Midi libre: réunion St Affrique
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Les fins de semaine se suivent et se ressemblent. Nouveau déplacement aujourd’hui en province : à Poitiers. Après le JT de France 3 Limousin-Poitou-Charentes à 12h00, je déjeunerai avec les responsables de l’ADMD. A 14h30, conférence de presse au Grand Hôtel, puis réunion de travail d’Elus Locaux Contre le SIDA au Conseil général de la Vienne.
Enfin à 18h30, grande réunion publique de l’ADMD à l’Espace Mendès-France sur le thème « Choisir sa fin de vie : Faut-il une loi ? » Je serais heureux d’animer cette réunion avec la déléguée de l’ADMD Anita Sallon. A noter que l’ADMD a 1266 adhérents en Poitou-Charentes dont 272 dans la Vienne.
N’hésitez pas à me rejoindre pour cette réunion…
Vous pouvez retrouver deux extraits de mon interview sur Vallée FM de mercredi soir en cliquant ici. L’un des extraits concerne le fichier Edvige, l’autre l’interdiction de circuler des personnes séropositives.
Merci à Nicolas Herbaux pour cet entretien.
Je serai l’invité du JT de France 3 Limousin-Poitou-Charentes vendredi 3 octobre à 12h00 précises. Je répondrai aux questions du journaliste Franck Leroy à l’occasion de mon déplacement à Poitiers.
Cet entretien peut se voir dans la région concernée, mais aussi chez certains opérateurs comme Free sur tout le territoire national ou enfin sur Internet en cliquant ici.
J’interviendrai sur le sida et le fichier Edvige dans l’émission Turbulences de la radio associative de Marne la Vallée « Vallée FM » en 96.6 ce mercredi à 18h30.
Vous pouvez aussi entendre cette émission sur le site Internet de la radio en cliquant ici.
J’interviendrai par téléphone dans l’émission de Brigitte Lahaie sur RMC ce mercredi à 14h30 pur cinq minutes. J’aurai sûrement l’occasion de revenir sur le procès que m’a intenté M. Vanneste, le seul élu condamné pour propos homophobes.
Pour votre info, hier, le procureur, comme mon avocate Carole Mécary, s’est demandé si la procédure choisie par M. Vanneste était recevable et s’est même interrogé pour savoir si les propos du jeune mineur sur mon blog étaient réellement diffamatoires, comme le prétend M. Vanneste. Réponse le 4 novembre !
L’enquête du Secours Populaire faite par Ipsos montre que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour les Français. En effet, 39% des Français ont déjà renoncé à au moins un soin en raison de son coût. Plus d’un Français sur 3 !!!
Par ordre décroissant, les dépenses sacrifiées : les prothèses dentaires (31%), les lunettes (29%), une consultation chez un spécialiste (24%).
Et dire que certains voulaient en plus revenir sur le 100% accordé aux personnes atteintes d’affection de longues durées…
Jonathan Denis, président d'Aujourd'hui Autrement et Olivier Rouchon, vice-président délégué d'Aujourd'hui Autrement organisent un café citoyen original sur le thème :
Les nouveaux visages politiques gouvernent-ils Paris ? avec les Conseillers de Paris Roxanne Decorte (UMP) et Bruno Julliard (PS) le jeudi 2 octobre à 19h30 au Bistrot Gourmand, Paris 3ème, Métro République ou Temple.
Un débat à ne pas manquer !
C’est ce mardi 30 septembre que la 17ème chambre du TGI de Paris va se prononcer sur la plainte qu’a déposée contre moi le député condamné pour homophobie Christian Vanneste. En effet, un jeune mineur avait écrit un message sur le député du Nord à la suite d’un post que j’avais rédigé et M. Vanneste l’a estimé diffamatoire. Je suis donc poursuivi pour un message que je n’ai pas écrit, mais en tant que responsable du blog sur lequel il a été écrit…
Cette action de justice par le seul député condamné pour homophobie, n’étonne pas quand on se rappelle que j’ai témoigné à son encontre devant les deux instances - TGI de Lille et Cour d’Appel de Douai - qui l’ont condamné pour ses paroles délictueuses et offensantes pour les homosexuels.
Je suivrai les conseils de mon avocate et ne me rendrai pas au TGI de Paris afin de ne pas donner d’importance aux actes de M. Vanneste. Comme il est clair qu’il n’existe médiatiquement que grâce à ses provocations contre les homosexuels, il est temps de le laisser retourner à l’anonymat dans lequel il était avant ses provocations.
Remarquez pour vous en convaincre qu’en un mois, M. Vanneste aura traîné deux élus gays devant les tribunaux : Bertrand Delanoë et moi-même. Une obsession anti gay qui ne peut plus étonner de la part d’un homme qui n’a jamais regretté les propos pour lequel il a été condamné…
J’ai donné une longue interview sur l’euthanasie à Vivien Brochud pour l’hebdo de la Polynésie Française « Hitunews ».
Vivien a bien voulu m’envoyer le scan de cet entretien et je vous le reproduis. L’interview sera en ligne sur le site du magazine à partie de jeudi prochain et vous pourrez la lire en cliquant ici.
Le beau temps, qui régnait à Marseille samedi après-midi, n’a pas découragé les militants de l’ADMD.
Pendant plus de 3 heures, samedi après-midi, près de 300 personnes ont assisté à la réunion publique organisée par les délégués de l’ADMD des Bouches-du-Rhône, Dominique et Christiane, au Château des Fleurs.
Tous les délégués de la région Paca assistaient à cette réunion comme ils avaient participé à la réunion régionale de travail que j’organisais le matin avec notre secrétaire générale Josette Sottile-Nocca. Pour la réunion publique à laquelle sont intervenues plusieurs personnalités, la députée Henriette Martinez, bien qu’handicapée par un récent accident, avait tenue à participer et à rappeler son attachement à notre combat.
Cette réunion a démontré, une nouvelle fois, à quel point nos militants sont mobilisés et plus que jamais décidés à obtenir leur dernière liberté…
Pas le temps de poser mon sac à Paris que je repars déjà dans une direction opposée. Après le Nord de la France hier, je serais aujourd’hui à Marseille pour l’ADMD. Et pour une journée bien chargée.
Réunion ce samedi avec les délégués de l’ADMD de la région PACA et de la Corse, point presse en fin de matinée, déjeuner avec les délégués puis à 14h30, grande réunion publique au Château des Fleurs, 16, bd Michelet dans le 8ème arrondissement de la cité phocéenne. Pour mémoire, l’ADMD a 4925 adhérents dans la région PACA et 137 en Corse.
Vous êtes bien sûr les bienvenus à la réunion publique !
28ème Séminaire du Touquet
Centre de Formation Professionnelle des Avocats
Vendredi 26 septembre 2008
Intervention de Jean-Luc Romero
Président de l’ADMD
Bioéthique
Faut-il une loi pour vivre ou pour mourir ?
Introduction
Permettez-moi d’abord de vous remercier de m’avoir invité à ces journées du CFPA, et bien sûr tout particulièrement votre présidente Pascale Badina. Bien qu’ayant fait quelques études de droit dans mes jeunes années, je suis particulièrement impressionné d’intervenir à côté de tant de juristes de renom. En plus, vous m’invitez dans mon département natal, un vrai retour aux sources pour moi !
En introduction, je me permets de vous dire quelques mots sur l’ADMD, association que je préside depuis un peu plus d’une année.
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité a été créée par l’universitaire Michel Landa en avril 1980 à la suite des réactions positives suscitée par sa tribune libre parue dans Le Monde et défendant le droit de mourir dans la dignité.
Aujourd’hui, en septembre 2008, elle réunit près de 45600 adhérents (96500 adhésions depuis sa création) organisés en 105 délégations départementales.
L’ADMD est membre de la fédération mondiale (WFRtDS) qui rassemble 44 associations issues de 24 pays, soit 1 million d’adhérents à travers le monde. Nous allons d’ailleurs organiser le 17ème Congrès mondial des ADMD du 30 octobre au 2 novembre prochains avec le lancement de la 1ère Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris.
J’ajouterai que, contrairement à ce qu’on entend parfois chez certains adversaires de l’ADMD, nous ne sommes pas une association composée exclusivement de personnes bien portantes tenant un discours idéologique totalement décalé des réalités de la fin de vie et, surtout, de leur propre fin de vie.
Pour en venir au sujet que vous m’avez proposé, je pense effectivement que l’intervention du législateur est indispensable en matière de fin de vie.
Dans une première partie qui sera succincte, je vais vous donner quelques chiffres qui renforcent, à mon avis, l’idée qu’une loi est indispensable.
Dans un deuxième temps, j’essaierai de définir les contours de la loi que nous souhaitons et à laquelle, en ma qualité de personne vivant avec un virus mortel, j’aspire.
Lire le discours en cliquant ici.
Retour dans mon département d’origine pour la deuxième fois en moins d’un mois puisque, ce vendredi, j’interviendrai au 28ème séminaire du Touquet organisé par le Centre de formation professionnelle des avocats nord ouest.
J’interviendrai dans la matinée sur l’euthanasie à cette conférence intitulée : « Bioéthique : faut-il une loi pour vivre … ou mourir ». Cette journée avait réuni, l’année dernière, plus de 600 avocats.
Depuis plusieurs années, je n’ai jamais caché mes divergences sur bien des sujets avec l’actuelle UMP. Franchises médicales, absence d’évolution sur l’euthanasie, lutte conte les discriminations et l’égalité insuffisante, absence de paroles fortes sur le sida, fichier Edvige encore récemment, etc…. J’en tire aujourd’hui les conclusions en quittant le groupe majorité présidentielle pour rejoindre le groupe « RAGEP » qui se crée aujourd’hui à l’occasion de la session du Conseil régional d’Ile-de-France. Un changement difficile pour moi qui depuis mes 17 ans, ai toujours été un militant gaulliste progressiste au RPR puis à l’UMP jusque 2005. Mais, il faut un jour être en accord entre son discours et ses actes.
Ce groupe, composé pour la moitié des anciens membres du groupe des Radicaux de Gauche, m’intègre en tant qu’élu de progrès qui est désormais l’intitulé de ce nouveau groupe.
Le gouvernement a intégré des élus de gauche. Moi je fais le chemin inverse tout en continuant à être membre d’Aujourd’hui, Autrement, parti du centre que j’ai créé et qui est désormais présidé par mon ami Jonathan Denis. Pour moi, et comme le démontrent les événements récents - élus de gauche au gouvernement, membres du MODEM dans des municipalités de droite et de gauche -, les clivages politiques anciens n’ont maintenant plus de sens. Le groupe UMP à la région, depuis déjà un an, ne s’intéresse qu’aux futures élections plutôt que de jouer un rôle d’opposant constructif. Alors que les élections régionales n’auront lieu que dans 18 mois, seule cette perspective semble intéresser l’opposition au Conseil régional - la position vis à vis du SDRIF qui doit être adoptée aujourd’hui le prouve encore. Alors que le Conseil économique et social régional - qu’on ne peut soupçonner d’être un suppôt de la gauche ! - vient de rendre un avis favorable au SDRIF, l’UMP se bat pourtant contre un texte équilibré important pour notre région… dans le seul objectif de faire un coup politique.
Je ne partage pas cette stratégie politicienne comme je ne peux plus accepter qu’on ne soutienne pas les emplois tremplins qui sont, non seulement utiles pour bien des personnes en difficulté, mais indispensables pour les associations franciliennes qui sont confrontées aux baisses des subventions d’Etat.
Je reste donc un homme libre mais qui refuse aujourd’hui de jouer la politique du pire au détriment des Franciliens, qui veut faire de la politique autrement.
Le site « Civis Memoria » publie chaque jour le récit d’un événement qui a marqué une personnalité et à partir de cet événement en profite pour retracer les moments fort de la carrière de cette personnalité.
J’ai été interviewé la semaine dernière pour ce site et j’ai choisi d’évoquer un moment important de ma vie : celui où j’ai révélé publiquement ma séropositivité.
Le texte de cet entretien - retranscrit par le journaliste à la première personne - est désormais public et vous pouvez le lire en cliquant ici.
Le bureau national d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) se réunira ce lundi soir dans le 12ème arrondissement de Paris. A l’ordre du jour le bilan du 17ème congrès sur le sida de Mexico et la mobilisation d’ELCS sur la libre circulation des personnes séropositives, la préparation de la sortie des actes avec Roselyne Bachelot le 16 octobre prochain et des 13èmes Etats-Généraux qui se dérouleront le samedi 29 novembre 2008, à l’Hôtel de ville de Paris et à 48 heures de la Journée mondiale contre le sida.
Nous évoquerons aussi la 3ème opération « Histoire de… » faite en partenariat avec le Banana Café et une discussion s’instaurera sur une demande de campagne sur le traitement post exposition que pourrait porter ELCS auprès des pouvoirs publics pour le 1er décembre.