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Police de proximité : retour au bon sens

C’est dommage d’avoir perdu tant de temps. La police de proximité dans les quartiers sensibles avait montré qu’elle pouvait faire le lien et prévenir les comportements délictueux de certains. Cette proximité, caricaturée parfois en comparant les policiers à des animateurs, se révèle au final payante. Les élus locaux en sont aujourd’hui convaincus. Même s’il faut bien sûr une action en profondeur dans les quartiers pour lutter contre certains îlots de criminalité.5a566865f999cdd4ccebf75a07d784c7.jpg
Je suis directeur des solidarités à Vigneux-sur-Seine, une ville de l’Essonne qui a ses quartiers difficiles. Au fil des années, la police municipale financée par la municipalité a pallié l’absence de cette police de proximité. Mais les moyens d’une ville de 26.000 habitants ne peuvent financer les moyens adéquats. Et la police, c’est – on l’oublierait presque ! – la compétence de l’Etat.
Le retour à la raison du gouvernement est donc positif même si l’on peut regretter qu’on ait perdu 5 ans. Et 5 ans, dans un quartier difficile, c’est long…

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