Invité de LCI à 21H
Après BFM TV, je serai à LCI pour commenter le verdict du docteur Bonnemaison.
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Après BFM TV, je serai à LCI pour commenter le verdict du docteur Bonnemaison.
Ce samedi 24 octobre 2015, je serai l'invité de BFM TV pour commenter le verdict du docteur Bonnemaison.
Ce jeudi soir, je rencontrerai une partie des membres du comité d'honneur de l'ADMD.
Ce sera notamment l'occasion de remercier Guy Bedos qui a donné de nombreuses interviews sur le droit de mourir dans la dignité.
117 députés ont été cosignataires de l’amendement n°64 de Jean-Louis Touraine, pour le Parti socialiste (amendement travaillé conjointement avec les Ecologistes, dont Véronique Massonneau, et les Radicaux, dont Roger-Gérard Schwartzenberg), visant à légaliser une assistance active à mourir (pièce jointe). Les Radicaux ont déposé le même amendement, le n°84, cosigné par 14 députés. Ces deux amendements, identiques, ont fait l’objet d’une discussion commune.
Pourtant, seuls 26 députés ont voté cet amendement (pièce jointe ou http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/1166). Comparez les noms…
18 députés ont été cosignataires de l’amendement n°257 de Véronique Massonneau visant à légaliser une assistance au suicide (pièce jointe).
Pourtant, seuls 11 députés ont voté cet amendement (pièce jointe ou http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/1165). Comparez les noms...
A l’issue de la discussion en 2ème lecture de la proposition de loi Claeys/Leonetti, le 6 octobre, le texte a été adopté (à noter que les Radicaux ont refusé de prendre part au vote en raison de l’absence de scrutin public).
Le texte doit retourner à présent au Sénat, mais nous connaissons d’ores et déjà l’issue de ce très long processus législatif entamé depuis 2012 par l’engagement 21 du président de la République. L’engagement ne sera pas tenu et les Français – nous – continueront à mal mourir !
Plus de trente-cinq années que nous revendiquons le droit, pour nous même, à une bonne mort. Plus de 90% des Français y sont favorables. Malgré cela – et les belles promesses faites – le pouvoir exécutif a fait le choix de maintenir notre fin de vie sous l’autorité des médecins et sous la tutelle de Jean Leonetti.
Pouvons-nous laisser faire cela sans réagir ? Que devons-nous dire à présent à ceux qui, au printemps 2017, viendront demander notre vote pour se faire élire président de la République ou députés ? Je vous laisse le choix de votre réponse…
Pour ma part, je continuerai à interpeller nos élus et je demanderai des comptes sur cette question aux candidats qui se présenteront aux prochaines élections.
Plus que jamais, restons mobilisés. Soyons fiers des valeurs que nous portons. Soyons fiers de nous battre pour un nouveau droit.
Avec mon amicale considération,
Jean-Luc Romero
Président de l’ADMD
Après ma rencontrez avec les délégués ce matin, j'animerai, aux côtés de Claudine Crang, une réunion publique de l'ADMD à Bordeaux.
Je vous y attends nombreuses et nombreux !
Ce samedi matin, j'animerai une réunion régionale de délégués ADMD à Bordeaux.
Comme mardi, à Paris, il s'agit de travailler sur notre stratégie face à la surdité des pouvoirs publics sur la fin de vie.
Je serai l'un des invités du "téléphone sonne" sur France Inter, ce jeudi, à 19h15.
Alors que les affaires de fin de vie - Jean Mercier, Vincent Lambert et le docteur Bonnemaison - ne cessent de se succeder et que le Parlement s'obstine à "améliorer" une loi qui ne fonctionne pas, le débat sur l'euthanasie ne cesse d'être relancé.
N'hésitez pas à poser vos questions au téléphoine sonne ou à donner vos témoignages...
Ce lundi, 12 octobre à 12h15, je serai l'un des invités de Daphné Bürki dans La Nouvelle Edition sur Canal Plus sur la fin de vie, le fiasco du débat parlementaire sur la proposition Leonetti, l'ADMD, les affaires Mercier, Lambert et Bonnemaison et bien sûr mon livre "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ?
Après une actualité en septembre marquée par le lancement des autotests de dépistage du VIH, le mois d’octobre, avec la tenue de la Journée nationale du dépistage de l’hépatite C, continue sur cette lancée thématique: au cœur du débat, la très attendue et espérée autorisation des TROD VHC.
Pour rappel, le VHC en France, c’est 74.100 personnes non diagnostiquées pour une hépatite virale chronique : en somme près de la moitié des personnes atteintes d’hépatite C chronique l’ignore. 10% des personnes présentent une forme avancée de la maladie au moment du diagnostic. Le VHC cause 2600 morts par an… En somme, soyons clairs, le VHC en France constitue une urgence sanitaire où le dépistage, comme pour le VIH, se retrouve au cœur de la réponse, d’autant que, comme nous le savons tous, des traitements révolutionnaires existent, certes d’un coût indécent -, traitements qui permettent d’envisager sérieusement l’éradication de la maladie.
La Haute Autorité de Santé a émis, en mai 2014, ses recommandations pour la mise en place de TROD VHC, dispositif qualifié d’« offre de dépistage complémentaire intéressante ». Sans surprise, la HAS a ciblé prioritairement deux populations: « les personnes à risque éloignées des structures d’accès communs tels que les usagers de drogue les plus marginaux ou les personnes originaires ou ayant reçu des soins dans des pays à forte prévalence du VHC » et « les personnes à risque fréquentant les structures d’accès aux soins et chez qui les avantages des TROD arriveraient plus facilement à convaincre de l’intérêt d’un dépistage immédiat tels que les usagers de drogue suivis dans des programmes de traitement substitutif des opiacés, les personnes détenues ou les personnes vivant avec le VIH ».
Bien sûr, les TROD VHC ne régleront pas tout : comme certains médecins hépatologues le rappellent, un pourcentage important des personnes touchées par l’hépatite C ne relèvent pas des catégories de personnes précitées ; d’où cette volonté de mise en œuvre d’une mesure à laquelle je souscris évidemment totalement : dépister une fois dans leur vie tous les hommes qui ont entre 18-60 ans et les femmes au moment d'une grossesse.
Les TROD VHC ne sont pas un outil miracle. Ils sont un des éléments du maillage de prévention, tout comme l’est l’autotest VIH.
Nul doute que coupler les dépistages VIH, VHC (mais aussi VHB) permettrait de « maximiser » les opportunités du dépistage et c’est sans nul doute vers cela que les acteurs de santé espèrent avancer rapidement … si on les y autorise !
A l’invitation de Philippe Jamet, délégué ADMD de la Sarthe, je serai au salon du livre du Mans, ce samedi 10 octobre 2015 de 10 à 17h.
L’ADMD a souhaité avoir un stand associatif à cet événement important et je dédicacerai sur notre stand « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? ».
Le midi, j’en profiterai pour rencontrer les délégués ADMD de la région.
Je vous attends nombreux !
Ce mardi 6 octobre, alors que se déroule le débat sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, je serai l’invité de Brigitte Lahaie sur RMC à 15h20.
Ce lundi 5 octobre, alors que s’ouvre de nouveau le débat sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, je serai l’invité du JT de France Inter à 13h00.
1. Bonjour M. Jean-Luc Romero. Avant tout, comment allez-vous ?
Merci de vous inquiéter pour moi. Je vais très bien. Après un premier semestre militant très chargé, j’ai pu reprendre des forces. Je suis prêt pour la rentrée : regonflé à bloc…
Plus personnellement, je fêterai mes deux ans de mariage avec Christophe, le 27 septembre. Je suis toujours si heureux que la France ait enfin voté le mariage pour tous et si heureux d’avoir pu enfin me marier !
2. Votre nouveau livre paraît au moment où le sujet brûlant de l’euthanasie fait débat de l’opinion publique jusqu’au Sénat. C’est un combat personnel ou collectif ?
Evidemment, lorsque l’on est atteint d’une maladie incurable, on pense forcément à soi. Dans quelles conditions vais-je quitter la vie, quelles sont les dégradations intellectuelles et physiques que je suis en capacité d’accepter et de supporter, quelles sont les limites que je souhaite me fixer, à partir de quel moment la vie ne sera pour moi que de la survie… Mais comment être sourd aux appels que nous recevons de nos amis, de notre famille, lorsqu’arrivés en fin de vie, ils demandent à être soulagés du fardeau de la douleur physique mais aussi de la souffrance morale ? J’ai connu les drames de ces jeunes vies prises par le sida dans les années quatre-vingt-dix et dont, en hommage, je parle longuement dans mon nouveau livre. J’entends encore les médecins refuser de prescrire de la morphine à des mourants au motif que cela risquerait d’abréger leur vie ! Aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg – nos voisins – où l’euthanasie est légalisée et en Suisse où le suicide assisté est accepté, on meurt mieux qu’en France. Pour la simple raison que la décision des personnes en fin de vie, des citoyens donc, est respectée. Il est temps qu’en France le patient retrouve tous ses droits, y compris celui de décider de ne plus vivre parce qu’il est arrivé au bout de son chemin. Alors oui, mon combat, à l’origine personnel, - j’en explique d’ailleurs longuement l’origine dans ce livre - est devenu un combat collectif, avec les 63 000 adhérents de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, que je préside.
3. Puisque 100% d’entre nous sont ou seront confrontés un jour à la brutalité de la mort, comment expliquez-vous que la légalisation de l’euthanasie engendre une telle polémique ?
Comme je l’explique longuement dans « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, es politiques le savent-ils ? », notre pays reste très influencé par des courants très conservateurs, proches des milieux intégristes catholiques. Ils exercent un véritable lobbying au sein du Parlement, au sein du Gouvernement, et les associations laïques ou humanistes ne font pas assez le poids face à la puissance financière de ceux qui s’opposent aux changements de notre société. Voyez combien le débat sur le mariage pour tous a été violent, avec des arguments moyenâgeux ou pire, moralisateurs…
Ne dit-on pas que la France est la fille ainée de l’Eglise ? Elle le prouve encore sur le sujet de la fin de vie. Il est temps que notre République atteigne sa maturité, respecte sa loi de laïcité (1905, tout de même 110 ans cette année). Chacun a le droit dans notre pays d’avoir des convictions religieuses ou de ne pas en avoir. Mais personne n’a le droit d’imposer aux autres sa vision, ses craintes, ses soumissions. Et sans compter, l’influence du lobby des mandarins parlementaires…
4. De nombreux proches de victimes, souvent des personnes âgées, ainsi que des médecins, sont régulièrement traduits devant la justice pour avoir aidé des personnes gravement malades à mourir. Qu’est-ce qui ne va pas dans les lois ?
Ce qui ne va pas dans la 1ère loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie, c’est qu’elle est une loi faite pour les médecins, pour les protéger eux. Et absolument pas une loi faite pour les patients, pour préserver leurs droits. Et cela, ce n’est pas moi qui le dit, mais le président du Comité consultatif national d’éthique, le professeur Jean-Claude Ameisen, peu suspect de soutenir notre demande d’aide active à mourir. Tant que la parole du patient, qu’il l’exprime directement, par l’intermédiaire de ses directives anticipées ou de sa personne de confiance, ne primera pas sur toute autre chose, et en particulier sur l’avis voire la conviction du médecin, on mourra mal dans notre pays car le patient ne sera pas respecté dans ses droits fondamentaux de citoyen. La loi que demande l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et ses 63 000 adhérents actifs est une loi qui légalise l’euthanasie et le suicide assisté et qui organise l’accès universel aux soins palliatifs, quasiment inexistants dans notre pays. Cette loi ouvrira un droit nouveau qui, comme tous les droits dans notre société française, n’enlèvera rien à quiconque et ne créera nullement d’obligation pour qui que ce soit, comme ce fut le cas pour l’IVG ou le mariage pour tous
5. Plus de 60 000 personnes adhèrent à votre l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et 96% de l’opinion se dit favorable à une loi. Quels sont aujourd’hui les pouvoirs et les objectifs de l’ADMD ?
Très clairement, l’ADMD a pour objectif de faire voter par le Parlement cette loi que nous défendons, qui est une loi de liberté, et qui permettra à chaque Français arrivé à la fin de sa vie de décider lui-même de ce qui lui paraît être le mieux pour lui. Cette loi de liberté, plus de 90% des Françaises et des Français la réclament. Tout comme plus de 60% des médecins demandent la légalisation de l’euthanasie. Alors nos pouvoirs sont malheureusement assez limités. Nous ne pouvons que faire du lobbying, des campagnes de communication, de la propagande. Nous avons tout de même une arme qui est le bulletin de vote. Si chaque Français favorable à l’aide active à mourir choisissait ses élus aussi en fonction de sa position sur le sujet, nous ferions et déferions des élections. Dans Ma mort m’appartient, j’insiste là-dessus et nous allons travailler pour qu’en 2017, les candidats à l’élection présidentielle et aux élections législatives nous entendent, nous écoutent et nous respectent.
A lire sur MissCorail.com (ici)
A l’invitation de Jean-Pierre Christin, délégué ADMD de l’Ain, j’animerai une réunion publique à l’ancienne maison des syndicats de Bourg-en-Bresse à 17h30.
Cette réunion sera suivie d’une séance de dédicace de Ma mort m’appartient.
A l’occasion du procès contre un internaute qui m’a diffamé et qui se déroule au tribunal correctionnel de Paris, je suis l’invité de France Info ce jeudi à 8h45.