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Vigneux-sur-Seine - Page 3

  • Une remise des actes d’ELCS chaleureuse avec Brice Hortefeux

    Entre mes activités professionnelles et mes activités associatives, je n’ai guère une minute ces derniers jours. Je serai donc bref ce soir.
    La remise des actes d’Elus Locaux Contre le Sida s’est remarquablement déroulée hier soir sous la présidence engagée de Brice Hortefeux, ministre des collectivités locales.
    Dans une salle surchauffée - car ayant largement dépassée sa capacité maximale de 90 personnes -, j’ai pu rappeler plusieurs des enjeux actuels de la lutte contre le sida. La nécessité de ne pas expulser les malades sans papiers et la mobilisation des pays riches pour permettre l’accès universel aux traitements ont été deux points que j’ai développés dans mon discours introductif.
    Le ministre a, pour sa part, insisté sur l’importance de la mobilisation des 550.000 élus français, s’est engagé à mobiliser les élus locaux qu’il rencontre en province et à demander à son administration de faire un point exhaustif sur ce que font les collectivités locales. Sans citer Christian Vanneste, Brice a longuement dit à quel point les propos discriminatoires n’étaient pas acceptables surtout de la part d’un élu et qu’il fallait les combattre avec détermination.

    Sans vous citer toutes les personnalités présentes, car je n’ai pu toutes les saluer, j’ai été très heureux de retrouver notamment beaucoup de conseillers régionaux d’Ile-de-France comme Eddie Aït, par ailleurs vice-président d’ELCS, mais aussi le sénateur Roger Karoutchi, Christine Mame, les élues vertes Michèle Loup et Michèle Gaspalou. Les anciens ministres Nicole Guedj et Jean-Bernard Raimond sont restés un long moment à nos côtés, comme les parlementaires Lionnel Luca, Alain Fouché et Françoise de Panafieu ou encore les élus de Paris Cécile Renson, Murielle Schor ou Christian Leroux. Côté amis, le père Alain Maillard de la Morandais, Jean-Edouard Lipa, François Guéant, Stéphane Turland du Banana, Basile de Kock, Antonio Ugidos, directeur du CRIPS, Pascal Houzelot, président de Pink TV et la courageuse Marie Humbert sont restés durant toute la durée de la manifestation. Sans oublier mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, de l'ADMD et les élus de Vigneux-sur-Seine venus nombreux. C’est justement avec eux que nous recevons ce jeudi pour une nouvelle journée de mobilisation contre le sida Charlotte Valandrey à l’hôtel de ville de Vigneux.

  • Mobilisation contre le sida à Vigneux avec Charlotte Valandrey ce jeudi

    A l’occasion de la traditionnelle semaine de mobilisation contre le sida de Vigneux-sur-Seine, avec le maire Serge Poinsot, nous recevrons jeudi 8 juin la comédienne Charlotte Valandrey qui a courageusement révélé sa séropositivité l’an passé.
    Après un déjeuner avec des responsables associatifs et des membres d’ELCS, une réunion de travail sera présidée par le maire de 14h30 à 16h30 dans la salle des mariages de l’hôtel de ville de Vigneux-sur-Seine. Outre Serge, Charlotte et moi-même, Antonio Ugidos, directeur du CRIPS interviendra pour faire un point sur la situation du VIH/sida dans l’Essonne.
    A 16h30, Charlotte dédicacera son livre dans le hall de l’hôtel de ville, puis inaugurera le lancer de 2000 ballons en hommage aux 2000 enfants contaminés chaque jour dans le monde par le VIH.
    Dès 17 heures, elle sera enfin à la gare de Vigneux où élus, militants associatifs, membres du personnel de la ville distribueront préservatifs et documentation aux usagers des transports en commun.
    Avec Serge Poinsot, je suis fier de la mobilisation de Vigneux contre le sida et surtout que nous soyons une des rares mairies à mettre à disposition gracieusement des préservatifs masculins et féminins dans tous les lieux d’accueil ouverts au public 365 jours sur 365.
    L’année dernière, 18.500 préservatifs ont ainsi été distribués gratuitement aux Vigneusiens. Comme pour chacune de nos mobilisations, les seniors de la Résidence pour personnes âgées ont concoctés des centaines de ruban rouge qu’arborent durant toute la semaine nombre d’élus et de fonctionnaires de la ville et qui sont aussi offerts au public dans le hall de l’hôtel de ville et au CCAS.
    N’hésitez pas à nous rejoindre à l’un de ces temps forts si vous êtes près de Vigneux.
    La solidarité, ça se partage !

  • Le 10 avril à 19h45 : « Jeunes et politique » avec Fabien de Sans-Nicolas

    Il y a des soirs où il devient pesant de tenir cette obligation que je me suis fixée : passer un moment sur mon blog.
    Une longue journée à Vigneux-sur-Seine où la fatigue s’est particulièrement fait sentir. Mais une journée particulière qui s’est achevée par un événement heureux : l’inauguration d’une crèche de soixante berceaux. Le maire, Serge Poinsot, s’y était engagé. Il a tenu ce bel engagement et ce fut un moment de vrai plaisir de visiter ce lieu magnifique et qui appartient à ces jeunes générations qui nous poussent déjà…
    Mais la journée n’était pas terminée, car après avoir célébré la vie, je me suis préoccupé de la … mort. Mais une vie réussie n’est-ce pas aussi une mort réussie ? Un bureau national, à 21 heures, de l’ADMD pour faire le point sur les 25 ans de notre association - 40.000 adhérents quand même ! - et définir nos actions à venir pour que la légalisation de l’euthanasie soit un des thèmes des prochaines campagnes politiques.
    Enfin, avant de rejoindre les bras d’Orphée, je voulais vous avertir que le président des Jeunes Populaires, Fabien de Sans-Nicolas, sera l'invité du café politique mensuel d’Aujourd'hui, Autrement, le lundi 10 avril, de 19h45 à 21h00 au restaurant « Chez Babu » - 18, boulevard Montmartre - Paris IXème. [Métro Grands Boulevards].
    Ce café politique, animé par Frédéric Latour, président des Jeunes, Autrement et Jonathan Denis, président des Jeunes, Autrement Paris, aura comme thème : « Comment réconcilier Jeunes et politiques ? »
    Au programme et vu l’actualité, le CPE évidemment ! Mais aussi le droit de vote à 16 ans, les jeunes en politique, le téléchargement... Comme toujours, la discussion sera libre et ouverte.
    Je vous rappelle que nos cafés politiques sont ouverts à tous et qu’il ne faut pas être adhérent d’Aujourd’hui, Autrement pour y participer.
    Alors, n’hésitez pas à me rejoindre lundi prochain.
    En attendant, bon jeudi !

  • A Chirac de montrer le chemin !

    Ces dernières semaines, je n’ai pas souhaité rajouter des petites phrases comme tant de responsables politiques sur la situation actuelle. A quoi sert de mettre de l’huile sur le feu quand on ne détient pas la solution ? Hormis se faire plaisir de ses propres bons mots et attiser bien de vaines polémiques.
    Mais aujourd’hui, en ce jour de mouvements sociaux, où je vais - comme tant d’entre vous - être pris en otage ne pouvant sûrement prendre un RER D - une nouvelle fois, en grève ! - pour me rendre à Vigneux-sur-Seine, je veux aussi dire mon agacement et surtout mon inquiétude.
    Mon agacement face à la légèreté avec laquelle Dominique de Villepin a lancé le CPE. Cela aurait pu être une vraie avancée. Encore eut-il fallu ne pas passer en force, tenter de persuader et bien sûr motiver le licenciement.
    Mon inquiétude devant le blocus des facultés décidé trop souvent par des minorités qui sont bien peu respectueuses de la volonté de beaucoup d’étudiants qui, même s’ils sont opposés au CPE, n’ont pas les moyens de perdre toute une année universitaire !
    Aujourd’hui, il faut enfin sortir de ce conflit par le haut. Seul un responsable politique peut rappeler tous à la raison et, je l’espère, à la négociation. Il s’agit du président de la République.
    Jacques Chirac est le garant de l’unité nationale.
    Plus que tout autre président de la Vème République !
    Il a été élu par plus de 8 Français sur 10…
    Aujourd’hui, c’est à Jacques Chirac de nous montrer le chemin.
    Avant qu’il ne soit trop tard.
    Une dernière fois ?

  • A peine 15 personnes handicapées travaillent à la région !

    Ce matin, à la région Ile-de-France, j’ai donc posé ma question pour connaître le nombre de personnes handicapées travaillant à la région sachant que la loi nous oblige à en embaucher au moins 6%.
    Jean-Paul Huchon, président de la région, n’a pas essayé de noyer le poisson. Très modestement, il a reconnu que seules 15 personnes handicapées travaillent pour la région capitale.
    15 personnes sur 1200 employés !!!!
    « Je ne suis pas content » m’a répondu d’emblée le président socialiste qui tout en confirmant que « c’est une priorité pour l’exécutif et même une déclinaison d’un engagement de campagne. »
    Je ne doute pas de la bonne foi du président Huchon, mais il est élu depuis 1998 et il ne doit désormais plus transiger. Nous avons une obligation de résultats…
    Jean-Paul Huchon m’a cependant annoncé qu’un audit avait été lancé et que des propositions concrètes en faveur de l’emploi des personnes handicapées seraient présentées au second semestre 2006. De même, il m’a assuré qu’au STIF, dont il vient de prendre la présidence, tous les nouveaux équipements devront être accessibles aux handicapés.
    A noter qu’à Vigneux-sur-Seine, dont je suis le directeur des solidarités, nous employons 40 personnes handicapées soit… 7% de notre effectif !
    Un exemple à suivre d’urgence en Ile-de-France…

    PS : Ce vendredi, dans l’hémicycle de la région, je suis l’orateur du groupe UMP sur le dispositif régional de soutien à la mise en œuvre du droit à la contraception et à l’IVG. Et bien sûr, ce soir, je participerai au dîner de la section parisienne d’Aujourd’hui, Autrement.

  • Respecter l’obligation d’employer 6% de personnes handicapées en Ile-de-France

    Ce jeudi et vendredi se déroulera la session du Conseil régional d’Ile-de-France. Pour débuter la séance, chaque groupe peut poser une question orale au président de l’exécutif régional. Au nom de mon groupe, je poserai une question sur le nombre de personnes handicapées qui travaillent pour notre collectivité et les mesures qui sont prises pour nous permettre de respecter notre obligation d’employer 6% de personnes handicapées.
    A Vigneux-sur-Seine, dont je suis le directeur des solidarités, nous avons réussi à franchir la barre des 7 %, ce qui est un minimum, car j’estime que les élus doivent être exemplaires pour permettre aux personnes handicapées d’être des citoyens à part entière.
    Je vous reproduis la question que je poserai aujourd’hui en début de matinée dans l’hémicycle de la région.

    Question Orale de Jean-Luc Romero,
    Conseiller régional UMP-Aujourd’hui, Autrement d’Ile-de-France
    Jeudi 16 mars 2006

    Monsieur le président,
    Mes chers collègues,

    Le 17 janvier 2006, vous avez installé officiellement le conseil régional consultatif des citoyens handicapés (CRCCH) montrant notre préoccupation commune de faire des personnes handicapées des citoyens à part entière dans notre région capitale.
    Notre groupe attend beaucoup des préconisations de ce conseil composé, d’une part de personnes handicapées franciliennes élues dans chacun des 8 départements de notre région, et d’autre part des représentants d’associations et des personnalités qualifiées qui œuvrent dans le champ du handicap.
    Parallèlement, il y a un an, le 11 février 2005 était promulguée la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cette loi prévoit notamment le principe de non-discrimination à l’embauche des personnes handicapées et tend à son effectivité au travers de mesures incitatives et de sanctions.
    Cette loi confirme que les employeurs publics et privés doivent aménager les postes de travail et les locaux afin que seules les compétences subsistent comme critère d’appréciation entre les salariés.
    Le handicap ne doit plus jamais être une raison d’éviction d’une fonction.

    Les employeurs doivent s’engager dans une démarche citoyenne en considérant la personne handicapée comme un élément de la performance économique et de la cohésion sociale du groupe.
    C’est ainsi que la loi renforce l’obligation d’employer 6% de personnes handicapées. Cette obligation qui concerne autant le secteur privé que le secteur public nous oblige particulièrement. Nous ne pouvons tenir des discours politiques forts et citoyens et ne pas nous appliquer à nous-mêmes ces obligations que nous exigeons à juste titre des entreprises privées.
    Cette obligation de 6% doit donc être atteinte très rapidement, car nous sommes soumis à une obligation d’exemplarité mais aussi d’entraînement. A n’en pas douter, cette obligation doit concerner notre institution régionale, mais aussi les organismes qui dépendent largement de notre collectivité - je pense notamment au STIF, à l’ARD, au CRIPS, à l’ORS, à l’IAURIF, au Comité régional du tourisme, au FRAC et à tant d’autres…
    A ce titre, au nom de mon groupe, je souhaiterais donc savoir quel est le nombre de postes occupés actuellement au Conseil régional par des personnes handicapées et si nous atteignons les 6% exigés par la loi depuis bien longtemps ?
    A ce jour, quelles mesures incitatives ont été mises en place au Conseil régional et dans les organismes dépendant de notre institution pour favoriser l’emploi de personnes handicapées ?

  • La création d’un ticket unique de transport

    Je n’ai pas de chance en ce moment avec ma santé. Nouveau refroidissement, nouvelles fièvres. Mais pas question de s’arrêter !
    Jeudi soir, conseil d’administration du CCAS à Vigneux-sur-Seine. Vendredi matin, débat vif sur I>TV avec notamment le journaliste Eric Zemmour puis retour au Conseil régional d’Ile-de-France pour le vote du budget 2006.
    Inutile de vous préciser que malgré le vote négatif de notre groupe, le budget a été adopté. Logique nous sommes minoritaires ! Un regret quand même : peu de nos amendements ont été adoptés. Très peu. L’actuelle majorité se replie trop sur elle même et c’est, je crois préjudiciable pour l’intérêt général. Nous avions aussi quelques bonnes idées utiles pour tous les Franciliens. Mais c’est ainsi. C’est le jeu de la démocratie locale.
    Une satisfaction cependant : nous avons adopté à l’unanimité une mesure à même de simplifier considérablement les déplacements des Franciliens. Un nouveau titre de transport à l’unité va être créé. Celui-ci serait utilisable durant une heure et demie dans tous les transports en commun : bus, métros, tramway, RER et trains. Cela permettra de donner plus de souplesse au déplacement et de permette aux usagers des … économies ! Cette mesure d’un coût de 10 millions d’€, pris en charge par la région, sera définitive quand le Syndicat des transports d’Ile de France l’aura approuvé. Ce ne devrait poser aucun problème car la région y détient 51% des voix !

  • Manque de concertation pour le nouveau parvis de la Gare de Lyon

    Je me suis dépêché de rentrer de Vigneux-sur-Seine pour aller aux vœux de Jean-François Lamour qui se déroulaient au Palais de la Porte Dorée à deux pas de chez moi. Mais la fièvre qui ne me quitte quasiment pas depuis 2 jours m’a poussé à être raisonnable. Pour une fois !
    A 19h30, j’étais donc chez moi… Suffisamment rare pour le souligner. Il faut reconnaître qu’il n’y a rien de tel quand on est mal que de rentrer chez soi !
    Puisque j’évoque ce 12ème arrondissement auquel je suis si attaché, j’ai juste envie de faire un court commentaire sur la rénovation du parvis de la gare de Lyon. Le Parisien Paris a longuement présenté, dans son édition de mercredi, les mesures d’embellissement que la mairie de Paris a décidé d’apporter. Je ne peux évidemment qu’être favorable à un tel réaménagement qui permettra d’éviter aux usagers de la gare de slalomer entre voitures et motos pour y accéder. Le circuit taxi sera réorganisé et le dépose-minute revu entièrement. Rien de critiquable. Sauf que ce soir se déroulait enfin une réunion des riverains à la mairie du XIIème pour présenter le nouveau parvis de la gare de lyon.
    Une fois de plus, je devrais m’en réjouir….
    Sauf que, une fois de plus encore, la mairie va présenter un projet important totalement ficelé - présenté d’abord aux medias ! - sans que les habitants et les nombreux usagers aient eu quoi que ce soit à dire… Et si quelque chose peut être amélioré, ce sera forcément à la marge ! D’autant que les travaux commenceront, nous avertit Le Parisien, dans un mois !
    On le sent bien : la démocratie participative ne fonctionne à Paris qu’à posteriori. Quand tout est décidé ! Ou presque.
    C’est dommage et vraiment frustrant pour les habitants de la ville Lumière.
    J’ai eu l’occasion de proposer qu’on organise avant chaque conseil de Paris une séance de questions où des Parisiens tirés au sort pourraient régulièrement interroger leurs élus notamment sur les grands projets. J’ai aussi proposé que des référendums locaux puissent être organisés. Ce ne sont certes pas des mesures miracles… Mais au moins on entendrait les Parisiens !
    Et d’ailleurs et si on faisait un référendum sur le péage urbain ?

  • Une soirée exceptionnelle avec Paris, Autrement

    J’ai passé une soirée exceptionnelle au Gai Moulin vendredi soir avec mes amis de Paris, Autrement, fédération parisienne d’Aujourd’hui, Autrement. Grâce à Anne-Marie Engler et à Manuel Charrier qui l’ont remarquablement organisé, la soirée fut vraiment conviviale. Le magnifique poème que Lucia Téodoro m’a dédié me faisant une surprise émouvante en le lisant ou encore Christophe, le maître des lieux, qui se mit au piano pour nous chanter trois chansons de sa composition ont achevé cette soirée particulièrement riche en émotions.
    Heureux de retrouver à cette occasion tant d’amis et notamment nos jeunes responsables, Frédéric Latour et Jonathan Denis, et bien sûr Philippe Lohéac, Muriel Schor, mais aussi le jeune écrivain Raphaël Moreno qui sortira son prochain roman chez Gallimard en septembre prochain. Tout comme les responsables du magazine Equivok, Bruno et Alex.
    Même si les discours politiques étaient formellement prohibés durant cette soirée, nous avons eu le plaisir d’accueillir mon amie Lynda Asmani, l’une des responsables de la coordination des Berbères de France ou encore Patrick Lozés, président du CRAN. Enfin, Françoise de Panafieu nous a fait la belle surprise de partager avec nous l’apéro. Inutile de vous dire que la soirée s’est poursuivie tard dans la nuit et qu’évidemment je n’ai pas résisté à une petite sortie au Banana. Résultat : retour à 7 heures du matin.
    Ma très courte nuit ne m’a pourtant pas découragé d’assister aux vœux au personnel de la ville du maire de Vigneux-sur-Seine, Serge Poinsot, samedi soir. Une belle soirée encore. Mais là, j’ai été un peu plus raisonnable car à 23 heures, j’étais rentré chez moi.
    En attendant, c’est un peu crevé que je vous souhaite un bon dimanche !

  • Le vendredi 13, j’adore !

    Il y a des jours où je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire sur mon blog. C’est le cas aujourd’hui ! Plutôt que de sécher, je vais simplement vous résumer ma journée d’hier et ce que je compte faire aujourd’hui.
    Un vendredi 13, j’adore ! En fait le 13 est mon chiffre fétiche comme pour ma copine Sheila… ce dont vous devez vous foutre et je vous comprends ! Mais je meuble…
    Ceci dit, jeudi a été une journée intéressante. Plusieurs réunions avec mes services des solidarités à Vigneux-sur-Seine puis dans l’après-midi j’ai repris mon cher RER D qui bien sûr est arrivé en retard. Rien d’anormal. La routine quoi !
    Direction le Conseil national du sida où j’ai assisté à ma première réunion – je n’ai été nommé dans cette instance présidée par Willy Rozenbaum que le 29 décembre dernier par le Premier ministre. Je ne vous dévoilerai pas la teneur des débats qui sont confidentiels. Je vous dirai juste que je suis intervenu pour m’inquiéter des attaques que subit la politique de réduction des risques chez les toxicomanes. Cette politique donne des résultats extraordinaires et a fait s’effondrer les contaminations au VIH chez nombre d’usagers d’héroïnes qui sont moins de 3% des nouveaux cas dépistés après avoir été plus de 25% des cas de sida dans les années 90. Une politique exemplaire initiée par Michèle Barzach, puis développée par Simone Veil et Philippe Douste-Blazy. Ces résultats sont étonnants et pourtant certains députés, parmi les plus réac, passent leur temps à remettre en cause cette politique efficace.
    Muriel Schor, conseillère du 17ème et vice-présidente d’Aujourd’hui, Autrement est venue me chercher au CNS pour assister aux vœux de Xavier Bertrand, le ministre de la santé et solidarité. L’occasion de retrouver Xavier pour lequel j’ai beaucoup d’estime mais aussi Antonio Ugidos directeur du CRIPS, mon amie Cécile Renson, conseillère de Paris, le professeur Françoise Forette et bien d’autres …
    Et ce vendredi 13 commencera par une interview sur Vivre FM dès 8h30, des interviews, un déjeuner avec la comédienne Charlotte Vallandrey à la Porte Dorée et bien sûr le dîner de Paris Autrement au Gai Moulin où Françoise de Panafieu passera à l’apéro. Bref, une beau vendredi en perspective… Le vendredi 13, j’adore !
    PS : Petit message personnel. Merci à Guillaume pour le magnifique CD de James Blunt. J’écoute en boucle en écrivant ce post « You’re Beautiful » et « Goodbye my lover »…

  • Mon 6ème vœu pour 2006 : Les usagers des transports en commun mieux respectés

    Je n’aime pas polémiquer inutilement. Mais j’avoue que le geste de la SNCF d’offrir une réduction de 40% du coupon de carte orange pour les usagers de la ligne D du RER en Ile-de-France m’apparaît tardive et insuffisante.
    Insuffisante pour celles et ceux qui prennent des billets pour se rendre à Paris – je pense notamment à certains seniors devant venir à la capitale pour se faire soigner dans les hôpitaux. Outre le fait qu’ils auront sûrement raté un rdv pris de longue date – et dieu sait que ce n’est pas simple d’avoir un rdv à l’hôpital -, ils ne bénéficieront, en ce qui les concerne, d’aucune réduction !
    Cette annonce que j’approuve cependant en ma qualité d’élu d’Ile-de-France me donne le prétexte de formuler un nouveau vœu à l’aube de cette nouvelle année. Que dans les transports en commun - métro, RER, bus, tramway -, un service garanti fonctionne réellement en 2006. Si les agents de ces services publics doivent pouvoir faire grève, ce principe ne doit plus primer sur la continuité du service public. Les usagers ne peuvent plus être pris en otage.
    Aujourd’hui, en prenant le RER D pour aller à Vigneux-sur-Seine, je me rappelais la galère que connurent tant d’usagers fin 2005. J’espère que cette année, chacun retrouvera la mesure et que les usagers des transports en commun, eux, pourront retrouver la sérénité !

  • Concilier enfin droit de grève et continuité su service public !

    Enfin !
    Le RER D fonctionne de nouveau.
    Je n’aime guère faire de la démagogie anti-grève. Je considère bien sûr le doit de grève comme un droit fondamental. Aucun démocrate ne le conteste sérieusement. Mais le principe de continuité du service public en est un autre qui est bafoué depuis bien longtemps.
    Même Jean-Paul Huchon, le président PS de la région Ile-de-France a reconnu que « les usagers perdent confiance. » Effectivement, je le confirme.
    Je suis, comme tant d’autres, usager de cette ligne. Habitant Porte Dorée dans le 12ème arrondissement, c’est la ligne principale qui me permet d’arriver à Vigneux-sur-Seine.
    La SNCF qui gère cette ligne vient d’ajouter 157 trains supplémentaires et Jean-Paul Huchon l’affirme courageusement dans Libération de mercredi : « Je pense honnêtement que la SNCF a fait ce qu’il fallait… » ajoutant même « Et puis vous savez, il y a des congrès syndicaux qui se préparent. Cela n’aide pas à apaiser les choses… »
    Tout est dit - je le répète - courageusement par le socialiste Huchon.
    Les usagers n’ont été, dans cette affaire, que les otages d’une stratégie nationale de certains syndicats. C’est bien sûr inadmissible.
    Il est vraiment temps qu’on concilie droit de grève et continuité du service public. C’est même une impérative urgence… avant que la colère des usagers ne les pousse à des réactions violentes tout autant inadmissibles.
    En attendant, j’ai pu aujourd’hui participer sereinement à la distribution des colis aux familles dans la difficulté à Vigneux-sur-Seine. Ouf !

  • Avec Marie pour une exception d’euthanasie.

    A l’invitation de Nicole Poinsot, l’épouse du maire de Vigneux-sur-Seine, ma fidèle amie Marie Humbert est venue animer un débat au foyer du lac à Vigneux. En présence d’un public très féminin, Marie a rappelé avec pudeur et émotion l’histoire de Vincent et son désir d’être libéré d’un corps devenu une prison.
    Marie, en mère courage, nous a mobilisé autour de l’exception d’euthanasie qu’elle défend depuis quelques temps.
    Rien n’explique, à ses yeux, qu’on n’avance pas sur la question de la liberté de mourir dans la dignité. Cette revendication ne change rien pour celles et ceux qui veulent mourir à leur ultime seconde. Elle permettrait, si elle était adoptée, à celles et ceux qui ne souhaitent pas mourir dégradés physiquement ou psychologiquement, de partir au moment choisi.
    Une loi encadrant l’euthanasie permettrait d’éviter tous les abus grâce à des conditions de mise en oeuvre et d’application strictes comme cela existe en Hollande ou en Belgique. En continuant inlassablement son tour de France, Marie Humbert donne enfin une occasion aux politiques d’entendre une revendication qui est soutenue par plus de 84% des Français.
    Je suis sûr que les conditions d’une victoire de Marie approchent…

  • Merci pour la fièvre… aux grévistes de la SNCF !

    J’ai trop de fièvre pour m’éterniser sur ce soir sur la toile.
    Merci aux grévistes de la SNCF qui m’ont permis d’attraper froid en attendant plus d’une heure à la gare de Vigneux-sur-Seine qu'un RER arrive. La ligne D était encore perturbée. Au fait, j’aimerai bien comprendre pourquoi ils font encore grève. Tant qu’à être malade, autant savoir pour quelles « bonnes » raisons !
    Je vous rappelle que ce mercredi,
    ELCS parraine le spectacle Vade Retro, à la Comédie de Paris (42, rue Fontaine - Paris 9ème), au profit de l'association Dessine-moi un Mouton, ce mercredi 7 décembre 2005 à 21h30. Les réservations sont à faire au 01 42 81 00 11.
    Venez très nombreux assister à ce spectacle interprété par Yannick Debain, Franck de la Personne et Jean-Édouard Lipa [photo prise après le spectacle avec Catherine Jacob].
    J’espère aller mieux pour vous y retrouver !

  • Un 1er décembre solidaire !

    Un peu trop fatigué pour écrire longuement sur la toile ! Ce n’est pas tous les jours le 1er décembre !
    Je ne peux cependant manquer de réagir à la réunion présidée par le président de la République à laquelle j’ai participée ce mercredi soir à l’Elysée.
    En effet, contrairement au président de AIDES et du Sidaction, je ne suis pas intervenu à la petite conférence de presse improvisée organisée à la suite de notre réunion devant partir immédiatement pour Vigneux-sur-Seine avec le ministre de la santé. C’est donc aux fidèles de ce blog que je livre mes premières impressions.
    J’ai d’abord été touché que Jacques Chirac nous reçoive - nous étions une dizaine - durant plus d’une heure et demie. Si la réunion était consacrée à la prévention du sida chez les jeunes, j’ai aussi, pour ma part pu évoquer les problèmes d’assurabilité et de prêts des personnes séropositives.
    Le Président s’est déclaré favorable à l’accès généralisé des préservatifs dans les lycées et a demandé à Xavier Bertrand de rencontrer rapidement les fabricants de préservatifs pour avancer sur cette question, tout comme il l’a chargé de régler, avant 3 mois, le problème de l’impossibilité pour les personnes séropositives de contracter des prêts malgré la convention Bellorgey. Il a précisé, à un Xavier Bertrand ravi de cette commande, qu’en cas d’échec, il faudrait légiférer ! Si ces deux promesses sont tenues, notre réunion aura été utile !
    Nous avons ensuite filé, avec Xavier Bertrand, à Vigneux-sur-Seine pour une réunion avec des associations de l’Essonne et pour écouter des personnes vivant avec le sida. Cette réunion, présidée par la maire Serge Poinsot et en présence de Nicolas Dupont-Aignan et de Georges Tron fut un moment d’intense émotion. Les témoignages de Lionel et Catherine ont ému aux larmes certains des participants.
    Enfin, inauguration du nouveau bâtiment du CCAS de Vigneux-sur-Seine avec un beau discours du maire et une intervention brillante du ministre de la santé. Décidémment, j’aime beaucoup Xavier Bertrand : c’est un ministre humain et efficace. Ce serait bien que ses collègues soient aussi motivés qu’il l’est pour la lutte contre le sida ! Merci Xavier.

    19h45, le 1er décembre, émission spéciale sur Pink TV

    Je serai sur le dernier plateau de l’émission spéciale consacrée au sida et présentée par Claire Chazal et Marc-Olivier Fogiel ce jeudi 1er décembre. L’émission diffusée en claire débutera à 19h50 et durera une heure et demie. L’occasion d’y retrouver aussi Charlotte Vallandrey et Willy Rozenbaum.

    Sur RMC Info avec Brigitte Lahaie, ce 1er décembre, à 14h00

    J’interviendrai cinq minutes par téléphone dans l’émission de Brigitte Lahaie sur RMC Info de 14 heures à 16h00.
    J’y évoquerai bien sûr la journée mondiale de lutte contre le sida mais aussi le premier bilan de l’année sida grande cause nationale 2005.
    Je suis reconnaissant à mon amie Brigitte Lahaie, par ailleurs vice-présidente d’Aujourd’hui, Autrement, d’avoir été la première à lancer une campagne pour exiger que les acteurs des films X mettent des préservatifs. A l’époque, elle ne s’est pas faite que des amis chez les producteurs de films pornographiques. Son combat reste toujours d’actualité !

  • Il y a des jours où tout va mal…

    Il y a des jours où tout va mal… c’était le cas aujourd’hui. Plus de chauffage cette nuit, plus d’eau chaude. Bref, un bon début de journée.
    J’interviens en ouverture du colloque de Warning sur la santé gay qui se déroule jusque ce soir à l’Hôtel de Ville de Paris et je suis pris à partie par un pseudo journaliste qui me reproche avec violence d’avoir poursuivi en justice le journaliste qui m’a outé et d’avoir désapprouvé le mariage de Bègles. Tout cela avec une violence inouïe.
    J’apprends aussi par Serge Poinsot qu’on a essayé de pénétrer dans le nouveau CCAS de Vigneux-sur-Seine qui sera inauguré mercredi par Xavier Bertrand mercredi. Les dégâts ne sont pas importants mais quand même ! Quel mépris ont ces casseurs pour les plus démunis !
    Enfin, mon invité à déjeuner me fait attendre une heure au Georges et annule pour cause d’embouteillages !
    Heureusement, le comité politique d’Aujourd’hui, Autrement, en fin de journée, sera plus calme et amical. Nous avons ainsi pu préparer nos manifestations de début d’année.
    En 2006, notre jeune mouvement va vous surprendre !

  • Les 10 ans d’ELCS le 26 novembre à l’Assemblée nationale

    Je suis désolé de ne pouvoir m’exprimer longuement ce soir, mais la préparation des Etats généraux d’ELCS, la venue du ministre de la santé à Vigneux-sur-Seine et le 1er décembre me mobilisent presque à plein temps. Je risque de ne pas être aussi assidu sur la toile que je le suis habituellement et je compte sur vous pour m’excuser, durant une petite semaine, de ne pas toujours répondre à vos commentaires.
    Samedi, nous fêterons les 10 ans d’ELCS sous la présidence de Jean-Louis Debré. Nous ferons à cette occasion un point sur une décennie de lutte avec les professeurs Rozenbaum, Kazatchkine et Delfraissy. Jean-Paul Huchon, Sheila, Arnaud-Marty-Lavauzelle et Xavier Bertrand seront aussi à nos côtés. Seule Line Renaud ne pourra être là étant retenue par un tournage. Elle m’a appelé ce soir pour me dicter un très beau message. Merci Line !
    Le 30 novembre, à l’invitation du maire Serge Poinsot, Xavier Bertrand viendra à Vigneux-sur-Seine pour clôturer l’année sida dans notre ville. A Vigneux, j’ai passé ma journée pour mettre au point, avec les services de la mairie, l’organisation de ce déplacement où Xavier Bertrand rencontrera militants associatifs et personnes touchées.
    Pour le 1er décembre, j’aurai l’occasion d’y revenir.
    Enfin, je suis passé une petite heure au débat qui opposait les 4 candidats à la primaire UMP pour les municipales de 2008. Beaucoup de monde, une Panafieu et un Lellouche convaincants, mais pour le reste, les propositions avancées n’étaient pas frappées au sceau de l’originalité…
    En attendant, bonne fête aux Catherinettes !

  • Bienvenue au nouveau CCAS de Vigneux !

    J'ai passé une belle journée à Vigneux-sur-Seine : notre nouveau Centre communal d’action sociale, sorti récemment de terre, a été aménagé ce mardi.
    Dès ce mercredi après-midi, les usagers du CCAS seront accueillis dans un cadre agréable et en toute confidentialité. J’ai toujours pensé qu’il était important d’offrir à celles et ceux qui sont dans la difficulté le meilleur cadre possible.
    Grâce au maire Serge Poinsot qui l’a décidé, c’est désormais chose faite.
    Ce CCAS - tout neuf ! – sera inauguré le mercredi 30 novembre. Et oui, il y a aussi des bonnes nouvelles en banlieue !

  • Un fonds de solidarité pour les communes touchées par les dégradations

    La séance du conseil régional d’Ile-de-France a été consacrée à la discussion et au vote d’une délibération sur la mise en place d’un dispositif de solidarité suite aux incendies intervenus au cours des émeutes qui se déroulent en Ile-de-France depuis le 27 octobre dernier. N’oublions pas que ces événements, dans notre région, hormis causer de très graves dégâts, ont occasionné la mort de quatre de nos concitoyens. Inacceptable !
    La région a donc décidé de créer un fonds de solidarité en faveur des collectivités franciliennes pour la reconstruction des bâtiments communaux. Nous avons aussi décidé de lancer une réflexion avec les communes et les sociétés d’assurance pour évaluer l’impact des dégradations de véhicules subies par les particuliers. Le dispositif n’est pas encore totalement défini mais des indemnisations de la région pourront intervenir pour les Franciliens concernés. Ce seraient les CCAS qui géreraient cette aide.
    Dès demain, en ma qualité de directeur des solidarités, je proposerai au maire de Vigneux-sur-Seine que nous adressions la liste de nos dégradations à la région afin de faire évaluer l’aide qui pourrait être apportée à notre ville qui a été particulièrement touchée par les émeutes.
    A noter, au cours de cette séance, le très grave dérapage de Roger Holleindre, élu FN qui, à deux reprises, a insulté l’ensemble des membres du conseil régional en nous qualifiant d’ « enfoirés ». Les excuses apportées par Martial Bild, au nom du FN, ont permis à notre assemblée de reprendre ses travaux et sa sérénité. Et dire que ce M. Holleindre tient des propos très durs sur les jeunes de banlieue alors que malgré un âge certain, il n’est pas capable de se tenir correctement et poliment dans une assemblée ! Drôle d’exemple pour la jeunesse de France !
    Fin de journée plus calme avec la présidence de la réunion de la commission communication de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité. Nous avons fait un long tour de table pour mettre en œuvre un plan de communication afin de mieux faire connaître nos positions et notre soutien à Marie Humbert qui attend toujours de savoir si elle sera jugée !

  • Crise des banlieues : dépasser les clivages pour trouver des voies nouvelles

    Dans la nuit de samedi à dimanche, Vigneux-sur-Seine, ville dont je suis directeur des solidarités, a subi - comme tant d’autres communes de banlieue avant elle - une nuit d’enfer. Trois incendies ont fait de graves dégâts : une classe de l’école Pasteur a été brûlée, tout comme une usine de papiers près de la gare. Enfin, la maison de l’Emploi a été terriblement détériorée.
    Incroyable de détruire des édifices qui rendent des services incontestables à la population et notamment à celles et ceux qui ont le plus de difficultés.
    La maison pour l’emploi est un service efficace et proche pour ceux qui ont des difficultés à trouver ou à retrouver un emploi. Les usagers ne pourront aller demain dans ce lieu utile et convivial. Merci messieurs les pyromanes !
    Je l’ai déjà écrit à ceux qui souhaitaient des réactions à ce qui se passe actuellement dans nos banlieues : je ne crois pas aux analyses à chaud et aux leçons péremptoires dans ce domaine.
    Les problèmes d’exclusion d’une partie de la communauté nationale ne sont pas nouveaux, ils durent depuis plusieurs décennies. Notre incapacité, à droite et à gauche, à les résoudre nous amène à cette situation, où des extrémistes attisent la colère et utilisent sans vergogne le désespoir de ceux qui se sentent les laissés pour compte de notre pays.
    On ne peut tolérer les exactions, les crimes et la justice doit être impitoyable, comme tout doit être fait pour retrouver un état de droit. Notre sécurité, c’est une de nos libertés fondamentales. Mais ne croyons pas qu’avec des arrestations symboliques et des procès exemplaires, nous résoudrons comme d’un coup de baguette magique les problèmes sociaux de tant de nos concitoyens.
    Et puisque nous avons tous échoué, pourquoi ne pas nous mettre autour d’une table tous ensemble – droite/gauche – et le temps qu’il faudra pour trouver des voies nouvelles pour redonner la sécurité dans nos cités et l’espoir d’un avenir à ceux – toujours plus nombreux ! - qui croient ne plus en avoir !