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Mon Edito à la Newsletter du Crips du 23 novembre

Pratiquement chaque jour est une journée mondiale, internationale ou nationale dédié à un thème, un combat. Au regard de l’accélération continue de la communication, nul doute que le lendemain emportera définitivement l’information de la veille, noyée qu’elle sera dans ce flux continu que nous connaissons bien et que nous vivons.
Pour autant, sans entrer dans ce phénomène bien peu constructif et inutile de hiérarchisation des causes, il est certain que la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, occupe une place à part dans le champ sociétal collectif : 40 millions de morts depuis le début de l’épidémie … c’est sans doute une raison suffisante de s’en souvenir, de se mobiliser autour de cette journée et se savoir pourquoi l’on se bat depuis plus de 30 ans contre cette maladie.
Le VIH/sida, rappelons-le, c’est 1,2 millions de morts par an, plus de 6.000 nouvelles découvertes de séropositivité en France, chaque année. Jamais autant de personnes n’ont vécu avec le virus, que ce soit dans le monde ou en France. A mettre en parallèle avec la constatable banalisation de la maladie !
Cette Journée du 1er décembre est toujours l’occasion pour les acteurs de la lutte contre le sida de se mobiliser, de communiquer, de faire du plaidoyer. Au centre de toutes ces démarches : l’information. Elle est de tout type : en direction des pouvoirs publics, destinée à convaincre, en direction des individus, destinée à faire réfléchir et ainsi permettre aux personnes de faire les choix les plus favorables à leur santé. De là à rappeler le fameux slogan actupien des années 90, savoir = pouvoir, il n’y a qu’un pas ! Ce slogan, il garde tout son sens aujourd’hui. Sur le plan individuel, savoir c’est pourvoir dialoguer avec le personnel médical d’égal à égal (la révolution du patient-expert) et non avoir l’impression de subir, savoir c’est aussi avoir une connaissance la plus actualisée possible de son statut sérologique et avoir accès aux stratégies les plus adaptées et aux traitements, utilisés aussi bien quand l’on est séropositif que séronégatif (bientôt légalement espérons-le !). Savoir, sur le plan collectif, c’est pourvoir demander des comptes, des avancées, des progrès. Démontrer leur utilité, arguer de leur impact positif. Réclamer en sachant la cause juste et fondé.
L’information est au cœur du dispositif.
La connaissance au cœur la réponse, tant individuelle que collective.

 

 

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