Communiqué de presse
Pour Jean-Luc Romero, l’UMP doit enfin se prononcer sur les propos de M. Vanneste et doit dire si elle estime que les propos homophobes font partie de la liberté d’expression
Alors que, contre toute attente et malgré l’avis de l’avocat général de la Cour de Cassation qui demandait que les décisions du tribunal de Lille et de la cour d’appel de Douai soient confirmées, Christian Vanneste a été blanchi par la Cour de Cassation estimant que le propos qu’il avait tenus ne dépassaient pas les limites de la liberté d’expression.
Pour mémoire, dans un entretien à La Voix du Nord, le 26 janvier 2005, M. Vanneste avait affirmé : "Le comportement homosexuel est inférieur au comportement hétérosexuel. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité." Il ajoutait que le comportement des homosexuels "était sectaire".
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le sida, conseiller régional (Aujourd’hui, Autrement), ancien secrétaire national de l’UMP s’étonne de la décision de la Cour de Cassation qui ne semble pas avoir pris en compte la loi pénalisant les propos homophobes voulue par l’ancien président Chirac et le premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Avec une telle interprétation, la Cour fait une hiérarchie entre les propos antisémites et racistes qui sont sanctionnés et les propos homophobes qui font désormais partie de « la liberté d’expression. »
Une telle décision doit permettre à chacun de se positionner désormais clairement. C’est pourquoi Jean-Luc Romero demande à l’UMP de dire si elle estime que les propos tenus et réitérés par M. Vanneste sont acceptables et si les propos homophobes font partie de la liberté d’expression.
Voir ma réaction sur Têtu (ici), mon interview à chaud à 20 minutes (ici), Illico (ici).