Débat sur Itélé à 22h40 sur la fin de vie
Je débattrai sur Itélé sur la fin de vie ce lundi soir à 22h40.
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Je débattrai sur Itélé sur la fin de vie ce lundi soir à 22h40.
Après LCI ce midi, je suis l'invité de Itélé dans le journal de 14h00 pour une réaction sur le rapport du jury citoyen sur la fin de vie.
Suivre mes passages médias sur mon site : www.jeanluc-romero.com rubrique Revue de Presse
Ce lundi, le jury citoyen mis en œuvre par le Conseil consultatif national d’éthique doit remettre ses conclusions.
J’espère qu’enfin les 9 Français sur 10 qui réclament la légalisation de l’euthanasie seront enfin entendus.
Le secret, dans lequel les auditions ont eu lieu, nous empêche d’émettre un quelconque pronostic. Si j’ai été auditionné comme M.et Mme Pierrat, je ne se sais pas si d’autres défenseurs favorables à une nouvelle loi ont été auditionnés.
La crédibilité du rapport de ce jury se jugera aussi à l’équité des « experts » qu’ils auront entendus. J’espère donc que la méthode Leonetti - écouter 90% d’opposants et 10% de personnes favorables - n’aura pas été celle du jury citoyen. Je veux avoir confiance en eux : il ne reste plus que quelques heures et nous serons fixés !
En moins de 10 jours, plus de 49 000 citoyens se sont mobilisés sur le site change.org pour que les soins de conservation soient enfin autorisés aux personnes décédées porteuses du VIH/sida.
Cette interdiction méconnue du grand public est infondée scientifiquement comme l’ont reconnu le Conseil national du sida et le Haut conseil de la santé publique. Les trois ministres de la santé qui se sont succédés depuis que j’ai posé ce problème et fais des recours ont tous reconnu que cette interdiction était discriminatoire. Pourtant, rien n’avance !
Outre la mobilisation des associations de lutte contre le sida, il est donc important que le mouvement s’amplifie sur Internet. Déjà, à côté des citoyens, des personnalités se mobilisent comme la chanteuse Juliette, Brigitte Lahaie, Laurence Rossignol, Rémi Féraud ou encore Anne Hidalgo.
Je compte donc sur vous pour signer cette pétition (ici) et surtout la diffuser sur vos blogs et les réseaux sociaux. Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus : je compte vraiment sur vous !
Après le combat contre le sida au Crips Ile-de-France ce matin, la fin de vie sur LCI ce midi, je reviendrai au droit de mourir dans la dignité pour la dernière réunion de 2013 de mon tour de France pour l’Ultime Liberté.
A l’invitation du député de l’Ardèche, Pascal Terrasse, je participerai à un débat sur la fin de vie à la salle du Champ-de-Mars de Privas à 18h00.
Le débat s’achèvera par une dédicace de « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » organisée par la librairie Lafontaine.
A l'occasion du dépôt, lundi prochain, du rapport du comité citoyen sur la fin de vie, je serai l'invité du JT de LCI à 12h45.
Un nouveau livre de Jean-Luc Romero qui nous sera d’un appui essentiel pour le combat (l’ultime ?) que nous allons avoir à mener dans les prochains mois pour une loi sur l’euthanasie, le combat de Jean-Luc Romero et j’ajouterais le combat des 51 000 adhérents de l’ADMD et de ceux qui, pour certains, nous ont quittés et qui ont jeté les bases de notre association.
Avec son intelligence, sa pugnacité à toute épreuve, Jean-Luc Romero s’adresse au président de la République pour lui rappeler son engagement lors de la dernière campagne présidentielle.
Il évoque avec beaucoup de pudeur et d’émotion les cas médiatisés qui ont contribués à sensibiliser l’opinion publique favorable à plus de 86% à une loi qui encadrerait l’euthanasie, le suicide assisté, sans négliger la généralisation des soins palliatifs.
Il défend une loi de liberté qui permettrait à chaque citoyen de décider des conditions de sa fin de vie en fonction de ses options religieuses, philosophiques…
Ce livre est un manifeste vibrant pour la loi que nous souhaitons et qui mettrait un terme à l’hypocrisie, à la clandestinité, aux manœuvres possibles grâce à l’argent, les relations.
Un livre qui s’appuie sur les valeurs de notre République laïque.
Michèle Skowron, déléguée pour l’Yonne pour le Journal de l'ADMD
De nouveaux états généraux – préalables légaux à toute révision des lois de bioéthiques – débutent. Cette fois-ci, de nombreuses personnalités seront auditionnées par un jury citoyen, choisies selon la méthode des quotas par l’institut de sondage Ifop qui a remporté l’appel d’offre. Rappelons qu’auparavant, le professeur Sicard avait refusé d’auditionner les représentants de l’ADMD, arguant qu’il connaissait nos positions, et avait organisé des rencontres citoyennes – en fait un dialogue complice entre militants anti-euthanasie : soignants d’un côté, militants prolife de l’autre – qui avait débouché sur le plus bel exemple d’immobilisme qui soit : « La loi Leonetti est remarquable ».
L’expérience nous montre que nous devons être prudents. Les précédentes consultations ne nous ont pas permis d’être suivis dans nos revendications. Néanmoins, les conditions ne nous ont jamais été aussi favorables : le pouvoir exécutif comme le pouvoir législatif sont plutôt en accord avec notre revendication. Le Comité consultatif national d’éthique, renouvelé, ne fait plus la place à des membres du clergé dont l’opinion, certes respectable, n’a pas à primer dans notre société laïque. Gageons néanmoins que les insultes essuyées lors des grands débats de société que notre pays a connus, depuis le droit de vote accordé aux femmes en 1944 jusqu’au mariage pour tous en 2013, nous serons adressées avec la même virulence et la même détestation de cette liberté – pourtant naturelle – que nous demandons pour être maîtres de notre propre destinée.
Plus que jamais, nous devons être forts, soudés, mobilisés, pour empêcher les Voleurs de Liberté de nous priver de notre Ultime Liberté et pour dire au président de la République : « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! ».
Cette fin d’année est l’occasion, traditionnellement, de vous adresser des vœux chaleureux de bonheur et de santé. J’ai une pensée particulière pour ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui sont dans le dénuement.
Amicalement.
Jean-Luc Romero,
président de l’ADMD, délégué pour le 12ème arrondissement de Paris
@JeanLucRomero
A l’occasion de mon déplacement vendredi à Privas pour une réunion sur la fin de vie, organisée par le député Terrasse, je suis l’invité de la rédaction de RCF Vivaret ce mercredi à 7h20 avec une rediffusion à 12h05. (ici)
Intervention de Jean-Luc Romero
Président du Crips Ile-de-France
9 décembre 2013 –Paris
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Plus de 30 ans que le virus du sida a été découvert. Plus de 30 ans que les acteurs de la lutte contre le VIH/sida se battent pour la vie, l’égalité et la dignité. Avec courage, engagement et ferveur militante.
30 ans après, quel constat peut-on dresser ? Simplement que les grandes avancées scientifiques n’ont pas été suivies d’avancées sociétales à la hauteur de celles-ci. Que, grâce aux traitements, l’on peut vivre avec le VIH même si le sida reste une maladie obstinément mortelle. Il m’est impossible ici de ne pas évoquer Bernard Sellier, un grand militant de ce combat, emporté comme tant d’autres de nos proches par le virus. Grégory Bec aura sans doute à cœur de vous dire que oui, on meurt encore du sida en France, et souvent dans une indifférence glacée, les moyens des associations comme les Petits Bonheurs étant bien trop limités. Que voulez-vous, le militantisme ne permet pas aux journées de dépasser les 24 heures !
Alors oui, les multithérapies peuvent faire beaucoup mais elles ne peuvent être une solution à tout. Loin de là. On peut vivre avec le virus mais de quelle vie parlons-nous ? Nul ici ne peut le contester : le sida est une maladie sociale qui discrimine, isole et précarise. Voilà les conséquences du VIH/sida : la discrimination, l’isolement, la précarité !
Les chiffres des différentes enquêtes sont très clairs : je ne vais pas commenter les chiffres de l’enquête Vespa2, on va vous les détailler dans quelques instants, mais je veux juste vous livrer deux données très parlantes sur la précarité des personnes vivant avec le VIH/sida. 31,5 % ne parviennent pas à faire face à leurs besoins sans s’endetter et une personne séropositive sur cinq rencontre des difficultés à se nourrir au quotidien par manque d’argent. Une personne sur cinq !
Pourquoi est-il si essentiel de travailler sur la précarité, thème de cette 89e rencontre ? Tout simplement parce que la précarité augmente les effets de la maladie, l’environnement et les conditions de vie étant bien évidemment une composante essentielle quant à l’adhésion aux traitements. Si je schématise sans caricaturer : comment penser à ses traitements quand on doit d’abord penser à trouver ou garder son logement, ou penser à manger ? Ce sentiment d’urgence qui habite les personnes touchées par le VIH/sida, ce sentiment de vivre au jour le jour n’a, en aucun cas, un goût de romantisme mais bel et bien celui, bien plus amer, de l’anxiété et de la peur.
Cette précarité qui touche les personnes séropositives prend bien sûr plusieurs formes et elle a trait au revenu, à l’emploi, à l’accès aux soins au logement, à la vie sociale, à la vie affective. Autant de thématiques que les intervenants à cette rencontre vont développer, forts de leur expérience de terrain, au plus près des réalités humaines, des peurs des personnes, leurs difficultés, leurs espoirs.
Avant de leur laisser la parole, permettez-moi de dépasser quelque peu mon statut de président du Crips. Lutter contre la précarité des personnes touchées par le VIH/sida nécessite un engagement fort et clair du politique, sur le logement, l’accès aux soins, la facilitation des démarches administratives, la prise en charge des personnes - comme le dit le rapport Morlat - en situation de précarité légale ou administrative. Mais aussi sur le 100%, si régulièrement attaqué et grignoté de toute part.
Une vraie réflexion sur la place du malade dans notre société doit se faire jour. Je le dis sans ambages : la précarité des personnes touchées par le VIH/sida constitue une insulte à notre République, à cette République qui proclame fièrement au fronton des mairies cette tryptique : Liberté, Egalité, Fraternité. Faisons en sorte que les séropositifs puissent lire ces mots, sans se sentir en dehors et exclu de cette République.
Je vous remercie et vos souhaite des débats constructifs et engagés.
Ce soir, à 19h00, j’interviendrai au cocktail de clôture de l’opération « Flash Test » qui s’est tenue avec la coopération de l’ARS, des cinq Corevih parisiens, du Sidaction et du CRIPS Ile-de-France que je préside.
Cette opération a constitué la plus importante opération de dépistage rapide auprès des publics les plus exposés…
Aujourd'hui encore, les soins funéraires sont refusés aux personnes séropositives au VIH/Sida ou à une hépatite virale.
Ne pouvant rendre un dernier hommage à leurs proches décédés, des familles ne peuvent faire leur deuil comme les autres, ajoutant à la peine de perdre un être cher, le traumatisme de ne pouvoir préserver le corps de ceux-ci.
En 2013, ce n’est pas acceptable et pourtant rien n’avance sur cette question.
Avec ELCS, j’ai lancé cette semaine une pétition sur change.org et je compte sur vous pour la, signer et la faire connaître notamment sur les réseaux sociaux !
Déjà, sans aune médiatisation, plus de 40 000 internautes l’ont signé en quatre jours...
Signez l’appel : (ici)
Ce matin, Anne Hidalgo présente son programme pour les élections municipales de Paris.
Ce programme est le fruit d’un très long travail citoyen qui a commencé en septembre 2012… loin des programmes imposés d’en haut par les responsables des partis !
Je suis heureux de participer modestement à cette campagne d’Anne et de figurer sur la liste de mon amie Catherine Barrati-Elbaz afin de l’aider modestement et simplement dans notre 12ème arrondissement où je pourrai, si nous gagnons, être élu d’arrondissement, un élu de terrain...
A l’invitation de l’ex-syndicaliste, Marc Blondel, président de la Libre Pensée, je dialoguerai avec lui sur le droit de mourir dans la dignité dans l’émission « Divers aspects de la pensée contemporaine » sur France Culture ce dimanche de 8h40 à 9h00.
Cette émission pourra ensuite être écoutée en podcast sur le site de France Culture (ici).
A l’invitation de la députée du Gers, Gisèle Biémouret, je participerai au Forum citoyen sur la fin de vie de Condom dans la salle municipale Rive Gauche à partir de 19h30.
En fin de forum, je dédicacerai aussi mon dernier livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »
Ce soir, j’entame une série de réunions sur la fin de vie qui vont me conduire aujourd’hui dans le 20ème ardt de Paris, demain à Condom et samedi à Toulouse...
A l’invitation de la déléguée de l’ADMD du 20ème arrondissement, Marie-Jo Châtaignier, j’animerai une réunion ADMD ce jeudi 5 décembre à 17h00 à la mairie des associations – 1-3, rue Frédérik Lemaître dans le 20ème arrondissement de Paris.
J’espère vous retrouver nombreuses et nombreux.