Rendez-vous à l’hôpital Saint-Louis hier matin avec le professeur Rozenbaum. Comme toujours un moment pénible surtout après toutes ces semaines où j’ai attrapé tous les virus qui passent, ce qui a forcément dégradé mon état général.
Si ces rendez-vous coulent tel un long fleuve tranquille, et si mes résultats ne sont pas catastrophiques, plusieurs indicateurs nécessitent que je les prenne cette fois-ci au sérieux. Notamment tout ce qui concerne l’aggravation du diabète. Régime, repos, traitements, tel est le tryptique de ces prochains jours. Si je compte ne rien lâcher de mon activité professionnelle à Vigneux, il va me falloir lever un peu le pied sur mes combats collectifs humanitaires. Je sais que vous le comprendrez.

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Pas de chance pour la deuxième édition d’« Histoire de…(2) », nous avons une grève générale des transports. J’espère que cela n’empêchera pas les invités de nous rejoindre ce soir.
Vous vous en rappelez, cette opération a été créée l’année dernière par le Banana Café avec le soutien d’ELCS. Grâce à mes amis Michel Michel et Stéphane Turland, des fonds avaient pu être collectés au profit de l’association de lutte contre le sida Dessine-moi un mouton. Des peoples et des politiques avaient acceptés d’être peints sous les traits de personnages historiques ou célèbres.
Cette année, cette manifestation est parrainée par Roselyne Bachelot et une petite trentaine de tableaux seront mis en vente sur e-bay fin novembre au profit du centre de dépistage de l’Institut Alfred Fournier.

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Me voilà rentré pour quelques jours à Paris et à Vigneux-sur-Seine. L’occasion de retourner, comme tous les lundis, à l’ADMD.
Justement, information importante concernant notre association. Roselyne et Thanh - deux salariés de l’ADMD - m’ont envoyé, durant ma mission en Guyane, un e-mail m’annonçant une belle nouvelle : pour la première fois de sa longue histoire, notre association dépasse les 43.000 adhérents. Cette annonce date du 24 octobre et nous étions même ce jour-là 43.029 membres à jour de cotisation…

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Depuis maintenant six ans, à l’initiative du maire Serge Poinsot, nous organisons à Vigneux-sur-Seine deux semaines de mobilisation contre le sida, l’une avant les vacances, l’autre autour du 1er décembre. Sans compter que des préservatifs masculins et féminins gratuits sont à disposition du public chaque jour de l’année.
Pour la première fois, ces journées seront communes à toute la communauté d’agglomération Sénart Val de Seine qui comprend outre Vigneux, Draveil et Montgeron.

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Tout passe vraiment trop vite. Les fêtes sont déjà finies et il me faut, comme beaucoup d’entre vous, reprendre toutes mes activités. Malgré les bonnes résolutions, ce n’est pas toujours simple.
En ce qui me concerne, je vais mettre en œuvre, dès aujourd’hui, les résolutions que j’ai réussies à tenir en 2006 : aller au moins deux fois par semaine faire du sport à Bercy Villages dans mon cher 12ème et poursuivre les cours d’anglais que j’ai repris en juillet dernier avant mon élection se septembre à Toronto au Board de la World Federation of Right to Die Societies. Des résolutions qui peuvent paraître simples, mais qui sont difficiles à tenir avec mes multiples activités professionnelles à Vigneux-sur-Seine, électives à la région Ile-de-France, politiques avec Aujourd’hui, Autrement, associatives avec ELCS, le CRIPS, l’ADMD et la WFRtDS… Sans oublier de me garder un « tout » petit peu de temps pour moi !

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L’hebdo du week-end, VSD, consacre un intéressant dossier à la lutte contre les discriminations liées à la séropositivité au VIH/sida à l’occasion de la journée mondiale du 1er décembre.
Dossier qui revient notamment sur la dramatique histoire de notre ami Joël qui intervient souvent sur ce blog. Histoire qui oppose Joël à son entreprise. Le dossier traite aussi de la situation des stewards interdits de vol…
En ce qui me concerne, je réponds à trois questions sur les séropositifs dans la politique, le regard sur les séropos et bien sûr mon cheval de bataille, la liberté de circulation qui fait de plus en plus débat.

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Jusqu’au 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, vous pouvez enchérir sur e-bay pour acquérir l’un des 26 tableaux mis en vente.
Je vous rappelle qu’ELCS et le Banana Café se sont mobilisés cette année pour aider l’association « Dessine moi un mouton » qui s’occupe des enfants, adolescents et familles touchées par le VIH/sida. Toute la recette de cette vente sera entièrement reversée à cette association.
Plusieurs personnalités du monde politique, artistique et des medias ont accepté d’être reproduites dans la peau d’une personnalité historique ou sous les traits d’un personnage d’un tableau célèbre. Jean-Paul Huchon en Clinton, Faudel en Napoléon, Françoise de Panafieu en Indira Gandhi, Magloire en Richelieu, Annie Girardot en Joconde, Sheila en Marie Curie, Didier Barbelivien en Victor Hugo, Brigitte Lahaie en escrimeuse, Brigitte Bardot en Vénus et votre serviteur en Henri IV,…

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A entendre nombre de radios qui, en boucle, nous rappellent qu’il y a un an les banlieues flambaient, on a l’amère impression que certains attendent une commémoration « sanglante » de ces événements…
Au-delà des problèmes que vivent nombre de nos concitoyens vivant en banlieue, je trouve terrible cette image caricaturale qu’on continue à véhiculer délibérément. Les banlieues françaises, n’en déplaise aux catastrophistes, ce n’est pas le Bronx !!!
J’ai été, durant douze ans, élu municipal de Bobigny dans le 9-3 et leader de l’opposition dans ce chef lieu de la Seine-Saint-Denis.
Je suis depuis 2001 le directeur des solidarités de Vigneux-sur-Seine, ville de l’Essonne.
Je ne cache pas que ces deux villes ont bien des handicaps : nombre d’habitants vivent de minima sociaux et certains habitats sont encore très dégradés.
Mais on vit aussi très bien dans nos villes de banlieue et on y fait de grands efforts pour mieux vivre encore. La solidarité y est aussi souvent bien plus forte qu’elle ne l’est dans nos beaux quartiers parisiens.
Exemple : à Vigneux-sur-Seine, grâce à la volonté du maire Serge Poinsot et de sa majorité, la plus grande opération de réaménagement urbain est en œuvre. Une opération titanesque qui verra la destruction de certaines tours et la reconstruction harmonieuse de bâtiments particulièrement bien conçus dans une environnement vraiment réfléchi pour mieux vivre ensemble.

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Hier, j’avais mon dernier rendez-vous, avant les vacances, à l’hôpital Saint-Louis avec le professeur Willy Rozenbaum.
Comme je le fais maintenant depuis longtemps, pour ne pas tricher et pour rappeler que vivre avec le sida n’est pas anodin, je vous donne quelques résultats biologiques.
Je vous rassure – ou vous déçois ! – mais, après mon rendez-vous, j’ai pu retourner à la mairie de Vigneux-sur-Seine avec beaucoup de sérénité…
Allons-y de cette fastueuse énumération.
Les résultats des analyses de sang sont stables comme en mai dernier avec quelques indicateurs encore au rouge – toujours les mêmes…
Les plaquettes sont dans les normes avec 166.000/mm3 contre 151.000 en mai dernier. Les normes sont de 150.000 à 450.000/mm3. Bonne nouvelle : les lymphocytes T4 ont sensiblement augmenté retrouvant leur niveau du début de l’année avec 470/mm3 contre 372 en mai et 485 en janvier dernier.
Pour la glycémie à jeun, toujours hors norme avec 1,17g/l contre 1,45 en mai pour une normale devant se situer entre 0,70 et 1,10.
Les triglycérides sont toujours élevés à 1,78g/l mais nettement moins qu’en début d’année où ils culminaient à 2,95 – la norme les situant entre 0,50 et 1,50g/l.
Par contre, effet de mon nouveau traitement, la Biliburine totale continue à grimper des sommets avec 42,4mg/l contre 7,3 en janvier pour une norme la situant sous les 10mg/l !!!!
La charge virale reste faiblement détectable à 224 copies/ml.

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La semaine va être très chargée pour l’hôtel de ville.
C’est en effet vendredi que sera lancée la conférence métropolitaine comme je vous en parlais hier et c’est aujourd’hui mardi que le maire de Paris doit faire une communication sur le développement du haut débit à Paris.
A plusieurs reprises le maire a annoncé son ambition - que je partage - de voir « la capitale passer à la vitesse supérieure » pour Internet. A lire le JDD de dimanche dernier, « Bertrand Delanoë veut un réseau dix fois plus puissant que l’ADSL ou le câble à Paris. »
Pour dire simple, il souhaite que les actuelles connexions ADSL ou câbles de 5 à 15 mégabits par seconde passent à 100 Mh/s. Bref le très haut débit.
Ambition légitime, mais dont on attend avec impatience les conditions de réalisation – le maire a communiqué à plusieurs reprises sur ce dossier sans préciser les moyens d’y parvenir – et aussi comment financer une telle ambition qui coûterait entre 500 et 750 millions d’euros. Presque quatre fois le budget du logement social de la ville !
Mais au-delà de ce plan ambitieux, il faudrait, à court terme, réduire la fracture numérique qui existe aussi à Paris comme je l’ai rappelé dans « La Nuit des petits couteaux. »
En effet, dans mon dernier livre après avoir rappelé que seuls 42,5% des Parisiens sont abonnés à Internet, je propose de faire accéder à Internet les plus modestes, notamment les 185.000 ménages qui sont logés en HLM, c’est-à-dire près de 17% de la population de la capitale.

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