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Santé - Page 110

  • A la dernière étape de l’ADMD-Tour à … Lille !

    Beau symbole : c’est dans ma région d’origine du Nord-Pas-de-Calais que se termine l’ADMD-Tour entrepris par les jeunes de l’ADMD depuis le 30 juin sous l’impulsion de déterminante de Christophe Michel, leur président.
    Plus de 3000 km auront été parcouru par les jeunes de l’ADMD et je suis très fier de ce qu’ils ont accompli.
    En assistant ce dimanche, à Lille, à la fin de cette épopée militante avec ce Bus de la liberté, nous aurons tous un peu de nostalgie car cette aventure méritait d’être tentée ! C’est un immense succès !
    Venez nombreuses et nombreux nous rejoindre pour cette ultime étape à Lille dès 14h : beaucoup de surprises vous y attendent !

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  • Oui à une génération sans sida en 2030 ! [Ma tribune au Plus]

    Très récemment, deux chiffres ont été révélés par l’ONUSIDA, deux chiffres en forme de (très) bonnes nouvelles : 35 et 42. 35, c’est en pourcentage la baisse constatée entre 2000 et 2014 des nouvelles infections à VIH qui sont passées de 3,1 millions à 2 millions. 42, c’est en pourcentage la baisse constatée des décès liés au sida entre 2004 à 2014. Deux chiffres en forme d’espoir, non pas un espoir utopique mais un espoir bien réel de voir une génération sans sida en 2030. Ce qui était inimaginable en 2000 est aujourd’hui concrètement possible ! Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a également publié cette semaine ses données et elles sont toutes aussi encourageantes: le Fonds mondial prend en charge 54% des malades du sida qui, dans le monde, bénéficient d’une trithérapie. Concrètement, ce sont 8,1 millions de malades du sida qui sont soignés grâce aux programmes financés par le Fonds mondial. Sur ces 8,1 millions, 1,1 million le sont grâce à la France qui est le deuxième pays contributeur.
    Doit-on être heureux de ces résultats ? Assurément oui. Doit-on se satisfaire de ces résultats? Assurément non car nous connaissons notre but mais la route est encore longue ! Alors que ce sont 21,7 milliards de dollars qui sont disponibles cette année dans la réponse au VIH/sida, les besoins réels sont à la hauteur de 32 milliards. Est-un coût important ? Non si l’on examine ce que nous a coûté le plan de sauvetage des banques ou ce que nous coûte les budgets militaires. Est-ce un coût ? Non car, comme le dit l’ONUSIDA, il s’agit d’un investissement et non d’un coût : « En atteignant l'objectif de 2020, le besoin en ressources devrait commencer à baisser de façon permanente, chutant ainsi à 29,3 milliards de dollars en 2030 et nettement moins à l'avenir. Cela produirait des avantages de plus de 3,2 billions qui vont bien au-delà de 2030. Le retour sur investissement est de 1 dollar d'investissement pour 17 dollars d'avantages économiques. »
    Au-delà du volet financier, c’est bien vers le respect des droits humains que nos efforts doivent se concentrer. On ne compte plus le nombre de chercheurs, politiques, activistes, médecins qui ont affirmé, détaillé, décortiqué, prouvé le lien manifeste entre respect et promotion des droits de l’homme et efficacité d’une politique de lutte contre le sida. Concrètement dans ce domaine, les efforts sont immenses: comment agir alors que 61 pays dans le monde ont une législation qui autorise la pénalisation de la transmission du VIH et de la non-divulgation de sa séropositivité ? Comment agir alors que 76 pays pénalisent les pratiques sexuelles entre personnes de même sexe ? 7 pays prévoient même la peine de mort ! Comment agir alors que les personnes transgenres ne sont pratiquement jamais prises en compte dans les politiques publiques de promotion de la santé et de lutte contre le VIH ? Je pourrai continuer longtemps cette liste mais je préfère m’arrêter sur un fait récent qui m’apparaît en tout point tout désastreux, notamment car il provient directement des acteurs de cette lutte : très récemment, la SAA (Society for AIDS in Africa) a décidé d’organiser la conférence africaine de lutte contre le sida, non plus en Tunisie comme cela était prévu de longue date mais au Zimbabwe… Je ne veux pas m’ériger en donneur de leçon ni en chantre d’une démocratie vertueuse mais quand même ! Je voudrais quand même rappeler que le Zimbabwe a sa tête un dictateur, Mugabe, qui au-delà de se comparer à Hitler et d’affamer son peuple, a une haine viscérale à l’encontre des LGBT. Laissons-lui la parole quelques secondes : « L’Eglise dit que l’homosexualité est une abomination. C’est aussi le cas dans notre propre culture. Les hommes qui participent à ce genre de pratique mériteraient d’être castrés », « Cela dégrade la dignité humaine. C'est contre nature, et il n'est pas du tout question de permettre à ces personnes de se comporter pire que des chiens et des porcs. Si les chiens et les porcs ne le font pas, pourquoi les êtres humains le doivent-ils ? », « Si vous voyez des gens parader comme des lesbiennes et des gays, arrêtez-les et livrez-les à la police ! ». Ça se passe de commentaires, je pense … Et donc c’est dans ce pays que la SAA a décidé d’organiser ICASA avec plus de 10.000 acteurs de la lutte contre le sida !
    Globalement, depuis plusieurs années, la tenue de conférences internationales sur le sida dans un pays est l’occasion de faire bouger les lignes, de faire évoluer sa législation. Ainsi si la conférence internationale sur le sida a pu se tenir à Washington en 2012, c’était à la seule condition que la législation discriminatoire refusant l’accès sur le territoire des Etats-Unis aux personnes séropositives serait abolie. Cela été le cas et la conférence a pu se tenir aux Etats-Unis. Incontestablement, conditionner la tenue d’une conférence sur le sida à l’évolution de la législation d’un pays est une excellente politique. Est-ce le cas au Zimbabwe ? Je ne le sais pas: au mieux, nous pouvons lire le communiqué de presse de la SAA qui rappelle qu’une « réponse durable dans l’atteinte des 90, 90, 90 de l’ONUSIDA ne sera pas possible si les droits humains ne deviennent une priorité dans une nouvelle perspective du leadership dans le cadre d’un renforcement basé sur des preuves scientifiques.” La priorité donnée aux droits humains … Belle déclaration d’intention …
    Voilà je crois une leçon à tirer de tout cela: dans la lutte contre le sida, nous avons besoin de tout le monde: politique, médécins, associations, etc mais personne ne doit se sentir au-dessus de l’autre. Le seul but de cette lutte c’est d’éradiquer la maladie. Cela devrait l’être en tout cas…

  • Réunion de travail avec RAES – l’Afrique Autrement

    Ce vendredi matin, je rencontrerai « RAES –l’Afrique Autrement » à Dakar.
    Cette organisation met en valeur le travail des communautés afin de trouver des solutions pour améliorer leur vie quotidienne celle de leurs enfants.

     

  • Visite-réunion au CTA de Dakar

    Une grande partie de la journée de ma mission à Dakar sera réservée à la visite du Centre de traitement ambulatoire de Dakar et à une réunion bilan-prospective sur ce que la région Ile-de-France y a fait.
    En effet, j’ai fait adopter à la région un amendement qui fait que dans nos accords de coopération avec les régions touchées par le VIH/sida, nous devons soutenir des opérations dans ce champ. J’ai été désigné au sein de la commission internationale pour suivre ce dossier.
    Depuis 5 ans, j’ai donc particulièrement suivi le CTA de Dakar. Nous avons beaucoup collaboré avec eux et nous avons notamment financé un appareil de charge virale, essentiel pour le suivi des patients VIH, l’agrandissement de leur laboratoire d’analyses biologiques comme le soutien aux militants de la lutte contre le sida.
    Je ferai le point aujourd’hui sur cette collaboration et évoquerai avec nos partenaires l’évolution de notre collaboration Dakar/Ile-de-France sur cette question essentielle du VIH/sida.

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  • Rencontre avec des activistes de la lutte contre le sida à Dakar

    Pour commencer ma mission à Dakar pour la région Ile-de-France, je rencontrerai des activistes de la lutte contre le sida. Depuis quelques années, la région et le Crips, que je préside, ont mené des actions de soutien aux acteurs de la lutte contre le sida dans le monde. En 2000, j'ai en effet fait voter un amendement nous obligeant à des mesures contre le sida dans nos accords de coopération décentralisée.

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  • Mission régionale à Dakar de 2 jours

    Ce soir, je m’envole, pour deux jours au programme très intense, à Dakar, au nom de la région Ile-de-France pour finaliser les actions qui ont été mises en œuvre entre l’ex région de Dakar et l’Ile-de-France sur la question de la santé et particulièrement du VIH avec le CTA de Dakar.
    Pour la commission internationale de la région, je suis en effet en charge des actions de coopération menées sur la question du VIH/sida.

     

  • Mon billet dans Friendly de l'été 2015 : «The Normal Heart», un film bouleversant à voir pour savoir et comprendre !

    En 2014, la chaîne américaine HBO a eu, une nouvelle fois, l’audace de diffuser un film en prime time que les chaines françaises semblent, à ce jour, boycotter…
    En effet, « The Normal Heart », téléfilm de Ryan Murphy sur un scénario du co-créateur d’Act Up New York, Larry Kramer, raconte la mobilisation de gays américains contre le sida au début des années 80.
    Dans une indifférence générale, et alors que le virus commence à décimer bien des membres de la communauté gay de New York, un écrivain et activiste, Ned Weeks joué par le remarquable Mark Ruffalo, se mobilise et crée la 1ère association de gays contre le sida (Gay Men’s Health Crisis).
    Pas simple en 1981 de mobiliser !
    Bien des gays ne saisissent pas encore la gravité de cette terrible pandémie qui va décimer tant de jeunes homosexuels. Les responsables politiques, eux, ne veulent surtout pas se mêler d’une maladie alors qualifiée de cancer gay !
    Dans ce film produit par Ryan Murphy, mais aussi Brad Pitt, on découvre le rôle déterminant qu’ont joué ces militants héroïques pour mobiliser leur communauté, soutenir ceux qui partaient dans de terribles souffrances et interpeller des élus indifférents dont le peu courageux maire gay de New York qui fuyait toute rencontre avec ce groupe d’activistes !
    Aux côtés de Mark Ruffalo, Matthew Bonner, Taylor Kitsch et Julia Roberts sont remarquables dans cette fiction qui se révèle pourtant fidèle au début de l’épidémie de sida.
    Ce film est bouleversant et utile.
    Bouleversant, car il montre l’indifférence des pouvoirs publics face à une maladie qui ravage peu à peu Big Apple et semble alors ne toucher que certains communautés : les 4 H (homosexuels, haïtiens, hémophiles, héroïnomanes). Pourquoi se bouger pour «ces» marginaux pensaient alors bien des politiciens de l’époque ?
    Bouleversant aussi, car il montre les conditions effroyables dans lesquelles mouraient les premières victimes du sida. Abandonnées par leurs proches et dans des souffrances effroyables.
    Dans mon dernier livre « Ma mort m’appartient – 100% de Français vont mourir, les politiques le savent-ils ?[1] », je reviens longuement sur le début de l’épidémie de sida et raconte les horribles souffrances qu’ont connues mes amis gays atteints du VIH à la fin des années 80. Les plus jeunes ne peuvent s’imaginer ce que nous avons vécu dans ces terrifiantes années 80/90 alors qu’il n’existait aucun médicament efficace contre ce virus affamé de vies.
    Utile, car il permet justement aux plus jeunes de prendre conscience des terribles ravages que fit l’arrivée du VIH à un moment qui sonnait pourtant comme une libération pour les gays car, grâce à François Mitterrand, l’homosexualité était enfin et totalement dépénalisée (1982) et retirée, en France, de la liste des maladies mentales (1981) !
    La solidarité dans la communauté homosexuelle finit par s’organiser. Elle permettra de tenir jusque la trop tardive prise de conscience des pouvoirs publics.
    La gestion des débuts de cette pandémie par les homosexuels eux-mêmes est un exemple.
    C’est pourquoi ce film « The Normal Heart » est à voir pour savoir et… comprendre !


     

    [1] Entretien avec la journaliste Claire Bauchard - Editions Michalon – 136 pages.

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  • Podcast du Débat sur MCE pour le lancement de l'ADMD-Tour

  • Rencontre avec le président de la fédération mondiale des ADMD

    Ce vendredi 17 juillet, je rencontrerai le président de la fédération mondiale des ADMD (World fédération for the right to die) pour une réunion de travail suivie d’un dîner.
    Alors que je suis directeur au board (conseil d’administration) de la fédération mondiale, il sera question du positionnement des associations européennes dans cette structure mais aussi de la journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité (2 novembre) dont je suis l’initiateur.

     

  • Conférence de presse à Annecy pour l’AG de l’ADMD

    Ce jeudi 16 juillet 2015, à 15h00, au Novotel d’Annecy,  j’animerai une conférence de presse pour présenter la 35ème assemblée générale de l’ADMD qui se déroulera les 11 et 12 septembre à Annecy.
    Notre AG reviendra sur le débat parlementaire sur la fin de vie avec le député Jean-Louis Touraine, auteur d’un amendement sur l’euthanasie mais entendra aussi les représentants de toutes les associations suisses où le suicide assisté est légal.

     

  • Le bus de la liberté sur France 3 Toulouse

  • Débat de l’ADMD-Tour sur MCE jeudi à 20h45

    Lors du lancement de l’ADMD-Tour, le 30 juin dernier, à Paris, place de la République, plusieurs débats ont été organisés par Ma Chaine Etudiante (MCE).
    J’ai participé au deuxième débat aux côtés de Christophe Michel et Nicole Labarre. Nous y parlons de l’ADMD mais aussi de mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
    Ce débat sera diffusé ce jeudi16 juillet à 20h45 sur MCE et repassera, vendredi 17 juillet, à six reprises.

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  • Invité de France Info mercredi à 7h15

    Ce mercredi 15 juillet, a 7h15, je serai l'invité de France Info sur l'affaire Vincent Lambert et la fin de vie.

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  • A l’ADMD-Tour à Toulouse

    Après avoir rejoint les jeunes de l’ADMD à Montpellier samedi, avec le trésorier adjoint de l’ADMD, nous serons de nouveau avec eux pour les encourager pour cette étape toulousaine et en cette veille de fête nationale.
    L’ADMD-Tour s’arrêtera ensuite deux jours pour reprendre le jeudi 16 juillet à Anglet, puis sera à Mimizan Plage le 17 juillet et à Bordeaux le 18 juillet, etc… La dernière étape se déroulera le 26 juillet à Lille…

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  • Ma conférence-dédicace de "Ma mort m'appartient" à Marseille dans La Provence

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  • Dédicace à la librairie Sauramps de Montpellier à 17h00

    Alors que l’ADMD-Tour sera à Montpellier demain, je dédicacerai  ce vendredi à 17h00 « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? » à la célèbre Librairie Sauramps (Triangle) de Montpellier.
    Je vous y attends nombreuses et nombreux !

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  • Retrouvez-moi à la librairie Sauramps de Montpellier vendredi à 17h00 !

    Alors que l’ADMD-Tour sera à Montpellier samedi prochain, je dédicacerai « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir les politiques le savent-ils ? » à la célèbre Librairie Sauramps (Triangle) de Montpellier vendredi 10 juillet à 17h00.
    J’espère vous y retrouver nombreuses et nombreux !

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  • Vidéo du lancement de l'ADMD Tour

  • Conseil d’administration de l’ADMD

    Ce samedi, se réunira le conseil d’administration de l’ADMD.
    Alors que l’ADMD-Tour a commencé il y a quelques jours, que le texte sur la fin de vie va revenir à l’Assemblée nationale, il faut plus que jamais faire entendre notre voix dans le débat actuel !

     

  • Conférence débat sur « Ma mort m’appartient » et la fin de vie à la librairie Prado-Paradis de Marseille à 16h

    Ce vendredi 3 juillet, à 16h00, je serai l’invité de la librairie Prado-Paradis de Marseille pour évoquer mon nouveau livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
    Ce débat sera suivi d’une dédicace.
    Je vous espère nombreuses et nombreux !