios sur la drogue », « Scénarios contre les discriminations », de courts-métrages « VIH-pocket films», de graphisme « Images contre le sida », « Drogues : plaisirs, risques, dépendances » « Nous, les hommes et les femmes ». L’année dernière, c’est un concours d’écrits qui a été organisé « Donne ta voix, change les regards ! », un concours de poésie urbaine, de slams contre la sérophobie, c’est-à-dire sur les discriminations touchant les personnes séropositives. Un concours qui a très bien marché avec un réel investissement des jeunes, donc autant continuer sur cette lignée, cette fois-ci sur la thématique des addictions.
    Je ne vais pas revenir sur les raisons pour lesquelles nous avons choisi ce thème des addictions, vous avez tous eu une séance sur cette question avec un animateur au Crips Île-de-France. Mais je voudrais revenir sur la dimension presque communautaire du concours. En effet, cette année, nous avons voulu rajouter cette dimension encore plus participative et impactante que constitue cette démarche de prévention par les pairs. Alors la prévention par les pairs est définie, pardonnez-moi c’est un peu long comme « cette approche éducationnelle qui fait appel à des pairs (personne du même âge, de même contexte social, fonction, éducation ou expérience) pour donner de l’information et pour mettre en avant des types de comportements et de valeurs ». En somme comme le résume très bien le titre du concours : le concours des jeunes pour les jeunes.
    C’est une démarche exigeante aussi bien pour les jeunes que pour les personnes qui accompagnent la création de ce type de projet car l’idée n’est de vous dire : voilà le ou les problèmes, débrouillez-vous et donc, concrètement parlant, de vous laisser seuls devant les dossiers, mais d’être à vos côtés sans imposer, simplement accompagner.

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    Mais c’est une démarche que j’apprécie tout particulièrement dans son fondement et sa philosophie, je dirai même.
    Non, le jeune n’existe pas, il y a des jeunes, des individualités chacun est unique et il n’y a pas une définition unique de ce que serait un jeune.
    Non, les jeunes ne doivent être seulement définis que comme des personnes à risques, qui prennent des risques. Le risque ne définit évidemment pas la catégorie des jeunes.
    Oui, les jeunes ont droit à avoir une vision sur eux moins emplie de paternalisme et de moralisme.
    Oui, les jeunes d’aujourd’hui, contrairement aux paroles de certains et aux clichés véhiculés, sont capables d’engagement. Oui vous êtes capables d’engagement, vous avez des convictions et vous nous le montrez particulièrement aujourd’hui.
    Oui, nous devons avoir confiance en vous pour que vous ayez la place qui vous revient dans l’élaboration des projets et plus largement des politiques qui vous concernent !

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    Je pense sincèrement qu’à la fin de l’après-midi, c’est bien l’altruisme et l’engagement qui seront récompensés Ceci ne doit pas vous empêcher, bien au contraire, de défendre votre projet de la meilleure des façons devant le jury qui sera, à n’en pas douter, exigeant ! Avant de laisser la parole à Gabriel, le responsable du pôle scolaire au Crips, je voudrais remercier Jihenne, chargée de projets au pôle scolaire ainsi que l’ensemble des personnes du Crips qui ont participé à l’accompagnement à la création de vos projets et à l’organisation de ce concours. Mes remerciements vont bien sûr aussi vers les membres du jury, des professionnels reconnus qui ont très gentiment accepté de donner de leur temps et les lycées et CFA qui ont accepté de participer à ce projet, aux équipes éducatives et aux jeunes qui ont mis créativité et envie au service de ce concours. Je vous remercie toutes et tous et vous souhaite une belle après-midi très constructive, riche en débats et en compétition !
    Je vous remercie.

     

  • Ouverture du concours du Crips

    A 13h30, j’ouvrirai le concours du CRIPS organisé auprès des lycéens et apprentis Franciliens à la région Ile-de-France.
    Sept lycées franciliens et un CFA ont été sélectionnés à ce concours.

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  • Mon Edito de mai dans la newsletter du CRIPS

    Bien sûr que lors de la Journée mondiale contre l’homophobie, une part importante des débats se concentrera sur de grandes questions, qu’elles soient internationales comme la dépénalisation universelle de l’homosexualité ou nationales comme le mariage pour toutes et tous et les suites à lui donner en termes de droits LGBT. Cette attention, ce focus sera bien sûr légitime tant les enjeux sont grands mais parler de l’homosexualité et de l’homophobie, c’est aussi s’intéresser à la question du quotidien. A la vie au quotidien quand on est une personne homosexuelle, lesbienne, bisexuelle ou transsexuelle.
    Plus de 30 ans que l’homosexualité a été dépénalisée en France, plus de 20 ans que l’OMS ne la considère plus comme une pathologie mentale : est-ce à dire que la société actuelle qui se veut ouverte et tolérante le serait réellement et concrètement ? Alors, cette vie est-elle si rose que cela ?
    Non si l’on se souvient du terrible déferlement homophobe qui accompagné l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, déferlement qui aura laissé autant de fractures que de cicatrices. Non si l’on regarde les chiffres. Evidemment ne tombons pas dans une vision manichéenne des choses mais les faits sont là …
    Prenons cette étude de Sida info service de 2013 : la moitié des participant(e)s ont un sentiment de discrimination liée à l’orientation sexuelle et 81% évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne… Des chiffres qui font froid dans le dos tant les conséquences directes de ce phénomène discriminatoire sont au moins aussi importantes que la crainte d’être discriminé et l’auto-discrimination qui peut en découler. Tout cela a et aura bien sûr un impact terrible sur la santé des personnes. On ne le sait que trop bien, et ce sont des faits très largement documentés, les comportements à risque chez les HSH peuvent être et sont la conséquence du mal-être psychologique, de l’isolement, d’une mauvaise estime de soi qui peut aller jusqu’à la tentative de suicide (trois fois supérieure chez un jeune homosexuel que chez un jeune hétérosexuel).
    Alors que faire ? Eduquer, favoriser la dicibilité de l’orientation sexuelle via un dialogue renforcé avec les professionnels et les parents, casser le carcan de l’isolement. Nul doute que, dans ce cadre, le Crips Île-de-France prend toute sa place via un programme engagé d’actions auprès des jeunes, un programme qui sera bientôt renforcé par une application dédiée à cette question, une application prénommée « Tony ». A découvrir très vite !

  • Mon Edito de la newsletter du Crips d'avril : le sida, pour en finir, il faut continuer !

    TasP, PrEP, TROD, ARV, IPERGAY, RDR, CDAG, auto-test… Autant de sigles et de mots qui pourraient paraître quelque peu obscur pour le grand public et qui le sont aujourd’hui beaucoup moins grâce au Sidaction, manifestation populaire, citoyenne et médiatique qui arrive depuis tant d’années, malgré le désintérêt de nos concitoyens pour cette cause, à fédérer l’univers médiatique. Et c’est tant mieux !
    L’intérêt du Sidaction, il est double : le premier, bien sûr, c’est le Sidaction comme opérateur de collecte de fonds. Indispensable en temps de crise, indispensable en ces temps où la France décide de baisser sa contribution à Unitaid, menaçant ainsi 200.000 enfants séropositifs. Le second intérêt, tout aussi important, c’est de parler du VIH, c’est de mettre et remettre cette lutte dans la lumière médiatique et donc au cœur des préoccupations de nos concitoyens.
    TasP, PrEP, TROD, ARV, IPERGAY, RDR, CDAG, auto-test … Autant de sigles et de mots qui renvoient à des enjeux scientifiques, sociaux, sanitaires, des enjeux tout autant individuels que collectifs. Des enjeux qu’il est essentiel de vulgariser, non pas seulement et non pas forcément pour convaincre mais tout au moins pour faire réfléchir – pour paraphraser la fameuse de George Braque qui sert de moteur tout autant que de fondement au Crips Île-de-France.
    Le sida c’est fini ? 2,1 millions de nouvelles personnes infectées dans le monde, plus de 6.000 en France…
    Le sida, cela ne te concerne pas ? 30% des malades en France ignorent leur séropositivité.
    Alors le sida, c’est une maladie dépassée ? Les moins de 30 ans représentent toujours un quart des découvertes de séropositivité en 2013. Le nombre de découvertes de séropositivité chez les HSH de 15-24 ans a été multiplié par 2 entre 2003 et 2011.
    Face à cela, Je fais mien le slogan du Sidaction et ce, au quotidien : »le sida, pour en finir, il faut continuer »

     

  • Mon édito au Crips Info de mars

    1 fille - collégienne ou lycéenne - insultée sur 4 subit des injures de nature sexiste et 7% sont victimes de violences de nature sexuelle. L’écart de salaires dans le secteur privé entre femmes et hommes est de 24% et, même si les femmes comptent pour 46 % des salariés du privé, elles ne sont que 20% des cadres dirigeants et 20 % des membres des conseils d’administration du CAC 40. Une femme sur 10 est victime de violences conjugales.

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    A quelques jours de la Journée mondiale des droits des femmes, j’aimerai insister sur les nombreux progrès qui ont été réalisés depuis 50 ans, notamment via des lois affirmant le principe de l’égalité et punissant les inégalités de traitement ; j’aimerai mais les données que je vous liste ne me le permettent peu ou pas.
    Le constat que nous pouvons dresser est clair : à l’école, en famille, dans les processus d’orientation, dans les loisirs, dès le plus jeune âge, nous clivons les destins des jeunes filles et garçons, selon bien trop souvent une lecture stéréotypée liée au genre.
    Le Crips, via son action d’interventions en éducation à la sexualité en lycées et en CFA - depuis plus de 20 ans -, tente de lutter contre ce phénomène source de discriminations. Concrètement, lors de ces animations, le thème des relations filles-garçons est très majoritairement abordé. Ce faisant, le Crips, via l’interactivité et la discussion et non pas via des arguments d’autorité assénés comme des vérités indépassables et donc inaudibles, lutte contre les stéréotypes de genre et le sexisme.
    Au regard de cet axe d’action, nous ne pouvons qu’approuver le nouveau plan d’actions « pour l’égalité entre filles et garçons », lancé par la ministre de l’éducation nationale le 25 novembre 2014. Pas simple, voire complexe, de se vouloir ambitieux (« La politique éducative en faveur de l’égalité entre les filles et les garçons à l’École […] a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel partagée par l’ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires. ») tout en dédramatisant les choses suite à la levée de boucliers que nous n’avons pu que déplorer quant à l’ABCD de l’égalité et son lot d’exagérations et de rumeurs toutes plus folles les unes que les autres.
    Le Crips sera, comme d’autres, un acteur de ce nouveau plan d’actions tout comme il tendra à faire un réel travail de déconstruction des fantasmes et de pédagogie sur ces thématiques pour contribuer à aider les équipes éducatives. A suivre !

  • Mon édito à la newsletter du CRIPS Ile-de-France de mars

    1er mars, Journée « zéro discrimination » lancée par l’Onusida : une personne séropositive sur deux a été discriminée du fait de son statut sérologique ; 73% des Franciliens estiment que, pour éviter les discriminations, une personne séropositive a raison de garder son diagnostic secret et moins de 20% auraient des relations sexuelles protégées avec une personne séropositive.
    8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes : 1 fille - collégienne ou lycéenne - insultée sur 4 subit des injures de nature sexiste et 7% sont victimes de violences de nature sexuelle ; 24% d'écart de salaires dans le secteur privé entre femmes et hommes est constaté ; une femme sur 10 est victime de violences conjugales.
    Dois-je continuer ? Dois-je continuer pour démontrer de manière définitive le caractère essentiel de ces deux journées, instaurées et destinées à informer et dénoncer la stigmatisation, les préjugés, les stéréotypes ?
    Pour les combattre, le Crips Île-de-France a choisi la voie de la prévention et de l’éducation, au sein de l’école et au-delà : proposer et non imposer, donner des outils et non dicter des vérités, être dans une démarche d’interactivité et non d’apport simple et unilatéral de connaissances, voilà notre manière d’agir pour déconstruire les préjugés et avancer vers plus de compréhension de l’autre, vers plus d’égalité et de respect.
    Une action qui fait écho à des mots de Martin Hirsch, président de l’Institut du service civique, ancien ministre et Haut-commissaire à la Jeunesse. Peut-être ces mots sont-ils trop ambitieux, peut-être, mais pourquoi pas ? Je vous les livre ici sans commentaire, peut-être juste avec l’envie que cela crée interrogations et réflexions… et peut-être même de l’espoir : « L’éducation réussie est une éducation qui cultive l’idéalisme, qui prépare les jeunes à changer la société, et les encourage à vouloir transformer le monde, tout en les dotant des clefs pour les faire bouger de l’intérieur. »

     

  • Réunion du bureau du Crips

    Ce lundi, se déroulera la réunion du bureau du Crips Ile-de-France.
    A l’ordre du jour, les prochains Solidays, la Marche de l’Inter LGBT en juin ou encore notre campagne sur le dépistage.
    Pour mémoire, la région Ile-de-France détient un terrible record avec la moitié des personnes vivant avec le VIH/sida.

  • Mon Edito à la newsletter du Crips de février 2015

    2015 est une année tout simplement essentielle pour le Crips Île-de-France : alors, quelle sera notre feuille de route ?
    Ce sera une année où le Crips renforcera toujours plus son maillage territorial sur l’Île-de-France visant ainsi à éliminer tout désert de prévention et à réduire les inégalités territoriales. Le Bus Info Prévention et le nouveau Cybercrips en seront des outils essentiels, tant dans l’action directe que comme supports au développement des compétences des professionnels. Le travail avec les « petites » associations ainsi qu’avec les collectivités locales, en somme avec les acteurs de proximité, sera également valorisé et renforcé.
    Cette année, nous souhaitons que le Crips se situe au cœur de l’actualité : soyons plus visibles autour des festivals et des journées mondiales, soyons pro-actifs et innovants et ce, afin de pouvoir toucher au mieux le grand public et affirmer notre identité. Soyons fiers des messages que nous pouvons faire passer ! Etre au cœur de l’actualité, c’est aussi être au cœur des luttes et des défis sociétaux : salles de consommation à moindre risque, éducation thérapeutique, actions auprès des publics vulnérables, nouvelles modalités de dépistage… Le Crips est un acteur de santé, un acteur citoyen et sociétal.
    Cette année, le Crips œuvrera au-delà de ses frontières naturelles d’action que sont le territoire francilien. L’initiative 5% qui priorise la jeunesse ou la ministre de l’Outre-mer, George Pau-Langevin, qui déclare vouloir créer un Cybercrips dans chaque DOM, voilà de belles opportunités pour le Crips.
    Une année où le Crips travaillera avec les associations, toujours mieux et toujours plus, mais saura aussi multiplier les partenariats. Certains sont déjà noués notamment avec HF prévention ou Paris 2018 et bien d’autres pourraient l’être par la suite avec d’autres organismes associés notamment le Centre Hubertine Auclert, avec le Planning familial, avec les associations d’éducation populaire, les fédérations de parents d’élèves ou les universités et centres de recherche.
    Travaillons sur des synergies : ensemble, nous ne serons que plus efficaces et visons, je le redis et le redirai encore et toujours, une valeur simple qui est tout autant un but qu’un moteur : l’engagement à faire bouger les lignes !

     

     

  • Mon Edito à la newsletter du Crips de janvier 2015

    Il y a quelques jours, quelques semaines, se tenait la Journée mondiale de lutte contre le sida. Une des journées internationales parmi les plus suivies et un moment de mobilisation évidemment essentiel pour lequel le Crips Île-de-France a pris toute sa part : fort de son rôle de rassembleur et comme il le fait désormais depuis plusieurs années, le Crips a été à l’initiative d’un village interassociatif à Paris permettant ainsi à une vingtaine d’acteurs de la lutte contre le sida et contre les discriminations d’informer le grand public, de communiquer et d’échanger. Un village qui a connu un vif succès avec la venue de très nombreuses personnes, parmi elles, notamment, la maire de Paris, le directeur exécutif de l’ONUSIDA, des représentants de collectivités étrangères etc.
    Pour cette journée mondiale de lutte contre le sida, le Bus Info Prévention était également de la partie puisque, pendant plus d’une semaine autour du 1er décembre, le BIP a sillonné le territoire francilien à la rencontre des jeunes ! Un maillage territorial indispensable alors que l’égalité des territoires et des personnes devant la prévention doit indéniablement être une de nos priorités qui doit guider l’ensemble de nos actions.
    Quelques jours après, c’était la Journée mondiale des droits de l’homme : à cette occasion, le Crips accueillait des militants LGBT d’Afrique sub-saharienne réunis à l’initiative de Thomas Fouquet-Lapar. Le but de ce rassemblement ? La création d’une plate-forme francophone sur les droits LGBT, une plate-forme de plaidoyer : un beau projet et un projet nécessaire face aux terribles réalités de terrain !
    Voilà comment s’est terminé l’année 2014 : d’une bien belle manière vous en conviendrez. Alors, plutôt que de céder à cette sympathique coutume des bonnes résolutions de début d’année, résolutions aussi clairement déclamées main sur le cœur que vite oubliées, faisons cette fois-ci plus simple. Disons-nous que cette fin 2014 trace la route pour 2015 : des échanges, du plaisir, l’envie de faire évoluer les choses et de l’engagement! Voilà ce que je veux vous souhaiter à toutes et à tous pour 2015.

     

     

  • Conseil d’administration du CRIPS Ile-de-France

    Ce vendredi, je présiderai le conseil d’administration du Crips Ile-de-France.
    Ce sera l’occasion de faire le bilan de la mobilisation du 1er décembre et du village associatif et de valider les actions 2015.
    Plus que jamais, la mobilisation contre le sida est essentielle dans une région qui rassemble plus de la moitié des cas de VIH/sida de tout le pays…

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  • Débat à ISC Solirace à 18h00

    Ce mercredi soir, à 18h00, je participerai au débat sur le sida organisé par la première association étudiante de prévention sur le sida, ISC Solirace.
    Ce débat se déroulera au sein de l'école ISC à Levallois-Perret.

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  • Edito de Jean-Luc Romero-Michel à la newsletter du CRIPS de décembre

    L’ONUSIDA a lancé sa nouvelle campagne « Close the gap » pour la Journée mondiale de lutte contre le sida. « Combler l’écart » oui, car comme le rappelle l’ONUSIDA, « mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 est possible, mais seulement en comblant l’écart entre les gens qui ont accès aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien concernant le VIH et les gens qui sont laissés pour compte ».
    Nul doute que cette campagne doit résonner en France tant les défis sont nombreux en termes de promotion du dépistage, d’éducation à la sexualité, de lutte contre la stigmatisation et les discriminations.
    C’est pour cela que le village associatif organisé par le Crips Île-de-France a toute son importance et revêt également une forte portée symbolique : en souhaitant regrouper les acteurs associatifs franciliens le 1er décembre, Place de la République à Paris, notre volonté est bel et bien de montrer la richesse de la réponse au VIH/sida et surtout l’interdépendance des réponses. Politique ambitieuse de prévention et respect et promotion des droits humains sont liés, cette évidence, très largement documentée, il faut le marteler ! Sans cesse et sans relâche ! Et cela en dépit des préjugés que certains peuvent avoir.
    Alors que plus de 6.000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année en France, que 30.000 personnes séropositives en France ne connaissent pas leur statut sérologique, que jamais autant de personnes n’ont vécu avec ce virus dans le monde, nul doute que cette Journée mondiale doit être une journée de mobilisation importante. La lutte est une promesse et une promesse est faite pour être tenue !

    crips-logo2012-rvb.jpg

     

  • Rencontre avec l’ambassadeur d’Uruguay sur le sida

    A la demande de l’ambassadeur de l’Uruguay, je lui ai organisé une rencontre avec des acteurs associatifs de la lutte contre le sida.

    L’Uruguay est un pays d’Amérique latine très engagé sur les questions de solidarité et très en avance que les questions de société.

     

    Il sera donc intéressant d’échanger sur une pandémie qui n’est plus vraiment à l’ordre de jour politique alors que chaque jour 4000 personnes continuent à en mourir…

     

  • Bureau du CRIPS-Ile-de-France

    Ce lundi, je présiderai le bureau du CRIPS-Ile-de-France.
    A cette réunion, nous ferons le point sur la campagne de réduction des risques chez les usagers de drogues lancée récemment et sur notre mobilisation pour le 1er décembre, journée mondiale contre le sida.

  • Mon Edito à la Newsletter du CRIPS de novembre 2014

    Tant attendue, la loi de santé arrive à grand pas !
    Au sein de l’ensemble des axes développés qui font de la prévention un des fondements de la loi et du foisonnement des mesures envisagées auxquelles nous ne pouvons que souscrire, notamment sur la promotion du dépistage, s’en trouve deux qui nous intéressent tout particulièrement au Crips Île-de-France.
    Sur les jeunes, tout d’abord. Le 19 juin dernier, Marisol Touraine déclarait, lors de la présentation des orientations de la prochaine loi de santé, qu’elle souhait « instaurer un parcours éducatif en santé », permettant ainsi « à tous les enfants, de la maternelle au lycée, d’acquérir des connaissances en santé et d’adopter les bons réflexes ». Elle précisait : « Il ne s’agit pas d’avoir une heure de cours par-ci, par-là sur la santé. Il s’agit que les enjeux de santé imprègnent le contenu de tous les enseignements ». Le 15 octobre dernier, le discours prononcé suite la présentation en Conseil de ministres ne mentionnait pas explicitement ce point mais le dossier de presse, lui, évoquait le renforcement de la promotion de la santé en milieu scolaire dans l’axe « prévenir ». C’est bien évidemment une annonce qui ne peut que satisfaire le Crips Île-de-France. Rappelons que, au-delà de son intervention directe notamment au sein du monde scolaire sur les thématiques des addictions ou de la vie affective et sexuelle, c’est bel et bien un véritable accompagnement vers une culture de prévention que le Crips souhaite mettre en œuvre !
    La deuxième mesure à mettre en exergue concerne la possibilité d’expérimentation pendant 6 ans du dispositif des salles de consommations à moindre risque, dispositif fonctionnant chez nos voisins européens avec des résultats objectivement fort intéressants tant sur le plan individuel que collectif. Bien évidemment, le Crips ne va pas se lancer dans l’expérimentation de ces structures et en créer une mais il a toute sa place dans l’accompagnement des acteurs de terrain en termes de formation, d’évaluation et  d’aide au diagnostic. De façon plus large, et tout aussi utile, le Crips Île-de-France a également un rôle à jouer sur la compréhension collective et donc l’acceptation et l’adhésion à cette politique de réduction des risques : le lancement de la campgne « La RdR expliquée par ma grand-mère » s’inscrit complètement dans cet objectif.
    Affaire à suivre donc !       

     

  • Débat sur le sida à Clermont-Ferrand

    Ce mardi soir, à 18h30, je participerai à un débat sur le VIH/sida organisé par le Cadis de Clermont-Ferrand. Le débat réunira une représentante de l’ARS, un militant d’AIDES et un médecin.
    Dans moins d’un mois aura lieu la journée mondiale contre le sida.

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  • Mon édito à la newsletter du Crips

    « Assisté », « dangereux », « précaire », « délinquant » … je pourrai continuer cette liste pendant longtemps mais, pitié, n’en jetez plus ! Les qualificatifs dont sont affublés les usagers de drogues sont nombreux, très nombreux, et pratiquement unanimement négatifs. Voire franchement injurieux.
    Bien peu de personnes oseraient utiliser le mot « responsable ». Comment ça ? Une personne consommatrice d’une drogue pourrait être responsable ? Oui, de sa propre santé ! C’est sur cette base qu’a été réfléchie et fondée la politique de réduction des risques : sur l’évident constat qu’une société sans drogues n’existe pas – et ce n’est pas baisser les bras que de dire cela, sur la volonté engagée des associations et des pouvoirs publics de mettre en place des dispositifs permettant aux usagers d’éviter notamment les contaminations au VIH, dispositifs qui requéraient et requièrent toujours l’adhésion des personnes elles-mêmes.
    La réduction des risques, la RDR, est une des politiques de santé les plus efficaces qu’il soit. Personne ne peut le nier tant ses résultats sont positifs et documentés. Un seul exemple ? Les usagers de drogue représentaient 30% des découvertes de séropositivité au VIH dans les années 90. Moins de 2% aujourd’hui.
    La RdR est une politique légalisée, une politique citoyenne, qui a comme moteur l’innovation, une innovation nécessaire au regard des urgences liées tant à la précarité qu’à des pathologies comme l’hépatite C.
    La RdR est, paradoxalement, une politique les plus attaquées qu’il soit. Illogique mais réel. Illogique et inacceptable.
    C’est pour cela, dans ce contexte et ce cadre de réflexion que cette campagne interassociative menée par le Crips Île-de-France est née. Intitulée « La RdR explique par ma grand-mère », cette campagne, que vous découvrez dans la suite de cette newsletter, a pour but de casser les préjugés, aussi bien concernant l’usager que concernant la politique de réduction des risques. Elle les casse, non pas en opposant des principes aux principes - discussion qui ne débouche bien souvent que sur une impasse - mais en informant, en apportant des éléments objectifs, en interrogeant les représentations, en déconstruisant les préjugés, suivant ainsi la méthode classique d’action du Crips, sans tomber dans le plaidoyer.
    Cette campagne ne peut exister seule, elle ne peut se suffire à elle-même ; les acteurs de terrain doivent s’en emparer, tout comme les citoyens qui ont envie de faire bouger les lignes. Cela ferait très plaisir à Mémé, et sincèrement, on a tous très envie de faire plaisir à une grand-mère, non ?

  • Mon mot d'introduction aux journées AFR

    Mesdames, messieurs,

    Chers amis,

     

    Je suis très heureux d’être à vos côtés aujourd’hui pour ouvrir et animer cette dernière plénière intitulé « l’Adieu aux Armes », plénière au cours de laquelle deux experts que vous connaissez tous nous font le plaisir d’intervenir. Je vous les présente :

     

    • Marie Nougier, consultante à l'IDPC, Consortium international sur les politiques des drogues, réseau regroupant plus de 120 organisations de la société civile à travers le monde,

    • Olivier Weber, grand reporter, ancien ambassadeur de la France à l'ONU chargé de la lutte contre le crime organisé.

     

    Cette plénière est bien sûr centrée sur la prochaine Session spéciale de l’Assemblée générale des Nations-Unies, à l’été 2016, session qui peut potentiellement révolutionner les choses.

     

    Vous connaissez tous le cadre dans lequel nous évoluons, donc je ne vais pas être bien long. Rappelons tout de même que le slogan de la Session spéciale de 1998 était : « Un monde sans drogues – nous pouvons le faire ». Résultat constaté ? Il est éloquent ! Des sommes énormes englouties dans la répression pour une consommation qui est en constance augmentation. Dont act... Cette politique répressive, cette politique de la guerre à la drogue qui s’apparente bien souvent à la guerre aux usagers, à quoi a-t-elle conduit finalement ? A un marché criminel de centaines de milliards de dollars, à l’augmentation des violences et la stigmatisation des consommateurs, à des politiques de santé mises à mal et l’augmentation très nette des dommages sanitaires liés au VIH et à l’hépatite C, à une incarcération massive des consommateurs, à des vies gâchées, notamment pour les plus pauvres et les plus fragiles, qui sont celles et ceux qui ont à subir le plus ces politiques aussi coûteuses qu’inefficaces. C’est une des questions que j’aimerai d’ailleurs poser à nos intervenants : la guerre à la drogue a-t-elle plus tué que sauver des vies ? Tous ici nous sommes convaincus que cette session spéciale de 2016 peut, enfin, faire changer le curseur et rééquilibrer les choses.

     

    Mais, avant de laisser la parole à nos deux éminents intervenants, permettez-moi de dire un mot en tant qu’élu sur la situation en France.

     

    En France, en ce qui concerne le domaine des drogues, la décision politique ne se fait pas via un processus rationnel à la recherche de l’intérêt général; elle est, sans nul doute plus encore que pour d’autres domaines, intimement lié à l’opinion publique. Les élus sur-réagissent face aux drogues.

     

    La bataille de l’opinion publique est, ce faisant, totalement essentielle. Il faut sortir le champ de la réduction des risques du cercle qui peut été intimidant des associations. Il faut sortir cette question de la sphère des acteurs des addictions, du VIH Oui, nous nous sommes convaincus car nous connaissons la réalité mais comment convaincre quelqu’un qui ne veut pas voir la réalité ? Il y a donc un réel effort à faire de dialogue, de compréhension, de déconstruction des stéréotypes, des préjugés, des fausses représentations. Un vrai effort de pédagogie. Oui de pédagogie. C’est ce qu’un nombre important d’acteurs font au quotidien notamment dans les conseils de quartier et réunions de riverain. J’aimerai dire que vous portez la bonne parole mais je craints qu’en ce moment, cela fasse un peu trop « Manif pour tous ». Mais vous faites tous un travail essentiel et je crois que les élus peuvent vous en remercier, réellement vous en remercier.

     

    En fait, pour améliorer la politique de réduction des risques et innover, il faut donc informer le grand public sur ses résultats, travailler sur l’image de l’usager de drogues et ainsi convaincre nos concitoyens de sa pertinence et de son utilité, aussi bien pour les usagers que pour la société dans son ensemble. Je veux ici mettre en exergue la nouvelle campagne d’information du Crips, une campagne interassociative que l’AFR a d’ailleurs signé, une campagne qui se base sur l’humour et qui a ouvert cette plénière.

     

    En fait, selon moi, c’est l’opinion publique qui favorisera les évolutions politiques. C’est donc aussi aux acteurs de la RDR de créer le moment politique propice à la prise de décision, j’en veux pour preuve le débat sur les salles de consommation à moindre risque, sujet technique, très « casse-gueule ». Grâce à un vrai travail de fourmi, c’est en train de payer. Aujourd’hui, grâce aux efforts des acteurs de ce combat, peut-être même que le fait de se demander de celui qui se drogue ou de celui qui refuse la politique de réduction des risques, qui est le criminel des deux, peut-être que cette question légitime se posera concrètement.

     

    Je conclus là-dessus et laisse la parole à nos deux intervenants.

  • Mon Edito dans la lettre du Crips

    Ca y est, c’est la fin des vacances. Finis l’odeur du sable chaud et les réveils tardifs ! Enfin je dis cela pour les personnes qui ont eu la chance de partir : sans gâcher ces doux souvenirs, permettez-moi de rappeler que 30 % des personnes séropositives sont, je cite l’enquête Vespa 2, « pauvres en conditions de vie » et que 23 % d’entre elles éprouvent des difficultés à faire face aux dépenses de la vie quotidienne… Alors penser aux vacances n’est la priorité … Mais bon passons !
    Pendant ces mois d’été, un des points d’orgue aura sans nul doute été la tenue de la XXe Conférence internationale sur le VIH/sida à Melbourne, conférence au cours de laquelle le Crips coordonnait une nouvelle fois le stand de la France. Evènement majeur qui a lieu tous les deux ans, cette conférence a cette fois-ci été particulièrement marqué par le très fort focus fait sur les populations vulnérables : LGBT, prisonniers, personnes en situation de handicap etc. Rarement, la parole aura été aussi forte et unanime pour dénoncer les atteintes faites aux droits et affirmer comme condition sine qua non de l’efficacité de toute politique de lutte contre le sida le respect des droits humains, des droits protégés par la loi, instrument de justice et non source de discriminations. Un axe fort à l’international tout autant qu’en France !
    Mais voilà c’est donc déjà la rentrée, un moment important pour tous, notamment les jeunes et bien sûr également pour le Crips Île-de-France. En effet, depuis de nombreuses années déjà, grâce à la volonté de la région Île-de-France, nous coordonnons dans les lycées et les CFA franciliens un programme de prévention et d’éducation pour la santé, principalement sur les thématiques « éducation à la vie affective et sexuelle » et « prévention des consommations de drogues ». L’objectif ? Aider les personnes à développer les connaissances et compétences psychosociales nécessaires à l’autonomisation. Un objectif aussi simplement dit que vaste et complexe, ambitieux tout autant que nécessaire. Concrètement, l’engagement du Président de la région Île-de-France permet que, en 2013, 475 lycées et CFA aient pu bénéficier d’une de nos actions : ainsi, ce sont plus de 3.200 actions de prévention qui ont été réalisées et près de 110.000 lycéens et apprentis ont été sensibilisés. 
    Un programme qui nécessite un réel volontarisme politique et qui pourrait faire école, de manière efficace et efficiente, dans de nombreuses autres régions !

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