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Paris Autrement - Page 135

  • 14 juillet : se rappeler et s’amuser : Joyeuse fête nationale !

    C’est toujours une journée importante pour un pays démocratique. Fêter le 14 juillet, c’est se rappeler notre histoire. C’est se rappeler nos révolutions qui nous ont permis d’être de vrais citoyens.
    L’occasion de se rappeler sans oublier de s’amuser : ce n’est pas incompatible ! Joyeuse fête nationale…

     

  • Plan de mon discours à la 2ème conférence internationale sida et sciences sociales

    Intervention de Jean-Luc Romero

    Conseiller régional Ile-de-France

    Président du Crips Ile-de-France et d’Elus Locaux Contre le Sida

     

    2e conférence internationale Sida et sciences sociales et humaines

    7 juillet 2013 – Paris la Villette

     

     

     

    Ladies and gentlemen,

    Dear friends

     

    I am very pleased to speak at this conference wich will certainly, bring up a lot of rich debates.

     

    I will introduce myself briefly. Elected regional Ile-de-France I am president of the Association Elected Leadership Against AIDS and of the regional center of information and prevention of AIDS in Ile-de-France. I am an activist. I am a person who has seen too many of his friends die. I am a  person who lives with HIV. And i came up my HIV infection. I am affected by a disease that affects as much on the physical and social, individual and collective aspects. And this is that il would like to talk about.

     

    The answer to the fight against AIDS, of course, through the medical and scientific aspects and I want to praise the extraordinary achievements that we have reached si far. I think I can say that only in few pandemics, progress has been so rapid. The advent of HAART as well as the advent of biomedical prevention are two revolutions in this fight for life.

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    The fact remains that on this question of the relationship between social science and AIDS issues have been, are and will be complex.

     

    I would like to say a few words about the disease, prevention but also about the people, especially people.

     

    1/ Lutte contre le sida : le rôle de transformateur social

     

    -      Mobilisation communautaire face à l’absence coupable de réponses des pouvoirs publics

    Rôle fondamental des LGBT aussi bien sur la mobilisation politique que sur le soutien aux personnes, soutien qui malheureusement

     

    -      Lutte contre le sida : l’avènement de la parole du patient tout aussi importante que celle de l’expert, du médecin, de la blouse blanche.

    Parole profane = parole d’expert. Il ne s’agit pas d’imposer mais de discuter, c’est un changement profond dans la relation médecin - patient

     

    -      L’avènement de la démocratie sanitaire

     

    The fight against the disease is as well individual and collective. We are talking about the  response to a virus and the interrogation about the structure of a society. The methods used in the fight against AIDS have permanently impacted and inspired many other struggles, both in terms of prevention, adcocacy   that medecine support and I can even say that it has changed our society.

     

    However, 30 years after the discovery of the virus, it remains that the disease is taboo and stigmatizing. Because yes, AIDS is a disease that causes isolation, discrimination and poverty. A disease that makes its bearer a sub-citizen!

     

     

    2/ Sida : une maladie sociale

     

    Sida : une maladie compliquée à dire

     

    -              30 ans après le début de l’épidémie : plus compliquée de dire sa maladie aujourd’hui qu’il y a 20 ou 25 ans.

    Exemple du livre « Paroles et vie au positif » : livre d’ELCS – très dur de trouver 13 personnes non-militantes acceptant de parler à visage découvert.

     

    -              Pourquoi ? Poids de la culpabilité.

     

    -              Une mise sous silence légitimée : ¾ des jeunes franciliens pensent qu’une personne séropositive a raison de cacher son statut sérologique pour éviter les discriminations.

    Solution à la discrimination : se cacher !

     

    -              Un silence qui a des répercussions sur la vie sexuelle : (enquête Vespa 2) 20 % des personnes séropositives n’ayant pas une charge virale indétectable ont eu au moins une pénétration non protégée au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête. Une des raisons : difficulté de révéler sa séropositivité à ses partenaires.

     

    -              Dire sa séropositivité est un acte militant. Pourquoi la société n’est-elle pas prête à entendre la parole de quelqu’un disant qu’il est malade ?

    Réaction normale envisagée : compassion

    Réaction concrète : stigmatisation

     

    Sida : une maladie qui isole

     

    Sida : la durée de vie s’allongeant se pose forcément la question de la gestion de la vie avec le virus.

     

    -      Vie sociale marquée par l’isolement : un fort taux de personnes séropositif (40 %) vit seul.

    -      Quid de la prise en compte du vieillissement ? Thème commence seulement à être pris en compte.

     

    Sida : une maladie qui précarise

     

    Au niveau du monde du travail : la société ne veut pas s’adapter aux personnes séropositives :

    Conséquences :

    -              Un niveau d’activité très inférieur à celui de la population générale. 58,5 % des personnes travaillent

    -              Une personne sur cinq rencontre des difficultés à se nourrir au quotidien par manque d’argent.

     

    Le malade : un sous-citoyen

     

    Sida : une maladie taboue

     

    -      Maladie qui touche aux tabous de notre société : sexe et mort

    -      Maladie qui touche aux représentations de notre société et qui renvoie toujours aujourd’hui dans l’imaginaire collectif à une forme de déviance (solution = l’éducation et l’information)

     

    Un malade fait plus peur que la maladie

     

    Pourquoi ? Manque d’information = moins on connait une maladie, plus on a peur de son porteur

     

     

    Sida : la réponse sera politique

     

     

    I drew the conclusion, a tough but realistic observation. A bitter fact, this observation tells us that the AIDS stigmatizes, that AIDS isolates, that AIDS results in poverty. An observation centered on France wich also applies to many other countries .

     

    I did not want to be exhaustive giving you just a few facts, some data that affects me deeply. Obviously, this finding is sufficient in itself to justify the urgency of our response. But the answers are of course not unique and you'll have a long discussion and rich debates on the subject. There is no one single truth.

     

    I want to tell you my opinion: I think the response to HIV / AIDS is political. Political attention and not politicized. How so?

    I think it is our aim to develop a society where HIV-positive people  can talk about their HIV Infection without risking stigma and discrimination. It behooves us to develop a society where health policy is pragmatic and non-ideological. It is our duty to set up a society where access to treatment and care is guaranteed, a necessity for the control of the aids epidemy, on the individual and alos collectiv aspects. It is our duty to set up a society where human rights are respected in their entirety and the sexual orientation is not the basis for a criminal offense. It is our duty to set up a society where prejudice will be replaced by truths, assuming a real and ambitious policy of education and information. We need a greater awareness. 

     

    Well, I think this is just how we achieve our goal, a goal that we know ambitious but not impossible: the end of AIDS.

     

    Thank you.

  • Pique-Nique d’Oser Paris avec Anne Hidalgo : le ciel devrait être avec nous !

    Oser Paris, l’association qui soutient Anne Hidalgo dans sa candidature pour les élections municipales, organise ce dimanche dès 12h00 un grand pique-nique au Parc des Buttes Chaumont.
    Venez nombreux avec votre pique-nique pour ce moment convivial et pour soutenir Anne.
    Le ciel devrait être avec nous !

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  • Un samedi off !

    Pas de post aujourd’hui : pour la première fois un samedi libre… Rien sur l’agenda : ni professionnelle, ni électif ni associatif… Du repos et du sport !
    Mais rassurez-vous ma petite vie de militant reprend dimanche. Un week-end complet, c’eut été trop beau …

     

  • Conférence de presse sur le droit de mourir dans la dignité

    Aujourd'hui, à peine descendu de mon avion en provenance de Dakar, à la maison de l'Amérique Latine, je ferai une conférence de presse suite à l'avis très décevant du Conseil national d'éthique sur la fin de vie.
    Ce sera pour moi l’occasion de rappeler que l’ADMD milite pour une loi qui repose sur ses deux jambes : accès universel aux soins palliatifs et l’égalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
    J'indiquerai la mobilisation que va mettre en oeuvre l'ADMD pour obtenir au plus vite notre Ultime Liberté.

     

  • Serveur d’un soir au Banana Café !

    Ma journée n’est pas près de se terminer !
    Comme tous les ans, pour remercier le Banana Café et son patron Michel dans leur investissement dans la lutte contre le sida, je suis serveur d’un soir dans ce grand établissement des nuits parisiennes… Un job que je connais bien car ma mère avait un petit bistrot dans le Pas-de-Calais….

     

  • Marche des Fiertés LGBT à Paris : 3 raisons pour défiler

    Comme tous les ans, je participerai à la marche des Fiertés LGBT de Paris, moment incontournable de mobilisation pour l’égalité des droits.
    Cette année, cette marche aura une saveur particulière avec l’adoption du mariage pour tous et nous avons bien sûr de grandes raisons de nous réjouir.
    Mais le combat est loin d’être terminé.
    Ces derniers mois, une homophobie violente a refait surface dans le débat public et sur les réseaux sociaux. D’autre part, l’égalité ne se partage pas et la promesse de l’ouverture de la PMA n’est toujours pas à l’ordre du jour.
    Au final, trois bonnes raisons de défiler massivement dans la capitale ce samedi !

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  • Mon itw dans Criticize-me

    Jean-Luc Romero, on vous a senti énormément concerné, ces dernières semaines par l'actualité. Projet de loi du mariage gay, manifestations houleuses et division sociale sur un thème de société... Avez-vous eu le sentiment que la France s'est littéralement coupée en deux ?

     

    Oui, assurément. Je ne voudrais pas laisser penser que j'ai une vision manichéenne des choses, mais clairement, on voit se dessiner deux France : d'un côté une France du progrès, une France ouverte sur l'Autre, solidaire et humaine ; de l'autre, une France d'enfermement, méfiante, une France discriminante, stigmatisante, remplie de préjugés. Il en aura fallu du courage politique au président de la République pour tenir la barre et concrétiser son engagement de campagne !

    Sans verser dans l'optimisme naïf, je pense que cette division extrêmement claire et cause de bien des violences, qu'elles soient verbales ou physiques, ne peut et ne va pas durer : je suis sincèrement et profondément convaincu que c'est la voie du progrès et de l'ouverture qui va triompher et que les opposants à cette réforme seront, à terme et en grande majorité, finalement convaincus par celle-ci. Il ne sera alors plus question d'un quelconque effondrement de civilisation mais bien plus d'amour, de joie et de sourires !

    logoCtiticize-me.png

     

     

    Aujourd'hui, l'homophobie « ordinaire » apparaît de plus en plus forte aux yeux des Français. Cependant, ce serait un raccourci facile de dire que tous les opposants au mariage gay soient des gens homophobes. L'art du débat, perdue depuis si longtemps en France, n'a-t-il pas contribué à ces raccourcis faciles ?

     

    Vous le savez, je suis pour le débat, j'aime le débat et cela pour une raison très simple : c'est dans la confrontation des idées que l'on arrive à avancer. Concrètement, sur cette question du mariage pour toutes et tous, en lieu et place de débats sur la base d'études et de données objectives, donc des choses intéressantes et servant à construire un argumentaire, j'ai plutôt entendu un déferlement d'homophobie, sans doute intériorisée très longtemps, et très largement extériorisée avec ce débat, que soit dans la rue tout autant que dans la sphère médiatique.

    Ce débat a été marqué par des outrances, des invectives, des insultes, ce constat, nous pouvons tous le dresser. La radicalisation de ces derniers mois a engendré des violences intolérables et je crois que chacun devra assumer ses responsabilités, notamment certains élus qui, pour des intérêts politiciens, se sont, de manière très ostentatoire, rapprochés de l'extrême-droite, faisant fi du barrage républicain qui a prévalu depuis tant d'années.

    Alors, que voulez-vous débattre avec des personnes qui pensent que mettre fin à une discrimination étatique allait mettre à bas les fondements de notre civilisation ? Vous en conviendrez, c'est compliqué ! Je suis parfaitement favorable au débat. Mais pour débattre, il faut avoir un contradicteur qui en ait l’envie …

     

    Nous avons assisté au premier mariage gay en France. Pour l’occasion, nombreuses ont été les caméras de télévisions et journalistes présents. Ne trouvez-vous pas que toute cette pléthore médiatique soit finalement hors de propos, pour un événement qui relève de l'intime ?

     

    Non je ne le crois pas. D’abord, je rappelle que le mariage est une cérémonie publique. C’est le sens de la publication des bans et du maintien des portes ouvertes durant la célébration. Bruno et Vincent se sont simplement mariés par amour mais, en effet, leur mariage est le premier mariage légal entre personnes de même sexe en France. Ce moment de bonheur en couple et avec leurs proches se trouve donc aussi être un moment de bonheur historique, d'où la présence de médias du monde entier. Mais rassurez-vous, cet engouement médiatique va se calmer et les mariages entre personnes de même sexe seront comme n'importe quel mariage : un grand moment de bonheur, une union pour la vie, un amour reconnu par notre pays ! Tout cela suppose bien évidemment que les élus ne se mettent pas dans une situation d'illégalité en refusant de célébrer des mariages entre personnes de même sexe : si c'est le cas, la réaction des pouvoirs publics devra être ferme et rapide, car doit-on le rappeler à certains élus locaux, nul n'est censé ignorer la loi…

    Puis-je ajouter que ces caméras ont apporté, partout où ces images ont été vues, le symbole d’une France plus libre, plus juste, plus humaine ? C’est le retour, sur la scène internationale, d’une France qui protège les droits de l’homme et assure l’égalité. Les droits de tous les hommes, fussent-ils homosexuel(le)s. Imaginez le retentissement de ce mariage pour les gays de Russie, pour ceux de certains pays africains qui pénalisent encore l’homosexualité, pour ceux des pays dans lesquels on lapide, on torture, on pend, on humilie des hommes pour le seul « crime » qu’ils ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, des femmes pour le seul « crime » qu’elles ont eu des relations sexuelles avec d’autres femmes ? Par amour, tout autant que par plaisir ?

     

    Dans votre livre Homopoliticus, vous parlez de cette relation ambiguë qui existe entre la classe politique et l'homosexualité. Pensez-vous que beaucoup d'hommes et femmes politiques ont mis de côté leurs propres convictions pendant ce débat, uniquement pour favoriser le vote de leur parti ? Des gens de droite qui étaient pour, et a contrario des gens de gauche qui étaient formellement contre.

     

    Globalement, la logique de notre Ve République fait que, en effet, sur tous les sujets, il y a des consignes de vote et que la très grande majorité des élus respectent les directives. Je voudrais quand même rappeler que certains élus de droite ont eu l'honnêteté d'assumer leur opinion en votant pour et saluer le courage du député UMP Franck Riester qui s'est opposé à son parti pour assumer pleinement sa position.

     

    - On vous connait également pour vos positions sur l'euthanasie. Dernier droit et dernière liberté donnée à l'homme, dites-vous. Que manque-t-il, selon vous, dans l'esprit des gens et des responsables politiques pour que l'euthanasie soit légalisée ?

    Nous vivons dans un pays dans lequel les élites sont déconnectées des réalités et de leur base. Les politiques ont du mal à avancer sur le sujet, ont peur de l’impopularité, alors qu’entre 86% et 94% des Français, selon les sondages, sont favorables à l’euthanasie. Le clergé catholique soutient des positions très violemment défavorables au choix de sa propre fin de vie, alors que selon un sondage réalisé en septembre 2012 par Pèlerin Magazine 91% des catholiques non pratiquants et 59% des catholiques pratiquants sont favorables à l’euthanasie. Les médecins, enfin, dont les grands mandarins, surtout ceux qui n’exercent plus la médecine que depuis leur bureau, s’opposent à un cadre légal pour une aide active à mourir lorsque 60% des médecins, selon un sondage de janvier 2013 commandé par le Conseil national de l’Ordre des médecins, sont tout à fait favorables ou plutôt favorables à l’euthanasie active.

    Afin que tous les citoyens puissent exprimer leur avis – et donc leur accord – sur la légalisation de l’euthanasie, il est urgent de démédicaliser ce débat. Si les médecins sont des « facilitateurs », il convient que les patients restent les décideurs. Pour la loi sur l’avortement, les femmes se sont exprimées – et ont gagné – alors que les grands médecins – et singulièrement les membres de l’Académie de médecine – trainaient des pieds.

    Donner un cadre légal, strict, à la fin de vie en France, sortir nos règles des approximations et des interprétations, sortir de la clandestinité des actes d’euthanasie parfois réalisés par compassion, parfois pour de mauvaises raisons, est la solution pour rendre la fin de vie, en France, plus sereine et plus digne.

    Une grande loi républicaine et laïque assurera la liberté de chacun, l’égalité de tous et la fraternité envers son prochain.

     

     

    - Énormément de médecins restent pourtant contre cette loi, estimant en premier lieu qu'il n'est pas de leur vocation que de laisser mourir un individu. Que peut-on répondre à cette délicate mais symbolique intervention ?

    Comme je vous l’ai dit, 60% des médecins sont favorables à la légalisation de l’euthanasie. Ceux qui sont contre, ce sont ceux que l’on entend le plus, qui siègent à l’Assemblée nationale. Ceux aussi qui ont perdu la compassion, le respect et l’écoute. Le professeur Sicard, dans son rapport au président de la République, évoque la surdité de certains médecins.

    Que les médecins arrêtent de croire que la mort est l’échec de leur profession. L’échec, c’est l’incapacité à soulager les souffrances. La mort n’est que la suite logique de la vie ; elle est inévitable. Jeunes ou vieux, en bonne santé ou malades, nous allons tous mourir. Mais il y a différentes façons d’entrer dans la mort : les yeux ouverts, comme l’écrivait Marguerite Yourcenar, debout, dans l’attente du dernier souffle ou encore dans la souffrance physique et psychologique. Ce choix que personne ne doit juger doit cependant nous appartenir.

    Une mort choisie ou une mort subie. Sa propre mort ou celle décidée par un autre sur des critères que nous ne reconnaissons pas.

    Accompagner son patient aux portes de la mort, et non pas le laisser choir dans les heures les plus pénibles de son existence, voilà à quoi l’éthique médicale soit s’attacher.

     

    Autre combat à venir, et non des moindres : la mairie de Paris. Vous êtes un fidèle soutien d'Anne Hidalgo depuis plusieurs années mais également conseiller d'île de France. Aujourd'hui, que manque-t-il à Paris pour retrouver son éclat d'antan ?

    J’avoue ne pas partager votre point de vue négatif sur Paris.

    Clairement, depuis l’élection de Bertrand Delanoë et d’Anne Hidalgo, notre ville lumière a retrouvé le lustre qu’elle avait perdu. Paris n’est plus à la chronique judiciaire des journaux.

    Un nouvel élan a été donné à notre ville et le vivre mieux y est une réalité.

    Nombre de grands projets ont vu le jour dont le dernier et pas des moindres, le tramway qui, depuis la fin de l’année 2012, a encore bien progressé sur les Maréchaux. Les voies sur berges sont un merveilleux projet qu’a porté Anne Hidalgo avec conviction et cet été les Parisiens vont en apprécier les charmes.

    Paris fait rêver le monde entier et est aujourd’hui la ville la plus visitée au monde. Mais, peut-être faudra-t-il aussi faire un effort pour les nuits parisiennes. Elles y sont déjà extraordinaires mais il ne faut pas se laisser distancer par Londres ou Barcelone qui sont aussi devenues des grands lieux de la fête.

     

    À vous entendre dans les médias, on sent l'homme de combat, prêt à se mobiliser pour lutter contre les injustices et certaines grandes causes actuelles. Où puisez-vous cette force ?

    Quand on a cru ne pas connaître ses 30 ans et que l’on survit depuis plus de 20 ans, on a une force extraordinaire.

    Trop de gens oublient que nous sommes mortels et courent après plus d’argent, de postes ou de responsabilités. Et s’il leur arrive un pépin, ils se rendent compte qu’ils ont oublié le sens de la vie et donc l’essentiel.

    Depuis très jeune, j’ai pris conscience que tout doit se terminer un jour car j’ai été confronté personnellement à la maladie et à la mort de tant d’êtres chers. Je sais la valeur de chaque moment qui passe. La maladie m’a aussi enseigné l’urgence de défendre les causes auxquelles je suis attaché car j’ai toujours la crainte qu’elle m’empêche de mener à bien mes combats.

    En conclusion, je puise ma force dans le sentiment d’avoir eu tant de chance de vivre si longtemps et intensément alors que ma mort sonnait comme une évidence et d’être en fin de compte un survivant du sida.

     

    Parlons avenir. Vous occupez la fonction de conseiller régional, en Île de France. Avez-vous l'ambition et le désir d'occuper un poste plus conséquent dans les années à venir ? Que ce soit dans la politique, mais plus généralement dans des grandes causes nationales, comme ce fut notamment le cas en 2006, lorsque vous fûtes à l'initiative d'une forte campagne médiatique de sensibilisation sur la liberté de circulation des personnes vivant avec le VIH ?

    Ayant longtemps cru que je ne vivrai pas longtemps, je n’ai jamais conçu de carrière. J’aurai certes aimé avoir un mandat qui me permette de faire avancer la société ou de changer les lois mais il aurait fallu faire des concessions, ce que je n’ai jamais voulu.

    Aujourd’hui, je souhaite continuer à œuvrer pour la région Ile-de-France aux côtes de Jean-Paul Huchon, mais aussi pour Paris derrière mon amie Anne Hidalgo qui je l’espère sera maire de Paris. Anne m’a demandé de faire partie de son équipe et de m’occuper notamment de la riposte et j’ai accepté avec enthousiasme cette mission à ses côtés.

    En 2013, deux de mes combats ont abouti : Florence Cassez a enfin été libérée et le mariage pour tous a été adopté. Durant le second semestre, j’aimerais en gagner un 3ème : celui de l’Ultime Liberté. Il concerne 100% d’entre nous. J’y mettrai toutes mes forces !

    Et puis, peut-être écrire un nouveau livre. Après le film et le documentaire Homopoliticus, écrire me manque !

     

    Une question plus corporate, plus amusante, disons : vous avez accepté, très gentiment, d'être le Rédacteur en Chef invité de Criticize Me, cette semaine. Pourquoi ?

    Pour être sincère, je ne connaissais pas votre site avant votre demande. J’y suis donc allé et j’ai apprécié à la fois sa présentation et sa liberté.

    De plus, votre demande a aussi été faite avec beaucoup de tact et d’élégance. Sans mots péremptoires pour me persuader …comme trop souvent. J’ai donc aimé votre démarche et je me suis dis : chiche ! J’espère que, de votre côté, vous ne le regrettez pas !

     

    Que peut-on vous souhaiter pour l'avenir ? Encore plus de combats ?

    Les combats, je les conjugue au présent depuis de longues années ; je suis président de trois belles et utiles associations : Elus Locaux Contre le Sida, le Crips Ile-de-France et l'ADMD.

    Alors pour l'avenir, ce que je souhaite vraiment c'est une seule chose : le bonheur de ceux que j'aime, notamment Christophe, l’homme avec qui je vais avoir l’immense bonheur de me marier en septembre. Je sais, ce n'est pas très original comme réponse mais pour une personne comme moi qui ne pensait pas voir ses 30 ans, je vous garantis que cela a beaucoup d'importance ! A l’image de ma devise : « l’avenir dure toujours. »

     

     

    Merci Jean-Luc Romero !

     

     

     

     

     

     

  • Hommage à Rudolf Brazda, dernier survivant des Triangles roses

    J'ai représenté ce mercredi soir à 18h30 Jean-Paul Huchon à la cérémonie de ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe en hommage à Rudolf Brazda, décédé en 2011, et qui fut le dernier survivant des Triangles Roses.
    Cette cérémonie émouvante était aussi en hommage à toutes les victimes de la barbarie nazie déportées pour motif d’homosexualité.

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  • Rédacteur en chef invité de Criticize-me

    Je suis le rédacteur en chef invité de Criticize-me durant cette semaine chargée en événements pour les causes que je défends. Vous pouvez retrouver dès à présent mon 1er édito : « Bas les masques ! » en cliquant (ici).

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    Edito de Jean-Luc Romero

     

    Bas les masques ! Tel pourrait être le slogan de ces derniers mois tant nombreux sont ceux qui, se drapant dans ce si légitime et si confortable manteau du débat démocratique, ont pu se découvrir quelque peu en ce printemps 2013, pour laisser apparaître le visage hideux de l’homophobie.

     

    De l’homophobie ordinaire. La fameuse homophobie ordinaire. Vous savez, celle que les LGBT subissent au quotidien, avec des injures, des petites phrases méprisantes, des regards en coin. Celle qui explique avec des pseudo-arguments moyenageux qu’un amour homosexuel ne vaut pas un amour hétérosexuel. Celle qui est à la base de tous les dérapages d’élus, comme celui du maire du 8e arrondissent de Paris qui prédit inceste et pédophilie suite à l’ouverture du mariage pour tous. Celle qui légitime que le maire d’Arcangues, comme d’autres hors-la-loi décide de ne pas appliquer la loi de la République faisant ainsi peu de cas de notre démocratie où - faut-il le rappeler ? - nul n’est censé ignorer la loi. Celle qui a conduit à l’agression sauvage dont ont été victimes Wilfred et Olivier. Celle qui a pour conséquence que les risques pour un jeune homosexuel de faire une tentative de suicide sont dix fois plus élevés que pour un jeune hétérosexuel.

     

    Soyons francs, cette homophobie ordinaire est clairement un problème d’éducation car, au fond, ça change quoi pour les opposants à l’égalité qu’on puisse s’aimer ? Cette question, je le pose très sérieusement et très sincèrement. N’allez pas me ressortir cette fameuse ritournelle de la fin de notre civilisation : comme nous-tous j’entends et je lis qu’un simple battement d'ailes d'un papillon pouvait déclencher une tornade à l'autre bout du monde, mais j’avoue que je ne savais pas qu’un baiser amoureux pouvait mettre à bas notre civilisation. Promis, je tâcherai d’y penser la prochaine fois que j’embrasserai mon futur mari !

     

    Alors ça change quoi ? Ca change quoi d’accepter l’autre avec ses différences ? En fait rien. Strictement rien. Cela ne retire rien aux hétérosexuels tout en étant fondamental pour les LGBT. Ce message est au cœur de la campagne interassociative portée par le Crips Ile-de-France sous ce slogan : « C’est important pour moi. Ca change quoi pour toi ? » : je vous laisse la découvrir et y participer ! (en note de bas de page : www.cachangequoipourtoi.fr).

     

    Je conclus cet édito par une évidence qui, comme toutes les évidences méritent d’être rappelées : si l’homosexualité n’est pas un choix, l’homophobie en est un. Et ce choix là, ce choix de la stigmatisation et des préjugés, il a des conséquences dramatiques (en note de bas de page : www.elcs.fr). Alors mesdames et messieurs les opposants à l’égalité, en êtes-vous simplement conscients ?

     

  • Ouverture de la rencontre de La Main Fine dans le 12e ardt

    Je représenterai Anne Hidalgo pour prononcer le discours d'ouverture de La conférence débat du chantier d'insertion de la Main Fine ce mardi à l'Espace reuilly dans le 12ème arrondissement. La Main fine fête cette année ses dix ans.

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  • J'ai reçu le prix Press Club des Internautes de l'humour politique 2013

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    J'ai reçu ce lundi soir au Press Club, le prix des internautes du Prix Press Club, Humour et Politique 2013 pour la phrase prononcée dans plusieurs médias : « Un gay qui vote à droite, c’est comme une dinde qui vote pour Noël ».
    Sur les 15 phrases sélectionnées par le jury et mise en ligne, j'ai reçu plus de 1.100 voix soit 58 % des votants. Vu les nombreuses insultes et attaques subies ces derniers mois, ce n'est pas sans plaisir que je reçois ce prix symbolqiuye car il est dû au seul vote des internautes.
    Ironie du sort : celui qui a eu le prix du jury - Gérard Longuet - est un anti mariage pour tous virulent mais... il est bon dernier du vote des internautes et n'a fait que très peu de voix - moins de 20.
    Merci aux internautes qui m'ont soutenu nombreux.

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    Lire aussi Le Point (ici), Ozap (ici), E-llico (ici), RTL (ici), Europe 1(ici), Newsring (ici),  Direct Matin (ici), Yagg (ici), Marie-Claire (ici), France 3 (ici).

  • Bureau national d’Elus Locaux Contre le Sida

    En fin d’après-midi, avant la sortie des actes d’ELCS, je présiderai le bureau national. Il sera consacré à l’organisation des 18èmes Etats Généraux d’ELCS et à l’action de mobilisation « Vous avez le pouvoir ! »

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  • Session du Conseil régional d’Ile-de-France

    Ce jeudi et demain vendredi aura lieu la session du conseil régional d’Ile-de-France présidée par Jean-Paul Huchon.

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    A l’ordre du jour, le compte administratif qui démontre la qualité et la prudence de la gestion financière de la région, la mise ne place d’une politique portant sur la responsabilité sociétale. Une communication sur la transition énergétique sera faite et différents rapports sur l’emploi et l’apprentissage seront discutés par les élus.

     

  • Sortie des actes d’ELCS et du Guide des élus 2013

    Ce jeudi 20 juin, à 18h00, au ministère en charge des relations avec le Parlement, sortiront les actes des Etats généraux d’Elus Locaux Contre le Sida qui se sont déroulés en novembre dernier au Sénat sur le thème : « Les politiques veulent-ils en finir avec le sida ? »
    Ces actes seront complétés par un guide d’information à destination des élus qui souhaitent s’impliquer dans la lutte contre le sida.
    Pour toute information sur les actes et le guide, envoyez un mail en cliquant (ici).

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  • Séminaire de restitution d’Oser Paris

    L’association « Oser Paris ! », créée pour préparer le programme, qu’Anne Hidalgo souhaite présenter aux Parisiens, a beaucoup travaillé depuis septembre dernier.
    Ce lundi à 18h30, à l’ENSAM, les responsables des nombreux groupes de travail présenteront leurs conclusions et notamment des propositions.
    Anne Hidalgo commentera bien sûr les différents éléments de programme qui lui sont présentés et qui sont le fruit de mois de travail de nombreux Parisiens.

     

  • Invité de la Rédaction de Voltage à 12h25

    voltage fm,jean-luc romero,elcs,homophobieA l'occasion du lancement de la campagne d'Elus Locaux Contre le Sida"L'homophobie est un choix, l'homosexualité n'est pas un choix", je serai l'invité de la rédaction de Voltage FM ce mardi à 12h25.

  • Une salle de consommation à moindre risque dans le 10è : le courage d'un maire pionnier !

    Rémi Féraud, maire du 10ème arrondissement de Paris, va accueillir l’expérimentation d’une salle de consommation à moindre risque dans son arrondissement dès la rentrée.
    Il y a bien longtemps que les militants d’une politique plus responsable et efficace contre les addictions attendaient une telle annonce. Après 5 années d’une politique sur les drogues uniquement centrée sur la répression avec le très sécuritaire Etienne Apaire, il était temps de changer de braquet dans ce domaine.
    Il faut donc saluer le courage du maire du Xème arrondissement, qui en étant le 1er élu municipal à accepter une telle structure en France, assume une position de santé publique courageuse et pionnière en France.
    On sait que bien des politicards ne vont pas manquer de l’attaquer en criant à l’irresponsabilité. Déjà, des élus UMP de Paris n’ont pas hésité à user de démagogie contre cette expérimentation à l’image du très conservateur maire du 15ème ardt Philippe Goujon.
    Cet élu oublie qu’à l’époque de Jacques Chirac et Michelle Barzach ou encore de Simone Veil, des élus de droite avaient eu le courage de permettre la vente puis l’échange de seringues propres et enfin de lancer une ambitieuse politique de substitution.
    Cette politique a eu des effets spectaculaires dans la lutte contre le sida mais aussi a permis la chute du nombre d’overdoses dues à l’héroïne.
    L’expérimentation qui va être menée dans le 10ème arrondissement de la capitale est donc essentielle car la plupart de nos villes ont besoin de tels lieux.
    Ne l’oublions pas, ces salles sont efficaces en termes de santé publique, comme le prouvent bien des études, mais aussi en termes de sécurité.
    De telles salles rassurent aussi les riverains tout en permettant aux usagers de drogues d’éviter de graves conséquences sanitaires mais aussi, telle la stratégie du Petit Prince, en les « apprivoisant » leur permettent de se resocialiser, d’être aidés pour le suivi de leur santé ou d’accéder à des droits.
    Cette expérimentation sera scrutée par les partisans comme les opposants. Sans oublier les medias.
    J’espère qu’à l’issue de cette expérimentation, la France, comme nos principaux voisins, aura enfin une politique des addictions efficaces et humaines. On la devra en partie au courage de ce maire pionnier qu’aura été Rémi Féraud.

  • Aux côtés d’Anne Hidalgo pour un Paris ouvert et respectueux !

    Cette semaine, Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris en mars 2014, a présenté son équipe de campagne.
    Je suis très heureux de faire partie de la cellule riposte aux côtés de David Assouline, Marie-Pierre de la Gontrie, Sandrine Mazetier, Annick Lepetit et Seybah Dagoma.
    Il s’agit pour Anne de mener, comme elle le fait déjà depuis quelques mois, une campagne digne avec tous les Parisiens qui ont depuis six mois la possibilité de participer à l’élaboration du programme grâce au travail mené par l’association Oser Paris.
    Dans la cellule riposte, il s’agira de rétablir les vérités et de développer les propositions d’Anne pour un Paris ouvert et respectueux. Ce travail se fera bien sûr dans les medias mais aussi dans les réseaux sociaux qu’Anne Hidalgo a d’ailleurs déjà investi depuis longtemps ! Elle est suivie par près de 93 000 twittos !
    En attendant, l’équipe d’Anne est motivée et joyeuse, à l’image de sa candidate !
    A lire aussi : RMC (ici), L'Express (ici), le JDD (ici), Le Nouvel Obs (ici).

     

  • Lancement de la campagne du Crips contre les discriminations LGBT

    Ce soir, j’ai invité les associations LGBT pour le lancement de l’année de mobilisation du Crips Ile-de-France contre les discriminations LGBT.
    Depuis que je suis président du Crips, j’ai proposé à nos instances que tous les ans, nous nous mobilisions sur un thème lié aux discriminations. L’année dernière, nous avions choisi la sérophobie et, cette année, les discriminations LGBT.
    Après l’explosion de l’homophobie ces derniers mois, ce ne sera pas une année pour rien !